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  • Absolument à lire pour ceux qui ne savent pas .

    http://courimpression.eklablog.com/ukraine-les-verites-qui-derangent-a212249583

     

     

     


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  • LES JOURS SE SUIVENT ET NE SE RESSEMBLENT PAS FORCEMENT

    Excellent article de l'Opinion

    Peut être une image de 2 personnes

    ERIC ZEMMOUR DOIT RETIRER SA CANDIDATURE : LA NOUVELLE BLAGUE AU RN

    Les faits -

    Derrière cette boutade, il y a tout de même une question stratégique qui traverse l’entourage de Marine Le Pen : faut-il appeler au vote utile contre Eric Zemmour ?

    Un sondage Elabe pour BFMTV a donné à des proches de Marine Le Pen l’envie de s'épancher. Cette enquête donnait pour la première fois le candidat LFI Jean-Luc Mélenchon comme le troisième homme, à 13%, devant Eric Zemmour, mais derrière Marine Le Pen, donnée à 15% des intentions de votes.

    Ce n’est peut-être qu’une blague, mais elle a fait mouche.

    Eric Zemmour doit-il se retirer de la course à l'élection présidentielle ?

    La réponse est évidemment : non, le candidat de Reconquête ! n’envisage pas de se désister.

    Mais des cadres du Rassemblement national, proches de Marine Le Pen, s’en sont donné à cœur joie dans la soirée du mardi 8 mars.

    C’est un sondage Elabe, pour BFMTV, qui leur a donné envie de s'épancher. Cette enquête donnait pour la première fois le candidat LFI Jean-Luc Mélenchon comme le troisième homme, à 13%, devant Eric Zemmour, mais derrière Marine Le Pen, donnée à 15% des intentions de votes.

    « Vu la tournure des sondages, il est temps pour Zemmour de se retirer pour permettre au camp national de se rassembler autour de Le Pen et ainsi être au même niveau que Macron », tweete David Rachline, maire de Fréjus et vice-président du RN.

    « Le moment est arrivé de démontrer si l’intérêt général prime sur les intérêts particuliers. Si Zemmour se maintient, il prend le risque de battre Marine Le Pen en faveur du trotskiste Mélenchon. S’il se retire, il permet à Marine d’arriver en tête dès le 1er tour. On fait quoi Z ? »

    balance sur le même réseau social Jean-Lin Lacapelle, eurodéputé RN, porte-parole du parti.

    Un cadre RN se marre : « C’est le retour du duo infernal. »

    Les deux hommes ont en réalité profité de cette aubaine pour se venger. Au mois d’octobre, de novembre et de décembre, une petite musique tournait dans l’entourage d’Eric Zemmour et chez certains cadres RN, pas forcément bienveillant avec Marine Le Pen. Et si la fille de Jean-Marie Le Pen jetait l'éponge ? La période était critique pour la candidate RN. Eric Zemmour était en passe de réussir son OPA sauvage sur son électorat. Elle restait silencieuse et paraissait incapable de stopper l’hémorragie électorale.

    Presque six mois plus tard, la revanche est là pour ses proches de Marine Le Pen. « On ne va pas se priver du plaisir de le déstabiliser », juge l’un d’entre eux.

    Que dit la Constitution ?

    Mais d’ailleurs, que dit vraiment la Constitution ? Depuis la révision constitutionnelle du 18 juin 1976, la Constitution prévoit l’hypothèse d’un candidat qui décède ou se trouve empêché de participer à la compétition électorale pour une cause extérieure à sa volonté. Le Conseil peut alors décider le report de l'élection, s’il l’estime indispensable au regard de la sincérité du scrutin. Il dispose d’une totale marge d’appréciation. Ce cas de figure ne s'étant jamais cependant présenté, il n’existe pas de jurisprudence.

    « Tout le monde comprend bien que les sondages actuels ne sont pas très prédictifs et qu’ils évolueront notamment en fonction de la situation ukrainienne, réplique un cadre de Reconquête. En tirer des leçons à l’instant T de cette manière est aussi risible que si nous avions demandé à Marine Le Pen de se retirer il y a dix jours… »

    Derrière cette blague, il y a tout de même une question stratégique qui traverse l’entourage de Marine Le Pen :

    Faut-il appeler au vote utile contre Éric Zemmour ?

    L’envie est forte chez certains cadres RN de vouloir enterrer pour de bon la candidature de l’ancien journaliste du Figaro. « Voter Zemmour, c’est comme voter Hidalgo, Jadot, Roussel : c’est inutile, complètement inutile », assène un proche de Marine Le Pen.

    Plutôt que de parler « vote utile », certains préfèrent évoquer le « vote inutile ».

    Sur France 2 mercredi matin, Marine Le Pen a affirmé : « Aujourd’hui, nous pourrions être très puissants sans sa candidature. Il a contribué à affaiblir le camp national. [Marion Maréchal] le fait aussi en le soutenant. C’est malheureux. »

    Plus surprenant, la candidate RN continue :

    « J’appelle tous ceux qui sont attachés à ce que la France puisse mettre en œuvre une politique nationale à se reporter tout de suite sur ma candidature, ne pas attendre le second tour, parce que je ne voudrais pas que les Français se retrouvent avec une mauvaise surprise. »

    UNE MAUVAISE SURPRISE ?

    Celle de voir Jean-Luc Mélenchon accéder au second tour face à Emmanuel Macron, au soir du 10 avril, lors du premier tour… A la place de Marine Le Pen.

    « Non mais, personne chez nous ne pense que Mélenchon sera au second tour », veut croire un cadre RN. Reste que les intentions de vote en faveur de Marine Le Pen sont encore fragiles. Elle n’a pas plié le match pour accéder au second tour, mais elle a moins souffert qu’Éric Zemmour depuis le début de la guerre en Ukraine. Pour Marine Le Pen, rien n’est encore certain.

     
     

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  • Licenciement abusif au RN : le procès dont Marine Le Pen aurait pu se passer .

    Mauvaise route

     

    Par ..

    Condamné en 2019 pour le licenciement abusif d’un chauffeur, le RN (Rassemblement National) avait fait appel. Hasard du calendrier judiciaire, le procès se tient ce mercredi 16 mars à Versailles, projetant une lumière crue sur la façon dont le parti de Marine Le Pen a traité un de ses employés. Une plongée au cœur de son système, à trois semaines des présidentielles…

     Pas sûr que si c’était à refaire, le RN aurait abattu cette carte. Celle d’avoir fait appel d’un jugement défavorable il y a deux ans et demi. L’affaire se tient ce mercredi à la cour de Versailles où le parti politique de Marine Le Pen va se retrouver dans une position délicate. De quoi perdre, peut-être, quelques plumes au plan politique à trois semaines de la présidentielle… En jeu : refaire le match et annuler le premier jugement des Prud’hommes de Nanterre qui avait condamné le RN en août 2019 à verser la somme rondelette de plus de 80 000 euros à l’un de ses anciens chauffeurs.

    Mais à quel prix ? Puisqu’en revenant sur ce licenciement abusif pour un montant de 20 479,57 euros et de 51 419,20 euros au titre d’heures supplémentaires jamais payées – et encore, les années 2013-2014 n’ont pas été comptabilisées, prescription oblige –, le RN montre là un visage sombre. Bien loin, en tous les cas, de l’image d’un parti proclamant la défense des travailleurs.

    Pour David Parchowski, ex-adhérent du mouvement, la pilule a toujours du mal à passer. Vocabulaire choisi, voix posée, le mot « injuste » revient souvent dans la bouche de ce gaillard de 52 ans. Lui qui a véhiculé des personnalités comme l’émir du Qatar, Muriel Robin ou John Galliano n’en revient toujours pas du manque de respect dont il a fait l’objet. Loyal et serviable durant cinq ans, il lui reste la désagréable sensation d’avoir été pressé jusqu’à plus soif et jeté à la rue « comme un chien ».

    HORAIRES À RALLONGE ET CARBURANT DE SA POCHE

    Embauché en tant que chauffeur en 2013, au salaire de 2 500 euros net par mois, ses horaires dépassaient largement les 35 heures par semaine de son contrat. Un boulot dense consistant à conduire Florian Philippot et Louis Alliot de leur domicile au siège du parti à Nanterre. Sans compter des déplacements sur des plateaux de télévision, les meetings ou les réunions publiques en province. À cela, s’ajoutait la sécurité, avant que celle-ci ne finisse entre les mains de la police à la fin de l’année 2015. Il arrivait parfois qu’un des deux vice-présidents du Front National ne prévienne Parchowski que vers 23 heures qu’il devait prendre son poste à sept heures le lendemain matin. Le chauffeur devait aussi souvent jongler plusieurs fois par jour entre les emplois du temps d’Alliot et Philippot, l’un débutant sa journée à cinq heures du matin quand l’autre la finissait tard dans la nuit…

    Mais ce n’était pas tout. « Lorsqu’il y avait des dépenses, même importantes, à effectuer sur ma voiture de fonction, c’est moi qui réglais tout se souvient Parchowski. Essence incluse. Et cet argent mettait beaucoup de temps à m’être rembourséAgaçant puisque le chauffeur de Marine le Pen, avec un statut similaire au mien disposait, lui, d’une carte de crédit. En plus, lorsque ce dernier était indisponible, c’est moi qui amenais Marine à des dîners ou qui allais chercher ses enfants à la gare Montparnasse pour les ramener chez eux à Saint-Cloud. Le tout sans aucune gratification… »

    VICTIME COLLATÉRALE DU RETRAIT DE PHILIPPOT

    Le 21 septembre 2017, la route de Parchowski avec le FN s’arrête brutalement tandis que Philippot annonce dans les médias son retrait du FN à la suite de dissensions avec Marine Le Pen. Convoqué dans la foulée au siège à la demande de la directrice des ressources humaines, il constate, une fois arrivé, que son badge ne fonctionne plus tandis que la voiture de fonction est aussitôt récupérée par le chef de la sécurité. Dans la foulée, la DRH lui annonce son licenciement. Officiellement, pour cause de chômage technique : avec le départ de l’homme politique, son job n’avait plus de raison d’être. « En fait, je pense plutôt qu’on m’a viré parce qu’on pensait que j’étais complètement acquis à la cause de Philippot, explique Parchowski. Moi, je voulais juste conserver mon emploi. Mais ça, ils n’en avaient rien à faire ! »

    Du jour au lendemain, il se retrouve blacklisté. Sa photo et son nom rejoignent la longue liste des indésirables sur le mur du PC sécurité au siège du FN. « Dans cette affaire, martèle son avocat Charles Morel, le parti de Marine Le Pen, qui s’appelait encore Front national au moment des faits, a fait preuve d’une absence totale de considération pour l’un de ses salariés, corvéable à merci pendant des années avant d’être jeté comme un malpropre. »

    DOUBLE DISCOURS

    Dans cette lutte pour faire reconnaître ses droits, l’homme a pu s’appuyer sur le soutien de Florian Philippot. « Il ne comptait pas ses heures, a attesté le fondateur des Patriotes, et j’ai pu constater la même rigueur vis-à-vis des autres personnalités transportées dans le cadre de son activité professionnelle. » Et d’ajouter : « J’avais de très gros besoins étant constamment en déplacement en région parisienne comme dans le reste de la France. Ces besoins étaient pourvus par Monsieur Pachowski et par un abonnement taxi que le FN avait mis à disposition de plusieurs cadres. »

    Parchowski pointe surtout le double discours du RN. « Avec Marine Le Pen, c’est : faites ce que je dis pas ce que je fais ! Par deux fois, j’ai demandé des augmentations, je n’ai reçu que des réponses négatives… des mois après. Les caisses étaient vides, me répondait-on. Pendant ce temps, j’apprenais en 2017 qu’en plus de son salaire de députée de 7 200 euros, elle s’était rajoutée une augmentation de 2 000 euros aux 3 000 qu’elle touchait déjà mensuellement en tant que patronne du FN. Quand je pense que ce parti prétend défendre les intérêts des travailleurs alors qu’il ne veut même pas payer les heures supplémentaires dues à un de ses salariés. Le pire, ils ont attendu jusqu’à l’ultime jour pour faire appel du jugement des Prud’hommes. Quelle mesquinerie ! »

    Aujourd’hui, l’ex-chauffeur, sûr de son droit, attend ce procès avec sérénité. Il a déménagé en province après la vente de son appartement dont il n’arrivait plus à régler le crédit. Compliqué aussi de retrouver un job. Avoir travaillé au FN « ferme clairement des portes ». Son avenir, il le voit loin de cet ancien métier chronophage. Peut-être dans le tourisme. Avec des horaires fixes, surtout. Son souhait pour les présidentielles ? « Que Marine se plante ! Au bout de la troisième fois, il est temps qu’elle comprenne que les gens ne veulent plus d’elle. »

    Contacté, l’avocat du RN ne nous avait toujours pas rappelé au moment de boucler cet article.


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  • La Russie a annoncé ce mardi 15 mars qu'elle suspendait ses exportations de céréales vers des États anciens membres de l'Union Soviétique. Sont concernés le Kazakhstan, le Bélarus, l'Arménie et le Kirghizstan, tous les quatre membres de l'Union économique eurasiatique. Les Russes sont les quatrièmes producteurs de céréales dans le monde derrière la Chine, l'Inde et les États-Unis.


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