• La peur, partout...

     

    C’est un argument bien connu et pratiqué d’avance, pour ouvrir toute conversation complotiste et antiSystème, que les élitesSystème utilisent la peur (peur de la maladie, “peur de l’Autre”, peur de la guerre, “peur de Poutine” [cette dernière avec mention spéciale du jury pour récompenser les esprits anémié]) pour faire régner l’ordre dans les rangs des joyeuses masses démocratiques et libérales. Ce n’est donc pas sans une certaine jubilation discrète que je constate qu’on peut aussi bien constater, – constat pour constat, – que la peur règne également dans les rangs des susdites-élites, c’est-à-dire entre elles, – lorsqu’elles se trouvent confrontés à l’une ou l’autre délicate et pressante problématique, encombrée d’embarrassants cadavres, où il faudrait qu’elles prissent position sans trahir l’un pour tel cas, sans faire ses dévotions à l’autre pour tel autre...

    C’est ce qui fait que je plaide pour dire que la véritable crise (une belle et bonne ‘subcrise’ de la GrandeCrise) et le véritable enchaînement crisique se trouvent chez ces élites qui vivent, respirent, se nourrissent, se complaisent et se barbotent dans une mer de mensonges regroupés en simulacres, qui est comme une Mer des Sargasses où les plus puissantes unités navales parviennent à se trouver encalminées.

    La crise israélo-palestinienne est sans aucun doute la plus forte, le plus puissante, la plus collante et la plus charognarde de toutes les Mers des Sargasses des surfaces océaniques du globe. Qu’on en juge, mon Dieu ! N’y voit-on pas s’opposer la sacro-sainte jeunesse estudiantine et académique génitrice du wokenisme qui forme l’avenir du Système, et la super-sacro-sainte Vertu du genre humain qu’est Israël ? Et c’est vraiment du vol en rase-motte lorsque le gracieux  Netanyahou qualifie de “Nazis des années trente” les étudiants qui, aux USA, manifestent en faveur des Palestiniens, – si si, comme je vous le dis :

    « Cela rappelle ce qui s'est passé dans les universités allemandes dans les années 1930. C'est inadmissible. Il faut y mettre un terme. Il faut le condamner et le condamner sans équivoque. »

    Aussi, comme le constate le titre d’un texte que nous allons citer, sous la plume de PhG, cette mésentente conduit à des réactions extrêmement, – comment dire : “extrêmes” ? « Les élites ont peur d'évoquer la Palestine », comme le constate monsieur Vijay Prashad... Vous voulez un exemple qui illustre cet imbroglio épouvantable dans lequel se trouve encalminés à leur tour ceux que l’on nomma un jour « The Best and the Brightest » avant qu’ils ne nous conduisissent dans le merdier vietnamien, puis “les Maîtres du Monde” pour mieux comprendre la marche verrs le fond du merdier porésent ?

    « Andrew Gilmour, ancien secrétaire général adjoint des Nations unies pour les droits de l'homme, a déclaré à la BBC Newsnight que les Palestiniens subissent une“punition collective” et que ce que nous voyons à Gaza est “probablement le taux de mortalité le plus élevé commis par une armée depuis le génocide rwandais de 1994”.

    » Pendant ce temps, en Cisjordanie, Human Rights Watch montre que l'armée israélienne a participé au déplacement de Palestiniens de 20 communautés et a déraciné au moins sept communautés depuis octobre 2023. Il s'agit là de faits avérés.

    » Pourtant, selon un mémorandum qui a fait l'objet d'une fuite, ces faits ne peuvent être évoqués dans le “journal de référence” des États-Unis, le New York Times. Il a été demandé aux journalistes du journal d'éviter les  termes “génocide”, “nettoyage ethnique”  et “territoires occupés”. Au cours des six derniers mois, les journaux et émissions de télévision aux États-Unis ont généralement parlé de la violence génocidaire passivement, [en décomposant presque chimiquement, et donc innocemment la chose] : les bombes sont tombées, les gens sont morts. »

    Bien, je pourrais poursuivre dans le mode sarcastique, parce que ces pauvres gens chargés d’aveugler les voies d’eau de la vieille barcasse pourries dans laquelle nous sommes encalminés sont si faciles à escagasser en quelques phrases et formules bien torchées. Nos élites sont extraordinaires, sans exemple, sans précédent, d’une sottise qui finit par vous donner une sorte de vertige, presque l’ivresse des profondeurs sans fond qui dissimule une connerie sans visage, qui n’a jamais vu la lumière du jour. Mais bon, pour ce point, je vais reprendre une bonne partie du texte qui nous rapporte un certain nombre d’exploits dialectiques montrant les élites contre les élites sr ce sujet terriblement sensible...

    « À l'université de Californie du Sud (USC), Asna Tabassum, une Américaine d'origine sud-asiatique, devait prononcer un discours sur le campus devant 65 000 personnes en tant que major de la promotion 2024. Impliquée dans le débat autour de la guerre israélienne contre les Palestiniens, Tabassum a été prise pour cible par des activistes pro-israéliens qui prétendaient se sentir menacés.

    » Se fondant sur ce sentiment de menace, dont l'université a refusé de divulguer la source, l'USC a décidé d'annuler son discours.

    » Dans une réponse mûrement réfléchie, Mme Tabassum, qui s'est spécialisée dans l'ingénierie biomédicale et l'histoire (avec une spécialisation dans la résistance aux génocides), a appelé ses camarades de promotion à “sortir des sentiers battus, à œuvrer pour un monde où les appels à l'égalité et à la dignité humaine ne sont pas manipulés pour devenir des expressions de haine. Je nous mets au défi de répondre au malaise idéologique par le dialogue et la connaissance, et non par le sectarisme et la censure”.

    » Asna Tabassum a 21 ans. Le recteur de l'USC qui a annulé son discours, Andrew Guzman, en a 56. Les raisons qu'il a invoquées pour la faire taire n’ont pas la maturité de l’appel au dialogue d’Asna.

    » Partout aux États-Unis, des étudiants tentent désespérément de sensibiliser l'opinion publique sur ce qui se passe à Gaza, et cherchent à obtenir de leurs campus qu'ils se désengagent des entreprises qui investissent en Israël et dans les territoires palestiniens occupés.

    » Les premières protestations ont été tolérées, mais les politiciens américains se sont ensuite impliqués en organisant des débats au Congrès et en émettant des commentaires hâtifs sur des prétendus financements de ces étudiants par les Chinois et les Russes. Les administrateurs des universités, craignant pour leurs donateurs et soumis à des pressions politiques, ont cédé et se sont mis à censurer les étudiants d'un bout du pays (Université de Columbia) à l'autre (Université de Pomona).

    » Les présidents d'université ont fait venir la police locale sur leur campus, l'ont autorisée à arrêter les étudiants et ont exclu ces derniers de leur établissement. Mais le climat ambiant est incontournable. Les syndicats étudiants de tout le pays - de Rutgers à Davis - ont voté pour obliger leurs administrations à se désinvestir d'Israël.

    » Des réactions “révoltantes”

    » Le 12 avril, la police berlinoise a interdit la tenue d'une conférence sur la Palestine à laquelle participaient des Allemands venus de tout le pays pour écouter des orateurs venus d'autres pays d'Europe et de Palestine.

    » À l'aéroport, la police a arrêté puis expulsé le médecin britannico-palestinien Ghassan Abu Sitta, qui s'était porté volontaire à Gaza et a assisté directement à la guerre génocidaire. L'ancien ministre grec des finances, Yanis Varoufakis, devait prononcer un discours en ligne lors de la conférence.

    » Non seulement il n'a pas pu le faire, mais il s'est vu infliger un “Betätigungsverbot”, c'est-à-dire une interdiction de toute activité politique en Allemagne (interdiction d'entrer sur le territoire allemand et interdiction de participer à un événement en ligne). Selon M. Varoufakis, il s'agit là essentiellement du “glas des perspectives de démocratie en République fédérale d'Allemagne”.

    » Quelques jours avant la conférence de Berlin, le professeur Jodi Dean a publié un essai sur le blog Verso intitulé “Palestine Speaks for Everyone” (La Palestine s'exprime pour tous). Cet essai repose sur l'idée simple, et non répréhensible, que les peuples opprimés ont le droit de lutter pour leur émancipation.

    » Censurer le débat

    » Cest la base de la Déclaration internationale des droits de l'homme, également citée fréquemment par Varoufakis. Le lendemain de l’interdiction de la conférence sur la Palestine à Berlin, l'employeur de Jodi Dean, Mark Gearan, président de Hobart and William Smith Colleges aux États-Unis, a publié une déclaration annonçant que le professeur Dean n’assurerait plus ses cours ce trimestre.

    » M. Gearan a écrit qu'il était non seulement en “désaccord total” avec Mme Dean, mais qu'il trouvait également ses commentaires “écoeurants”.

    » Il est intéressant de noter que depuis octobre, M. Gearan ne s’est exprimé qu'une fois publiquement, pour condamner le Hamas, mais pas au sujet de l'horrible violence génocidaire contre les Palestiniens.

    » Qu'est-ce que Mme Dean a bien pu écrire de si “écœurant” ? M. Gearan s'est concentrée sur le terme “exaltant” que Mme Dean a utilisé pour décrire sa réaction aux parapentes qui ont franchi la barrière d'occupation israélienne autour de Gaza.

    » Elle n'a pas célébré les attaques du 7 octobre, mais a simplement utilisé les parapentes comme métaphore pour envisager la politique de l'espoir et de la libération d'un point de vue palestinien (citant le dernier poème de Refaat Alareer, tué par Israël le 6 décembre 2023, avec sa méditation sur les cerfs-volants pour souligner l'idée de s'élever au-dessus de l'oppression).

    » M. Gearan ne voulait pas d'un débat sur l'occupation ou le génocide. Comme les rédacteurs et les éditeurs du New York Times, comme le gouvernement allemand et d'autres présidents d'universités américaines, M. Gearan a voulu censurer le débat.

    » Le plaidoyer d’Asna Tabassum en faveur du “dialogue et de la connaissance” a été muselé. Trop effrayés à l'idée de parler de la Palestine, les gens comme M. Gearan privilégient “le sectarisme et la censure”. »

    Ces divers et nombreux exemples sont aujourd’hui monnaie courante dans nos élites universitaires, politiques et culturelles. On ne s’attachera pas aux jugements moraux qui vont avec et vont de soi (pour moi, pour nous, pour vous, pour chacun et dans tous les sens la messe est dite, ce qui veut à peu près tout dire). Tout le monde  connaît ces jugements moraux devant les faits qui sont étalés sur l’étal du boucher, tout le monde les expliquent, les affirment, les déforment plus ou moins à son avantage comme c’est courant dans ce genre  de querelles. Ce n’est pas cela qui m’importe, pas du tout.

    Je veux plutôt m’arrêter à cette situation particulièrement intéressante, si on la compare à la  précédente qui vit une unanimité (plus ou moins contrainte et forcée) des élites américanistes-occidentalistes contre les Russes. L’intérêt est bien dans cette brutale rupture de l’unanimité des élites américanistes-occidentalistes. Cette fois, ce sont deux saintes trinités de la même religion américaniste-occidentaliste qui doivent donc nécessairement s’accorder, mais non ! Qui s’opposent ! En gros, je veux dire en traits grossiers, l’antisémitisme contre l’antiracisme, – ou dit d’une manière plus poétique : BHL contre BHL, vous voyez ?

    Il n’y a pas pire, donc il n’y a pas mieux. Leur entente eà ces élitesSystème, était fondée sur des “règles” (ou des “valeurs”, je dirais pour mon compte) comme disent les ‘yankees’, c’est-à-dire des principes de marbre qu’on a imité et refait en caoutchouc ou en chewing gum et qu’on tord et déforme à volonté selon les nécessités de nos hypocrisies diverses, de nos intérêts, de nos inconsciences, de nos bombes qu’on largue. Mais on restait sur l’illusion que le fondement était celui de principes, c’est-à-dire des choses immuables ; on s’y croyait, quoi... Et puis, tout d’un coup, tout cela vole en éclat ! Le caoutchouc et le chewing gum s’éparpille en règles-valeurs qui partent de l’un ou l’autre côté, en s’insultant, en se censurant, et ne vouant aux gémonies, avec des maîtres du jeu dotés de la grâce, de l’élégance et de la finesse d’un Netanyahou comparant les braves petits étudiants hier encore wokeniste, ennemis jurés de l’antisémitisme et de l’antiracisme, aux fameux ‘nervis’ nazis des années 1930. Netanyahou, c’est le Talleyrand du conflit du coin, là-bas, où il paraît que sont nées toutes les civilisations.

    Encore, là-dessus, j’en remets une couche parce que tout cela  va avec : qu’est-ce qu’on fait du wokenisme, de ces joyeux mélanges d’antiracisme, de féminisme, de genrisme et d’inclusivme dans tous les sens, d’africanisme et d’africanité, d’anti-antisémitisme, de tous ces formidables idéologies moralinesques qui regroupaient sans trop le dire les partisans d’Israël-saint et de la Palestine-martyr ?

    Suffit alors, mes amis, de répéter la conclusion d’un commentaire d’hier :

    « D’ores et déjà, et pour clore en beauté ce commentaire, il nous faut mettre en évidence ce phénomène : la crise [autre ‘subcrise] du wokenisme qui bouleverse le monde universitaire et estudiantin depuis cinq ans aux USA se transmuant brusquement en une révolte à caractère politique qui agit directement, sous un autre angle, en une nouvelle ‘subcrise’ aux USA, sur la GrandeCrise. »

    Quel rythme crisique, les amis ! A chaque jour suffit sa ‘subcrise’ comme la nomme PhG, pour alimenter cette foutue GrandeCrise d’un facteur de désordre de plus.

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  • Les britanniques aideront l'armée ukrainienne à frapper la Russie depuis le territoire polonais.



    Le Royaume-Uni envoie des Eurofighter Typhoons en Pologne pour fournir un soutien électronique aux opérations terrestres ukrainiennes, rapporte Military Watch Magazine. Le Premier ministre britannique Rishi Sunak a confirmé que la Royal Air Force enverrait des chasseurs Eurofighter Typhoon en Pologne, soulignant comment Londres et Varsovie ont considérablement renforcé leurs liens de sécurité en soutenant conjointement les combats en Ukraine.
    L'émergence des combattants britanniques

    On ne sait pas encore combien de temps les avions resteront dans le pays, mais leur arrivée devrait coïncider avec l'exercice Steadfast Defender de l'OTAN, qui verra 16.000 soldats britanniques stationnés en Pologne. Des réductions importantes dans l'achat prévu par le Royaume-Uni du chasseur F-35B de cinquième génération, des retards dans la production du programme de chasseurs aux États-Unis et des retards importants dans l'amenée de la classe de chasseurs à sa pleine capacité opérationnelle ont laissé la Royal Air Force fortement dépendante. sur les anciens chasseurs de quatrième génération d'Eurofighter.



    Des combattants de cinquième génération ont été déployés dans des opérations en Ukraine des deux côtés depuis les premières semaines du conflit. Cela allait des chasseurs F-35 de l’US Air Force collectant des renseignements électroniques sur les systèmes de défense aérienne russes, aux chasseurs russes Su-57 écrasant les défenses aériennes ukrainiennes, lançant des frappes de précision et même s’engageant dans des combats aériens.


    On ne sait toujours pas si les Eurofighters seront équipés des nouveaux radars à réseau actif à balayage électronique (AESA) Captor-E ou s'ils utiliseront les anciens radars à réseau à balayage mécanique, le programme Eurofighter étant l'un des tout derniers au monde à abandonner. ce dernier type. Le déploiement de Captor-E pourrait permettre à Eurofighter de fournir un soutien en matière de guerre électronique et de renseignement électronique aux opérations terrestres ukrainiennes et alliées, le Royaume-Uni jouant un rôle de premier plan dans le déploiement de personnel sur le théâtre.
    Capacités du chasseur


    L'Eurofighter est en production depuis près de 25 ans et faisait à l'origine partie du même programme que le chasseur français Rafale, plus connu et largement exporté, avant que la France ne développe séparément son propre avion. Alors que les moteurs du Rafale sont les plus faibles de tous les chasseurs actuellement produits dans le monde, ce qui confère à l'Eurofighter des avantages en termes de maniabilité et de taux de montée, l'avion paneuropéen a une portée beaucoup plus courte, des coûts d'exploitation plus élevés et l'introduction beaucoup plus tardive du balayage électronique du radar. - 18 ans après le Rafale.

    L'annonce du déploiement d'un nouvel Eurofighter intervient dix jours seulement après que la Royal Air Force britannique a utilisé cette classe de chasseurs pour intercepter des drones iraniens au Moyen-Orient dans le cadre d'une opération de défense aérienne conjointe avec les États-Unis, la France, Israël et la Jordanie. Les avions de combat britanniques déployés sur la base opérationnelle conjointe permanente de la RAF à Akrotiri ont également fourni un soutien significatif aux efforts militaires en cours d'Israël contre les milices palestiniennes par le biais de vols de reconnaissance au-dessus de la bande de Gaza depuis octobre 2023, les Eurofighters ayant joué un rôle central dans ces efforts.
    Intervention britannique et réponse russe

    À ce titre, le Royaume-Uni envoie des Eurofighter Typhoons en Pologne pour fournir un soutien électronique aux opérations terrestres ukrainiennes.

    Cependant, comme le note l'expert, si la Russie détecte la participation directe de la Grande-Bretagne aux hostilités sur le territoire ukrainien, notamment en éclairant des cibles ou en utilisant des équipements de guerre électronique, ces avions seront touchés.

    « Ils deviendront tout simplement des cibles légitimes pour la Russie. Puisqu'il s'agit d'une intervention directe dans le conflit", - les notes d'experts.

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  • Par :Pieds Noirs 9A..

    Billet N° 6709 du samedi 27 avril 2024..

    Un article de 2023 dans archives 

    Ce sont des soumis et non des insoumis !.

    Se sont des soumis et non des insoumis !.

    Avant de devenir le leader des Insoumis, "enfin des soumis".  Jean-Luc Mélenchon avait lui-même été membre du Parti socialiste, et même ministre sous la gouvernance Jospin lui même pro immigrations . Il était entré au Parti socialiste en 1976, mais de déconvenues en désillusions, il a claqué la porte de sa famille politique en 2008 pour lancer son propre parti. Le montage d’archives en tête d’article revient sur les grandes étapes de ce divorce politique. Enfin Jospin pataugeant beaucoup dans la semoule. Bref!.

    Son acte de rébellion a pris ses racines en 2002 lors de l'élection présidentielle. C’est le premier choc pour le militant socialiste. La gauche est absente du second tour opposant Jacques Chirac à Jean-Marie Le Pen du Front National. Jean-Luc Mélenchon bout, trépigne et crée un nouveau courant au sein du PS pour réveiller la gauche. Barre à gauche toute !(lui toujours vouloir être président de la république.

    Il critique ouvertement les cadors du parti : « Trois, quatre dirigeants de circonstance qui sont là comme des héritiers. Ils sont là, ils gèrent les suites du désastre. Ils n'ont pas d'idées, ils ne savent pas où ils vont », qu'il avait déclaré-t-il amer. 

    Mais les militants socialistes choisiront François Hollande pour prendre les rênes du parti.(enfin encore un bon pas a grand chose). Pour Jean-Luc Mélenchon, c'est déjà le temps de la désobéissance qui deviendra coutumière : « J’ai un tempérament rebelle, ce n’est pas mon truc les chefs. Donc ça ne sera pas votre chef ? A bah, c’est le responsable du parti, mais qu’est-ce que c’est que cette histoire les chefs. Chef de qui ? », Déclare-t-il au Congrès du parti socialiste de Dijon en 2003. 

    Malgré tout, le tribun indomptable se range derrière le Président du parti socialiste. Mais en 2004, nouveau désaccord. François Hollande défend le OUI pour la Constitution européenne. Pour Jean-Luc Mélenchon, c’est un NON ferme. Le point de rupture est franchi. Il affiche volontiers son opposition à la ligne du parti : « Nous ne sommes pas une armée où nous allons claquer des talons. Le nom socialiste il existe au PS et dans le société. »

    Jean Luc Mélenchon se rapproche alors du parti communiste, du NPA et fait campagne pour le NON au référendum. Une désobéissance qui ne plait pas du tout au numéro 1 du PS qui déclarera à l'encontre des contestataires le 4 décembre 2004 : « Je n'obligerai personne à assumer une contradiction, en revanche, il n’y a qu’une campagne du parti socialiste, il ne peut pas y en avoir deux. »

    Le “NON” remporte 55% des suffrages en mai 2005. Pourtant c’est encore François Hollande qui est réélu à la tête du parti. Autre désaveu pour l’homme de gauche : Ségolène Royale, (encore une parfaite à pas grand chose ) qui avait elle aussi défendu le OUI, sans savoir pourquoi, est investie pour la présidentielle 2007.

    La fracture de 2008

    Le délitement entre les cadres du PS et Jean-Luc Mélenchon atteint son paroxysme en 2008. Les militants choisissent la motion soutenue par Ségolène Royale comme nouveau cap du parti. C’est trop. Le rebelle claque la porte et reprend sa liberté. Sur TF1, le 7 novembre 2008, il déclare : « Ca suffit comme ça ! Il faut regarder en face les faits et moi je n’ai pas envie de participer à des complots, des arrangements, des magouilles de congrès. Je veux me tourner vers la gauche qui est disponible dans ce pays. »

    A peine 4 semaines plus tard, il fonde son propre parti : le Parti de Gauche. Il espère alors une alliance de toutes les gauches pour les élections européennes. Au cours d’un meeting, il déclarait avec passion : « Nous sommes tous des socialistes. Nous sommes tous des communistes. Nous sommes tous des écologistes, des trotskistes, et même des libertaires à notre manière. Nous sommes tout cela, nous sommes des Républicains avec passion. » Un vrai petit malin ce Mélenchon .

    Une alliance qui semble aujourd'hui en bonne voie de concrétisation à quelques semaines des législatives. Mélenchon qui a terminé troisième du premier tour des élections présidentielles avec 21,95% des voix, entend bien encore compter dans la politique française dans les années à venir et atteindre les ors de Matignon, à défaut de ceux de l'Elysée.

    Se sont des soumis et non des insoumis !.

    Pieds Noirs 9A..


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  • Par : Pieds Noirs 9A..

    Article N° 0551 de Mai 2010 dans Archives ..

    De Vienne à Bruxelles, une jeunesse musulmane

     

     

     

    L'Europe  prend bien la forme du Maghreb !!!  L'Autriche est un pays propice à l'étude du différentiel de croissance de la population entre autochtones et nouveaux arrivants. C'est l'un des rares pays à forte immigration non-européenne qui recueille la religion lors des recensements.

    "L'indicateur conjoncturel de fécondité des catholiques y est de 1,32 enfant par femme. Il est de 1,21 enfant chez les protestantes et de 0,86 chez les femmes sans religion."

    Cet indicateur est de 3,34 chez les musulmanes. Les écarts peuvent paraître modestes, mais leurs effets vont s'accentuer au fil du temps. Selon quatre démographes de l'Institut viennois de la démographie, d'ici le milieu du siècle, l'islam pourrait être la religion majoritaire chez les Autrichiens de moins de 15 ans. En Belgique, la communauté belgo-marocaine, relativement bien intégrée, affiche un indicateur conjoncturel de fécondité deux fois et demie plus élevé que celui des Belges autochtones. A Bruxelles, où plus du quart des habitants sont des citoyens étrangers déjà en 2010 et où plus de la moitié des enfants nés en 2006 étaient nés de musulmans (56 %), les sept prénoms de garçons les plus courants parmi ces nouveau-nés étaient Mohamed, Adam, Rayan, Ayoub, Mehdi, Amine et Hamza.

    A Duisbourg, en Rhénanie, un minaret de 34m de haut

    L'établissement d'institutions religieuses est une étape habituelle, prévisible de la vie immigrée, mais les autochtones qui habitent l'ouest d'Amsterdam, de Munich et Cologne - qui ont tous assisté à de vraies batailles rangées autour de la construction de mosquées - ne voyaient pas les choses du même œil.

    Le complexe de la mosquée de Duisbourg/Marxloh, le plus grand d'Allemagne, rencontra lui aussi de la résistance, alors même qu'il s'agissait d'un établissement religieux moderne, un modèle, avec ses fidèles appartenant à la moyenne bourgeoisie et ses millions d'euros de financement de l'Union européenne et des pouvoirs locaux. La demande d'autorisation de la mosquée pour l'édification d'un minaret de trente-quatre mètres de haut fut approuvée, mais celle d'un muezzin (l'appel à la prière) une fois par semaine fut d'emblée rejetée.

    La chaîne de télévision ZDF diffusa des déclarations à sensation selon lesquelles les Allemands devaient maintenant parler turc quand ils vaquaient à leurs occupations quotidiennes dans Marxloh.

    Cette grande mosquée destinée à faire entrer la communauté turque de Duisbourg dans l'ère moderne provoqua plus de craintes qu'aucune des quarante-quatre autres mosquées de la ville auparavant, même celles qui se trouvaient abritées dans des garages, des sous-sols ou des ruelles comme en France au début ,et certaines d'entre elles étaient pourtant dirigées par des musulmans purs et durs. La raison en est évidente : la grande mosquée signifiait que l'islam était arrivé en Allemagne pour y rester....Et en faire demain faire sa loi ,sa propre terre dominante par leurs conquêtes ..

    Pour l'heure, l'avantage est à l'Islam comme en France ,Belgique etc...

    Le problème fondamental de l'Europe avec l'islam, et avec l'immigration en général, c'est qu'en Europe, les communautés les plus fortes ne sont, culturellement parlant, pas du tout européennes. Malgré la grande variété de mesures prises pour le résoudre - multiculturalisme en Hollande, laïcité en France, laisser-faire en Grande-Bretagne, pointillisme constitutionnel en Allemagne , ce problème existe dans tous les pays européens.

    C'est donc avec avec islam et l'immigration voulu pour conquérir un pays et non de s'y intégrer au paysage de terre a climat froid du chrétien mais pour en faire leurs pays en spolient les bien (ressources) de ces habitant chrétiens et dominer ainsi le monde ,dont la Franc maçonnerie et bien là pour propager le prospectus ...,  que l'Europe a un problème et non avec l'usage impropre de certains moyens mis en place pour le traiter ,car il sont inclus dans leurs complicités et en tiré le maximum de profit de par nos politique de droite comme de gauche ..

    L'islam est une religion magnifique qui a aussi été, parfois, au cours des siècles, une culture brillante et généreuse. Mais malgré toutes les protestations du contraire, ce n'est en aucun cas la religion ou la culture de l'Europe.Dont aucune adaptation est possible ..

    Il est sûr que l'Europe sortira changée de sa confrontation avec l'islam.

    Il est bien moins sûr que ce dernier se révèle assimilable. L'Europe se retrouve à devoir disputer à l'islam l'allégeance de ses nouveaux arrivants. "Pour l'heure, l'islam est en meilleure position pour l'emporter à la fois démographiquement," c'est une évidence, et philosophiquement, même si cet avantage paraît moins net. En effet, en de telles circonstances, des mots comme « majorité » et « minorité » ont peu de sens. Quand une culture peu sûre d'elle, malléable et relativiste, rencontre une culture ancrée, confiante et renforcée par des doctrines communes, c'est généralement la première qui change pour s'adapter à la seconde.

    Pieds Noirs 9A..


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  • Macron à la Sorbonne : encore 1 h 50 de bla-bla anesthésiant

    Discours anesthésiant beaucoup trop long,  parfois alarmiste, parfois inaudible tant notre illusionniste se disperse dans de multiples digressions. Un discours sans lendemain comme Macron en a le secret.

    On se souvient du premier discours de la Sorbonne de 2017, qui nous promettait  une Europe paradisiaque, grâce à la vision qu’en avait notre ambitieux président fraîchement élu.

    Sept ans après, c’est un désastre. Non seulement Macron a bradé la totalité de notre souveraineté à Bruxelles, mais la France détient désormais le bonnet d’âne de l’UE dans tous les domaines. Le naufrage du “en même temps”, synonyme d’une inaction coupable, a transformé notre pays en champ de ruines.

    Nous sommes surendettés pour des décennies et nous risquons d’être égorgés à chaque coin de rue, avec 45 000 attaques au couteau chaque année, la plupart restant impunies.

    Souvenez-vous. Il nous a déclaré il y a peu qu’il avait hérité en 2017 d’une France qui avait 10 ans de retard, mais qu’il nous la léguerait avec 10 ans d’avance en 2027. Il ose tout et rien ne l’arrête.

    Car Macron sait très bien qu’il peut tout se permettre. Il peut tout dire et tout faire car il voit qu’il n’y a plus aucune opposition face à lui. De plus, il a de son côté les médias et la justice, quoi qu’il décide. Autocrate dans l’âme, comme on l’a vu depuis l’affaire Benalla, vite enterrée, Macron se passe très bien de majorité, y compris pour mener sa petite guerre par procuration contre la Russie, sans l’aval du peuple ou du Parlement.

    À la Sorbonne, hier, il a choisi de dramatiser l’enjeu européen pour voler au secours de Valérie Hayer qui ne décolle pas dans les sondages, avec un petit 17 % face aux 33 % du RN. La Macronie panique.

    Un risque existentiel pèserait donc sur l’Europe. 

    – guerre entre l’Ukraine et la Russie

    – agressivité économique des États-Unis et de la Chine

    – déclin démographique

    – Europe insuffisamment démocratique

    – Europe de la défense restée à l’état embryonnaire 

    – menace des nationalismes.

    Bref, il nous faut aujourd’hui une Europe-puissance “souveraine”,  capable de tenir tête militairement à la Russie et  de résister sur le plan économique aux géants américain et chinois. Et Macron, comme toujours, se voit bien en leader de cette Europe modèle de demain.

    Protection des frontières et protectionnisme économique, que Macron a toujours refusés pour la France, il les défend aujourd’hui pour l’Europe.

    Un discours fleuve qui fait l’impasse sur l’essentiel :

    – pas un mot sur notre ruine économique et nos 10 milliards de dettes supplémentaires chaque mois

    – pas un mot sur le déclassement de la France passée du 5e au 7e rang mondial depuis 2017

    – pas un mot sur l’explosion de l’insécurité et l’effondrement du taux d’élucidation des crimes depuis 2017

    – pas un mot sur l’invasion migratoire de populations majoritairement illettrées, voire analphabètes ne sachant ni lire ni écrire

    – pas un mot sur le naufrage de Frontex, dont la mission n’est plus de protéger les frontières extérieures mais d’accueillir toute la misère du monde

    – pas un mot sur le naufrage identitaire de la France, menacée de conflits interconfessionnels extrêmes, voire de guerre civile

    – pas un mot sur le naufrage de l’école républicaine

    – pas un mot sur le libéralisme débridé qui ruine nos agriculteurs

    – pas un mot sur la concurrence sauvage des pays étrangers qui ne respectent aucune règle sanitaire ou norme environnementale

    – pas un mot sur l’écologie punitive qui détruit notre économie

    Macron défend une Europe qui nous a apporté la ruine, une immigration de masse devenue incontrôlable, une insécurité galopante qui fait de la France le pays le plus dangereux d’Europe et surtout la guerre, alors qu’elle nous promettait prospérité et paix éternelles.

    Conclusion

    La plupart des chancelleries européennes n’ont pas réagi à ce tissu de banalités et de paroles creuses, qui n’apportent rien de nouveau. Ayant perdu toute crédibilité à force de dire tout et son contraire, notre immature président, qui ne comprend rien au monde qui s’annonce, laisse les Européens imperméables à son discours, destiné au seul électorat macronien pour le mobiliser.

    Oui, l’Europe peut très bien disparaître. Et alors ? Elle fait tout pour cela.

    Jamais la France n’a été aussi délabrée que depuis qu’elle subit les diktats de Bruxelles et qu’elle est dirigée par un ayatollah du mondialisme, qui se dit patriote européen avant de se dire français.

    La vérité est que par soumission aveugle à Washington, l’Europe a raté son rendez-vous avec l’Histoire en 1990.

    Si elle avait arrimé la Russie au continent européen au lieu de la traiter avec condescendance et mépris, la grande Europe voulue par de Gaulle serait aujourd’hui la première puissance du monde, grâce à l’apport inestimable venu de Russie : ses cerveaux et ses gigantesques ressources minières.

    Mais l’Europe n’est dirigée que par des crétins. À part Viktor Orban, tous sont des va-t-en-guerre anti-Russes, qui ne comprennent toujours pas que les États-Unis ne sont pas nos amis.

    Ces derniers ont relancé la guerre froide pour nous couper à jamais de la Russie et nous vendre leurs armements et leur gaz. Mais surtout, ils se disent nos alliés pour nous entraîner dans leurs expéditions coloniales désastreuses. Sous peu, ils engageront l’Otan dans une croisade suicidaire contre la Chine. Et nul doute que Macron dira “amen” à ses maîtres.

    À la paix avec nos amis Russes, nous avons préféré la guerre.

    Au lieu d’arrimer la Russie blanche et chrétienne à l’Europe, nous accueillons toute la misère du monde, avec une immigration de masse dont une large partie refuse de s’intégrer, tandis que les islamistes veulent nous imposer leurs lois coraniques.

    Cette Europe divisée, qui ne comprend rien à la marche du monde et ne voit pas où sont ses intérêts, peut donc bien disparaître, cela ne peut être que bénéfique pour la France qui recouvrera sa souveraineté entière, seule capable de nous protéger des menaces de tous ordres.

    Cela dit, seul un vrai patriote peut nous sauver de ce mondialisme mortel. Un contre modèle absolu du fossoyeur Macron, missionné pour creuser notre tombe.

    Jacques Guillemain


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