• Les prémices d’une guerre contre l’Iran ?

    Journal du mardi 18 juin 2019

     

     
    Les prémices d’une guerre contre l’Iran ? 

    Après l’incident impliquant deux pétroliers en mer d’Oman, les Etats-Unis renforcent leur présence militaire au Proche-Orient. 
    De son côté, l’Iran menace de dépasser son plafond d‘uranium enrichi. Une escalade qui fait craindre le scénario du pire. 

    Le Québec ferme ses portes 

    Moins d’un an après sa victoire aux élections générales, la Coalition Avenir Québec durcit le ton sur l’immigration.L’Assemblée nationale de la province francophone a adopté deux projets de loi dont l’un prévoit la mise en place d’un nouveau système de sélection des nouveaux arrivants. 

    Les bonus-malus de l’assurance chômage

    Elle est la troisième réforme du travail depuis le début du quinquennat, la refonte de l’assurance-chômage ne s’annonce pas plus populaire que les précédentes.
    Dégressivité pour les cadres, bonus-malus pour limiter les contrats courts, l’objectif est clair : faire des économies !Des annonces qui fâchent aussi bien les syndicats que le patronat.
     L’actualité en bref

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  • Les racailles de la Bac

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    Par L'Obs avec AFP 

    Affaire de la Bac Nord de Marseille : 18 policiers renvoyés en correctionnelle
     La justice reproche à la plupart de ces policiers des vols en réunion de drogue, de cigarettes ou d’argent, en marge d’interventions dans les quartiers Nord de Marseille.
     
    Sept ans après les révélations sur les dérives de la Bac Nord, qui avaient fait vaciller la police marseillaise, 18 de ses anciens membres ont été renvoyés devant le tribunal correctionnel, notamment pour vols aggravés, a-t-on appris lundi 17 juin de source judiciaire.
    L’instruction a mis au jour « la réalisation systématique d’infractions pénales, allant bien au-delà d’un simple laisser-aller professionnel ou d’un manque de rigueur » chez ces policiers, dont plusieurs ont fait deux mois de détention provisoire au début de l’affaire.

    « Gangrène » minant l’unité
     
    La justice reproche à la plupart d’entre eux des vols en réunion de drogue, de cigarettes ou d’argent à des revendeurs, en marge d’interventions dans les quartiers Nord.
    Alors que le procureur de l’époque avait parlé d’une « gangrène » minant cette unité lors de la révélation de l’affaire, le magistrat instructeur n’a finalement pas retenu la circonstance aggravante de « bande organisée »

    Faute de preuve, il a également abandonné les poursuites pour « violences volontaires ».
    « Chaque opération » des trois groupes de la Bac Nord mis en cause était devenue « prétexte, soit à l’attribution de produits en vue d’une éventuelle rémunération d’informateurs officieux, soit à un enrichissement personnel », selon l’instruction.

    Argent et cannabis dans les faux plafonds

    A l’appui de ces accusations, des heures de conversations interceptées au téléphone, ou dans les bureaux et les six voitures de la Bac qui avaient été sonorisées en 2012.
    Lors des perquisitions, la police des polices avait découvert de l’argent liquide et des barrettes de cannabis au domicile de certains policiers et jusque dans les faux plafonds des douches et des vestiaires de ces unités dédiées aux interventions dans les quartiers sensibles – mais pas particulièrement aux « stups ».
    Dans cette affaire à propos de laquelle le ministre socialiste de l’Intérieur Manuel Valls avait promis en 2013 d’aller « jusqu’au bout », les policiers ont déjà reçu des sanctions disciplinaires. 

    Trois ont été révoqués, l’un a été rétrogradé, les autres ont écopé de suspensions allant jusqu’à deux ans dont une partie avec sursis, ou de blâmes. 

    nouvelobs

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  • Provocation dans le golfe Persique : qui veut vraiment la guerre ?

    <em« du="" et="" le="" on="" partie="" peuple="" peut="" temps="" tout="" tromper="" une="">Voilà une phrase prophétique du président américain Abraham Lincoln, qui n’aura jamais été autant d’actualité qu’en 2019.

    La preuve en est par l’actuelle tension agitant le golfe Persique, zone pour le moins stratégique, puisque c’est par là que passe une large partie de l’approvisionnement pétrolier du reste de la planète. Depuis que deux supertankers, l’un norvégien et l’autre japonais, ont été l’objet d’attaques, les Américains nous mentent-ils ?

    Si tel était le cas, ce ne serait pas la première fois. Deux exemples parmi les plus récents ? Ces bébés koweïtiens assassinés dans leurs couveuses par la soldatesque irakienne, en 1990. Ces « armes de destruction massive » des mêmes Irakiens en 2003, fiole brandie par le général Powell en guise de preuve à l’appui, dans l’enceinte de l’ONU. Et encore doit-on en oublier.

    Dans le registre maritime : ces deux navires de guerre américains, officiellement coulés les 2 et 4 août 1964, par les communistes du Vietnam du Nord dans la baie du Tonkin, mais officieusement sacrifiés par Washington, attentat « sous faux drapeau » finalement reconnu par la Maison-Blanche en 2005. Cela, même nos médias les plus frileux vis-à-vis de l’ami américain osent enfin l’évoquer. Comme quoi trop de mensonges finissent par tuer le mensonge. Les temps changent ; enfin…

    Diversification de l’information oblige – merci les réseaux sociaux –, c’est grâce au site russe Sputnik Francequ’on apprend que le premier à contredire la version des faits n’est autre que Yutaka Katada, armateur japonais d’un des deux bateaux en question, qui dément donc l’hypothèse états-unienne d’une mine collée sur le flanc du navire : <em« l="">Il s’agirait donc d’un missile. Mais tiré par qui ?

    Le 16 juin, Le Figaro, quotidien pourtant peu connu pour son américanophobie galopante, campe globalement sur les mêmes positions. Selon un article de Georges Malbrunot, ancien otage en Irak et spécialiste réputé de la question, les vidéos produites par les USA « posent plus de questions qu’elles n’apportent de réponses ». Le même jour, semblable son de cloche chez Le Journal du dimanche : « Les images diffusées par Washington ne prouvent absolument rien?. »

    Sur le site de BFM, la prudence est aussi de mise. C’est d’autant plus sage que l’on ne sait pas vraiment à qui « peut profiter le crime », pour reprendre l’expression consacrée.

    Certes, une initiative iranienne, venue du plus haut sommet de l’État ou d’une de ses factions plus bellicistes, n’est pas à exclure. Mais L’Orient-Le jour, le quotidien libanais de référence en cette partie du monde, ne semble pas y croire : « Les seuls arguments que Washington et ses alliés peuvent utiliser pour accuser ouvertement Téhéran sont les menaces régulièrement avancées par les Iraniens, et surtout les Pasdarans, Gardiens de la révolution, de fermer le détroit d’Ormouz. » C’est mince.

    Après, la piste israélienne ? Le très gouvernemental quotidien Tehran Times ne se donne même pas la peine de l’évoquer dans son édition du même 16 juin, préférant railler la politique du faucon Mike Pompeo, responsable de la politique étrangère américaine : « Le plus drôle de l’histoire est que Pompeo nous conseille d’user de diplomatie vis-à-vis de la diplomatie américaine. Dans sa bouche, c’est véritablement charmant. »

    Une initiative américaine, alors ? En matière de provocation, ils n’ont évidemment de leçons à recevoir de personne. Mais il n’est pas forcément sûr que Donald Trump veuille déclarer une autre guerre en cette région du monde, dont les conséquences pourraient être catastrophiques pour tous, malgré les gesticulations d’un Mike Pompeo et de son comparse John Bolton, tous deux de l’espèce des évangélistes hystériques. Bref, rien n’est aussi simple, tel que récemment écrit en ces colonnes.

    Ne demeure donc plus que l’hypothèse la moins invraisemblable : celle de Riyad. Il est vrai que Mohammed ben Salmane, l’actuel prince héritier saoudien, dont les services, bien connus pour faire discrètement découper l’un de leurs compatriotes journalistes en rondelles dans une ambassade turque, auront, en matière d’actions « discrètes », inauguré comme une sorte de marque de fabrique en matière d’amateurisme.

    Celle-là même dont ces deux attaques perpétrées dans le golfe Persique portent la marque…

    Nicolas Gauthier

    Source : http://bvoltaire.fr


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  • Donald Trump annonce l'expulsion de millions de clandestins des États-Unis

    EN FRANCE QUAND LE RENVOI !

    Les États-Unis vont commencer la semaine prochaine le processus d'expulsion « des millions » de sans-papiers arrivés illégalement, a affirmé lundi 17 juin Donald Trump sur Twitter. « La semaine prochaine l'ICE (la police migratoire) va commencer à expulser les millions d'étrangers illégaux qui sont entrés de manière illicite aux États-Unis », a indiqué le président américain. « Ils seront renvoyés aussi rapidement qu'ils arrivent ».

    Source : Le Figaro


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  • « L’appel du 18 juin » ou l’histoire d’une imposture

    L’appel qu’on entend de nos jours n’est pas l’original et le texte de cet appel qu’on apprend dans les manuels scolaires depuis 1958 est tout simplement un faux.

    Le texte ci-dessous, de 2010, n’a rien perdu de sa valeur.

    Le 18 Juin 2010 va être célébré le 70ème anniversaire du célèbre appel de Londres de Charles de Gaulle. Or la version officielle, qui va être lue à la BBC, est un faux, comme le démontre le général d’aviation Le Groignec, compagnon de Saint-Exupéry, dans son livre paru en 2004 « Philippiques contre les Mémoires gaulliens » (Nouvelles Editions latines).

    Le texte prétendu être celui de l’appel du 18 Juin commence par cette phrase : « Des gouvernants de rencontre ont pu capituler, cédant à la panique, oubliant l’honneur, livrant le pays à la servitude. Cependant rien n’est perdu …. »

    Or, historiquement, Charles De Gaulle n’a pu prononcer cette phrase insultante pour le Maréchal Pétain et le général Weygand pour les deux raisons suivantes :

    1° A cette date du 18 juin 1940, ces « gouvernants de rencontre » n’avaient pu capituler, car non seulement l’armistice n’était pas signé, mais les plénipotentiaires français n’avaient pu encore rejoindre les lignes allemandes étant donné les difficultés des communications. Cet armistice ne sera signé que le 22 juin avec l’Allemagne, et le 24 juin avec l’Italie. Par ailleurs on ne peut confondre armistice et capitulation. L’armistice est un acte politique, une suspension d’armes où le vaincu peut négocier certaines conditions, c’est le contraire d’une capitulation où le vaincu doit se soumettre sans condition au vainqueur, ce à quoi De Gaulle a consenti le 19 mars 1962 en capitulant devant le FLN, ennemi vaincu sur le terrain, pour se débarrasser du « boulet algérien ». En demandant un armistice, la France demande et obtient, le 22 juin 1940, que ni la marine, ni l’Afrique française, ne soit livrées à l’ennemi, qu’un tiers du pays reste en zone libre, et que Lyon et Clermont Ferrant soient évacués par l’armée allemande. En cas de capitulation il y aurait eu deux millions de prisonniers de plus, et tout le territoire aurait été occupé : les Allemands, en effet, avaient atteint Valence et se trouvaient à une étape de Marseille lorsque l’armistice a été signé.

    2° Devant l’échec total de cet « appel du 18 Juin » auquel n’avait répondu aucun chef militaire de l’armée, de la marine ou de l’aviation, notamment aucun officier de la division que Charles De Gaulle commandait devant Arras en mai 1940 (suprême affront !) aucun homme politique, aucun diplomate français accrédité à Londres ou dans une autre capitale étrangère, aucun gouverneur ou responsable des colonies de l’Afrique française, aucun ministre résidant dans les pays sous protectorat ou sous mandat, Charles De Gaulle va s’affoler, car il se trouve désormais à Londres complètement isolé, en rupture de ban, sans mission officielle. En effet, la guerre continue et le gouvernement français le somme de rentrer en France, sous peine d’être jugé comme déserteur. Alors de Gaulle écrit au général Weygand la lettre suivante à la date du 20 juin 1940 : « Londres le 20 Juin 1940. Mon Général, J’ai reçu votre ordre de rentrer en France. Je me suis donc tout de suite enquis du moyen de le faire car je n’ai, bien entendu, aucune autre résolution que de servir en combattant... » (MEMOIRES DE GUERRE) Charles de Gaulle- Edition PLON 1954 tome I – page 269)

    Depuis 1958, cette lettre est absente dans les livres scolaires, car incompatible avec la légende, avec l’Histoire de France revue et corrigée par la falsification gaulliste, en vigueur encore aujourd’hui.

    La suite reste entourée de mystère. Car de Gaulle ne dispose à cette date d’aucun moyen de transport pour rejoindre Bordeaux où siège le gouvernement français. Il est probable que Churchill, qui venait de rompre avec la France, refusa de lui donner un avion pour que de Gaulle rentre en France. La dissidence de la « France Libre » est donc née sous la contrainte de l’Angleterre, vérité que s’efforce de masquer l’imposture de la version officielle actuelle. Si de Gaulle avait pu rejoindre Bordeaux, comme il en avait manifesté l’intention le 20 Juin 1940, il n’y aurait probablement jamais eu ni de saga, ni de fabulation gaulliste. En effet, quand un officier français écrit une telle lettre pleine de déférence et d’esprit de discipline à son supérieur hiérarchique le 20 juin 1940, il ne peut être le même que celui qui aurait déclaré le 18 juin, deux jours avant, au micro de Londres, parlant du même supérieur, que ce dernier appartenait à « un gouvernement de rencontre qui a capitulé, cédant à la panique, oubliant l’honneur, livrant le pays à la servitude ».

    C’est pourtant ce faux, fabriqué après coup, qui est répandu dans tous les livres scolaires depuis 1958, qui est inscrit dans le marbre au 4 Carlton Garden à Londres, et que nous allons entendre dire et répéter des milliers de fois lors de la célébration officielle du mythe de l’Appel du 18 Juin 1940, pour continuer à entretenir le mensonge de la légende gaullienne de l’homme providentiel.

    Source : http://contre-info.com


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