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  • La crise reste ouverte !

    crise,macron

    Le président de la République était attendu comme le Messie. Depuis l'annonce de son intervention, l'impatience de sa parole était universelle. Preuve qu'elle conserve aux yeux de tous et peut-être aux siens propres ce caractère suprême revenant à celui qui détient ou est censé détenir la souveraineté de la nation. Qui est censé incarner le destin de la France en crise. 

    Chacun - journalistes, spécialistes, élus de tous rangs, de tous bords, et même ses ministres et ses collaborateurs - avait passé son temps à supputer ce qu'il allait dire. Ce que  d'ailleurs il devait dire. Et même en quelque sorte à le lui dicter. L'autorité du Chef de l' État demeure dans son principe et son essence. Elle se reforme comme par nécessité aux instants cruciaux. Dans la pratique quotidienne il est clair qu'elle est singulièrement affaiblie, dépendante, restreinte et même craintive. On l’a vu, on l’a senti, hier soir, dans le ton, les gestes, les attitudes du Chef de l’Etat. 

    Emmanuel Macron a parlé, fait contrition, pris acte de la contestation populaire, affirmé sa légitimité, et reconnu les injustices - dont certaines qu'il a lui-même organisées.  

    La révolte qui gronde depuis quatre ou cinq semaines avait soulevé de grandes questions, mis en cause jusque dans ses profondeurs le modèle économique, social et finalement politique qui est aujourd’hui le nôtre. 

    Les grands axes de la politique présidentielle échouent, sont utopiques, se heurtent au mur des réalités de l'Europe et du monde et à la réaction des Français. Mais ce sont des dogmes aussi intangibles qu'une sourate du Coran. 

    Emmanuel Macron a distribué une douzaine de milliards qui deviendront assez vite quinze ou vingt et creuseront la dette. Le malaise perdurera. La crise reste ouverte pour longtemps. 

    D’ailleurs, en même temps, hier, 10 décembre, la France a signé à Marrakech le pacte mondial de l’ONU sur les migrations … 

     

    Source : lafautearousseau


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  • Il a juste jeté de la poudre aux yeux. Qu'il retourne revoir sa copie, il ne mérite pas une bonne note. Peut mieux faire, comme dégager lui et ses ministres et toutes ses réformes... 

    LE 20 HEURES DU PIPEAU


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  • Franck Dubosc, ex-soutien des gilets jaunes

    Jonathan Sturel

     
     

    La séquence Franck Dubosc est intéressante à analyser car elle révèle beaucoup de choses. En premier chef, il me semble qu’elle confirme que le petit milieu du show-biz est une secte où les esprits finissent par s’uniformiser. Dubosc est un provincial, à l’origine plutôt sain d’esprit, assez franchouillard et, à mon avis, réellement sensible à la France d’en bas. Une sincérité qui lui a fait croire que son nouveau milieu serait évidemment sensible à la cause des gilets jaunes, qui sont des petites gens qui galèrent et qui souffrent. Instinctivement, Dubosc a dû faire des liens inconscients entre les gilets jaunes, la pauvreté, la charité, les Enfoirés, Coluche, etc., et il en a déduit dans un premier temps que les « zartistes » allaient bouger pour les jaunes.

    Le mardi 27 novembre 2018, il a donc publié une vidéo rapide dans laquelle il assure les gilets de son soutien, et où il promet de revenir très vite avec des « copains » (du milieu) pour soutenir et aider cette précarité en colère. Erreur terrible qu’il commet de bonne foi, par naïveté.

    Après cette vidéo, il prend veste sur veste lorsqu’il va frapper aux portes de ses « copains » qui, eux, n’ont pas l’intention de s’intéresser à ces gueux de gilets jaunes. L’artiste parisien a deux sortes de souci : avoir une bonne critique dans Télérama et les Rohingyas. Tout ce qui existe entre les deux est une immense zone périphérique et un réservoir à pouilleux et à beaufs.

    Dubosc, probablement un peu sonné – en tout cas, certain, maintenant, qu’il a parlé trop vite -, se dédit et déclare dans une vidéo tournée par un quidam (à Lausanne, le 6 décembre) que « les gilets jaunes, c’est du passé », et d’ajouter, dans un élan lexical emprunté à son milieu d’adoption, « vous êtes trop haineux, trop hargneux, à dégager ». Le voilà maintenant lavé de ses instincts humains, blanchi auprès de ses « copains » qui, en le voyant maintenant insulter les gueux, sont rassurés et peuvent lui rendre sa carte de membre.

    Franck Dubosc vient, en quelques jours et sous nos yeux, de vendre son âme contre une couverture avantageuse sur Télé Star. Il faudra que les Français s’en souviennent lorsque le comique s’en viendra leur proposer d’acheter les places de son prochain spectacle.

     

    Source : bvoltaire


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