L'auteur
Une première fois, le 14 juillet 1865, sous Napoléon III, l’article premier du « Senatus-consulte » proposait à TOUS LES ALGÉRIENS d’obtenir la nationalité française « à la seule condition qu’ils acceptent les lois françaises ».
Ainsi 3 millions d’indigènes de religion musulmane, 250 000 « étrangers » et 30 000 indigènes de religion israélite peuvent demander « à jouir des droits et de la qualité de citoyen français ».
264 indigènes d’Algérie et 113 Algériens musulmans se présenteront devant les administrateurs, ainsi que 151 israélites sur une population de 33 952 et 1 402 étrangers.
Cela explique le décret-loi Crémieux qui, plus tard, le 24 octobre 1870, accordera la citoyenneté française « À TOUS LES HABITANTS DE L’ALGÉRIE », toujours à la seule condition « qu’ils acceptent d’être régis par les lois civiles et politiques de la France et qu’ils renoncent à CINQ pratiques incompatibles avec le Code civil français :
*La polygamie
*Le droit de « djebr » (qui permet à un père de marier son enfant jusqu’à un certain âge)
*Le droit de rompre le lien conjugal à la discrétion du mari
*La théorie de « l’enfant endormi », qui permet de reconnaître la filiation légitime d’un enfant né à plus de 10 mois, et jusqu’à 5 ans, après la dissolution d’un mariage
*Le privilège des mâles en matière de succession
Seuls quelques milliers d’Algériens deviennent français. Notamment les quelques centaines de musulmans convertis au catholicisme, ainsi que des militaires et des fonctionnaires : qui doivent apporter « preuve sans équivoque de leur attachement à la France ».
Une très large majorité préfère conserver le statut personnel dicté par le Coran.
Les « imams » leur font croire qu’ils doivent abandonner leur religion musulmane pour obtenir la nationalité française, alors que la totalité des juifs ont adhéré sans pour autant perdre leur religion, tous comme, bien entendu, les « étrangers » de religion chrétienne.
Après l’indépendance offerte au peuple algérien, et le départ d’un million de « Français d’Algérie », choisissant « la valise plutôt que le cercueil » et qui laisse ce pays dans un état moribond et livré à la corruption, et contrairement à ce que pensait de Gaulle « qui souhaitait éviter à la France l’arrivée massive de musulmans », des centaines de milliers fuyaient leur pays et cela devenait des millions, après « le regroupement familial » offert sous la présidence de Giscard d’Estaing.
Depuis quelques décennies les directives de certains « imams » (eux-mêmes « sous les ordres » d’organisations et d’associations rémunérées par des fonds de pays étrangers, notamment la Turquie, pour ne citer qu’elle !) ont évolué : ils demandent à leurs sujets d’obtenir la nationalité française « à la condition qu’ils imposent la religion musulmane au-dessus des lois et des valeurs de la République française » et, selon une très récente statistique, plus de 40 % des musulmans de France, (surtout les jeunes de moins de 25 ans) sont en accord total avec cette décision.
Un professeur qui espérait enseigner les valeurs de la République française a payé de sa vie son engagement professionnel.
La France est choquée et lui rend un hommage national… tout comme elle avait été choquée, et rassemblée momentanément, après le drame du Bataclan et bien d’autres.
Espérons que l’assassinat islamiste (décapitation) de Samuel Paty ne deviendra pas « qu’un révoltant, triste et douloureux souvenir » !
Manuel Gomez