• Le Premier Ministre  polonais, Madame Szydło, a tourné en ridicule François Hollande « avec sa popularité de 4% », lors d’un sommet de l’Union européenne à Bruxelles; elle a mis vertement en boîte François Hollande qui prétendait lui faire accepter la réélection de Donald Tusk que la Pologne veut bloquer, en lui faisant du chantage sur les fonds structurels de l’UE alloués à son pays.

    La dirigeante polonaise a eu beau jeu de persifler: «Dois-je prendre au sérieux le chantage d’un président qui a une cote de 4% d’approbation et qui ne sera bientôt plus président? Certains dirigeants en Europe croient que tout et n’importe quoi peut être acheté avec de l’argent et j’ai fait savoir que ce n‘est pas notre avis hier soir,«  lui a vertement rétorqué Beata Szydło.

    François Hollande, si bas dans les sondages d’opinion qu’il n’a pas osé se représenter devant les électeurs, faisait allusion aux 100 milliards d’euros de financement de l’UE en faveur de la Pologne pour la période budgétaire de 2014 à 2020. 

    Varsovie «n’acceptera jamais une Europe à plusieurs vitesses, quitte à aboutir à la désintégration de l’UE»

    La réélection de Donald Tusk comme président du Conseil européen est ressentie comme un affront pour la Pologne, les Polonais l’ayant rejeté, lui et la gauche, à plusieurs reprises ces dernières années, notamment lors des élections législatives, alors qu’il était premier ministre. Aussi la dirigeante polonaise a répondu àl’affront en bloquant la déclaration finale du sommet proclamant la réélection de Tusk. Beata Szydło a déclaré aux journalistes que Varsovie «n’accepterait jamais une Europe à plusieurs vitesses, quitte à aboutir à la désintégration de l’UE». Le chef du gouvernement polonais a fait cette déclaration à l’occasion d’une session qui devait se concentrer sur les préparatifs d’une grande réunion en Italie le 25 mars pour célébrer le 60e anniversaire du Traité de Rome.

    Il est paradoxal que le peuple polonais après avoir battu démocratiquement Donald Tusk et son parti socialiste à plusieurs reprises, se retrouve néanmoins en but à celui-ci comme président du Conseil européen. Le parti « Droit et Justice » qui détient à présent la présidence, le gouvernement et le parlement polonais, s’oppose régulièrement à la prépondérance de l’UE sur la souveraineté de la Pologne. Les dirigeants polonais, très eurosceptiques, avaient notamment réfuté les quotas d’immigrés clandestins que l’UE entendait lui imposer comme aux autres pays membres. La Pologne fait partie avec la Hongrie, la Slovaquie, et la République tchèque du groupe de Visegrad, très opposé à l’immigration clandestine.

    emiliedefresne@medias-presse.info


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  • C’était un onze mars 1963 : l’assassinat du colonel Bastien-Thiry

    Le 11 mars 1963 était fusillé au Fort d’Ivry le lieutenant-colonel Jean-Marie Bastien-Thiry, 36 ans et père de trois enfants.

    Polytechnicien, il avait inventé deux missiles anti-chars.

    Il avait organisé l’attentat manqué du Petit-Clamart, pour en finir avec De Gaulle qui avait trahi le peuple, livré l’Algérie française aux mains des égorgeurs et liquidé le camp nationaliste en France.

    Fervent catholique, il justifiait cette action par la légitimité du tyrannicide (théorisée par Saint Thomas d’Aquin).

    Un très bon petit livre constitue une bonne synthèse sur ce sujet : Jean Bastien-Thiry, De Gaulle et le tyrannicide, par l’abbé Olivier Rioult (cliquer ici).

    Bastien-Thiry marcha vers le peloton chapelet à la main, laissant derrière lui une forte impression, et l’image d’un héros français et chrétien qui avait porté jusqu’au bout l’idéal du sacrifice.

    C’était un onze mars 1963 : l’assassinat du colonel Bastien-Thiry


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  • Courdimanche : après le départ des Roms, des tonnes de déchets à évacuer

    Cergy, ce mardi matin. Les dernières familles ont quitté le village pendant la nuit tandis que les dernières cabanes de fortune étaient mises à terre. LP/Elie Julien

    Des planches de bois, des carcasses de voitures, des huiles, de la ferraille… Ce mardi matin, il ne restait que des tas de déchets à perte de vue sur l’immense terrain situé entre Cergy-le-Haut et Courdimanche. Suite à un arrêté municipal de péril et après une enquête sociale, les dernières familles Roms, installées depuis 2 à 3 mois, ont quitté les lieux dans la nuit, avant l’arrivée des forces de l’ordre ce matin.

    « Nous avions déjà dû évacuer les lieux d’une première occupation en 2016 », se rappelle Elvira Jaouen, maire (PS) de Courdimanche. En effet, le terrain, appartenant en grande partie à l’exploitant de l’ancien parc d’attractions situé juste en face, est partagé entre les deux communes mais aussi avec la Communauté d’Agglomération de Cergy-Pontoise (CACP) dont les personnels s’activaient sur place ce mardi matin.

    Au total, jusqu’à 80 familles et au moins 200 personnes vivaient ici. Il y a trois semaines, une partie du camp qui servait de décharge à ciel ouvert s’était embrasée dans la nuit, mobilisant de nombreux pompiers. Aujourd’hui, outre les nombreux polluants déversés sur ces terres situées, en majeure partie sous les lignes à très haute tension, ce sont 2 000 à 3 000 tonnes de déchets à évacuer qui ont été évalués par les services de la CACP. « Des artisans venaient y déposer leurs déchets, ils ont profité de la situation, peste Jean-Paul Jeandon, maire (PS) de Cergy. Ce business devait ce faire de nuit car nous n’avons rien vu jusqu’à l’incendie qui a révélé l’ampleur de ces dépôts sauvages organisés », poursuit la maire de Courdimanche.

    LP/E.J.

    Une pelleteuse a fait tomber les dernières cabanes ce mardi matin et sécurisé le site en le rendant inaccessible aux véhicules. « Les conditions de vie étaient inacceptables », précise le maire de Cergy.

    « Nous voulons récupérer ces terrains à l’entreprise qui gère Mirapolis, pour y faire des parkings par exemple », lance Dominique Lefebvre, le président (PS) de la CACP. Une discussion à quatre est donc lancée pour déterminer à qui va revenir le lourd coût nettoyage.

     
    Source : leparisien

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  • « Le sexisme existe aussi envers les hommes »

    L’association hommes en jupe (HEJ) existe depuis juin 2007 et réuni une quarantaine d’adhérents à travers la France. Un petit groupe, certes, mais dont les revendications n’en sont pas moins fortes.

    Dominique Moreau a 40 ans et il porte la jupe. Marié, des enfants, et fonctionnaire, il est aussi le président des hommes en jupe. Sa garde robe varie chaque jour de la semaine, passant du pantalon à la jupe et vice-versa. Mais il ne fut pas facile de faire accepter cette variété à son entourage. A force d’argumentation il a convaincu sa femme qu’il restait le même en jupe ou en pantalon. « Je porte la jupe depuis 30 ans, en cachette jusqu’à il y a 7 ans. A la trentaine, on en marre de devoir correspondre à un moule, on a envie d’être soi-même. Je trouvais que le port de la jupe était agréable, il y a une sensation de légèreté, c’était une matière douce, inédite, le collant est comme une seconde peau et c’est très agréable. Je culpabilisais au départ -on m’avait toujours dit que c’était interdit- et en même temps je me disais que les hommes portaient la jupe fut un temps… » explique-t-il. En effet, les romains portaient la toge et les centurions la jupe, les barbares étaient ceux qui portaient le pantalon, les braies, comme les gaulois. Distinction de l’homme civilisé fut un temps, la jupe est devenue folklorique en occident. Les Écossais restent ancrés dans notre imaginaire avec leur kilt et leur cornemuse, indissociable de cette question: mais que porte-t-il en dessous?

    Contre les préjugés

    Dominique Moreau reproche justement à notre société d’être trop érotisé. « Nous sommes à une époque très conformiste où le visuel est capitale. Notre société est aussi très érotisé, tout est interprété par le sexe! Les vêtements sont interprétés sexuellement: une femme porte une jupe pour l’érotisme; l’homme en jupe est un homosexuel. La femme porte une jupe tout simplement pour une question de diversité vestimentaire, et c’est ce que nous réclamons » révèle-t-il.
    Il dénonce discriminations, préjugés et sexisme envers les hommes. « Nous voulons promouvoir le port de la jupe par les hommes dans un style masculin. Il ne s’agit pas de faire que tous les hommes portent la jupe, mais de casser les préjugés par rapport à l’homme en jupe » souligne Dominique Moreau. Pour le président des HEJ, l’homme est victime d’un stéréotype: il doit être performant, insensible et fonctionnel. « On a interdit à l’homme d’exprimer ses émotions, mais c’est artificiel! On crie au sexisme envers les femmes mais il existe envers les hommes. Les femmes portent le pantalon depuis 50 ans. Pourquoi nous, nous ne pourrions pas tout porter? Pourquoi nous faisons nous croire que le corps de l’homme est impur? » questionne-t-il.

    5 000 collants pour hommes vendus en 2008

    L’association vise une démarche citoyenne, souhaitant l’intégration des hommes en jupe dans la société. Dominique porte la jupe au moins une fois par semaine au travail depuis un an, mais peu d’autres ont osé franchir le pas. Les mentalités changent mais timidement; cet hiver H&M a lancé son premier modèle de jupe pour hommes. Et s’ils ne sont que 40 dans l’association, la société Gerbe a vendu 5 000 collants pour hommes au cours de l’année 2008. « On ne se fait pas trop d’illusions, le stéréotype de l’homme est ancré depuis deux siècles. L’essentiel est de montrer qu’autre chose existe. On sera aller jusqu’au bout de nos idées ».

    Gwendoline Yzèbe

    asso.i-hej.com


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  •  Suède envahie : quatre migrants égorgent un couple et en rigolent en garde à vue

    Des migrants ont égorgé une femme en Suède, la décapitant presque, puis ont poignardé son mari à mort avant de rire des meurtres qu’ils venaient de commettre rapporte le journal Nyheter Idag.

    La police a été appelée pour intervenir à Hallonbergen, au nord de Stockholm, une zone où 67 % des résidents sont nés à l’étranger, la plupart provenant du Liban, de Syrie ou d’Érythrée.

    Quand la police est arrivée sur les lieux du drame, ils ont trouvé un homme en train de poignarder à mort un homme, forçant les agents à ouvrir le feu sur le « suspect ». Dans la maison, les policiers ont découvert qu’une femme avait été sauvagement assassinée.

    Les victimes étaient les parents de jeunes enfants et ont peut-être été ciblés pour avoir été les témoins d’un autre crime au sujet duquel ils allaient faire une déposition.

    « Les rapports font état d’un possible lien avec un autre meurtre commis à Stockholm dont un des parents pourrait avoir été le témoin » indique le journal Nyheter Idag.

    Quatre personnes ont été arrêtées pour le double meurtre, y compris deux jeunes hommes de 20 et 21 ans. Les quatre suspects sont originaires du Moyen-Orient ou d’Afrique du Nord.

    Les quatre hommes n’ont montré aucun remord et riaient durant toute leur garde-à-vue.

    Source : http://breizatao.com


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