• Un homme poursuit un policier à Tulles pour faire "comme en région parisienne"

     
    Un homme poursuit un policier à Tulles pour faire "comme en région parisienne"@ Thomas SAMSON / AFP

    Il va comparaitre lundi pour menace de mort sur un fonctionnaire de police. L'homme a menacé de répéter la tuerie de Magnanville.

    L'homme, âgé de 54 ans, est poursuivi pour menaces de représailles et menaces de mort sur un fonctionnaire de police. Il devra expliquer lundi à la justice pourquoi il a menacé un agent de police et sa famille dans les rues de Tulles vendredi, révèle nos confrères de France Bleu.

    "La même chose qu'en région parisienne." "Je sais où tu habites et je viendrai pour régler le problème", aurait lancé l'homme au policier. Avant d'ajouter, "je ferai à ton enfant et à ta femme la même chose que ce qui s'est passé lundi soir en région parisienne", en faisant référence au drame de Magnanville. L'individu a été interpellé dans la foulée et placé en détention provisoire vendredi.

    Déjà connu des services judiciaires, il souffre de troubles du comportement selon des experts psychiatriques. Il a déjà été condamné pour meurtre et violences graves.

    http://www.europe1.fr/faits-divers/un-homme-poursuit-un-policier-a-tulles-pour-faire-comme-en-region-parisienne-2776244


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  • De Gaulle, traître intégral

    Il est bon de rappeler qui fut en réalité Charles De Gaulle.

    C’est à partir de 1916 que l’on commence à parler d’un certain De Gaulle.
    Légèrement blessé au genou au début de la guerre, « cela lui évitera de participer à la bataille de la Marne (…) une chance, car celle-ci s’est traduite par une hécatombe d’officiers subalternes dont il eût fort risqué d’être victime ».

    « De même restera-t-il étranger à la bataille du Nord. Les fonctions qu’il occupe dans l’État major régimentaire vont le tenir à l’arrière des premières lignes ». Derrière la prudence d’Yves Amiot se dessine déjà le jeune De Gaulle : Éviter les coups et rester près de l’autorité supérieure. Tel est l’homme qui arrivera finalement en première ligne le 1er mars 1916, son 33ème régiment prenant la position défendue victorieusement par le 92ème, puis par le 110ème régiment d’infanterie en dépit du pilonnage des Allemands.

    Or, dès le lendemain de son arrivée, suite à un nouveau pilonnage, le capitaine De Gaulle hisse le drapeau blanc… Contrairement aux autres officiers français, les Allemands ne lui rendirent pas son épée et De Gaulle qui s’en étonnait, s’entendit répondre froidement, « c’est parce que vous vous êtes rendu sans combattre » … ! Ce « détail » du parcours de De Gaulle, je l’avais entendu avec mon père, une première fois au Portugal de la bouche d’un commandant de l’armée française.

    Plusieurs années plus tard le comte Aymer de la Chevalerie, le généreux donateur des locaux de Chiré-en-Montreuil, nous donnait les mêmes détails, sans que ces deux hommes se connaissent. Tel était le personnage dont les lobbies antinationaux allaient faire un héros.

    Sans la protection du général Pétain, parrain de son fils Philippe, la carrière du jeune De Gaulle se serait arrêtée là. L’ambition maladive de son protégé allait l’amener à s’approprier une étude d’État-major sur l’avenir de l’arme blindée en le publiant sous son seul nom. Réprimandé, De Gaulle allait lui vouer une haine tenace comme à l’ensemble de l’armée française qui le méprisait. La guerre de 40 allait lui donner la chance dont il rêvait.

    Les Anglais qui avaient besoin d’un képi pour contrer le prestige et l’action du Maréchal, envoyèrent le général Spears de l’Intelligence service débaucher le vaniteux De Gaulle ulcéré de ne pas avoir été pris dans le gouvernement Pétain.

    Tel fut le début de la légende du « glorieux résistant » De Gaulle. Là encore l’Histoire officielle est menteuse, car De Gaulle n’a jamais été général. La saga résistantialiste occulte que ce fut Albert Lebrun, président de la République, qui signa le 23 juin 1940, le décret de mise à pied de De Gaulle pour cause de désertion :
    Au Journal Officiel, 24 juin 1940, paraissait ce texte du Ministère de la Défense :

    – « Par décision ministérielle du 22 juin 1940, la promotion au grade de général de brigade à titre temporaire, de M. le colonel d’infanterie breveté De Gaulle (Charles-André-Joseph-Marie) est annulée ».

    – « M. le colonel d’infanterie breveté d’état-major De Gaulle (Charles-André-Joseph-Marie) est admis d’office à la retraite, par mesure de discipline ».

    La « Libération-Épuration » sera pour De Gaulle allié aux responsables de la Débâcle, l’occasion de régler ses comptes. Les crimes de la Résistance gaullo-communistes étaient tels que le Père Panicci dénonçait « ce régime d’abattoir » dans son sermon du dimanche des Rameaux 1945, à Notre Dame de Paris. Des documents médicaux de l’époque, permettent de mesurer l’horreur des tortures infligées par les « patriotes », FFI, FTP, et autres « milices patriotiques » :
    « Poils brûlés au briquet, bougies allumées dans l’anus, pointes des seins coupées, dents cassées, brûlures électriques dans le vagin, l’anus, la plante des pieds, coups de barre de fer, sections des doigts, arrachages d’ongles, lésions de marche ou reptation sur du verre, brûlures pour « cautériser » les plaies, aspersion d’essence et mise à feu, enfoncement de la cage thoracique, du crâne, avec lésions méningées, cérébrales, de la moelle épinière – c’est ainsi qu’allait mourir dans d’atroces souffrances le constructeur Louis Renault – lésions de l’œil, viol de femmes et de fillettes, promenées nues ».

    Il faut rappeler le martyre de l’amiral Platon, chargé par le maréchal Pétain de surveiller les sociétés secrètes interdites par Vichy qui, renvoyé par Laval dans sa propriété du sud-ouest, y fut torturé et mis à mort par des résistants en l’écartelant entre des tracteurs.

    de-gaulleAvec celui du comte Christian de Lorgeril , héros de la guerre de 1914, on atteignait les sommets de la barbarie. Le quotidien MRP, L’Aube, 16.11.1950, quelque peu gêné du comportement de ses alliés, rapportait les faits :

    « Arrêté pour ses idées monarchistes le 22 août 44, complètement nu, le malheureux dut s’asseoir sur la pointe d’une baïonnette, puis il eut les espaces métacarpiens sectionnés, les pieds et les mains broyés, le thorax et le dos transpercés par une baïonnette rougie au feu, puis on le réanima pour lui verser du pétrole enflammé sur les plaies ».
    « Il ne devait mourir que 55 jours plus tard dans des souffrances de damné ».

    C’était le temps où le démocrate-chrétien P.H. Teitgen , Garde des Sceaux de De Gaulle, répondait aux communistes qui trouvaient l’Épuration insuffisante : « Messieurs, Par rapport à nous, les Grands Ancêtres étaient des enfants de coeur »… et à ceux qui déploraient la guerre civile, De Gaulle répondait : « Messieurs, la guerre civile où est la guerre civile » ?!

    Fred Zeller, ancien Grand Maître du G.’. O.’., rapportait dans Europe Parlement le « mot » de De Gaulle, à la Libération : 
    « Je vais redonner la République à la France, il n’y a aucune raison pour que je ne lui redonne pas aussi les francs-maçons » et Zeller reconnaissait :
    « Il nous a redonné force et vigueur ».

    Tel est l’individu pour lequel tant de « nationaux », de Rivarol , à Tixier-Vignancour et à Le Pen, entre autres, ont voté au référendum de 1958 et dont la suite de sa « carrière », allait confirmer l’ignominie.
    Dès son arrivée au pouvoir à Alger, il rétablissait, le décret Crémieux abrogé par Vichy. Ce décret redonnait unilatéralement et en bloc la nationalité française aux seuls Juifs, alors que comme en 1870 les musulmans venaient de se battre pour la France. Les conséquences ne se firent pas attendre et François d’Orcival rappelle,Valeurs actuelles , 13.5.05, que « le 1er mai 1945, les manifestants à Alger, Oran, Mostaganem, criaient « À bas la France, à bas les Juifs », tandis que la police tire sur eux ».

    Lors des émeutes du 9 au 14 mai, les émeutiers criaient de façon révélatrice : 
    « À bas De Gaulle, serviteur de la juiverie », « À bas Churchill et les Juifs ». Comme en 1870 les marxistes Adrien Texier ministre de l’Intérieur, Charles Tillon, ministre de l’Air, massacreront des milliers de civils musulmans, traités d’ « hitlériens » ! C’est dire si le facteur juif était fondamental dans l’insurrection contre la France, devenue aux yeux des musulmans, un occupant au service de la communauté juive.

    Cela aucun des nostalgiques de l’Algérie française ne le rappelle. Ils n’ont toujours rien compris aux causes de la perte de l’Algérie. La férocité de la répression des gaullo-marxistes, comme celle du gouvernement Thiers tenu par les Rothschild, en 1870, est suspecte, comme si, comme en 1870, les dirigeants de 1945 avaient voulu créer l’irréparable avec la communauté musulmane, pour la dresser contre la France.

    On connaît la suite : La trahison de De Gaulle rappelé en « sauveur » par les Français d’Algérie, l’armée française et applaudit par les « nationaux » d’alors. Aussi est-il bon de rappeler comment il se vante dans ses Mémoires d’Espoir, de les avoir trompés : « Si de but en blanc j’affichais mes intentions, une vague de stupeur(s) et de fureur(s) eut fait chavirer le navire ».« Sans jamais changer de cap, il me faudrait donc manœuvrer », p. 60-61.

    Ayant réussi à amener l’armée à capituler, l’autre ignominie, avec le mitraillage des Français par le général Katz aux origines sémites, sera de livrer les harkis.

    Le télégramme secret du 16.5.1962, N° 125/IGAA, ordonnait :
    « Le ministre d’Etat Louis Joxe demande au Haut commissariat de rappeler que toutes les initiatives individuelles tendant à l’installation (en) Métropole (de) Français musulmans sont strictement interdites ».

    Une nouvelle directive de Joxe, du 15 juin 1962, enjoignait :
    « Vous voudrez bien rechercher, tant dans l’armée que dans l’administration, les promoteurs et les complices de ces entreprises de rapatriement et de faire prendre des sanctions appropriées ».
    « Les supplétifs débarqués en Métropole seront renvoyés en Algérie ».
    « Je n’ignore pas que ce renvoi peut être interprété comme un refus d’assurer l’avenir de ceux qui sont restés fidèles, il conviendra donc d’éviter de donner la moindre publicité à cette mesure ».

    Alain Rollat reconnaissait, Le Monde 7.8.91 :
    « Dès le mois de juillet 1961, l’armée française commence à désarmer les harkis ».
    « leur désarmement avait été promis au FLN par les autorités Françaises ».
    « Ils seront exécutés avec leurs femmes et leurs enfants ».

    Ces massacres « varient selon les sources, de 30.000 à 150.000, les harkis et leurs familles ont été victimes d’atrocités en tous genres, avant même la proclamation de l’indépendance, sans que les autorités françaises interviennent »…

    Les Musulmans comme les Français ont été victimes du même complot mondialiste cosmopolite. On juge de la déliquescence de la « mouvance nationale » par son silence et son adulation d’un Le Pen qui se présente comme « seul héritier du gaullisme », Rivarol , 29.1.99 et qui, avant même son discours d’Argenteuil, prônait « une France multiculturelle et multiconfessionnelle », Ouest-France , 3.9.99.

    Or, toute la politique française actuelle découle des conséquences de cette politique gaulliste aux ordres du mondialisme. Voilà pourquoi, il urge de faire le ménage dans les rangs de cette pseudo droite nationale et de tirer les leçons de l’Histoire.

    Auteur : Philippe Ploncard d’Assac – Extrait de La Politique, juin 2008

    https://lorrainenationaliste.com/2015/08/19/de-gaulle-traitre-integral/


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  • LA BATAILLE DE WATERLOO. 18 JUIN 1815

    Auteur : Jérémie BENOÎT

    CONTEXTE HISTORIQUE

    Napoléon, emprisonné à l’île d’Elbe, ayant débarqué à Golfe-Juan le 1er mars 1815, parvint à reconquérir son trône après une marche à travers la France qui s’acheva triomphalement à Paris. Aussitôt, Louis XVIII s’étant enfui à Gand, les puissances européennes, Angleterre, Prusse, Autriche, relancèrent la guerre contre l’Empereur, considéré comme un usurpateur. Napoléon rassembla une nouvelle armée et gagna la Belgique.

    Après quelques succès – à Ligny où il parvint à vaincre les Prussiens, aux Quatre-Bras où Ney remporta une demi-victoire contre les Anglais (16 juin) –, il affronta les Britanniques du duc de Wellington à Waterloo le 18 juin 1815. C’était la première fois qu’il se trouvait en face de son grand adversaire : jamais encore il n’avait combattu directement les Anglais.

    Reprenant sa tactique habituelle, Napoléon confia une partie des troupes au général Grouchy, créé maréchal pour l’occasion, afin d’empêcher le feld-maréchal Blücher de rallier le champ de bataille. Il espérait ainsi remporter une victoire décisive face aux Anglais. En effet, la bataille ayant commencé à 11 heures en raison du terrain détrempé par les pluies, il eut l’initiative toute la journée malgré la belle résistance britannique.

    Malheureusement, Grouchy ne rallia pas le lieu du combat comme il l’aurait dû pour prendre les Anglais en tenaille, bien que poussé par le général Vandamme, jaloux de son maréchalat. Ce furent les Prussiens qui arrivèrent sur la droite française. La jeune garde fit des prouesses pour les contenir pendant que Ney cherchait à percer les lignes anglaises au centre. À 7 heures, Napoléon envoya sa vieille garde dans un suprême sursaut. Mais Blücher et Wellington firent leur jonction. La bataille était perdue. Avec elle s’envolait l’espoir d’une restauration impériale durable.

    https://www.histoire-image.org/etudes/bataille-waterloo-18-juin-1815

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  •  le véritable appel du 18 juin 1940Posté par: Pieds Noirs 9A.. 

     

    le véritable appel du 18 juin 1940

     

    Le 25 mai 1940, le colonel De Gaulle est nommé général de brigade à titre temporaire.

    Le 5 juin 1940, le président du Conseil Paul Reynaud nomme de Gaulle sous-secrétaire d'Etat à la guerre en rappelant les entretiens avec Churchill des 26 et 31 mai 1940 où « j’ai pu lui donner l’impression que nous n’excluions pas la perspective d’un armistice » ! . Reynaud projette de créer un gouvernement français en exil et charge de Gaulle de préparer le terrain à Londres, lui confiant 100 000 francs pris sur les fonds secrets.

    Churchill charge le général Spears d’amener à Londres une personnalité française, pour le cas où la situation s’aggraverait à Bordeaux. Spears logiquement contacte Georges Mandel … Mais celui-ci décline l’offre … Après en avoir référé à Churchill, Spears fait la même proposition à de Gaulle, qui présente l’avantage de n’avoir aucun commandement, d’être encore membre du gouvernement et de ne pas être frappé du « syndrome de Coblence », le déshonneur d’émigrer …

    Le 9 juin 1940, première rencontre Churchill-de Gaulle

    Le 16 juin 1940, à 17h00, à Bordeaux, Paul Reynaud, président du Conseil, démissionne. Dans la soirée, le président de la République Albert Lebrun nomme le maréchal Pétain, vice-président du Conseil comme successeur de Reynaud.

    Pétain désigne de Gaulle pour être secrétaire d’Etat, adjoint du général Weygand : ce dernier s’oppose à la nomination de de Gaulle en raison de son « mauvais caractère ».

    De Gaulle, impatient d’être fixé sur son destin ministériel, avait envoyé un colonel de son Etat-major prendre des nouvelles de la constitution du ministère.

    Quand son émissaire l’informa qu’il ne faisait pas partie du gouvernement, de Gaulle dit :

    « C'est bon, ils ne veulent pas de moi ! Dans ces conditions, je fous le camp à Londres. » avant de remonter dans l’avion du général Spears pour Londres le 17 juin 1940.

    On trouve ce « détail » dans plusieurs ouvrages :

    - Le plus illustre des Français (Ed. Julliard) de Alfred Fabre Luce, écrivain et journaliste arrêté et emprisonné plusieurs fois par la Gestapo ;

    - Au bout de notre peine (Ed. La Table Ronde) de Me Jacques Isorni, avocat qui défend les communistes sous l’occupation, les nationalistes tunisiens … ;

    - Weygand (Ed. Perrin) de Bernard Destremeau, blessé 3 fois, Légion d’Honneur, Croix de Guerre avec 5 citations ;

    - 18 juin (Ed. Fayard) de H. Amouroux, résistant, journaliste ;

    - Secrets II (Ed. Plon) de J.R. Tournoux, journaliste, chargé de mission auprès de René Pleven et Edgard Faure …

    Le 18 juin 1940, de Gaulle prononce de Londres un appel tout à fait mesuré qui n’a rien à voir avec l’appel dit du 18 juin, que l’on voit reproduit un peu partout et qui, en réalité, n’a été lancé que le 31 juillet et affiché à Londres le 4 août.

    Moins de 10 000 Français auraient entendu son appel du 18 juin, les Français n’écoutant pas les radios étrangères et nombre d’entre eux étant alors sur les routes (Exode)

    340 000 soldats français étaient à Londres avant de Gaulle : 200 000 le rejoindront après …

    Un seul officier général s’est rallié à de Gaulle, l’amiral Muselier …

    Le texte prétendu être celui de l’appel du 18 Juin commence par cette phrase :

    « Des gouvernants de rencontre ont pu capituler, cédant à la panique, oubliant l’honneur, livrant le pays à la servitude. Cependant rien n’est perdu … »

    Or, historiquement, Charles De Gaulle n’a pas pu prononcer cette phrase :

    a) A cette date du 18 juin 1940, ces « gouvernants de rencontre » n’avaient pu capituler (il n’y eut d’ailleurs pas capitulation mais armistice), car l’armistice ne sera signé que le 22 juin 1940 avec l’Allemagne.

    b) Il n’aurait pas traité de « gouvernants de rencontre » ceux à l’égard desquels le 20 il s’exprime encore avec déférence.

    Le 19 juin 1940, de Bordeaux, un câble est adressé par le général Colson, secrétaire d’Etat à la Guerre, à l’attaché militaire à Londres, le général Lelong : « Informez le général de Gaulle, qu’il est remis à la disposition du Général commandant en chef. Il doit rentrer sans délai. » (sous peine d’être jugé comme déserteur, la guerre continuant).

    Alors de Gaulle écrit au général Weygand la lettre suivante :

    Londres le 20 Juin 1940

    Mon Général,

    J’ai reçu votre ordre de rentrer en France. Je me suis donc tout de suite enquis du moyen de le faire car je n’ai, bien entendu, aucune autre résolution que de servir en combattant …

    (Mémoires de guerre) Charles de Gaulle- Editions PLON 1954 tome I

    De Gaulle demande un avion au général Lelong. Celui-ci désigna le capitaine de l’armée de l’air Brantôme, pour l’accompagner avec l’unique avion que les Anglais avaient laissé aux Français. Malheureusement, le plein d’essence n’est pas fait …

    Le 22 juin 1940, 1er message enregistré du général de Gaulle (on peut lire sur le site de l’INA : « quatre jours après son célèbre appel à la résistance du 18 juin -qui n'a pas été enregistré- ») : « Le gouvernement français, après avoir demandé l’armistice, connaît maintenant les conditions dictées par l’ennemi … » (INA)

    Au Journal Officiel du 24 juin 1940 paraît ce texte du Ministre de la Défense Louis Colson (sous la présidence d’Albert Lebrun, et non du régime de Vichy, qui ne commence que le 10 juillet 1940 pour finir le 20 août 1944 et dont les actes sont annulés) :

    « Par décision ministérielle du 22 juin 1940, la promotion au grade de général de brigade à titre temporaire de M. le colonel d’infanterie breveté De Gaulle (Charles-André-Joseph-Marie) est annulée. M. le colonel d’infanterie breveté d’état-major De Gaulle est admis d’office à la retraite par mesure de discipline. »

    Le 9 juillet 1940, à Vichy, le Sénat se réunit sous la présidence de Jules Jeanneney … qui sera, à la Libération en septembre 1944, ministre d’Etat du général de Gaulle !

    Ce n’est que le 28 juin 1940 que le gouvernement britannique reconnaît en de Gaulle le chef des Français libres. (INA)


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