• Plan de relance de l'Union Européenne : qui paye commande !

    L'annonce faite mercredi par la présidente de la commission européenne Ursula von der Leyen de la mise en œuvre d'un plan de relance communautaire destiné à mutualiser les dettes engagées par les pays membres pour faire face aux conséquences économiques et sociales de la crise sanitaire du COVID-19, plan de 750 milliards d'euros, soit 250 de plus que ce que proposaient Macron et Merkel la semaine dernière, constitue un pas de plus sur la voie du fédéralisme et de l'effacement des Nations au profit de la technostructure mondialisée bruxelloise.

    C'est une très mauvaise nouvelle pour les peuples européens et en particulier pour la France.

    D'abord parce que ces sommes vertigineuses empruntées directement par l'UE en bénéficiant des taux actuels, faibles, voire négatifs, devront un jour être remboursées. Elles le seront par les États non pas en fonction de ce qu'ils auront reçu, mais par rapport à leur PIB. À ce jeu, la France sera nécessairement confrontée à une perte sèche qui pèsera lourdement sur les contribuables le moment venu.

    Ensuite parce que, ce faisant, la Commission renforce son pouvoir. Qui paye, commande. Comme ce fut le cas il y a dix ans avec la Grèce, l'UE disposant des fonds et des leviers de leurs distribution, sera à la fois arbitre et acteur principal, pesant sur les orientations, intervenant et décidant des budgets nationaux, imposant ses choix politiques et ses lois d'austérité.

    Une Europe nouvelle, puissante, identitaire et libérée des tutelles intercontinentales, est pour nous, nationalistes, qui ne ne nous reconnaissons pas dans le souverainisme moisi, un objectif majeur, mais encore lointain. Sa construction ne se fera que par les victoires politiques des mouvements nationaux au sein de chaque État, victoires qui ouvriront alors la voie à des changements de paradigmes permettant des transferts structurels librement consentis. Nous n'y sommes pas.

    Le fédéralisme globaliste, antagoniste à toutes nos aspirations et négateur des volontés des peuples européens, vient malheureusement, quant à lui, de marquer un point décisif.

    Jean-François Touzé - Délégué général du Parti de la France


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    Source : ndf

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  • Niches sociales : le patronat doit 10 milliards d’euros à la caisse des retraites ...

    On connaissait bien les « niches fiscales », on connaît moins bien les « niches sociales ». C’est pourtant le terme qu’emploie la Cour des Comptes pour désigner les dispositifs qui permettent de payer moins, voire pas du tout, de cotisations sociales.

    Les niches sociales représentent ainsi un manque à gagner pour les régimes obligatoires de base et le fonds de solidarité vieillesse. Leur coût est d’ailleurs loin d’être négligeable puisqu’il est estimé par la Cour des Comptes à 66 milliards d’euros en 2019, dont 52 milliards d’euros pour les seuls allègements généraux de cotisations patronales.

    Or, parmi ces cotisations patronales, 9 758 000 000 d’euros n’ont pas été versés à la branche vieillesse de l’assurance maladie, qui gère actuellement le régime général des retraites (annexe 5 du PLFSS 2019, p 48). Si les patrons s’en tirent bien, ce trou de près de 10 milliards d’euros est en revanche comblé par l’État, mais pas intégralement.

    Cocasse, lorsqu’on constate que le déficit des caisses de retraite est de 3,5 milliards d’euros en 2018, ce qui fait dire au Comité de mobilisation de la Direction Générale de l’Insee : « Le déficit actuel du système de retraite est le fruit d’une succession de politiques ayant eu pour effet de faire stagner les ressources, tandis que les dépenses augmentaient régulièrement. »

    La Cour des comptes note à son tour que « ces dispositifs dérogatoires sont insuffisamment encadrés, qu’il s’agisse de l’évolution de leur coût, de l’appréciation de leur efficacité au regard de leurs objectifs ou de la maîtrise des risques liés au recouvrement des prélèvements sociaux », à méditer.

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  • Affaire Trompille : à LREM faites ce que je dis mais surtout pas ce que je fais !


    Le député LREM de l'Ain Stéphane Trompille vient d'être condamné par le tribunal des prudhommes pour harcèlement sexuel sur son attachée parlementaire. Pourtant Gilles Legendre, patron du groupe LREM à l'Assemblée nationale, n'envisage aucune sanction à ce stade : le député est lavé de ses forfaits par la direction de son parti qui n'y voit pas de quoi fouetter un chat.

    Qu'en pense donc Madame Schiappa, elle que l'on voit sortir de ses gonds à chaque fois qu'une femme se retrouve assignée aux taches ménagères, renvoyée à tout ce qui pourrait la réduire aux aprioris sur son genre ? Celle qui suggère aujourd'hui à l’Église de choisir une femme pour remplacer le Cardinal Barbarin est étrangement silencieuse au sujet de ce député indélicat. La Schiappa s'était par exemple déchainée sur Alain Delon quand il avait reçu la Palme d'Or à Cannes, car le vilain acteur droitard aurait tenu un jour dans sa vie des propos sexistes et homophobes… Mais là, pour Trompille, on n'a pas entendu la ministre : à croire que des propos un rien trop virils sont aujourd'hui plus condamnables que des actes sur des personnes… A moins que l'orientation politique de l'impétrant ne conditionne la réaction de la ministre plus que ses fautes… En ces temps d'hémorragie de députés LREM, depuis la constitution du groupe dissident d'Aurélien Taché, c'est le grand sauve qui peut : mieux vaut conserver le peu de députés qui restent, même pourris, et au diable la morale publique, le féminisme, la dignité des personnes et tout le toutim ! LREM a perdu la majorité absolue à l'Assemblée : que valent donc les plaintes d'une modeste collaboratrice qui se sent outragée, quand le poids d'un seul vote de parlementaire devient soudain si vital pour le gouvernement aux abois ?

    Nous aurons donc eu droit à tout, en trois ans de majorité LREM : des députés qui brutalisent des collègues à coups de casque de moto, d'autres qui mordent des chauffeurs de taxi, et tiennent des propos racistes, sexistes et homophobes alors qu'ils sont censés déposer des lois contre le racisme, le sexisme et l'homophobie… D'autres députés qui passent de LREM au mouvement de Marion Maréchal… Des ribambelles de ministres impliqués dans des conflits d'intérêts, d'autres (et non des moindres) des escroqueries, des fraudes fiscales, de l'exhibitionnisme sexuel, d'autres qui se trompent d'un modeste 0 sur leur déclaration de patrimoine : à croire que LREM a recruté ses élites à la sortie d'une maison d'arrêt. C'est pourtant les cadres de ce même parti qui poussent des cris de vierge effarouchée à chaque fois qu'un propos sonne mal à leurs oreilles, ce même parti qui au nom de la morale veut empêcher les gens de s'exprimer librement.

    Au royaume de la tartufferie, LREM a remplacé avec brio le PS, avec pour devise : faites ce que je dis, mais surtout pas ce que je fais…

    Olivier Piacentini


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  • Condamné pour harcèlement sexuel, le député Stéphane Trompille n’est pas exclu du groupe LREM (MàJ)

    fdesouche

    «Au stade actuel», le président des députés LREM, Gilles Le Gendre, n’envisage pas de sanction contre l’élu de l’Ain, qui a fait appel du jugement prud’hommal le reconnaissant coupable de harcèlement sexuel contre une ancienne collaboratrice. Des cadres du groupe exigent pourtant son exclusion.

    (…) Libération


    « J’ai pleuré quand j’ai ouvert le courrier du conseil de prud’hommes. C’était un immense soulagement. Je suis encore sous traitements pour me sortir de cette affaire (…) En tout cas, j’espère que ça pourra encourager d’autres personnes harcelées à sortir du silence », explique l’ancienne chargée de com’ de Stéphane Trompille. Elle vit aujourd’hui à 600km de Bourg-en-Bresse.

    Embauchée en juin 2017, cette femme aura supporté « des propos sexistes et salaces » durant 7 mois, avant un arrêt maladie. Le député de l’Ain l’avait ensuite licenciée, -durant cet arrêt maladie-, pour « insuffisance professionnelle ».

    « J’avais suivi la campagne de M. Trompille, je l’ai vraiment vu changer après son élection », détaille l’ancien collaborateur qui décrit un homme de plus en plus hautain.

    A relire :

    Pierre Sautarel@FrDesouche

    C'est le même qui avait embrouillé un gilet jaune sur un rond point, je ne sais pas si vous vous en souvenez.

     
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