• Quel alignement des planètes peut faire tomber Macron et réveiller sa rêveuse bourgeoisie ?

     

    Emmanuel Macron peut jubiler. 

    Et, paraît-il, avec la modestie qui est la sienne, il ne s’en prive pas : tout se passe comme il l’avait prévu. 

    Le fusil à deux coups « En Marche » a fonctionné à merveille : siphonnage du PS en 2017, siphonnage de LR en 2019. 
    Et l’on peut avec lui s’attendre, désormais, à de nombreuses répliques de ces coups pour les élections à venir. 
    Son parti centriste aux contours liquides à droite comme à gauche s’appuie sur une large majorité sociologique : les classes urbaines aisées, avec des réserves considérables, notamment en termes de classes d’âge, chez la gauche verte.
    À droite, on se triture les méninges pour tenter d’apercevoir un semblant de lueur au bout du tunnel. Le RN a d’immenses chantiers à entreprendre s’il veut enfin s’ériger en force d’alternance crédible et attirer à lui les classes moyennes supérieures qui lui font encore défaut. 
    La droite LR, prise en étau entre LREM et le RN, qu’elle se voue à Larcher, Pécresse ou Bertrand, est sans avenir.
    Mais, en politique, il ne faut pas compter qu’avec ses forces ou ses faiblesses, celles de l’adversaire importent au moins autant. 
    Les forces d’Emmanuel Macron sont considérables. 
    Et, après deux années marquées par une réelle chute de popularité et des événements inédits et calamiteux pour lui, il est plus puissant que jamais. 
    En effet, Emmanuel Macron a tout de même résisté à :
    – la poursuite des attentats islamistes ;
    – l’affaire Benalla ;
    – la crise des gilets jaunes ;
    – une situation économique terne.

    Mais tout cela n’affecte pas vraiment les milieux aisés et les classes moyennes supérieures qui le soutiennent. 
    Ni les attentats islamistes ni les défilés hebdomadaires de gilets jaunes sous leurs fenêtres n’ont poussé la bourgeoisie libérale-libertaire à se détacher de lui. 
    Au contraire. 
    Elle s’est serrée derrière le parti de l’ordre et de l’argent. 
    Ou s’est achetée une petite bonne conscience moralo-climatique en votant écolo. 
    Chacun sa religion.
    Quel événement pourrait la faire douter et le faire tomber ? 
    Aucun attentat, aucune nouvelle avancée de l’islamisation, aucune révolte populaire n’y réussira. 
    Une seule chose l’atteindra : quand on touchera à ce qui lui est le plus précieux. 
    Non pas des valeurs, ni la France, ni les malheurs du peuple – c’est, pour notre « rêveuse bourgeoisie », de l’histoire ancienne – mais une seule chose : son fric et son niveau de vie.
    Pour les gilets jaunes, et leurs budgets serrés de fins du mois, il a suffi d’une taxe de trop, de 1 % de CSG de trop, de 10 centimes de carburant de trop, pour que la révolte flambe.
    D’ailleurs, il va falloir payer les 17 milliards concédés depuis décembre, rétablir des comptes publics qui sont toujours à vau-l’eau. 
    Toucher aux retraites. 
    Les électeurs macronistes ne sentent-ils pas qu’ils vont être un peu concernés ?
    Certes, pour les portefeuilles des beaux quartiers, mais aussi les classes moyennes qui ne jurent que par l’ordre selon Macron, et leurs budgets de fin du monde, il y faudra un peu plus que 1 % de prélèvements en plus, mais en même temps – comme on dit dans ce milieu -, quand on est habitué à une certaine aisance, un petit fléchissement du train de vie, ça fait mal. Un krach immobilier sur leurs appartements parisiens ? 
    Un krach boursier sur leurs PEA ? 
    Un coup de rabot sur leurs assurances-vie ou leur épargne bien remplies, à la chypriote ? 
    Et pourquoi pas une vague de chômage des cadres ? 
    Ce serait un alignement des planètes intéressant. 
    Leur macronisme y résisterait-il ?
    Alors, ils se souviendront de l’état de la France, des victimes de l’islamisme, de l’islamisation et des délires sociétaux qu’ils ont laissé faire. 
    Alors, ils se souviendront de la misère des gilets jaunes. 
    Alors, ils pleureront. 
    La tirelire cassée les aura réveillés. 
    Il serait bon que cette bourgeoisie trouve alors une force d’alternance crédible en matière économique et financière.
    Alors ? 
    Alors, vivement la prochaine crise financière ! 
    Tiens, le CAC 40 continue de se casser la figure. 
    Et l’on sait bien que le Dow Jones, à 25.000 points, rêve autant que notre bourgeoisie. 

    Quant à l’immobilier parisien, il atteint des sommets historiques. 

    Demain serait-il plus proche que prévu ? 

    Pascal Célérier

    votre commentaire
  • Un journaliste de France 3 tabassé et séquestré dans une Mosquée par des islamistes

    Un journaliste de la télévision d’État France 3 a été tabassé et séquestré alors qu’il couvrait le procès d’un imam responsable d’une filière d’immigration clandestine.

    France 3 Normandie (source) :

    L’un de nos confrères s’est fait agresser lundi 3 juin en début d’après midi, alors qu’il tournait des images devant la mosquée de Petit-Couronne, près de Rouen. 

    L’agression d’un journaliste de France 3 Normandie s’est produite lundi après-midi devant la mosquée de Petit-Couronne, alors qu’il tournait des images pour illustrer le procès à Boulogne-sur-mer d’un imam et d’un fidèle de cette mosquée.

    Une vingtaine de fidèles a voulu empêché notre collègue d’effectuer son travail alors qu’il était sur la voie publique. S’en est suivie une altercation violente pendant laquelle sa caméra a été détériorée. Il a ensuite été gardé contre son gré dans l’enceinte de la mosquée avant que la police n’intervienne.

    Notre confrère est légèrement blessé et choqué (il s’est vu prescrire 5 jours d’ Incapacité Totale de Travail), et nous lui apportons tout notre soutien.

    La police a arrêté l’un des agresseurs présumés et récupéré le matériel de reportage. L’homme a été placé en garde à vue.

    L’imam, un ressortissant iranien, supervisait une filière d’immigration clandestine afro-islamique vers la Grande-Bretagne (lire ici).

    Imaginons l'émoi politico-médiatique si pareille agression avait été commise par des catholiques dans une église...

    Source : http://breizatao.com


    votre commentaire
  • Marseille : une jeune femme et un ado de 14 ans blessés par tir de LBD et coups de matraque, 2 enquêtes ouvertes

     Par  le 04/06/2019 pour Fdesouche
    Cette enquête préliminaire pour « violences volontaires aggravées par personne dépositaire de l’autorité publique » vient s’ajouter à une autre enquête sur des violences policières commises le même jour sur une jeune femme de 19 ans.
     Ce samedi 8 décembre […] un l’adolescent de 14 ans, qui n’a pas participé pas à la manifestation, rentre chez lui, accompagné de sa grande sœur. Il se trouve non loin de son domicile lorsqu’il est « tout à coup » encerclé par des policiers, rapporte la plainte, consultée par l’Agence France-Presse (AFP).« Voulant se défendre, il a jeté un trognon de pomme en direction des policiers », a précisé son avocat, Me Brice Grazzini.« Il a été identifié et touché ensuite en pleine tête et de dos » par un tir de LBD, ajoute le conseil. […]L’adolescent perd connaissance quelques instants.Il est conduit aux urgences pédiatriques et se voit prescrire vingt et un jours d’incapacité temporaire totale (ITT).Il souffre d’un traumatisme crânien et d’une « fracture occipitale ».
     Le constat médical fait également état de troubles post-traumatiques, « un état anxieux persistant, avec cauchemars, une apathie et des insomnies avec une perte de 3 kg », nécessitant un suivi par un pédopsychiatre.Le garçon ne sort plus de chez lui et a dû interrompre sa scolarité durant deux mois.[…]Filmée par des riverains, la vidéo montre des policiers frapper un corps à terre.On distingue des CRS en tenue de maintien de l’ordre et des fonctionnaires en jean et blouson, casqués ou le bas du visage couvert d’un foulard, mais porteurs d’un brassard de la police.Une pluie de coups de pied et de matraque s’abat sur la silhouette allongée au sol, éclairée par les lumières orangées de la rue Saint-Ferréol à Marseille, à deux pas de la Canebière.Puis la douzaine de policiers quittent les lieux sans précipitation, devancés par quelques passants qui détalent.Ces images ont été transmises au parquet de Marseille qui a ouvert, mardi 30 avril, une enquête préliminaire pour « violences aggravées par personnes dépositaires de l’autorité publique ».Elle a été confiée à l’inspection générale de la police nationale (IGPN), le jour même du dépôt de plainte de Maria, 19 ans, une jeune vendeuse marseillaise.Dans cette plainte, son avocat, Me Brice Grazzini, évoque une tentative d’homicide volontaire.
     Le Monde

    votre commentaire

  • votre commentaire
  • Marion Maréchal a fixé le cap pour la France

     
      

    Les patriotes doivent suivre !

    L’actualité réserve parfois de curieuses coïncidences. 

    C’est ainsi que, dimanche, au moment où Marion Maréchal donnait une longue interview sur LCIdans l’émission « En toute franchise » d’Adrien Gindre, Laurent Wauquiez s’apprêtait à annoncer sa démission de la présidence de LR, en direct sur le plateau du « 20 Heures » de TF1
    Ces deux démarches qui, a priori, pourraient apparaître comme dénuées de tous liens, sont, en réalité, étrangement complémentaires.
    Pendant une heure environ, Marion Maréchal, actuellement à la tête de l’Institut des sciences sociales, économiques et politiques (ISSEP), a commenté l’actualité de ce lendemain d’élections européennes. 
    Et comme de nombreux observateurs, elle n’a pu que constater que malgré sa victoire sur le fil, le Rassemblement national restait confronté à ce fameux plafond de verre qui lui interdit, depuis toujours, de transformer en triomphe ses succès électoraux, mais surtout d’accéder aux responsabilités. 
    D’une grande fraîcheur pour les patriotes, qui attendaient depuis longtemps que l’ex-députée de Vaucluse s’exprime, Marion Maréchal a su donner une réelle profondeur à son discours et à ses analyses. 
    Parfaitement consciente des graves difficultés que traverse notre pays. 
    Porteuse d’un certain nombre de solutions pour résoudre les problèmes politiques, sociaux et économiques que rencontrent les Français. 
    Elle a su s’imposer comme une alternative crédible face à la déliquescence politique dans laquelle nous nous trouvons actuellement. 
    Mais Marion l’a dit, elle ne demande rien pour elle-même. 
    Et nous pouvons la croire, tant la sincérité de son discours a pu sauter aux yeux. 
    Ce qu’elle souhaite, c’est une union des droites aussi large que possible pour qu’enfin cette majorité de Français qui se retrouvent dans ses idées – et celles de nombreux patriotes – puissent voir triompher leur cause. 
    Elle a fixé le cap. 
    Un autre homme courageux, Nicolas Dupont-Aignan, lors du second tour de la présidentielle de 2017, avait montré l’exemple. 
    Les conditions sont maintenant réunies pour œuvrer à ce large rassemblement tant attendu. 
    De son côté, Laurent Wauquier, malgré des efforts de clarifications idéologiques au sein de LR, n’a pas su convaincre. 
    Il lui a manqué ce courage, indispensable en politique pour être suivi jusqu’au bout, de passer des paroles aux actes. 
    Ses électeurs, depuis plusieurs mois dans la tourmente, sont encore traumatisés par « l’affaire Fillon ». 
    Anéantis par les désertions en masse de caciques et de cadres de LR plus prompts à rejoindre Macron par intérêt personnel que de sauver le parti, ils se sont dispersés jusqu’à donner, le 26 mai au soir, le coup de grâce à une formation et à un homme dont la vie (politique) ne tenait déjà plus qu’à un fil.
    Reste à espérer, maintenant, que cette clarification de fait qui acte de la partition de LR en deux camps distincts assainira le débat. 
    Le premier camp, conduit par les Juppé, Raffarin et autres Larcher, a choisi, comme le dit Éric Zemmour, de « s’UDFiser », rompant avec les traditions ancestrales de la droite pour épouser le libéralisme européiste porté par Macron. 
    Le second, celui défendu par Wauquier jusqu’à dimanche soir, voulait manifestement renouer avec l’esprit gaulliste et avait fait de la défense des intérêts de la nation son socle électoral. 
    Cette tendance, portée avec brio dans un contexte impossible par François-Xavier Bellamy lors des européennes, existe bien. 
    Aujourd’hui abandonnée, c’est désormais vers la droite patriote qu’elle doit se tourner afin de redonner du sens à son combat et de concrétiser cette grande force politique seule à même de battre les fossoyeurs de la France. 

    Olivier Damien

    votre commentaire