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    1. Au total, plus de 2.500 personnes étaient là au moment du début de la reddition.
    2. Parmi eux, 804 personnels du Régiment "Azov".
    3. Un total de 404 blessés, dont 55 graves.
    4. Plus de 200 cadavres congelés.
    5. Trois prisonniers russes (1 officier, 3 soldats). 

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  • « Sont-ils devenus fous se demande le journal Investir ? » L’édito de Charles SANNAT

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    Mes chères impertinentes, chers impertinents,

    François Monnier le directeur de la rédaction du journal Investir n’est pas franchement ni un complotiste ni un grand révolutionnaire à la solde des forces communistes et au service de la CGT alors quand il nous gratifie d’un édito hebdomadaire intitulés « Sont-ils tous devenus fous ? », cela me donne envie de lire sa prose.

    Que dit-il à ses lecteurs ?

    Que le risque d’une récession mondiale synchronisée augmente.

    « Xi Jinping, Vladimir Poutine et Jerome Powell s’enferment dans une logique implacable de décroissance. Les prochains évènements de mai seront décisifs pour la bourse ».

    Il a parfaitement raison de dire que « le pire peut encore être évité, mais que l’environnement ne cesse de se dégrader. A court terme il convient d’être prudent ».

    Certes, sauf que personne ne semble plus vouloir éviter le pire.

    Hier je parcourais quelques commentaires rapidement où certains lecteurs affirmaient que la guerre nucléaire était impossible car c’était la destruction mutuelle assurée.

    La tentation du pire.

    Tout d’abord quand tout le monde pense la même chose, plus personne ne pense. Croire que la destruction mutuelle assurée est une raison suffisante pour écarter la guerre nucléaire est une très grande erreur un peu comme celle jadis où nous pensions que la France ne risquait rien avec sa ligne Maginot.

    Pourquoi me direz-vous une guerre nucléaire serait possible aujourd’hui ?

    Parce que le nucléaire, que cela plaise ou non, n’est plus envisagé de la même manière. Aujourd’hui certains stratèges pensent pouvoir gagner une guerre nucléaire, ce qui pose la question essentielle et fondamentale de ce que signifie de gagner une guerre nucléaire.

    Depuis 50 ans on considère que personne ne peut gagner une guerre nucléaire.

    Si cette croyance était fausse alors cela changerait considérablement la perception du risque de guerre nucléaire par les populations.

    Entre les armes de faible puissance, celles qui font peu de retombées radioactives, entre les défenses anti-missiles et les boucliers balistiques, entre les armes de premières frappes ultra rapides et ne laissant aucune chance à une réplique possible, la guerre nucléaire n’est plus vue de la même manière ni par les militaires, ni par les politiques. D’ailleurs l’administration Bush avait fait hurler en son temps lorsqu’elle parlait de frappes préventives y compris nucléaires dans sa nouvelle doctrine qui remonte à 2002, soit 20 ans maintenant !

    Pour l’économie c’est la même chose.

    Nous pourrions croire qu’il n’est de l’intérêt de personne de déclencher les pires misères et les plus grandes catastrophes et pourtant c’est exactement ce qui est en train de se passer.

    Les banques centrales montent leur taux pour lutter contre une inflation qui est liée avant tout à une situation militaire en Ukraine où personne ne cherche à faire la paix et à une situation sanitaire en Chine où personne ne veut arrêter le délire de la politique 0 Covid.

    Monter les taux une erreur dans le contexte actuel !

    En réalité, tous ceux qui regardent de manière objective la situation savent ce qu’il faudrait faire.

    Il faudrait négocier avec la Russie pour obtenir des conditions de paix satisfaisante pour tout le monde. Le prix de l’énergie baisserait et donc l’inflation de manière significative.

    Il faudrait négocier avec la Chine des politiques sanitaires bienveillantes et coordonnées pour éviter les interruptions de production et les problèmes logistiques entraînant des pénuries et de l’inflation.

    Les prix alors baisseraient de manière significative et nous retrouverions un niveau d’inflation acceptable même si durablement plus élevé que lors de la période déflationniste de 30 ans que nous venons de vivre et qui est terminée.

    Il faudrait en réalité accepter de partager les ressources, de les payer au juste prix et de partager également la richesse sur la chaîne de valeur de façon plus équitable.

    Mais nous ne le voulons pas.

    Car nous voulons dominer.

    Nous voulons « diriger le nouvel ordre mondial » comme l’a déclaré il y a quelques semaines Joe Biden le président américain sans aucune ambiguïté.

    Dans toute relation humaine, les problèmes arrivent lorsque le père veut dire à son enfant comment vivre, le voisin à celui d’à côté comment faire et quand on veut imposer sa manière de voir les choses et de les faire alors celui à qui l’on impose à deux options. Il obéit et se soumet. Il se bat et rentre en conflit.

    Nous en sommes là.

    Alors oui, ils sont tous devenus fous. Grisés par la volonté de toute puissance, et quand tout le monde devient fou, alors si le pire n’est jamais sûr, le meilleur devient de moins en moins certain, et les pulsions destructrices peuvent prendre le dessus, la situation échappant à toute rationalité, nous rentrons dans un monde où tout est possible. Tout. Même le pire.

    Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu.

    Préparez-vous !

    Charles SANNAT


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  • MAMA ...AU SECOURS !

    Peut être une image de 4 personnes, personnes debout et chaussures


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  • Élisabeth Borne, Premier ministre ou première collaboratrice d’Emmanuel Macron ?

    Ça y est, c’est fait. On a enfin l’oiseau rare, le mouton - ou plutôt la brebis - à cinq pattes, la perle rare. Élisabeth Borne est donc le nouveau Premier ministre. Elle est la vingt-quatrième personnalité et la deuxième femme de la Ve République à être désignée pour prendre possession de l’hôtel de Matignon, considéré comme une véritable lessiveuse pour ses occupants.

    Celle qui fut, cinq ans durant, ministre des différents gouvernements d’Emmanuel Macron (Transports, Écologie, Travail) est une technicienne bardée de diplômes (X, Ponts), haut fonctionnaire, préfète, patronne de la RATP de 2015 à 2017. Aucun mandat électif, aucun poids politique, ce qui est un avantage pour Emmanuel Macron. Un avantage car cette bosseuse qui connaît ses dossiers ne fera pas d’ombre au Président. Peu de chance qu’elle lui fasse le coup de celui qui veut être calife à la place du calife. On serait méchant comme Sarkozy, on dirait qu’elle sera sa première collaboratrice, on va dire sa directrice de cabinet. Elle connaît le job puisqu’elle dirigea celui de Ségolène Royal, ce qui lui donne, vite fait et de fait, un label de gauche.

    Son nom avait été soufflé, au lendemain du second tour de l’élection présidentielle. Et puis d’autres noms étaient sortis du chapeau médiatique : Marisol Touraine – on a eu peur, franchement -, Audrey Azoulay – charmante personne qui fait sans doute de l’excellent travail à l’UNESCO - et même la LR Catherine Vautrin - une horreur absolue pour les progressistes que sont les macronistes : elle avait manifesté contre le mariage homosexuel ! On pourrait se demander à quoi Emmanuel Macron a joué durant ces longues semaines. A-t-il trouvé du plaisir à faire gamberger tout le petit monde politique et médiatique, sachant que le bon peuple se moque probablement de cette désignation qui n’aura sans doute pas de conséquences sur le prix de l’essence à la pompe et du litre d’huile ? A-t-il vraiment hésité, coché, décoché, recoché les noms sur son petit carnet ? Ou bien cette attente était-elle calculée ? En amusant la galerie avec la désignation du successeur de Jean Castex, Emmanuel Macron a gagné trois semaines sur la campagne des élections législatives qui se tiendront les 12 et 19 juin prochains. C’est toujours ça de pris. Passons sur l'événement que serait la désignation d’une femme à Matignon : on s’étonne, en effet, qu’en France, en 2022, on en soit encore à s’esbaudir d’un tel événement qui ne devrait pas en être un.

    On vante les capacités de négociation du nouveau Premier ministre. Peut-être. Néanmoins, on notera que le nom d’Élisabeth Borne est associé au licenciement des soignants non vaccinés. Très important, il paraît qu’il faut dire « Première ministre » et non « Premier ministre ». Effectivement, le progressisme est aux commandes du pays.

    Georges Michel

    Source : http://bvoltaire.fr


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