• Chronopost ne livre plus dans certains quartiers de Saint-Denis

    Publié par :Pieds Noirs 9A..

    Ivan Capecchi

    SAINT-DENIS. LE QUARTIER DU FRANC-MOISIN FAIT PARTIE DES ZONES QUI ONT CONNU DES PROBLÈMES DE LIVRAISON CES DERNIERS MOIS. LP/G.B.

    DEPUIS PLUSIEURS MOIS, DES HABITANTS AYANT UTILISÉ LE SERVICE CHRONOPOST SE PLAIGNENT DE NE PAS ÊTRE LIVRÉS À LEUR DOMICILE. « PRIORITÉ À LA SÉCURITÉ DE NOS CHAUFFEURS », RÉPOND EN SUBSTANCE L’ENTREPRISE QUI A BLACKLISTÉ LES ZONES QU’ELLE JUGE SENSIBLES.

    Cité du Franc-Moisin, quartier Delaunay-Belleville… Depuis plusieurs mois, des habitants de Saint-Denis se plaignent de ne pas recevoir, à leur domicile, des colis commandés via Chronopost. Dans un courrier adressé à la mairie à l’été, courrier que nous nous sommes procuré, le PDG de cette filiale du groupe La Poste s’en explique. Il invoque des problèmes d’insécurité : « Durant l’année 2016, sur le territoire national, 51 de nos chauffeurs ont été victimes de vols avec violence(s) ». Et de préciser que, le 4 janvier 2017, un chauffeur a été « agressé par trois individus » à Saint-Denis. « Ceinturé » puis « immobilisé contre un mur », le livreur aurait reçu des coups de poing, avant d’être défaussé d’une partie de sa marchandise. Pour prévenir de tels risques, l’entreprise aurait dressé une « liste » de quartiers jugés sensibles à éviter.

    Madjid Messaoudene, conseiller municipal délégué à l’égalité des droits, ne se satisfait pas de cette explication. Même s’il dit entendre l’argument sécuritaire, il ne peut constituer la « seule réponse ». « On ne peut pas, dit-il, condamner tout un secteur parce qu’un livreur a été agressé. » « Pourquoi devrait-on payer pour les bêtises des autres ? », renchérit Aïcha*, une habitante du quartier Franc-Moisin. Elle aussi a connu des problèmes de livraison. La première fois, c’était il y a environ un an et demi. Après avoir passé une commande, elle finit par « recevoir un message lui disant qu’elle devait récupérer son colis dans un point relais » alors qu’elle avait « bien précisé qu [’elle] souhaitait le recevoir chez [elle] ».

    Situation similaire pour Thomas, un habitant du quartier Delaunay-Belleville. Par deux fois, il a tenté de commander des couches sans qu’elles ne parviennent jusqu’à chez lui. Le 16 mars, il a décidé d’interpeller la société via Twitter afin de réclamer la « liste officielle » des quartiers considérés comme sensibles. En message privé, l’entreprise lui rétorque que « cette liste n’est pas à la disposition [des] clients dans la mesure où elle est en constante évolution ».

    Un peu court pour Madjid Messaoudene qui, lui aussi, demande l’accès à cette fameuse liste. Ne serait-ce, dit-il, que pour avoir un aperçu de l’étendue des problèmes. De son côté, Thomas a saisi Christian Raoult, délégué du Défenseur des droits en Seine-Saint-Denis, pour qu’il statue sur son cas. Si le défenseur des droits ne peut pas rendre d’avis contraignant, il émet une expertise juridique ainsi que des recommandations. « Nous nous réservons le droit de saisir, nous aussi, le défenseur des droits », réagit pour sa part Madjid Messaoudene. Contacté, Chronopost n’a pas été en mesure de répondre à nos questions.

    *Le prénom a été modifié.

    Comment l’entreprise définit ses zones sensibles

    Dans son courrier adressé à la mairie pour justifier la réduction de ses services, Chronopost donne un début d’explication quant à la façon dont elle détermine une zone à risques pour ses livreurs. L’entreprise indique par exemple que sa « Direction Sûreté, régulièrement en relation avec les autorités de police, est amenée à vérifier […] les risques potentiels ou réels des opérations de livraison ». Si restriction de services il y a, Chronopost assure toutefois en limiter l’impact « à une ou plusieurs rues, […] en évitant de l’étendre à des quartiers entiers ». « Notre entreprise et nos chauffeurs, précise toutefois la société, ne peuvent […] feindre d’ignorer la réalité de terrain, et les risques qui sont en rien hypothétiques. »

     

    Source : leparisien


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  • Étudiant tué à Montpellier : l’auteur sortait de prison pour meurtre

    Publié par: Pieds Noirs 9A.. 

    INFO MÉTROPOLITAIN. Le meurtrier présumé de l’étudiant de 20 ans, poignardé à mort jeudi vers 22h dans la rue Saint-Guilhem, devant la supérette située à l’angle de la rue de la Valfère, dans l’Écusson à Montpellier est âgé de 29 ans. Il n’est pas né en France. Formellement identifié dans la nuit grâce à la caméra de vidéosurveillance de la supérette et au fichier des personnes déjà condamnées, il est déjà connu de la justice, notamment pour homicide volontaire.

    En effet, il a été condamné en 2013 à dix ans de réclusion criminelle par la cour d’assises des Hauts-de-Seine et il avait été récemment libéré après avoir purgé une partie de sa peine. Il était venu s’installer à Montpellier, dans un appartement du Plan Cabanes, proche du cours Gambetta, où il a été interpellé ce vendredi à l’aube.

    Outre sa condamnation pour meurtre, son casier judiciaire en mentionne d’autres, très nombreuses et notamment des délits de violences volontaires avec arme sur la voie publique.

    Coup de couteau pour tuer

    Selon l’enquête de police qui a reconstitué les faits, jeudi vers 21h30, l’étudiant et sa compagne qui résident dans le quartier voisin de Chaptal se sont disputés sur un trottoir du quartier de Plan Cabanes pour un motif anodin, une querelle de couple. Témoin de la dispute, un inconnu vêtu d’un jogging bleu, d’un tee-shirt blanc et se déplaçant pieds nus s’en est mêlé, prenant fait et cause pour la jeune femme, ce qui n’a pas été goût de son copain.

    Il a vertement fait savoir à cet individu de les laisser régler seuls leur problème et de quitter les lieux. L’individu aurait alors sorti un couteau. La jeune femme a été protégée par des témoins de la scène, tandis que l’étudiant s’est enfui en courant par la rue du faubourg du Courreau, vers le centre-ville, poursuivi par l’inconnu au couteau.

    Ce dernier a pu retrouver l’étudiant rue Saint-Guilhem, devant la supérette où il lui a porté deux coups de lame, dont une à bout portant en plein coeur, “un coup avec l’intention de tuer”, selon une source proche de l’enquête. La victime a agonisé jusqu’à l’arrivée des pompiers et d’un médecin du Smur-Samu 34 qui n’ont pas pu le ranimer.

    Une autopsie a été ordonnée par le procureur de la république de Montpellier. La garde à vue du meurtrier présumé a été reconduite de 24 heures ce vendredi soir dans les locaux du SRPJ.

     

    Source : e-metropolitain


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  • Si Henda a été violée par Ramadan, c’est bien la volonté d’Allah, non ?

    Publié par: Pieds Noirs 9A..

    Si Henda Ayari a été violée par Ramadan, c’est bien la volonté d’Allah, non ?

    http://resistancerepublicaine.eu/2017/10/31/henda-ayari-p...

    Elle ne pourra que dire que c’est la volonté d’Allah ou Inch’Allah http://islamoncoeur.over-blog.com/article-19532371.html. Et que Dieu l’agrée ou soit satisfait de lui.
    Les idéologies totalitaires réduisent la pensée à son minimum : quelques formules suffisent. C’est ainsi que l’on procède pour un lavage de cerveau : par la terreur et le rabâchage d’affirmations que le subconscient de la victime doit « digérer » de gré ou de force. C’est pour cela que l’islam fustige tant les « incroyants », car toute remise en question met le système en péril. Ce qui signifie que certains devraient renoncer à des avantages qui leur sont bien agréables. Et les mafieux ne sont jamais vraiment prêts à renoncer à leur « Butin ».

    Laveritetriomphera

    Le commentaire de Laveritetriomphera ci-dessus m’a interpellée. Bon sang, mais c’est bien sûr !

    Vous avez une femme qui porte plainte contre Ramadan en prétendant y voir un lien entre le viol et le fait de ne pas être violée et qui continue de dégueuler son amour pour l’islam, sa fidélité aux principes mahométans.

    Or, le lien d’« islammoncoeur » est clair :

    – « Aucun malheur n’afflige les hommes sans la permission de Dieu. »
    (64-la déconvenues-11)

    De quoi elle se plaint, la Henda ? Ce qui lui arrive est permis par Allah.

    Si on en croit le Coran, s’il lui sont advenues des choses désagréables, c’est même qu’elle l’aurait mérité eu égard aux textes coraniques :

     « Ceux qui auront, de toute éternité, bénéficié de notre Grâce, seront éloignés du tourment. »
    (21-les prophètes-101)

    La Henda n’a pas bénéficié de la grâce divine, serait-ce qu’elle ne l’a pas méritée ?

    – « Que me dis-tu, en entrant dans ton jardin : ce que je veux s’accomplit. Il n’y a de force que par Lui ! »
    (18-la caverne-38)

    Il semble que Tariq Ramadan ait été la main – euh ! le pénis – d’Allah…pour punir la Henda de ses fautes. Quelles fautes ? L’histoire ne le dit pas. Mais c’est une femme, c’est déjà une bonne raison pour la battre et user d’elle sexuellement selon le Coran, non ?

    Et puis quoi, Henda ose porter plainte, demander de l’aide à une justice mécréante, et contre un musulman en plus ? Elle contrevient gravement aux ordres coraniques :

    « Le Prophète Salla Allahou 3alayhi wa salam dit à Abdallha Ben Abbès :
    – Jeune homme ! Je vais t’apprendre des mots : Observe la loi de Dieu, Allah que préservera. Soit lui fidèle, tu LE trouves à tes côtés. Ne demande rien à personne, ni de secours ni d’aide qu’à Lui. Sache que si tout le monde s’unit pour te faire du bien, il ne peut t’accorder que ce que Dieu a réservé. S’il t’accorde à te faire du mal, il ne peut t’arriver que ce que Dieu t’a destiné. Cet arrêt est irrévocable. »

    C’est clair, la Henda a fauté, Allah l’a punie…

    Et cette conne continue de prier Allah, de le révérer, de se mettre à 4 pattes pour l’honorer.

    Quant à savoir si elle a vraiment été violée par Ramadan ou si c’est une mise en scène pour faire vendre son livre…

    http://ripostelaique.com/pourquoi-je-nai-pas-une-confianc...

    Christine Tasin

     

    Source : ripostelaique


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  • Exilé à Bruxelles, le président catalan destitué sous le coup d'un mandat d'arrêt

    Le président catalan destitué Carles Puigdemont, le 31 octobre 2017 à Bruxelles

    Le président catalan destitué Carles Puigdemont, le 31 octobre 2017 à Bruxelles

    afp.com/NICOLAS MAETERLINCK

    Madrid - Le président catalan destitué par Madrid et exilé à Bruxelles, Carles Puigdemont, est depuis vendredi soir sous le coup d'un mandat d'arrêt européen émis par la justice espagnole devant laquelle il a refusé de comparaître.

    Une semaine après la proclamation de la "République de Catalogne", restée sans effet et aussitôt suivie d'une mise sous tutelle de la région par Madrid, une juge d'instruction a émis un mandat d'arrêt européen à l'encontre de M. Puigdemont et de quatre de ses "ministres " repliés en Belgique pour " rébellion, sédition, détournement de fonds publics et désobéissance à l'autorité". 

    M. Puigdemont et ses quatre "ministres" étaient arrivés lundi en Belgique alors qu'ils devaient être entendus par la magistrate jeudi avec 13 autres membres de l'ancien exécutif catalan et six membres du bureau du parlement régional. 

    Le parquet fédéral belge a confirmé vendredi soir la réception du mandat d'arrêt, qu'il allait "étudier". 

    Presque au même moment, M. Puigdemont dénonçait "l'énorme influence de la politique sur le pouvoir judiciaire en Espagne", dans une interview en français à la télévision publique belge RTBF. 

    La juge d'instruction de l'Audience nationale, tribunal siégeant à Madrid spécialisé dans les affaires sensibles, a inculpé et écroué le vice-président Oriol Junqueras et sept autres membres du gouvernement destitué qui s'étaient eux présentés dans son bureau. Un neuvième - qui avait démissionné avant la proclamation de la "République" - a été libéré ce vendredi, sous caution. 

    - Un 'messager' pour les Catalans - 

    Leur incarcération a été unanimement condamnée par les indépendantistes, qui font valoir le caractère "pacifique" de leur mobilisation depuis des années et du référendum d'autodétermination interdit du 1er octobre. 

    Comme la veille, plusieurs milliers de manifestants ont demandé vendredi soir à Barcelone la libération des "ministres", clamant aussi leur confiance dans le "président légitime" de la Catalogne. 

    "Je suis ici parce que je m'oppose à ce qu'il y ait des prisonniers politiques", confiait Melanie Ortiz, 27 ans, au milieu d'une foule scandant "Liberté" et "Vive la République". 

    A moins de deux mois des élections régionales convoquées pour le 21 décembre par le Premier ministre espagnol Mariano Rajoy, M. Puigdemont a fait un pas vers sa candidature vendredi, malgré sa probable remise à la justice espagnole dans les semaines à venir. 

    "Je suis disposé à être candidat", a-t-il déclaré à la RTBF. "Je veux être un messager pour nos concitoyens". 

    Selon la procédure en vigueur en Belgique, le chef catalan et ses proches recevront une convocation devant un juge d'instruction belge, à honorer sous 24 heures, qui lui signifiera les poursuites lancées par l'Espagne et lui permettra de prendre connaissance de ses droits. Le juge d'instruction statuera aussi sur l'opportunité de la détention. M. Puigdemont pourra soit accepter le mandat d'arrêt, et être alors très vite remis aux autorités espagnoles, soit le refuser et engager un recours. 

    - Resserrer les rangs - 

    Le tour judiciaire que prend le bras de fer entre Madrid et Barcelone pourrait profiter aux formations séparatistes, résolues à prendre leur revanche dans les urnes. 

    De hauts responsables d'au moins deux partis indépendantistes ont appelé vendredi à resserrer les rangs. 

    "Nous sommes fermement disposés à unir nos forces pour construire une liste" unique, a déclaré à la presse Marta Pascal, la porte-parole du PDeCAT (Parti démocrate européen catalan, conservateur indépendantiste), parti de Carles Puigdemont. 

    Sergi Sabrià, porte-parole du parti ERC (Gauche républicaine de Catalogne) dirigé par Oriol Junqueras, a lui aussi jugé "absolument nécessaire une stratégie partagée contre la répression et l'article 155" de la Constitution espagnole qui a permis la mise sous tutelle de la région quelques heures après la déclaration d'indépendance. 

    Avant les urnes, les indépendantistes ont la ferme intention de se faire entendre dans la rue. 

    Un syndicat indépendantiste, CSC, appelle à une grève générale pour mercredi prochain, soutenu par deux puissantes associations séparatistes, l'Assemblée nationale catalane et Omnium Cultural. 

    Les chefs de ces organisations sont écroués depuis la mi-octobre pour "sédition" en lien avec des manifestations d'indépendantistes. 

    Les indépendantistes attendent surtout de se compter lors d'une grande manifestation le 11 novembre à Barcelone. Ils espèrent une mobilisation aussi massive que le 11 septembre, jour de la "fête nationale" catalane, qui avait, selon les organisateurs, rassemblé près de un million de personnes. 

    - Impact 'notable' sur l'économie - 

    La crise institutionnelle pèse sur l'économie catalane, et le gouvernement espagnol a dit vendredi souhaiter une normalisation politique rapide pour "rétablir la stabilité". 

    Sur le tourisme, qui représente 12% du PIB régional, l'impact est "très notable", a affirmé le porte-parole du gouvernement conservateur Inigo Mendez de Vigo. 

    Le taux d'occupation des hôtels de Barcelone était de 83% pendant la dernière semaine d'octobre contre environ 90% habituellement, et 67% des hôteliers affirment avoir baissé leurs prix pour compenser, selon une enquête réalisée par le gouvernement. 

    En octobre, la Catalogne est la région espagnole dans laquelle le nombre de chômeurs a le plus augmenté, a par ailleurs souligné M. Mendez de Vigo. 

    Plus de 2.000 entreprises ont transféré leur siège social hors de la région depuis le 1er octobre, selon le dernier décompte du registre du commerce. 

    http://www.lexpress.fr


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  •  Val-de-Marne : violente attaque contre un car de touristes chinois

    Fresnes, ce vendredi. C'est ici qu'a eu lieu une scène de panique alors qu'environ 80 touristes chinois ont été agressés sur le parking de leur hôtel. LP/C.P.

    Les victimes ont reçu du gaz lacrymogène et ont été dépouillées en arrivant devant leur hôtel à Fresnes.

    Ils sont repartis, vendredi matin, pour la Chine. Avec un traumatisme en guise de souvenir. Alors qu’ils venaient de sortir de leur car après une excursion à Paris, près de 40 touristes asiatiques ont été la cible de quatre hommes sur le parking de leur hôtel à Fresnes (Val-de-Marne).

    Après avoir aspergé le groupe de gaz lacrymogène, et malgré l’intervention du chauffeur, les agresseurs sont repartis avec huit sacs et un sac à dos rempli de produits de luxe. Tout ça sous les yeux d’une trentaine d’autres touristes chinois qui venaient d’arriver en France. L’attaque a lieu jeudi, vers 20 h 20, devant l’hôtel Kyriad. Un employé assiste à la scène. «J’ai entendu des cris, lâche-t-il. Quand j’ai regardé par la baie vitrée, j’ai vu deux personnes agresser un guide chinois. J’en ai vu d’autres qui gazaient les touristes. Je suis sorti pour leur crier de rentrer. J’ai même tiré le chauffeur pour le mettre dans l’enceinte de l’hôtel, alors qu’il se débattait contre un des agresseurs en tirant sur son sac. Je ne sais même plus si, finalement, il a lâché son sac ou s’il l’a gardé.»

    Recrudescence

    Les policiers foncent sur place, mais les quatre hommes ont disparu. «Pendant une heure, ça a été la panique absolue, les touristes restaient ici massés dans le hall, raconte le réceptionniste. Par la suite, ils sont nombreux à m’avoir demandé de cacher leurs bagages.» L’attaque était-elle préméditée ? Difficile à dire pour le moment. «Notre hôtel est situé au milieu d’une cité et les bus n’ont pas la place de se garer juste devant. Alors, ils se mettent sur le parking du Casino. C’est entre ce parking-là et l’entrée de l’hôtel que les agresseurs ont trouvé le temps de les attaquer. Il y a des gens qui zonent plus haut.»

    Ce qui est sûr, c’est qu’ils ont bien choisi leur période puisque les touristes chinois sont nombreux en cette fin d’année. «Entre 20 % et 30 % de notre clientèle», estime un hôtelier du secteur. La proche banlieue est du reste prisée par les étrangers qui veulent visiter Paris. Dans le Val-de-Marne, des consignes ont été données aux policiers pour qu’ils jettent un œil attentif à cette population. «C’est regardé et suivi, confirme Laurent Prévost, le préfet du Val-de-Marne. Il y a une sensibilité particulière.»

    «Mais c’est compliqué de lutter contre ces attaques éclairs», peste un enquêteur. D’ailleurs, depuis quelques mois, le département, comme celui, voisin, de la Seine-Saint-Denis, subirait une recrudescence des agressions sur des Asiatiques. «Pas des touristes comme ce jeudi soir, mais des commerçants ou des particuliers, constate un policier. Les agresseurs que nous arrêtons reconnaissent qu’ils les ciblent, car ils sont susceptibles d’avoir de l’argent liquide sur eux.»

    http://www.leparisien.fr


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