• Pourquoi la France doit défendre ses îles Éparses qu’Emmanuel Macron voudrait brader à vil prix

    Posté par:Pieds Noirs 9A..


    Île Europa
     
    Connaissez-vous les îles Éparses ?
    Sans doute pas ou seulement par ouï-dire et sans aucun espoir de vous y rendre un jour. 

    Composées des îles Europa, Bassas da India et Juan de Nova d’une part, situées dans le canal du Mozambique, et les îles Glorieuses et Tromelin d’autre part, situées respectivement au nord et à l’est de Madagascar, elles constituent l’un des cinq districts des Terres australes et antarctiques françaises (TAAF). 
    Ces îles inhabitées, exclusivement occupées par des fonctionnaires français (gendarmes, ingénieurs, personnels techniques), appartiennent à la France qui y exerce sa pleine souveraineté depuis 1897, bien qu’elle en découvrît certaines dès le XVIIIe siècle.
    Au moment de l’indépendance de Madagascar, en 1960, la France décida de conserver ces îles dans son giron, tant pour des motifs économiques (à elles seules, elles forment 640.400 km2 de zone économique exclusive [ZEE]) que géostratégiques, leur position sur une importante route maritime permettant de relier l’Asie et le Moyen-Orient à l’Europe et l’Amérique, lui offrant, qui plus est, une façade maritime non négligeable.
    Vierges de toute pollution méga-touristique et industrielle, elles sont considérées comme une des plus importantes réserves naturelles au monde, compte tenu d’une faune (notamment aviaire) extrêmement diversifiée et d’une flore luxuriante (mangrove). 
    Parsemées de stations météorologiques, elles sont idéalement placées pour étudier les cyclones tropicaux qui tourmentent régulièrement le sud-ouest de l’océan Indien.
    Mais leur convoitise par les Comores, l’île Maurice et Madagascar qui, chacune, en revendiquent l’appartenance au prix d’infinies arguties historiques, juridiques, géostratégiques, n’en finit pas d’être excitée par la présence supposée d’importants gisements de pétrole (estimés à plus de dix années de consommation française, selon Wikipédia).
    Pourtant, en dépit des incommensurables richesses de ces joyaux du bout du monde, le président de la République s’est récemment engagé, devant Andry Rajoelina, le chef de l’État malgache, à les lui « restituer », lors même que, du propre aveu du ministre des Affaires étrangères malgache, « Madagascar, aujourd’hui, n’a pas les moyens de sécuriser cette zone » (!). 
    Tananarive excipe du contenu de deux résolutions non contraignantes de 1979 et 1980 émises par l’Assemblée générale de l’ONU pour fonder son droit à la souveraineté sur ces miettes d’empire (pas plus de 40 km2 de terres émergées), résolutions implicitement validées par la Cour internationale de justice dans son avis consultatif du 25 février 2019 (différend similaire portant sur la licéité internationale du détachement de l’archipel des Chagos au moment de l’indépendance de Maurice en 1968).
    Assurément, Emmanuel Macron, mû par une sentimentalité impolitique largement dictée par son tropisme mondialiste, commet une grave erreur en abandonnant ce patrimoine insulaire à un des pays parmi les plus pauvres de la planète (trois quarts de ses 25 millions d’habitants vivent sous le seuil de pauvreté), structurellement caractérisé par une économie de la rapine et qui est à l’Afrique australe ce que l’Algérie est au Maghreb, un grenier sous-exploité de richesses agricoles et minières. 
    L’île serait, d’ailleurs, sous dépendance commerciale chinoise depuis un accord de pêche conclu, le 5 septembre 2018, entre l’Agence malgache de développement économique (AMDP) et un consortium d’investisseurs chinois, ouvrant sa ZEE (et demain celle des îles Éparses ?) aux bateaux chinois (sans parler de leurs techniques).
     
    La France devrait donc conserver ses îles, tant pour protéger les pêcheurs malgaches que pour préserver les ressources halieutiques et assurer ses positions diplomatiques, à l’heure où se dessine la création d’une Communauté de l’océan Indien qui marquerait une montée en puissance de la sous-région par rapport à l’actuelle Commission de l’océan Indien.

    Aristide Leucate

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  • Jean-Luc Mélenchon : le Líder Mínimo ?

      

     L’actualité étant ce qu’elle est, c’est-à-dire généralement contradictoire, on ne sait plus trop si Jean-Luc Mélenchon, grand dépressif devant l’éternel, se porte bien ou non.
    En revanche, La France insoumise, son mouvement, avec 6,3 % des voix aux dernières élections européennes, n’est pas au mieux de sa forme.

    Il est vrai que le coup de mou couvait depuis longtemps, avec la forte poussée de fièvre déclenchée par le fracassant ralliement d’Andréa Kotarac, Insoumis de premier plan, au Rassemblement national. En ces colonnes, le malaise existentiel de LFI était déjà résumé : fracture entre factions souverainiste et progressiste, les premiers désireux d’unir le peuple, et les seconds plus soucieux de réunir la gauche.
    Comme souvent avec les maladies infantiles – le gauchisme étant celle du communisme, pour reprendre le titre d’un livre de Lénine –, le mal se déclare dès le berceau. 
    Ainsi, ces deux tentations contradictoires – populisme révolutionnaire d’un côté, tropisme bourgeois de l’autre – déclenchent une sévère poussée de fièvre à la création du Média.
    Sa principale tête pensante ? 
    Le psychanalyste maoïste, canal germanopratin, Gérard Miller. 
    Pour une chaîne censée se rapprocher des masses laborieuses, ce casting présentait un petit je ne sais quoi d’inattendu. 
    Un peu comme si Patrick Sébastien avait été propulsé à la direction d’Arte.

    Mais remontons plus loin. 
    Souvent, les maladies infantiles sont aussi héréditaires. 
    En effet, aux origines du mélenchonisme, il y a le trotskisme lambertiste, la fameuse Organisation communiste internationale. 
    Laquelle est déjà divisée en deux tendances.
    Ceux qui, d’une manière ou d’une autre, finiront par nager sous l’eau en direction des rives lepénistes. 
    Vous voulez des noms ? 
    J’en ai tout plein. Et les autres qui, de Lionel Jospin en Jean-Christophe Cambadélis, rejoignent les ors de la République et de la social-démocratie, quand ils ne font tout simplement pas leur pelote dans le show-biz, tel Bernard Murat, metteur en scène de théâtre à succès et accessoirement voix française de Bruce Lee.
    Mais les Insoumis d’aujourd’hui ne sont plus les lambertistes d’hier. 
    Et Jean-Luc Mélenchon ne peut, tel Pierre Boussel, alias Pierre Lambert, se conduire, comme aux grandes heures de cette organisation, tel un Joseph Staline de poche ; ce qui, bien sûr, demeurera l’indénouable et indéniable paradoxe de cette organisation trotskiste. 
    Clémentine Autain n’a-t-elle donc pas tort de poser sur le tapis la question brûlant les lèvres de la chiourme mélenchonienne : « La difficulté à laquelle sont confrontés beaucoup de militants de La France insoumise, c’est de saisir où se décide la ligne stratégique, comment sont prises les décisions et, au fond, est-ce qu’on peut ne pas y être d’accord sans être vraiment mis au ban ? » 
    Excellente question, en effet, les décisions en question se décidant partout, hormis dans son loft parisien ou sur les plateaux télévisés qu’elle a l’habitude de fréquenter.
    On notera encore que ce sont les mêmes qui, reprochant à la famille Le Pen de régner en maître sur leur mouvement, critiquent l’autoritarisme de leur propre formation. 
    Sans savoir qu’au sein d’un Front national devenu Rassemblement éponyme, les tendances politiques, fussent-elles parfois antagonistes, y sont de longue date admises. 
    Avec, certes, parfois quelques frictions et exclusions, à l’instar de tout parti digne de ce nom : au RPR de Jacques Chirac et au PS de François Mitterrand, on savait évidemment écouter. 
    Mais on y tranchait tout aussi sûrement dans le vif, sans trop s’inquiéter des victimes collatérales et des cadavres abandonnés dans les fossés.
    Après, trotskiste un jour, trotskiste toujours ; surtout dans le phalanstère lambertiste. 
    Et Jean-Luc Mélenchon, à soixante hivers passés, de redevenir un peu le jeune homme virulent qu’il fut, au temps de ses vingt printemps : « Une force, LFI, est là, qu’aucune autoflagellation de la gauche officielle mondaine ne viendra abattre ! » 
    Quant à ceux qui n’auraient pas reçu le message – ou la menace –, cette mise au point : « C’est moi qui ai fondé la boutique… »

    C’est à la fois viril et beau. 
    Telle une sorte de Líder Minimo.
    Mais n’est pas Fidel Castro qui veut. 

    Nicolas Gauthier

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  • « Canicule Apocalypse. La dernière superproduction d’ElyséeWood. »

    L’édito de Charles SANNAT..

     
      « Canicule Apocalypse. La dernière superproduction d’ElyséeWood. » L’édito de Charles SANNAT
     
    Canicule Apocalypse. Vous allez tous mourir cuits vivants à cause
     
    Actuellement sur vos écrans, le dernier grand film de catastrophe d’Elyséewood. « Canicule Apocalypse ».
     
    31° l’été… un délire. Une catastrophe.37° la fin du monde.
    Creusez un trou.
    Enterrez-vous déjà vivant pour profiter de la chaleur du sol.
    Réfugiez-vous dans les couloirs du métro en sous-sol.
    Ne regardez pas le soleil…
    Les gars, surtout déconnez pas. Pensez à boire sinon, il sera trop tard….

    31° l’été… mais 48° en ressenti !

     
    Comme vous êtes sacrément cons, les mamamouchis qui se marrent dans leurs palais de la connerie insondable de ce qu’ils appellent la « populace » ne s’en lassent pas, et sont en train de vous faire croire que quand vous avez chaud, vous avez encore plus chaud que ce que vous pensiez avoir chaud.
    C’est la fameuse température ressentie qui est une escroquerie scientifique hallucinante que personne ne dénonce, tout simplement par ce que scientifiquement, la température se mesure en degrés Celsius (chez nous) avec un appareil appelé thermomètre.
    Tout le reste c’est de la bouffonnade qui doit être appelée bouffonnade !
    Voilà ce qu’en dit pudiquement le site de RTL ici:

    « La température de l’air, aussi appelée température sous abri, est mesurée avec un thermomètre placé traditionnellement à 1,5 mètre du sol, dans un abri ajouré, explique le site de Météo France. « Mais la perception physiologique de la température varie d’un individu à l’autre et selon les conditions atmosphériques (vent, pluie, ensoleillement…) », est-il ajouté sur la page.
    En plein soleil, sans vent, par exemple, la sensation de chaleur sera plus vive
    La température ressentie c’est celle que le corps humain ressent dans des conditions de vie courante. Pour la calculer, les météorologues prennent en compte la température de l’air et la vitesse du vent. Néanmoins, elle n’est pas exacte car elle dépend d’une multitude de facteurs variant d’un individu à l’autre comme les vêtements, la fatigue ou encore l’effort physique. 
    Cette semaine, la chaleur ressentie pourrait atteindre jusqu’à 50 degrés, notamment à cause de l’humidité »
    Par exemple en plein soleil il fait plus chaud… si, si, je vous assure… ou encore elle varie d’un individu à l’autre à cause des vêtements…; c’est sur, si vous avez une doudoune demain votre appréciation de la chaleur sera différente du gus en liquette… Pathétique.
    Tout le monde sait bien qu’en plein soleil il fait chaud, et plus chaud qu’à l’ombre, raison pour laquelle nous avons inventé les parasols, les casquettes, les chapeaux, les stores, et les abris en tous genres.
    … Europe 1 a peur. Très peur!
     
      
    canicule survie

    Mais pour vous 31° feront 31 ou moins ou plus… par exemple ma tante, elle porte toujours un gilet… même à 31° !!!
    « Canicule Apocalypse ».
    On va vous forcer à croire qu’il fait plus chaud que ce que le thermomètre indique. Je ne sais plus quoi dire. Conditionnement terrible.
    Pour ce faire, on ne vous montre plus ce que dit le thermomètre dans une mesure scientifique, mais ce que vous allez « ressentir ».
    On quitte totalement le domaine de l’objectif et du rationnel scientifique pour rentrer dans le monde délirant du subjectif, de l’émotionnel et… de la propagande, car tout cela a pour objectif de servir la propagande « réchauffiste ».
     
    La propagande du réchauffement climatique.
     
    Si l’on peut discuter d’une vague de chaleur après que celle-ci ait eu lieu et une fois que nous disposons des éléments statistiques nécessaires, ce à quoi nous assistons est plutôt la mise en place d’un système de propagande écologiste qui vise à répéter à chaque hausse de température que c’est la faute au réchauffement, et que le réchauffement c’est votre faute à vous, et que pour vous faire pardonner et expier votre empreinte carbone, vous prendrez bien une petite (ou grosse) taxe en plus !!
    Car c’est bien à cela que cela se résume.
    Chaque été on va vous expliquer qu’il fait plus chaud que chaud à cause du réchauffement. 
    On va vous forcer à voir le réchauffement.
    Canicule Apocalypse, comme l’année dernière ou celle d’avant.
    Avoir chaud l’été est tout simplement normal…
     
    Regardez 2017, 2016 etc…

    Si vous ne me croyez pas faites l’expérience vous-même.
    Allez sur Google, et demandez les infos pour chaque été 2017, 2016, 2018, et vous aurez à chaque fois les mêmes titres concernant la canicule.
    Les mêmes articles sur le même réchauffement.
    Les mêmes articles pour vous dire que ce sera pire demain.
    Payez vos taxes.
     

    Chaque année. La canicule est là. Elle est terrible. Phénoménale, mortelle…
     
     
    Et cette année c’est carrément « Apocalypse Canicule ».
    Les médias se prêtent à cette propagande qui vire à l’hystérie médiatique ahurissante.

    BFM titre « 31° » avec un ton alarmant.


    La ministre de la santé explique qu’elle est « très inquiète des concitoyens qui minimisent l’événement ».
    Vous pouvez traduire cela par le fait que la ministre de la santé est très inquiète de ceux qui se refusent à céder à cette hystérie collective caniculaire créée presque de toutes pièces. 
    Terrible signification. 
    Celui qui ne bêle pas avec le troupeau doit-être éliminé du troupeau.
    Il n’y a donc aucun problème insurmontable.
    Il va faire chaud. Peut-être même très chaud. Pendant 3 jours… ou un peu plus. 
    Personne n’en sait encore rien.
    Il va falloir faire preuve de bon sens, genre, penser à boire, ne pas se mettre en plein soleil, penser à prendre un chapeau, et pourquoi pas même un peu de crème solaire… et puis, il faudra même surveiller nos anciens et nos bébés, mais il n’y a là que des choses de bon sens.
    Pour la suite, nous avons tous vu ce qu’il s’est passé en 2003 et tous nos aînés qui sont partis prématurément avec surtout des urgences totalement engorgées.
    Tient, c’est marrant ça. 
    Notre mini-stress de la santé nous explique que c’est Apocalypse Canicule, mais pas un mot sur les urgences en grève !!
    Pauvre pays.

    « In my thermomètre i trust »
     
    Pour paraphraser la formule qui orne les billets de banque américain, je ne crois que ce que me dit mon thermomètre.
    Je vous invite donc à réaliser vous-même vos propres relevés de température (à l’ombre et à l’abris) pas en plein soleil à 14h00 évidemment et à ne croire que ce que vous allez mesurer.
    Votre thermomètre indique 40°, c’est qu’il fait 40° pas 48!
    Ce qui est certain, c’est qu’une nation qui se refuse à considérer les mesures scientifiques pour passer d’une mesure réelle à un vague « ressenti » est une nation qui va inéluctablement s’effondrer sur elle-même pour une raison très simple à comprendre.
     
    Le principe de réalité.

    Le principe de réalité est une chose terrible pour tous les malades mentaux de l’idéologie quelle qu’elle soit. 
    Cela peut mettre longtemps, mais au bout du compte toutes les idéologies et toutes les propagandes se fracassent sur le principe de réalité.
    Le plus tôt sera le mieux.
    Pour terminer regardez cette photo qui illustre cet article. 
    BFM titre 31°, ou trouver la fraîcheur. 
    31° est une température totalement normale, courante, classique qui ne nécessite en aucun cas ce genre de mise en scène ridicule.
    Je peux déjà vous annoncer que la taxe canicule que le gouvernement vous fera payer sera salée. 
    Très salée, vu le niveau de propagande.
     
    Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu. Préparez-vous !
     
    Charles SANNAT

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  • Une canicule prévisible mais insurmontable

     
      
     
     
     
    C’est horrible. Nous sommes en Juin 2019 et la France a chaud.
     
    Jusqu’à présent cantonnée à des températures idoines aptes à favoriser un travail léger, par exemple dans un bureau climatisé, le pays vient d’être subitement heurté de plein fouet par une canicule aussi imprévisible que catastrophique.
     
    Pensez donc : des températures qui fricotent avec les 34° en plein mois de Juin, c’est ahurissant ! C’est bien simple, pour un peu, on se croirait en été !
    À l’évidence et tout en se rappelant bien évidemment que ♩ lorsqu’il fait froid, ♪ ce n’est pas le climat et lorsqu’il fait chaud ♫, ce n’est pas la météo ♬, cet épisode caniculaire abominable est le fruit inévitable d’un dérèglement climatique complètement fou qui provoque de la neige en hiver et des canicules en été.
     
    Or, comme tout ce qui est totalement imprévisible, ces épisodes de folie climatique provoquent des catastrophes en chaîne.
    Lorsque la neige survient en plein mois de décembre ou de janvier, les services de l’État, complètement pris au dépourvu, peinent à rendre aux routes leur navigabilité.
     
     
    De la même façon, l’un des pays les plus riches du monde ne peut qu’être complètement désemparé lorsqu’une vague de chaleur survient en plein mois de juin, obligeant les administrations à reporter l’examen du Brevet des Collèges : le fragilisme, cette terrible maladie qui frappe de plus en plus de Français anémiques et sous-vitaminés à force de lire la propagande officielle, vient à nouveau de furieusement démotiver toute un partie de la population qui va entrer en mode « Survie ».
    Au passage, on devra hausser un sourcil circonspect sur l’attitude générale de nos gouvernants qui manque un peu de cohérence.
    Clamant partout que le réchauffement climatique général va nous frapper durement, on comprend qu’aucune autorité ne décide plus jamais de faire le moindre investissement pour protéger inutilement nos routes des chutes de neige, cette dernière ne continuant de tomber en hiver que pour les faire bisquer (tout le monde sait que c’est une chose du passé qui va disparaître définitivement).
    En revanche, ces mêmes autorités ne font pas non plus assaut d’investissements pour nous protéger du chaud dans les établissements ou les transports publics.
    Il semble que la climatisation, rigoureusement honnie du pays, continuera d’en être bannie.
    Ce qui veut probablement dire que les examens de fin de cycles scolaires devront avoir lieu en mars, seul moment où il ne fait pas trop chaud, pas trop froid et où les rares technologies encore maîtrisées dans le pays permettent au plus de garantir un toit au-dessus de la tête des élèves.
     
     
    Vous l’avez compris : c’est un véritable festival foisonnant de niaiseries consternantes dans les médias et chez les politiciens qui semblent tous destinés à nous présenter cette vague de chaleur comme un avant-goût d’Armageddon.
    N’hésitant pas à jouer la surenchère à base d’outrances ridicules (« du jamais vu », « sans précédent », …) même si, en pratique, les exemples de précédentes vagues sont bien documentés, la presse s’est décidée à transformer cette canicule de quelques jours en événement cataclysmique auquel on ne survivra qu’avec une chance inouïe et – forcément – l’intervention de tout l’appareil d’État, mobilisé comme un seul homme pour moult initiatives dont le caractère indispensable ne souffre aucune discussion.
    Pourtant, c’est bel et bien le froid qui tue davantage que le chaud en France (3,9% de la mortalité totale dans les villes était attribuable au froid et 1,2% à la chaleur, soit trois fois moins).
    Malgré cela se multiplient les messages à caractères lourdement informatifs (« Buvez si vous avez soif. Mettez-vous à l’ombre. Prenez des vêtements légers. Ménagez-vous. Ne mangez pas trop gras, trop salé ou trop sucré. Etc. ») qui permettent de rappeler aux Français qu’ils sont considérés comme des abrutis par nos autorités.
     
     
     
    Bien évidemment, pour l’ensemble de l’appareil administratif français, le but n’est absolument pas d’accompagner le peuple dans cet épisode climatique un peu inhabituel mais aussi prévisible que surmontable.
    Non. Le but avec ces assauts d’informations inutiles est de pouvoir annuler toute critique éventuelle si jamais cette canicule devait, ô grand malheur, se traduire par un nombre conséquent de décès surnuméraires.
    Un autre avantage non négligeable de cette communication tous azimuts (l’exemple du report d’une épreuve nationale est typique) est d’occuper le temps de cerveau disponible sur des actions à la fois faciles et particulièrement spectaculaires, ce qui permet d’occulter l’inaction complète voire l’incompétence crasse en coulisse.
    En effet, des pays qui connaissent des conditions caniculaires sont nombreux.
    Ils ne sont pas tous en voie de développement, ils ne sont pas tous désarmés contre ce type de climat, et ont même pour certains des niveaux de vie supérieurs au niveau français (comme Singapour par exemple).
    L’absence de moyens des administrations françaises pour équiper leurs bâtiments (notamment scolaires) d’air conditionné ou, au moins, d’une isolation raisonnable, ne provient pas d’un choix délibéré de tenir compte d’un climat tempéré, ce qui aurait le mérite de la cohérence, mais d’un abandon en rase campagne des principes que l’État impose partout ailleurs mais se refuse pour lui-même avec une décontraction caractéristique de celui qui dirige autoritairement en se foutant radicalement de la piétaille qui paye.
     
     
    Et c’est une attitude d’autant plus facile à observer que les ressources publiques financières rapprochent tous les jours un peu plus la France d’un pays en voie de développement plutôt que du haut de tableau des pays développés, les gabegies, choix économiques désastreux et le socialisme mortifère accélérant la tendance.
    En s’imposant partout, en contraignant tous et chacun à des normes plus ou moins idiotes, en tabassant tout le monde de taxes et d’impôts, l’État a consciencieusement poussé deux messages dans la tête de chaque citoyen français : « Vous n’êtes qu’une bande d’irresponsables qu’il faut cornaquer à coups de carotte ou de bâton », et « L’État est omnipotent et s’occupera de vous quoi qu’il arrive ». Moyennant quoi, le citoyen français, appauvri et limité au plus haut point dans ses choix opérationnels, ne peut que se laisser guider, généralement vers l’abattoir fiscal, la prison mentale et la résignation.
     
    Et lorsque survient un événement inattendu (mais pas du tout imprévisible), que ce soit un ouragan dans des îles tropicales ou une canicule en métropole, il se retrouve en slip avec un État indigent qui agite des pseudopodes inutiles en faisant croire à son action.
     
    C’est l’été, il fait chaud et tout a été entrepris pour qu’un épisode banal se transforme en calvaire.
     
     

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  • Ecolos-bobos… les nouveaux Tartuffe !



    L’écologisme est devenu la nouvelle religion avec ses grands prêtres et ses dévots.
    De plus en plus répandue parmi notre « élite », elle est une pratique sectaire qui joue sur les peurs en instrumentalisant le moindre phénomène météorologique ou le moindre aléa climatique. 

    On dramatise, on projette à n+50 et on légifère. 
    Gare, alors, aux contrevenants, car dans ce domaine, la répression est féroce. 
    Sous un vernis de grande cause, l’écologisme radical est un totalitarisme qui avance masqué.
    Parmi les scientifiques dissidents et les spécialistes, la moindre hypothèse hétérodoxe déclenche les anathèmes et les condamnations. 
    Sur les plateaux de télévision, les déviants sont livrés à la vindicte comme au temps des pires répressions. 
    Les portes claquent. On ne débat pas avec ces gens-là !
    L’écolo-bobo tendance pastèque, vert à l’extérieur et rouge à l’intérieur, s’inquiète de l’équilibre global de la planète et de son climat. 
    Il pointe du doigt le rôle prédateur de l’homme sur la biodiversité. 
    Antinucléaire avéré ou militant du cannabis sans frontières, il se targue d’une vision à long terme sur l’avenir de la planète. 
    En soutenant la construction de champs éoliens sur terre et sur mer, il se dit soucieux des générations futures, alors que l’exemple allemand dément catégoriquement l’efficacité de cette politique. 
    Ce grand brassage de vent n’en est pas à une contradiction près et s’accommode très aisément de moultes incohérences.

    Car leur duplicité dépasse largement le cadre de l’écologie. 
    L’écolo-bobo prône la mondialisation et le métissage… tant qu’il est majoritaire dans son quartier. 
    Il donne des leçons de partage et de tolérance alors qu’il a fait le vide autour de lui et ne se soucie que de son petit univers. 
    Il est un fervent promoteur du mondialisme alors qu’il est avéré que la circulation anarchique des biens et des personnes est aujourd’hui l’une des causes de pollution les plus objectives.
    Son arrogance n’a d’égale que la surface de son appartement parisien. 
    Car l’écolo-bobo nomade et indéterminé, sans sexe ni origine, sans patrie ni religion, ne tait rien de son aisance financière. 
    Il s’accroche à son 4×4 Mercedes et part en vacances aux Seychelles, en consommant deux fois plus de kérosène qu’un automobiliste moyen pendant toute l’année. 
    L’écolo-bobo clame partout qu’il est écolo et promeut une image de la campagne qui n’existe pas ou plus. 
    Il achète, d’ailleurs, une longère en province et se plaint du bruit des cloches. 
    Il prétend être un zélé défenseur de la nature et de sa diversité mais ne supporte ni le chant du coq, ni l’odeur du fumier et s’en va le faire savoir. 
    Pour se faire pardonner de respirer, à défaut de se suicider, il explique éviter de se reproduire.

    « Mais Tartuffe, il y a ici des gens qui travaillent et aimeraient pouvoir continuer à en vivre ! Durs au mal et taiseux, ils n’ont que faire de ta journée sans viande, de tes problèmes de trottinettes et de circulation alternée. Ils savent bien que pour avoir un veau, il faut un mâle et une femelle. Ils n’ignorent rien du rythme des saisons ni des secrets d’une alimentation équilibrée. Ils ont appris à respecter la nature et à ne pas se croire plus malins que les autres… Alors, passe ton chemin ! » 

    Loup Mautin

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