• Assurance chômage : une réforme anti-comptable, antisociale et néfaste à l'emploi

    Première réforme du prétendu acte II du quinquennat d'Emmanuel Macron, le projet de loi sur l'assurance chômage présenté mardi par le Premier ministre, Édouard Philippe et la ministre du Travail, Muriel Pénicaud, est parvenu en quelques jours à faire contre lui, pour des raisons certes différentes et parfois antagonistes, l'unanimité des organisations sociales, y compris les plus réformistes et réalistes d'entre elles comme la CFDT, et des milieux patronaux.

    Il est vrai que ce projet établi après l’échec des concertations au début de l'année cumule d'un même trait comptable les atteintes à l'équité sociale, les injustices catégorielles et les entraves à la bonne marche économique.

    • Atteintes à l’équité sociale. Le gouvernement a décidé de faire payer au plus démunis une partie des 3,5 milliards d'Euros qu'il s'est fixé pour objectif d’économiser. C'est ainsi que, en faisant passer de quatre a six mois la durée de travail nécessaire à l'assurance chômage, il privera d'indemnités 236 000 allocataires. Et si demain, venant aggraver encore ce chômage de masse auquel nous aurions grand tort de consentir à nous habituer, survient une nouvelle crise - financière comme en 2008 ou géopolitique suite, par exemple, aux tensions qui montent en mer d'Oman et à la possibilité d'un nouveau choc pétrolier - entraînant une récession, ce sont des centaines de milliers de nos compatriotes qui mordront la poussière, livrés à l’horreur de la vraie misère.
    • Injustices catégorielles. Les cadres depuis longtemps considérés comme les vaches à lait du système seront les grands perdants de la réforme. Eux qui cotisent pour 42 % de l'ensemble et ne perçoivent que pour 15 % des allocations verront leurs indemnités entamées par une dégressivité d'autant plus injuste qu'elle est censée inciter à la reprise d'emplois rapide alors que l'on sait que les cadres de moins de cinquante ans sont les plus actifs dans la recherche d'un nouveau poste et que, si les quinquagénaires sont voués au chômage de longue durée c'est contraints et forcés, les entreprises ne se tournant pas vers eux. Au total, 80 000 cadres verront ainsi leurs indemnités baisser de 30 % au bout de six mois, alors que personne n'ignore que l'embauche de cette catégorie de salariés nécessite un temps long de recherche, de négociation et de sélection.
    • Entraves à la bonne marche économique. En taxant par la mise en place d’un système de bonus/malus les emplois courts, le gouvernement entend lutter contre la précarité. Cette mesure punitive aura l’effet inverse : elle interdira l’accès à des embauches ponctuelles mais réelles et utiles sans pour autant permettre la création de postes nouveaux, les entreprises ne se référant qu’à l’état de leurs carnets de commandes et aux opportunités ouvertes par la demande de la clientèle.

    Longtemps, pour éviter le mécontentement populaire, les gouvernements successifs, de gauche comme supposés de droite, tous habités de l'aboulie abdicatoire mitterando-chiraquienne (« contre le chômage, on a tout essayé »), se sont enfermés dans un traitement social du chômage, d'autant plus paralysant et stérile que la situation n'allait qu'en s'aggravant. Aujourd’hui, l'exécutif inaugure la page du traitement comptable. Certes la situation relève de l'urgence et impose que soient prises des décisions (l’Unedic évalue à 1,9 milliard d’euros le déficit attendu en 2019. La dette de l’assurance-chômage, qui s’élevait à 35 milliards d’euros fin 2018, devrait atteindre 37,6 milliards en 2020). Une révision des méthodes est donc nécessaire et il va de soi que les fraudeurs et les profiteurs doivent être impitoyablement chassés et privés de toute indemnisation. Ce ne sera pas le cas, au demeurant, puisque le gouvernement, par prudence, se garde bien par exemple de s’attaquer à la rente de situation que constitue pour beaucoup le statut d’intermittent du spectacle ni de toucher aux abus du secteur du Bâtiment. Mais les profiteurs ne représentent que 15 % des 5, 6 millions de chômeurs inscrits à Pôle emploi. Les 85 % autres paieront pour les fautes d'une minorité.

    Car pour l'immense majorité des allocataires, le chômage est subi, y compris pour ceux qui sont touchés dans la durée. C'est donc bien un devoir national que de les assister dans une situation souvent dramatique qu'ils n'ont ni voulue ni choisie.

    Les économies doivent donc être faites ailleurs. Et d’abord en réservant le bénéfice du chômage aux seuls nationaux.

    Mais c'est en luttant contre les causes du chômage et non en traitant ses conséquences que la France réglera à la fois le drame social de la privation d'emploi et le problème budgétaire qui reste posé. Non ! Contre le chômage, on n'a pas tout essayé, puisque jamais ne fut empruntée la voie nationale.

    La voie nationale, c'est celle qui allie les libertés économiques et entrepreneuriales à la nécessité d'une vision stratégique de l'État. C'est celle qui permet de diminuer les charges des entreprises et de baisser la pression fiscale sur les ménages, afin de rétablir la compétitivité des premières et le pouvoir d'achat des secondes. C'est celle qui accepte les lois du marché et la libre concurrence internationale tout en recourant à la protection ciblée et intelligente de nos intérêts économiques et commerciaux pour contrer les effets pervers du libre-échange universel et mettre l’Europe en position de résister aux pressions américaines. C'est celle qui permet et organise la relance de nos capacités industrielles, technologiques et de recherches françaises et européennes.

    C'est cette voie nationale et elle seule qui permettra de résorber le chômage et de redonner à la France sa prospérité et sa cohésion sociale.

    Jean-François Touzé - Délégué national du Parti de la France aux Études et Argumentaire


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  • Scoop : l'été il fait chaud, l'hiver il fait froid

    L'été, il fait chaud.
    L'hiver il fait froid.
    La pluie mouille.
    Les gens qui sont malades ne sont pas bien portants et ceux qui ne sont plus en vie sont souvent morts.
    Est-il nécessaire de faire des heures et des heures en boucle sur les chaînes info pour préciser cela ?

    Jean-François Touzé - Délégué national du Parti de la France aux Études et Argumentaire


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  • Jamel, Fianso, les pseudo-artistes de banlieue n’existent-ils que grâce aux subventions

    En quelques jours, deux nouvelles nous sont parvenues sur des sujets qui ne nous intéressent habituellement pas : l’humour de Jamel Debbouze et la musique de Fianso.

    Pourquoi nous attardons-nous sur eux aujourd’hui ? Parce qu’au détour de deux contre-performances sur scène, nous avons appris que ces « artistes » n’étaient pas financés par « leur » public mais par des subventions ! Par l’argent public ! L’argent des travailleurs français !

    En effet, Jamel Debbouze et Sofiane ont livré des prestations tellement minables que la ville (Ivry-sur-Seine) s’est répandue dans les médias pour dire à quel point elle regrettait les cachets versés aux protagonistes, des cachets exorbitants : plusieurs dizaines de milliers d’euros par artiste (60.000 euros et 30.000 euros) !

    Ces montants sont indécents, plus aucune subvention ne doit aller dans la poche de pseudo-artistes en mal de public !

    Source : http://pdf14.com


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  • Nantes : Christophe Castaner saisit l'IGPN après la chute de 14 personnes dans la Loire lors d'une opération de police


    Cette opération policière a été menée le soir de la Fête de la musique sur les quais qui longent le fleuve, à Nantes.

    Christophe Castaner a saisi l'inspection générale de la police nationale (IGPN), lundi 24 juin, après une opération de police controversée, survenue lors de la Fête de la musique à Nantes.

    Cette manœuvre a provoqué la chute d'au moins 14 personnes dans la Loire, samedi au petit matin.

     Les policiers sont intervenus pour éteindre les sonos d'un concert d'électro de la Fête de la musique qui se poursuivait au-delà de 4 heures du matin.
    Les forces de l'ordre ont essuyé des jets de bouteilles et de pavés, ils ont répliqué avec des gaz lacrymogènes.
    Dans des circonstances encore floues, plusieurs personnes sont tombées à l'eau avant d'être repêchées par les secours.
     Au total, quatorze personnes ont été récupérées par les pompiers.
    Mais un jeune homme, présent sur les lieux avant la manœuvre policière, est depuis porté disparu. Des recherches sont menées sur la Loire pour retrouver Steve Caniço, âgé de 24 ans.
    Une enquête a été ouverte, selon une source policière à l'AFP. 

    Francetvinfo via fabie

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  • LE VIVRE ENSEMBLE 

    Nantes : les viols de rue se multiplient, les autorités ferment les yeux  Résultat de recherche d'images pour "breizh infos nantes les viols de rue"

    Ali Zakaria, 21 ans, clandestin issu du Maghreb  – connu du reste sous trois autres (fausses) identités – vient d’être condamné à neuf ans de prison ferme par la cour d’Assises de Nantes.
    Il a aussi été interdit de territoire. 

    Son crime : le viol en 2016 d’une jeune fille d’origine camerounaise, insérée, qui rentrait de boîte de nuit.  
    Pendant le procès, il n’a pas eu un mot de compassion ni d’excuse. 
    Ce n’est du reste pas un cas isolé : les viols, souvent commis par des « oiseaux de nuit » clandestins, se multiplient à Nantes, tandis que les autorités ferment les yeux.
    Pourtant, le viol est selon une enquête de l’Association mémoire traumatique et victimologie, en 2015, un véritable « problème majeur de santé publique » : 96% des victimes estiment que le viol a eu un impact sur leur santé psychologique, 60% sur leur santé physique, une victime sur deux a développé depuis des conduites addictives ou eu des troubles dépressifs répétés, 78% ont eu des idées suicidaires et 42% tenté au moins une fois de mettre fin à leur jour.
    Mais si un rapport d’information de la délégation des droits des femmes, en date du 22 février 2018, tente de persuader que le violeur est essentiellement blanc et dans le cadre familial, la réalité du viol de rue est tout autre : il s’agit de 9% des viols et tentatives connus en 2017 (93.000 en tout). 
    Et 7% de plus ont eu lieu dans les transports en commun. 
    « Si une femme est agressée, c’est très rare que cela soit par un Français », confirme un client ‑ d’origine arabe, « et j’en suis fier à 1000% » ‑ au cœur de l’île Feydeau à Nantes.

    « Si je l’avais violée, j’aurai mis un préservatif pour ne pas laisser de trace »

    Ici, le viol a eu lieu le 30 octobre 2016 vers 6 heures du matin. 
    Selon le témoignage de son frère, la victime aurait été violée deux fois, d’abord par l’accusé non loin de la boîte de nuit, puis rue du Général-Buat par un Africain d’âge plus mûr. 
    Choquée, elle a d’abord refusé de porter plainte et a pris son service au restaurant où elle travaillait, l’après-midi suivant, mais sa cheffe l’a poussée à porter plainte. 
    Le suspect a été placé en détention le 8 mars 2017.

    « Je la vois arriver, elle a de l’herbe dans les cheveux comme si elle est tombée, ses vêtements sont sales, elle me dit on m’a violée », se souvient avec émotion le frère de la victime. 
    L’accusé, lui, sourit en coin. 
    La victime, discrète, est retournée au Cameroun après le viol, puis est revenue en France et a fini par reprendre ses études. 
    Elle s’exprime, la voix assourdie par l’émotion.

     
    Jamais l’accusé, qui dit être arrivé à 14 ans du Maroc – comme d’autres « mineurs isolés étrangers », ni vraiment mineurs, ni isolés, ne s’excuse pas, et nie même, malgré les preuves et les apparences. « J’ai croisé cette fille vers 4 ou 5h, on a parlé. Elle m’a tiré par la main, a soulevé sa jupe et a dit fais ce que tu veux », affirme-t-il, sans rire. 
    Son ADN a été retrouvé sur la femme. 
    Pourtant, il conteste tout viol. 
    Pour l’expert, « il n’a pas d’empathie, ne s’intéresse pas à l’autre ». 
    Le cerveau reptilien à l’état pur. 
    Et le troisième jour, il enfonce le clou : « si je l’avais violée, j’aurais mis un préservatif pour ne pas laisser de trace ».
    De quoi lasser un habitué du palais : « on ne lui demande pas de se mettre de la cendre sur la tête, mais là il s’enfonce. Il est le symbole dégoûtant de tous ces jeunes délinquants qu’on voit tous les jours pour vols, viols, agressions, etc. Les lois ils n’en ont rien à foutre, ils sont là pour piller et profiter de la France. On a l’impression que pour eux les Français sont des victimes, et les Françaises toutes des putes car elles s’habillent court et n’ont pas de voile ».

    Des violeurs étrangers et des victimes « très souvent » blanches

    Le planning de la cour d’Assises est éloquent : sur trois semaines, jusqu’au 5 juillet, trois affaires de viols seront jugées, avec quinze parties civiles. 
    A chaque fois, l’accusé est d’origine étrangère, et il y a un traducteur : celui de la semaine du 24 au 28, jugé par la cour d’Assises des mineurs, donc anonymisé, est confronté à pas moins de neuf parties civiles, avec des viols aggravés et des viols sous la menace d’une arme. 
    La semaine suivante, il s’agit de Sophiane Chergui, mis en accusation le 1er août 2018, avec cinq parties civiles.
    Un policier nantais confirme : « les viols sont en augmentation, et très souvent, les victimes sont blanches. Quant aux violeurs, ils sont souvent d’origine nord-africaine, souvent aussi ils se font passer pour mineurs, parfois ils sont titulaires d’un mariage de complaisance. Mais cette vérité n’est pas bonne à dire ». 
    Au risque de remettre en cause le dogme de « l’enrichissement culturel » et ses porte-étendards clandestins et délinquants, dont le membre tient lieu de sabre et la drogue qu’ils consomment en abondance, d’excuse.

    Lieux à risque pour les Nantaises : Hangar à Bananes, Prairie au Duc, centre-ville

    Anne Bouillon, avocate de la partie civile, estime que « la nuit, les hommes et les femmes ne sont pas libres de circuler de manière égale dans l’espace public : nous déplacer en groupe, prévenir nos proches ou réfléchir à la longueur de nos jupes n’est pas acceptable ».


    Une réalité que les pouvoirs publics préfèrent ignorer – et pourtant Nantes a pour maire une femme, Johanna Rolland. 
    Mais sans doute ne rentre-t-elle pas à pied le soir depuis le Hangar à Bananes : le terminus provisoire du C5, jusqu’au début de soirée, est situé au milieu de nulle part entre deux chantiers, au bout du boulevard de la Prairie au Duc, un vrai no man’s land urbanistique depuis dix ans. 
    Au mois de septembre cependant, il devrait être déplacé définitivement derrière le Hangar à Bananes, dans un lieu éclairé et vidéo-surveillé.
    Dans ses rues mal éclairées et ses boulevards sans vie le soir, entre chantiers et cages à poules hors de prix pour bobos, ont lieu nombre de viols et d’agressions. 
    Des bandes tapies dans l’ombre guettent les fêtards, avinés ou juste isolés. 
    Surtout les filles. 
    « Y a pas mal de viols au fond là bas », pointe un vigile du Hangar à Bananes vers le boulevard et les Machines de l’Ile. 
    « Ici, on surveille les quais et les entrées des établissements, on les connaît à force, et il y a des caméras autour ».
    Les violeurs ? « Les mêmes que les voleurs, des jeunes qui se disent mineurs, maghrébins, somaliens, soudanais aussi. Ils essaient d’entrer dans les bars, tentent de voler ce qu’ils peuvent, accostent les filles pour avoir leurs 06 [numéros], vendent des clopes de contrebande, se mettent en bande pour dépouiller les fêtards dans les coins les plus à l’ombre. Et quand ils peuvent, ils piquent le téléphone, le sac et en profitent pour violer les filles ».
    Sur l’ancienne île Feydeau, une serveuse dénonce un « laisser aller total au niveau de l’insécurité et des viols. Sortir du Petit Marais [un bar de nuit qui ferme à 4h, rue Kervégan] sans se faire alpaguer, voire tenter de voler son tél, c’est impossible ». 
    Un client renchérit, « l’autre soir y a encore eu une bagarre, nous étions 7-8 à sortir, en face ils étaient 7-8 aussi, y en a un qui a carrément plongé sa main dans la poche d’une fille de notre groupe pour lui piquer son tel. C’est parti en live et le lendemain matin, ils étaient à nouveau là ».
    « Pour ma part je ne vais presque plus jamais en ville hors du boulot », confirme une autre serveuse, « c’est craignos, y a vraiment le risque de se faire agresser ». 
    Nantes est en train d’être volé aux Nantais même, à cause de l’insécurité. 
    Un de nos lecteurs témoigne : « l’autre jour j’étais avec mon amie en ville, on a coupé par Bouffay pour rentrer, la nuit commençait à tomber, et je lui ai dit, tu vois, ça fait bien un mois que je ne suis pas venu au centre-ville après que la nuit soit tombée. D’ailleurs quand je suis avec elle, je ne prends pas le risque d’emmerdes, je n’y vais pas du tout. C’est dommage, je suis né à Nantes et je trouve qu’on a une très belle ville. Enfin on avait ».

    « Si vous saviez tout ce qui se passe à Nantes, vous n’y resteriez pas »

    Quelques témoignages de nos lecteurs, sans commentaires. 
    En janvier 2018, une étudiante des Mines de Nantes rentre chez elle, en suivant le cours des 50 Otages. 
    « Une voiture monte sur le trottoir et la percute lentement, puis la porte s’ouvre et quelqu’un tente de la hisser dedans », se rappelle un de ses amis. 
    « Elle réussit cependant à se relever et s’enfuit en criant. Ensuite, elle est allée porter plainte. Le policier lui a dit que le même mode opératoire avait déjà été signalé plusieurs fois, et qu’elle avait échappé belle à un viol. Et il lui dit, ma pauvre, si vous saviez tout ce qui se passe à Nantes, vous n’y resteriez pas ».

    D’autres violeurs repèrent leurs victimes à la sortie des bars du centre et les suivent jusque chez elles – ce sont d’ailleurs souvent des nord-africains, selon le récit des victimes ou les quelques jugements, quand ils sont attrapés. 
    Un clandestin avait été arrêté en mai 2019 à Paris pour des viols similaires commis à Nantes pont de la Rotonde, quai François Mitterrand et pont de Tbilissi (Olivettes-Madeleine).
    Cette serveuse du centre de Nantes a « manqué se faire violer il y a quatre mois. Un jeune homme d’origine nord-africaine m’a accostée vers Jean Jaurès, j’ai repoussé ses avances, et j’ai continué à remonter le long de la ligne 3. Quand je suis arrivée chez moi dans le quartier Hauts-Pavés, il s’est engouffré derrière moi dans le hall et a essayé de m’étreindre. J’ai dû lui rabattre la porte à la tête. Depuis, je ne sors plus sans mon Taser ».
    Des récits qui n’étonnent guère ce policier nantais : « oui, il y a de plus en plus de viols et de tentatives, et j’ai entendu d’autres récits de filles qui l’avaient échappée belle. Certaines, notamment celles qui vont dans le centre régulièrement – les serveuses par exemple – se promènent maintenant armées ou demandent à leurs amis de les rejoindre systématiquement. Ce qui ne décourage pas les violeurs car la réponse judiciaire est tardive et faible, beaucoup s’en sortent avec une garde à vue et se font passer pour mineurs, s’ils sont pris. Le risque, c’est qu’un jour, faute de réponse judiciaire et de volonté politique, une victime ou un de ses proches soit tenté de se faire justice soi-même ».

    Louis Moulin

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