• Robert et Juliette, volontaires pieds-noirs dans le Var le 15 août 44.

    Robert et Juliette, volontaires pieds-noirs dans le Var le 15 août 44.
    Saint-Raphaël (France) - Robert formé aux transmissions et Juliette ambulancière, honorés jeudi à Saint-Raphaël par la légion d'honneur devant le Mémorial de l'Armée d'Afrique, retrouvent les plages du Var où ils débarquèrent un 15 août voici 70 ans, jeunes et intrépides pieds-noirs volontaires.
    Robert débarqua sur la plage toute proche du Dramont, Juliette accosta en chaloupe sur celle de Cavalaire plus à l'ouest. Ces deux Français d'Algérie de 88 ans, engagés à 17 ans avant leur majorité, contre l'avis de leurs parents, n'ont pas oublié leur premier voyage vers les côtes françaises. 

    "Nous arrivons dans une rade, il y a beaucoup de bateaux, de fumée et de bruits", se souvient Robert Roussafa, parti de la botte de l'Italie avec des Américains. 

    "Nous nous enfonçons d'une centaine de mètres au delà de la plage et nous attendons le jour. Nuit infernale qui me rappelle Garigliano" (son baptême du feu, en mai 1944 en Italie, bataille qui permit aux alliés de reprendre leur progression vers Rome). 

    Robert, nom de guerre "Mickey", vivra au petit matin sa première attaque sur le sol français, avant de poursuivre vers Toulon, Marseille, Lyon et l'est de la France. 

    "Étant donné que nous étions en France, nous étions heureux", écrit-il dans une petite note manuscrite rédigée pour l'anniversaire des 70 ans du débarquement. Robert, très surpris d'avoir récemment été sollicité dans sa tranquille maison de retraite du Var, sera mis à l'honneur vendredi après l'allocution du président de la République au mémorial du débarquement du Mont-Faron à Toulon. Trois jeunes liront son témoignage, et celui d'une résistante et d'un civil ayant vécu la bataille de Toulon. 

    Robert Roussafa, 17 ans et trop jeune pour s'engager en Algérie en 1943, obtint un billet de transport pour une caserne du Maroc où il s'engagera dans les Forces françaises libres et sera affecté au 1er bataillon de transmissions. Il apprit à installer des lignes téléphoniques et à conduire, avant de partir en avril 1944 pour Naples sur un navire anglais. 

    Après la guerre, Robert travailla dans les mines de charbon, avant de s'engager dans la gendarmerie nationale, affecté en Algérie. Toujours batteur dans une fanfare militaire, le multi-médaillé a conservé pieusement un mot de remerciements du 1er septembre 1945 signé de la main du général De Gaulle. 

    - tout sourire - 

    "Je voulais aller sauver la France!", explique Juliette Castano, qui vivait au Maroc lorsqu'elle lut sur une affiche "l'armée recrute des jeunes volontaires". 

    "Mon papa, agent des PTT, gardait sa fille comme on garde une fleur". Elle n'a que 17 ans et parvient à tricher sur son âge. "Je suis allée voir l'armée et j'ai obtenu mon permis pour aller faire six mois de classes à Alger. Tout était signé et j'avais le paquetage en main, lorsque j'ai annoncé mon départ". 

    "On parle rarement des ambulancières qui suivaient les contingents. On a vraiment fait la guerre", dit l'énergique Juliette, présidente d'une association d'anciens combattants dans l'Hérault. Les filles de pieds-noirs ou de colons métropolitains, représentèrent 8% des effectifs du débarquement, contingent féminin inégalé. 

    Le 15 août 1944, membre du 15ème bataillon médical, Juliette est sortie de sa chaloupe et a rampé sur la plage. "J'ai vu des éclairs, des barbelés, découvert la guerre qu'on voyait au cinéma, on était déjà au boulot", se souvient-elle. "Toulon ça a été très dur, avec beaucoup de morts". 

    Sur de vieilles photos, Juliette Castano est assise tout sourire sur le capot d'une ambulance ou trône sur un char en route pour l'Allemagne. 

    "Quand j'ai participé à l'évacuation du camp de concentration de Dachau, toutes les ambulancières était épuisées, il nous arrivait de porter des survivants de 14 kilos. On a aussi nettoyé le camp avec des brosses", glisse-t-elle. 

    Trois jeunes français, croisés quelques heures au moment du débarquement lui demandèrent d'être leur marraine de guerre. Elle leur enverra une trentaine de lettres jamais arrivées. Fin décembre 1947, l'un d'eux, Marcel Druinot, un beau Bourguignon posté au Sahara, lui rendit visite au Maroc avant de demander sa main.

    L'Algérie des PIEDS-NOIRS notre France


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  • Soupçons de détournements de fonds publics : le domicile de Gérard Collomb et la mairie de Lyon perquisitionnés

    Le Parquet national financier a ouvert une enquête préliminaire sur des soupçons de détournements de fonds publics au profit de l’ex-compagne du maire de Lyon.

    Gérard Collomb le 1er octobre 2017.Gérard Collomb le 1er octobre 2017. Jean-Paul Pelissier / REUTERS

    Des perquisitions étaient en cours, mercredi 5 juin, au domicile du maire de Lyon, Gérard Collomb, ainsi qu’à la mairie de la ville, a appris le journal Le Parisien, ce que des sources proches du dossier ont confirmé à l’Agence France-Presse. Elles ont lieu dans le cadre de l’ouverture par le Parquet national financier (PNF) d’une enquête préliminaire sur des soupçons de détournements de fonds publics au profit de son ex-compagne, comme l’a révélé Le Canard enchaînédans son édition de mercredi.

    C’est à la suite d’un rapport provisoire de la chambre régionale des comptes d’Auvergne-Rhône-Alpes consacré à la gestion de la ville de Lyon et transmis au Parquet national financier que cette enquête préliminaire a été ouverte. Selon les rapporteurs, cités par Le Canard enchaîné, Gérard Collomb aurait « fait bénéficier son ex-compagne (Meriem Nouri) de plusieurs emplois municipaux depuis plus de vingt ans ».

    « M’atteindre à dix mois des élections municipales »

    M. Collomb a publié un communiqué dès mardi soir, dans lequel il détaille les activités professionnelles de son ancienne compagne. Il « confirme que, depuis 1995, Mme Nouri est employée par la ville de Lyon dans différentes fonctions, d’abord comme agent non titulaire de catégorie C puis titularisée comme agent administratif en juin 2005 ». L’ancien ministre de l’intérieur détaille ensuite : « De 2005 à 2009, elle est successivement affectée dans deux mairies d’arrondissement puis, à partir de 2009, elle est en charge d’une activité d’accueil et d’information de proximité sur des projets urbains, notamment à la mission Serin puis à la maison du projet Rives de Saône jusqu’à l’été 2015. »

    Article réservé à nos abonnés Lire aussi  A Lyon, Gérard Collomb retrouve son fauteuil de maire et prépare activement sa réélection

    Il évoque enfin les années 2015 et 2017, « pour lesquelles un signalement a été effectué par sa hiérarchie en novembre 2017 », mais affirme avoir « seulement été informé de ce fait en février 2019 ».

    « J’ai aussitôt pris l’initiative de faire diligenter une enquête administrative dont les conclusions seront rendues fin juin et, conformément à l’article 40 [du code de procédure pénale], j’ai informé le procureur de la République. Depuis début 2018, Mme Nouri a été affectée d’abord dans une bibliothèque municipale puis dans une mairie d’arrondissement où elle travaille actuellement. »

    Le maire de Lyon, qui entend se présenter en 2020 aux élections municipales et métropolitaines, juge « intolérable » la diffusion des informations sur cette enquête :

    « Je ne peux donc que m’étonner, alors que les conclusions de l’enquête administrative ne sont toujours pas connues, qu’on ait pu diffuser des informations tant inacceptables qu’intolérables et déjà largement propagées. Il n’échappera à personne les véritables raisons qui conduisent ceux qui ont pris l’initiative de diffuser de telles informations de m’atteindre à dix mois des élections municipales. »

    https://www.lemonde.fr/


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  • Par :Pieds Noirs 9A..

    Article N° 5247 du Mercredi 05 juin 2019

    LA DÉCHIRURE DES PIEDS NOIRS .

    Pieds-noirs brutalement sans terre,comme les Harkis meurtris. Ils évoquent la déchirure, la séparation,
    l'incompréhension, l'amitié brisée. Ces vies interrompues. Ces plaies que laissent les guerres,ouvertes à jamais...

    LA DÉCHIRURE DES PIEDS NOIRS .

    L’Algérie est le plus vaste pays du pourtour méditerranéen (2 381 741 km2) et le second au niveau africain. La partie saharienne couvre 80% de la superficie, soit environ 2 millions de km2. Au nord, l’Atlas tellien parcourt 1 200 km, il est séparé de l’Atlas saharien par des plaines, où se trouvent les terres fertiles, et les Hauts Plateaux au climat semi-aride et dont la végétation steppique ne permet que la culture de l’alfa.

    L'histoire des « pieds noirs » a souvent été déformée car totalement méconnue, remplacée par une histoire Française qui manipule des catégories mais ne considère pas les vivants, les rapports qu'ils entretenaient et leur vie quotidienne en Algérie. Ces Français sont oubliés et souvent caricaturés de plus de 50 ans après un exode dramatique. Sont-ils difficile à comprendre ? Ils sont certes différents des autres de métropole, tous n'étaient pas colons au sens strict du terme ...

    Nombreux étaient ouvriers, enseignants, chefs d'entreprise, commerçants. L'ensemble des Français représentait l'infrastructure économique du pays. Il ne s'agissait pas de riches propriétaires comme certains clichés mensonger le laissent penser. Il existe une histoire réelle, importante, entre Français et Musulmans, faite d'échanges, de fraternité, parfois de tendresse. Il faut désormais souhaiter que les historiens repensent, réévaluent le passé des « humilier de l'histoire ».

    L’histoire des Pieds-noirs en Algérie dura un peu plus de 130 ans. La glorieuse conquête d’Alger en juin 1830 aboutit à un rapatriement massif et endeuillé en juillet 1962 et qui le fut un désastre pour une protection et de défense a l'avenir pour la terre de Métropole ...

    Contraints de quitter dans l’urgence la terre où certains vivaient depuis quatre générations, les Pieds-Noirs restent les grands oubliés de l’indépendance algérienne. Illustrés par des photos et des images d’archives inédites, leurs témoignages abondent sur cette période de l’histoire qui fut pour partie celle d’aristocrates aventureux, mais surtout celle de paysans, de commerçants et de fonctionnaires.

    De l'implantation à l’exil, la réalité ce relate avec chaleur et lucidité la formidable aventure et la grande détresse que furent celles des Pieds-Noirs : l’implantation, le quotidien, le brassage des cultures mais aussi la guerre, la proclamation de l’indépendance, la rupture brutale avec  cette terre Française  , le déchirement du départ et l’intégration difficile dans une métropole indifférente, voire hostile. Et ce terrible sentiment d’abandon qui après tant d’année laisse la plaie aussi vive que la nostalgie.

    Au cours de cette période Française, les Français d’Algérie ont travaillé dur pour faire de cette immense étendue un eldorado des temps modernes. Leur sort en a été tout autre. Il est aisé de condamner ces Français d'Algérie en les taxant d’exploiteurs, d’esclavagistes, d’éternels mécontents. Mais l’échec de l’Algérie ne doit pas pour autant leur en être attribué en totalité. De nombreux facteurs indépendants de leur caractère, leur attitude ou leur volonté sont autant responsables de cette décolonisation sanglante.

    En effet, le grand colonat et ses abus de pouvoir, les hommes politiques et leur incapacité à gouverner et réformer ces départements Français, les Français de métropole et leur indifférence, les indépendantistes algériens et leur détermination à obtenir l’autonomie, sont coupables autant que les Européens en soit responsables ...

    La grande distance entre les métropolitains et les Français d’Algérie?

    Il y a eu deux propagandes qui se sont conjuguées au sujet des Pieds-Noirs. La propagande gaulliste, qui souhaitait à tout prix se débarrasser de l’Algérie, et la propagande du Parti communiste Français et de certains intellectuels de gauche anti-Français d'Algérie, pour qui les Pieds-Noirs étaient des ennemis à abattre. Cette campagne conjuguée contre les Français d’Algérie a creusé le fossé entre eux et les métropolitains et cette douleur restera fatal  jusque à leurs morts .Oui bien dommage tous cela .

    Une petite vidéo parmi beaucoup d'autre 

    Les métropolitains ne vouliez pas de nous les pieds noirs en 1962, sachez que l'on se serait bien passé de cette déchirure qu'a été notre exil vers notre pays la France.si nous étions restés en Algérie vous ne seriez pas à ce jour envahi de toute cette population qui ne viens en France que pour les avantages sociaux et pour faire dans quelques décennies de la France et de l'Europe des états islamistes...

    Dans 40 ans ou moins que cela, croyez-vous qu'il y aura toujours la FRANCE ? Moi, je ne le pense pas .

    Pieds Noirs 9A..


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  • Condamnations à mort de djihadistes français : quand “Boboland” pétitionne…

     


    Ainsi donc 44 avocats ont signé une tribune, publiée par Franceinfo.fr, pour s’indigner de la condamnation à mort de terroristes par l’Etat irakien.
    Au nom d’un principe, celui du caractère absolu de l’abolition de la peine de mort, inscrit dans la Constitution française. 

    Et en vertu de la nationalité de ces condamnés : française.
    Disons tout net que cette tribune met mal à l’aise. 
    Non par le nombre, ridicule, de signataires, auquel s’ajouteront sans doute quelques centaines. 
    Mais à cause de la proclamation d’un principe universel, attitude bien française certes, mais déconnectée de la réalité.
    Pour ces signataires, peu importe ce qu’on fait ces terroristes. 
    L’énormité de leurs crimes – sur lesquels ils s’arrêtent peu – n’empêche que la France est coupable de les avoir laissés à la justice irakienne, alors qu’elle connaissait leur sort. 
    On ne savait pas ces fervents défenseurs des droits de l’homme aussi sourcilleux lorsque les accusés se battent pour des causes moins nobles à leurs yeux. 
    Critiquer la justice irakienne est sans doute légitime. 
    Mais faut-il ici parler de justice ?
    En effet, la question n’est pas tant celle de la qualité – déplorable – d’un système judiciaire étranger très éloigné de nos conceptions occidentales. 
    Les Irakiens n’ont pas jugé de simples trafiquants de drogue, ni des « apostats » en vertu de je ne sais quelle loi islamique. 
    Ils sont en guerre, et osent le dire. 
    Contrairement à nous, ils affrontent l’ennemi en face, lui donnent un nom, et le combattent. 
    Ils ont attrapé des individus venus sur leur terre pour y semer la haine, la dévastation et la mort. 
    Des individus pour qui aucune vie ne compte, aucune culture ni civilisation, prêts à massacrer au nom d’un dieu qu’ils disent miséricordieux. 
    Des ennemis mortels.
    Alors ils les condamnent à mort. 
    C’est la dure loi de la guerre. 
    C’est la loi appliquée en France, il y a 75 ans, lorsque de nombreux comités d’épuration, dans des conditions aussi éloignées de notre droit que celles dénoncées aujourd’hui, ont condamné à mort des milliers de personnes. 
    Parmi elles d’authentiques salopards, collabos et mouchards. 
    Et d’authentiques imbéciles, imprudents ou opportunistes. 
    On ne sache pas que nos 44 avocats aient jamais éprouvé la moindre honte pour ce qui reste, qu’on le veuille ou non, une justice d’exception en période exceptionnelle. 
    C’est ce que les Algériens ont fait à nos Harkis en 1962, dans des raffinements de cruauté qui font frémir, sans que ces grandes âmes s’en émeuvent encore aujourd’hui.
    Enfin, et ce n’est pas la moindre des questions, il serait de bon goût de cesser cette invocation permanente à leur qualité de Français. 
    Être Français n’est pas une qualité administrative. 
    C’est une appartenance collective à une nation, un peuple, une culture, une langue, une histoire et une terre. 
    C’est tout cela à la fois. 
    Lorsqu’une personne décide de renier sa terre, sa culture, sa langue, sa nation, elle n’est plus française. 
    Lorsqu’elle décide de prendre les armes contre son pays, elle n’est plus digne d’être française. 
    Pas plus que Salah Abdeslam n’est belge, ces terroristes n’ont le droit de se dire fils de France. 
    Ils ont renié la France, tant pis pour eux.
    Si, ce qu’à Dieu ne plaise, ces gens prenaient le pouvoir sur notre terre française, nos vertueux avocats seraient bien inspirés de remiser leurs grandes déclarations dans le petit meuble qui servait à leurs grands-parents à planquer la TSF, il y a 75 ans… 
    Ils seront les premières victimes de la folie islamiste, comme d’autres le furent de la botte de l’occupant nazi. 
    Ce sera la guerre. 

    C’est la guerre, sur cette terre orientale à 4 heures de “Boboland”. 75 ans de paix extérieure leur ont fait oublier le réel.

    Vae Victis ! 

    François Teutsch

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