• Par: Papa Falco
     
    La «Toussaint rouge», début de la guerre d'Algérie
     
    D’abord prévu pour le 15 octobre, le déclenchement de l’insurrection n’a finalement lieu que le 1er novembre et, fête des morts chez les Européens oblige, prendra vite le nom de «Toussaint rouge».
    Les «neuf historiques»
    Pourtant, nombreux sont les Algériens, jeunes ou plus âgés, qui savent peu de choses de ce que fut l’acte liminaire de la Thawra (Révolution). L’une des raisons est liée au fait que l’insurrection fut organisée par neuf hommes, «les neuf historiques» dont ceux qui survécurent au conflit furent tous après l’indépendance, à une exception près, des opposants au régime de Houari Boumediene (au pouvoir de 1965 à 1978, date de sa mort) et même de Chadli Bendjedid (1979-1992). Difficile, en effet, de parler de l’action déterminante d’hommes dont le nom a longtemps été absent et interdit des manuels scolaires algériens…
    Ci-dessous ;
    Montage de photos d'archives de huit des neuf "chefs historiques" du FLN (Front de Libération nationale) initiateurs du déclenchement de l'insurrection en Algérie le 1er novembre 1954...... source archives d'étude et AFP
    «La TOUSSAINT ROUGE»... reste marquée dans la Mémoire Pied-Noirs aussi douloureusement que le «5 juillet 1962 à Oran», «l'encerclement meurtrier de Bab-El-Oued», «le massacre de la rue d'Isly», «le massacre d'El Halia»...
    Dans la nuit du 31 octobre au 1er Novembre 1954, le tout nouveau F.L.N. ensanglante l'Algérie et revendique pas moins de 70 attentats.
    Ce carnage sera baptisé la «Toussaint Rouge» et marquera le début de la guerre d'Algérie.
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    La «TOUSSAINT ROUGE»...
    Dès le 1er novembre 1954, depuis le Caire, «la voix des Arabes» annonce :
    «que la lutte grandiose pour la liberté, l’arabisme et l’Islam a commencé».
    Krim Belkacem, Messali Hadj, Ferhat Abbas, Aït Ahmed, Ben Bella et au moins 2 autres... forment au printemps 1954 un Comité révolutionnaire d'union et d'action (CRUA) et choisissent le 1er novembre 1954 pour déclencher une insurrection sanglante.
    L'État français dénombrera 10 morts, mais un doute s'installe quant au nombre de victimes, car tout de même, 70 attentats
    -- revendiqués par le FLN -- n'auraient fait "que" 10 morts ? Certaines sources nous donnent même 8 morts et une trentaine d'attentats.
     
    La «Toussaint Rouge» marquera à jamais le début de la guerre d'Algérie et la détermination sanguinaire annoncée du FLN.
    La France prise de court par l'ampleur des attaques...
    Le 1er novembre 1954 à Alger, commence "la sale guerre" avec une série d’attentats… Une trentaine de bombes artisanales explosent devant différents immeubles et des dépôts de carburants,
    Assassinats, récoltes incendiées, gendarmeries bombardées, graves incendies à la coopérative de Boufarik, à la Cellunal de Baba-Ali, aux dépôts de liège d'Azozga et de Camp-du-Maréchal. Á Alger, les dépôts de pétrole Mory et Radio-Algérie également visés.
     
    ▬ Laurent François, 22 ans, libéré du service militaire national depuis 6 mois, sera la toute première innocente victime civile, Ce 1er novembre 1954, à 1h30 du matin, ce jeune Pied-Noir qui courait prévenir la gendarmerie de Cassaigne (Mostaganem) d'une attaque terroriste, tombera lâchement assassiné. Simultanément, Georges-Samuel Azoulay, 28 ans, un chauffeur de taxi est abattu sur le trajet de son travail.
    Guy Monnerot, jeune instituteur qui se trouvait, avec Jeanine son épouse, dans le car qui l'emmenait vers le bled, lieu de son premier poste, sera tué et Jeanine son épouse gravement blessée (elle décédera en 1994 à l’âge de 61 ans). Le couple était en Algérie depuis tout juste un mois.
    Le capitaine Hadj Sadok, caïd du douar M’chounèche, sera également assassiné.
    Dans la dynamique meurtrière, une attaque du commissariat d'El Khroub dans le Constantinois par Mohamed Larbi Ben Abdelkader dans la nuit du 1er au 2 novembre fit plusieurs morts parmi les policiers.
    S'ensuivra l'assassinat de civils, soldats, policiers et gradés, agents forestiers ect... Un carnage exécuté sans aucune pitié, des plaines jusqu'aux Aurès.
     
    ► Récapitulatif : 70 attentats ont donc lieu en cette journée du 1er novembre 1954. Il s’agit d’explosions d’engins artisanaux ou d’assassinats. Ils sont réalisés en une trentaine de points du territoire algérien, alors répartis ainsi pour les commandants du FLN :
     
    Zone 1 : les Aurès, zone commandée par Mostefa Ben Boulaïd.
    Zone 2 : Constantinois, zone commandée par Mourad Didouche.
    Zone 3 : Kabylie, zone commandée par Belkacem Krim,
    (signataire de l'acte d'indépendance de l'Algérie des accords d'Évian).
    Zone 4 : Algérois, zone commandée par Rabah Bitat.
    Zone 5 : Oranie, zone commandée par Larbi Ben M’Hidi.
     
    Le 1er novembre est devenu fête nationale en Algérie algérienne, une "gloire" célébrée sur le sang versé d'innocentes victimes.
     
    Papa Falco

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  • Paris : les policiers interdits de courses-poursuites dans la ville

    Par  

     

    Depuis la fin août, des policiers dépendants de la préfecture de police de Paris, font état de consignes leur interdisant de s’engager dans des courses poursuites qui pourraient être dangereuses, même lorsqu’il s’agit de véhicules volés. Cela ferait suite à l’incident survenu en août dernier au cours duquel un policier a abattu un homme au volant de son véhicule. Le fonctionnaire avait été mis en examen.

    Stéphane (son prénom a été modifié) est policier dans une brigade de nuit en région parisienne. Il se définit comme un policier aimant son métier « pour attraper des délinquants, des malfaiteurs… ». Il déplore cette situation qu’il a décidé de dénoncer.

    Il interpelle ce 30 octobre Christophe Castaner. « Le ministre a-t-il conscience que chaque nuit des personnes prennent la fuite et qu’on ne les poursuit pas ? » Et de demander : « Est-ce que c’est la hiérarchie intermédiaire qui n’a pas envie de prendre de risques où est-ce que ça vient du ministre ? ».

    La préfecture de police jointe hier par RTL réfute tout systématisme dans l’abandon des prises en charge. Selon elle, chaque situation est prise au cas par cas. Elle ajoute que la règle a toujours été stricte sur ce point et qu’elle n’avait pas évolué depuis août, contrairement à ce qu’explique Stéphane.


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  •  ALGÉRIE  Mise en détention provisoire de cinq généraux-majors

     HuffPost Algérie
    CAPTURE D'ÉCRAN / ENNAHAR

    Les cinq généraux-majors et un colonel ont comparu ce dimanche 14 octobre 2018 devant le juge d’instruction près le tribunal militaire de Blida, ont été mis en détention provisoire, rapporte la chaîne de télévision privée Ennahar TV. 

    Les anciens commandant des première, deuxième et quatrième régions militaires, respectivement les généraux-majors Habib Chentouf, Saïd Bey et Abderrazak Chérif, ainsi que le général-major Nouba Menad, ancien commandant de la Gendarmerie nationale et le général-major Boudjemaâ Boudouar, ancien directeur central des finances au ministère de la Défense nationale, ont tous été mis en détention provisoire. 

    Ils ont été récemment limogés par le président Abdelaziz Bouteflika, puis ont été interdits de sortie de territoire par le Tribunal militaire de Blida.

    Ces généraux sont poursuivis dans le cadre d’une vaste enquête relative au trafic d’influence et à divers abus de pouvoir.

    “Les premiers éléments de l’enquête ont d’ailleurs révélé que ces généraux se sont accaparés des richesses incommensurables, profitant de leurs statut et grade”, rapportait le site ALG24.


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  •  Allemagne : Un migrant a tenté de tuer un enfant en le jetant sous un train. Depuis, le garçon traumatisé « crie » lorsqu’il aperçoit « des gens de couleur ».

     

    Allemagne – Il a attrapé un enfant qu’il ne connaissant pas et qu’il a brusquement arraché à sa mère, puis s’est jeté avec lui sous un train qui arrivait en gare.

    Depuis mardi, l’homme, un migrant indien qui vivait à Gelsenkirchen, est jugé pour tentative de meurtre et blessures corporelles dangereuses.

    L’assaillant a sauté devant un train en marche avec un enfant dans les bras. Devant les yeux de la famille de la petite victime. L’homme s’est couché sur les rails, en tenant l’enfant.

    Selon le ministère public, ce n’est que grâce à une coïncidence heureuse et à la rapidité d’action du conducteur que le garçon n’a subi que des blessures mineures à la tête. Si le train était allé un peu plus loin, le choc aurait été fatal.

    L’Indien de 23 ans a tenté « insidieusement de tuer un être humain », déclare le bureau du procureur de la République.

    Le père Christian V. (34 ans) a déclaré au tribunal : « Mon fils m’a confié plus tard que l’agresseur lui avait dit qu’il voulait l’emmener à la mort ». Après l’arrêt du train, le père a sauté sur les rails et a récupéré son fils.

    Le tribunal de district examine le placement permanent de l’accusé, Jagdeep S., dans un service psychiatrique fermé.

    Sandro, la victime âgée de 5 ans, souffre encore aujourd’hui de l’agression qu’il a subie. Son père déclaré : « Quand des gens s’approchent rapidement de lui ou ont la peau foncée, il crie, s’accroche à nous. On ne peut plus prendre le train. Il en a peur. »

    Sa mère Daniela V. (24 ans) est toujours très choquée. En larmes, elle a dû interrompre son témoignage devant le tribunal et s’est évanouie dans le hall.

     

    BILD via fdesouche


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