• Un monument contre l’ esclavage colonial sera érigé dans le jardin des Tuileries en 2021

    Les ministères des Outre-mer et de la Culture ont lancé le 5 juin, un appel d’offre aux artistes pour qu’ils proposent leur projet de mémorial national des victimes de l’esclavage.

    « Il n’existe nulle part sur le territoire hexagonal un lieu de mémoire d’envergure nationale dédié aux victimes de l’esclavage colonial. » Et bien cela va changer. Les ministères des Outre-mer et de la Culture ont lancé le 5 juin un appel d’offre aux artistes pour qu’ils proposent leur projet de mémorial national des victimes de l’esclavage. […]

    Ce mémorial, qui sera implanté au jardin des Tuileries, devra donc s’adresser à l’humanité des victimes par l’inscription de leurs prénoms et de leurs noms, rappeler l’universalité des droits fondamentaux de liberté, de dignité, être tout au long de l’année, un lieu de transmission, avec une dimension pédagogique forte, avoir vocation à accueillir une cérémonie nationale et enfin répondre à la fois aux conditions requises pour des cérémonies et au recueillement. […]

    L’artiste retenu sera connu dans le courant du premier semestre 2021 et son œuvre achevée à l’automne 2021.

    FranceGuyane.fr via fdesouche


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  • TGV Paris-Rouen-Le Havre : un Marocain interpellé et placé en garde à vue pour apologie du terrorisme

    Ivre, il crie « Allah akbar » dans un wagon d’un train Paris-Rouen-Le Havre

    Un homme, âgé de 29 ans, a été interpellé, dimanche 7 juin 2020, dans un train Paris-Rouen-Le Havre, pour avoir proféré dans un wagon en présence de 15 personnes : « Allah akbar ».

    […]

    il a été placé en dégrisement avant son placement en garde à vue pour « apologie du terrorisme »

    […]

    Paris Normandie via fdesouche


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  • Ce n’est pas notre santé qui est en jeu, c’est la trouille des dirigeants qui bloque tout !

    On a prétendu, la semaine passée, mettre un terme au calvaire de nos vieux. On allait laisser entrer la famille dans les EHPAD, autoriser les visites en chambre et les promenades au jardin. Pensez donc. Ce n’est encore, pour beaucoup, qu’un vœu pieux. Aujourd’hui peut-être, peut-être demain… C’est qu’on n’a pas assez de personnel pour faire respecter les normes sanitaires, disent les matons malgré eux.

    Du personnel pour pondre des normes stupides et parfaitement inapplicables, ça, on en a ! Pléthore, même. Des crânes d’œuf qui empilent des pages et des pages de directives idiotes dont la lecture ne prouve qu’une chose : ils n’ont aucune idée de la réalité de ce dont ils parlent. Exemple : on autorise la reprise des cours d’escrime à condition de ne pas s’approcher à moins de deux mètres de l’adversaire et de ne pas faire d’assauts. Dans un sport où tout le monde est masqué, ganté et sous cuirasse. Donc, sauf à jouer avec un manche à balai plutôt qu’un fleuret, pas question de s’y remettre… Et, donc, ils ne s’y remettent pas.

    La mode étant de nouveau de descendre dans la rue au mépris des interdictions de rassemblement, nous, les gentils, pourrions peut-être le faire aux cris de : « Ça suffit, l’hystérie ! Laissez-nous vivre ! »

    Oui, laissez-nous vivre, laissez vivre nos enfants surtout. Car les pédiatres s’affolent : « Il faut absolument assouplir le protocole sanitaire pour éviter une montée de la psychose chez les élèves », dit ainsi, au Parisien, l’ex-présidente de l’Association française de pédiatrie ambulatoire.

    Seuls 22 % des enfants sont retournés à l’école. On le comprend. D’ailleurs, ce n’est au mieux qu’un ou deux jours par semaine, et attention, hein, le premier qui se mouche ou éternue est renvoyé illico à la maison : direction le cabinet du médecin et le certificat de bonne conduite.

    On le dit et le répète depuis au moins dix jours maintenant : c’est fini ! On le dit et le répète aussi : les enfants ne sont pas les monstres dangereux qu’on imagine, et dans 9 cas sur 10, conclut une étude publiée, mercredi, dans Le Parisien, ils sont infectés par un adulte. Alors ? Alors la trouille est telle, chez les « décideurs », que personne ne veut prendre le risque d’assouplir des règles « inapplicables d’un point de vue humain et pédagogique », comme le souligne une enseignante : distance d’un mètre minimum entre les tables, distance entre les enfants à la récréation, distance dans les couloirs, interdiction de se croiser, repas pris en classe, pas de jeux de ballon, lavage des mains pendant trois minutes…

    Bref, ce qu’aucun adulte ne respecte plus, on l’exige de petits enfants paniqués d’être autant bridés.

    Tout le monde se renvoie la balle. Quand le Pr Delfraissy, président du Conseil scientifique, dit qu’« il faut laisser vivre les Français », notamment les enfants, et juge qu’on pourrait assouplir les règles sanitaires à l’école, on voit, derrière, s’ouvrir des milliers de parapluies. Depuis la secrétaire générale du SNUipp-FSU, qui veut « la garantie (sic) que les élèves soient en sécurité », en passant par le ministère de l’Éducation qui veut, lui aussi, la garantie du Conseil scientifique, lequel renvoie la responsabilité au ministère…

    Bref, à ce train-là, l’école n’aura toujours pas repris à Noël…

    Marie Delarue

    Source : http://bvoltaire.fr


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  • Michel Thooris : « On est dans un pays où la guerre civile couve. Sans la police, ce serait la barbarie ! »




    Le débat est lancé : la police nationale est-elle raciste ? Réaction de Michel Thooris au micro de Boulevard Voltaire« Évidemment, la police n’est pas raciste », tient-il à réaffirmer.


    Le débat est lancé, la police nationale est-elle raciste ou, du moins, comporte-t-elle des agents racistes dans ses rangs ? 
    Ce débat tombe mal pour les forces de l’ordre qui sont mises à rude épreuve devant un nombre de manifestations qui se multiplient. 
    La police nationale est-elle une institution raciste ?

    À l’heure où l’ensemble de mes collègues subit des violences incroyables dans les quartiers, ce débat est hallucinant.
    On est quotidiennement victime de jets de projectiles et de tirs tendus de feux d’artifice et de mortiers.
    C’est une situation de guérilla urbaine.
    On traite la police de raciste.
    C’est totalement à contre-courant de la réalité.
    La police n’est, évidemment, pas raciste.
    Notre institution purement républicaine n’a absolument aucune organisation systémique due au racisme.
    Les agents de la police nationale ne sont pas racistes.
    Je regrette qu’on jette en pâture les collègues à travers l’affaire de ce réseau social.
    Il a été extrait des propos condamnables et choquants tenus par des personnes sur ce réseau-là.
    Rien, en l’espèce, n’est prouvé qu’il s’agit de fonctionnaires de la police nationale.

    On peut tout à fait imaginer qu’un certain nombre des personnes qui interagissent sur ces réseaux sociaux ne sont pas des fonctionnaires ni de la police nationale ni de la gendarmerie nationale.
    Il faut laisser l’enquête se faire et ne pas jeter l’opprobre sur mes collègues.

    Cette affaire intervient alors que la mort de George Floyd, à Minneapolis, a eu des conséquences dramatiques pour la ville. 
    La police va être supprimée. 
    C’est une décision prise par le conseil municipal. 
    D’après nos informations, relayées par la presse américaine, 24 officiers de police de la ville ont d’ores et déjà annoncé qu’ils démissionnaient.

    En aucun cas il ne faut importer l’affaire Floyd sur le territoire français.
    Les faits commis à Minneapolis relèvent d’une organisation de la police américaine.
    Je n’ai pas de jugement à porter sur ces faits-là puisque je n’ai pas les éléments judiciaires pour me prononcer.
    Je ne vois pas en quoi des faits qui ne relèvent pas de la compétence de l’État français peuvent venir, aujourd’hui, interférer dans le fonctionnement de la police nationale française.
    Suite à l’affaire Floyd, certains partis d’extrême gauche et certains réseaux connus pour leur militantisme et activisme anti-forces de l’ordre agitent la bannière des violences policières pour faire des manifestations de rue.
    Ils essaient de jeter l’opprobre sur la police nationale et sur les polices en général pour faire reculer les agents des différentes polices pour laisser davantage de champ libre aux criminels.
    Quand des polices reculent, cela sert directement les intérêts des mafias et des gangs.
    C’est la réalité.
    Il suffit de supprimer, pendant une semaine, la police nationale en France et on verra comment la société et les citoyens s’organiseront.
    On sait très bien que c’est totalement absurde.
    On est dans un pays où la guerre civile couve, alors imaginez si on devait supprimer ces institutions-là…
    Le chaos et la barbarie l’emporteraient sur les droits de l’homme.

    Plusieurs manifestations ont eu lieu en soutien à l’appel du collectif Justice pour Adama Traoré et à l’appel d’autres associations comme la très contestable Ligue de défense noire africaine. Ces manifestations ont systématiquement été interdites, mais ont systématiquement eu lieu. Parle-t-on de deux poids deux mesures?

    Vous mettez le doigt là où il faut.
    Ces associations très marginales qui sont dans le militantisme politique et appellent à ce type de manifestations.
    Ces associations prétendent combattre le racisme en essayant de séparer la population française en raison de la couleur de peau.
    Ces associations passent leur temps à essayer de monter les Français les uns contre les autres, en fonction de leur origine et de leur couleur de peau.
    Cela pose un problème de fond quant à l’honnêteté de leur démarche.
    Ces associations sont soutenues par un certain nombre d’artistes engagés.
    On ne les a, d’ailleurs, pas entendus pendant les gilets jaunes.
    Dieu sait que, pendant la crise des gilets jaunes, des faits graves se sont révélés.
    En revanche, aujourd’hui, on les entend sur de prétendues violences policières fantasmées contre des personnes en raison de leur couleur de peau.
    On est véritablement dans une instrumentalisation politique abjecte.
    Je regrette que le chef de l’État n’ait pas la position claire de Christian Jacob.
    En demandant à différents ministres de se poser la question de la déontologie policière, le président de la République s’inscrit dans les pas de François Hollande qui avait pris fait et cause dans l’affaire Théo, avant même les conclusions de l’enquête judiciaire.
    Des images de vidéosurveillance ont bien montré que Théo avait menti.
    On est donc véritablement dans une instrumentalisation politique de violences policières racistes qui n’existe pas.
    On divise la population française en raison de l’origine ou de la couleur de peau et on fait monter la haine contre des fonctionnaires de police.
    Ils ne sont pas là pour se faire taper dessus mais, au contraire, pour protéger les personnes et les biens.

    Ce réseau social était connu pour rassembler un grand nombre de policiers. 
    Les anecdotes et les faits divers nous montrent qu’il y a quelques faits de racisme de la part de certain de vos collègues…

    Il faudra attendre l’enquête qui sera diligentée.
    Ce réseau social compte plus de 8.000 membres.
    Il est peu envisageable que les 8.000 personnes soient policiers.
    C’est très facile d’infiltrer un groupe.
    Je ne connais pas les règles d’accès à ce groupe, mais on peut supposer qu’il est très facile de se faire passer pour policier et venir discuter sur ce groupe.
    Si des propos ont été tenus par des collègues, alors ils seront sanctionnés.
    On ne cautionne en aucun cas ce type de propos.
    Il faut remettre les choses dans leur contexte.
    Il faudra vérifier si ces propos étaient tenus par des fonctionnaires de police.
    Il faut rappeler que nous sommes 130.000 fonctionnaires de police.
    Malheureusement, parmi ces 130.000 fonctionnaires de police, il peut toujours y avoir quelques brebis galeuses qui n’ont pas un comportement digne de la fonction et qui n’ont pas un comportement républicain.
    Cela dit, cela reste une minorité.
    Aujourd’hui, les manifestations et les déclarations qu’on peut entendre de certains politiques, de certaines associations ou de certains médias font l’amalgame et jettent l’opprobre sur l’ensemble d’une institution respectable et honnête.
    En tant que syndicat de policiers, c’est tout à fait inacceptable !

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  • Depuis la mort d'Adama Traoré, le débat public est intoxiqué par la version partielle de la famille Traoré, qui malgré les expertises n'ont cessé d'accuser les gendarmes d'avoir tué leur frère. Cette enquête de Louis de Raguenel met à mal cette thèse bornée, derrière laquelle se cache toutes les ambitions de la l'extrême-gauche décoloniale.

    Adama Traoré :réaction de Philippe Bilger!

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