• Les Blancs n’ont qu’un seul droit … celui de disparaitre !

    « Je veux protéger ma terre qui est la terre de mes ancêtres, pour en faire quelque chose de cool, parce qu’à mon âge, c’est la transmission qui compte ! »

    Mais quelle horreur ! C’est typiquement le discours qu’on pourrait entendre de la bouche haineuse d’un Eric Zemmour ou d’une Marine Le Pen du temps où elle était encore de droite !

    Le vocabulaire en est immonde ! « protéger », « la terre de mes ancêtres », « la transmission ». Tout est là ! L’idéologie des identitaires qui refusent de se mélanger, de se métisser, de se créoliser !

    Vade retro satanas ! Cela nous rappelle les heures les plus sombres de l’histoire de France !

    Vous n’y êtes pas du tout !

    Cette déclaration est parfaitement recevable ! Elle est même saluée par la mouvance progressiste qui n’y voit que légitimité d’un peuple qui défend sa culture !

    Pourquoi ? Mais parce qu’elle est prononcée … par un Noir !

    C’est à l’occasion de la visite d’Emmanuel Macron, figure de proue du progressisme, en visite au chef d’un petit village camerounais nommé … Yannick Noah !

    Comme moi un twittos s’étonne que de tel propos ne soit acceptables que de la part d’un Noir et seraient immédiatement sévèrement condamnés  si un Blanc les tenait !

    Dans le tweet suivant, vous noterez les précautions de la plateforme très politiquement correcte Twitter, qui prévient le public de « contenus potentiellement  sensibles ».

    Visiblement, Twitter a cru que c’était un Blanc qui s’exprimait !

     http://www.a-droite-fierement.fr/


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  • Lyon : Ouf ! heureusement que le musulman qui a décapité son père n’est pas radicalisé !

    islamtetescoupees.jpgOn apprend une bien triste histoire, qui vient de se dérouler à Saint-Priest, dans le Rhône. Un gentil Marocain, juste un peu connu des services de police, mais pas radicalisé, heureusement qu’il n’était pas radicalisé cela me rassure je peux continuer mes vacances tranquilles et me baigner à la plage au milieu des burkinis qui elles n’ont plus ne sont pas radicalisées.


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  • Pourquoi Jean-Luc Mélenchon a-t-il fait un tabac chez les musulmans ?

    Le candidat de « La France Insoumise », Jean-Luc Mélenchon, aurait été plébiscité par l’électorat musulman qui lui aurait accordé 69 % de ses suffrages. Certains commentateurs n’ont pas hésité à parler d’un vote « communautaire », voire d’une « libanisation » du pays. Le phénomène est suffisamment massif pour qu’on doive se poser la question de sa cause. L’islam serait-il donc de gauche, ou même d’extrême-gauche ?

    Jean-Luc Mélenchon lors de la « Marche contre l’islamophobie » (Paris, 10 novembre 2019)

    Si l’on considère les différents pays musulmans existant dans le monde, on ne peut que constater la grande diversité des régimes qui y sont installés. Dans beaucoup d’entre eux, comme le Maroc, l’Arabie saoudite ou encore la Jordanie, l’islam fait le meilleur ménage avec la monarchie la plus conservatrice. Dans d’autres, tels la République islamique d’Iran, ou l’Afghanistan des talibans, avec des théocraties particulièrement réactionnaires.

    On trouve aussi des régimes qui paraissent s’ancrer à gauche, à l’instar de la République algérienne démocratique et populaire. Ils ont beaucoup perdu de la santé qu’ils affichaient dans les années 60, du temps de l’Égypte de Nasser, de la Syrie de Hafez El-Assad ou de l’Irak de Saddam Hussein, qui se définissaient en outre comme laïcs.

    Le point commun entre les principaux régimes du monde musulman, notamment dans le monde arabe, est le profil du dictateur débonnaire et charismatique, installé à vie, ou jusqu’à ce qu’un coup d’État ne laisse place à un autre, à l’instar de Muammar Khadafi, de Hosni Moubarak, ou encore de Zin el-Abidine Ben Ali. À ce titre, au-delà de l’idéologie affichée, la figure de Jean-Luc Mélenchon, « grande-gueule » masculine, a de quoi séduire un électorat traditionnellement « masculiniste », plus qu’une figure féminine, a fortiori féministe, ou un homme plus effacé. Le fait qu’il ait des origines espagnoles, et soit né à Tanger, au Maroc, a pu influer sur cette adéquation culturelle avec les musulmans.

    Le profil politique de l’électorat musulman dans les pays non-musulmans est cependant différent, puisqu’ils y sont minoritaires. Ils sont ainsi tentés de se percevoir comme victimes de discriminations, de racisme, d’islamophobie. On a eu l’occasion de voir, dans un précédent article, combien le discours coranique vis-à-vis des chrétiens est marqué par ce sentiment victimaire, censé justifier une violence présentée comme « légitime défense ». La ressemblance avec le discours communiste est à cet égard frappante.

    Jean-Luc Mélenchon et son parti LFI développent un discours très islamophile, n’hésitant pas à en rajouter dans la victimisation musulmane, à tel point qu’on le qualifie souvent d’ « islamogauchiste ». Y aurait-il un lien profond entre islam et gauchisme ? Peut-être bien, à y regarder de près.

    Le sociologue Jules Monnerot, auteur d’une monumentale Sociologie du communisme parue pour la première fois en 1949, et mainte fois rééditée, qualifiait le communisme d’ « islam du XXe siècle ». Maxime Rodinson, orientaliste et ancien communiste, qui considérait initialement comme « paradoxales, presque hérétiques » les vues de Monnerot, reconnut par la suite qu’en matière « d’orthodoxie coercitive », « l’islam et le communisme présentent une ressemblance frappante » (Le Figaro 28/09/2001) .

    L’islam serait-il donc « le communisme du XXIe siècle » ? Les ressorts psycho-sociologiques qui animent ces deux discours conquérants se ressemblent étrangement. Dans les deux cas, une masse de victimes, damnés de la terre spoliés par des êtres sans scrupules, attend le moment de prendre une légitime revanche, de récupérer son bien, et d’imposer une dictature à la fois vengeresse et purificatrice. Le moteur des deux idéologies est donc un sentiment d’intrinsèque « victimitude ». « Croire en l’hostilité des infidèles est un acte de foi » avait proclamé Oussama Ben Laden[1]. Les terroristes passés du marxisme à l’islam sont légion, à l’instar du célèbre Carlos. Les deux idéologies manifestent une haine commune de la civilisation chrétienne, perçue à la fois – et paradoxalement – comme instrument d’injustice et d’oppression, mais aussi foyer de décadence morale.

    Voilà pour les ressemblances.

    Mais on distingue aussi des complémentarités entre le discours gauchiste et celui de l’islam[2]. Le premier est, malgré qu’il en ait, un sous-produit du christianisme. Son programme paraît être la mise en œuvre du message évangélique, ici et maintenant, de manière obligatoire et sous peine de sanction. Rousseau, qui inspira tant la révolution française, considérait qu’il fallait une religion civique, administrée par l’État, obligatoire sous peine de mort. Celle-ci devait s’inspirer de l’Évangile. Son disciple Robespierre mit en œuvre la terreur parce que sans elle « la vertu est impuissante ». On peut en outre noter que nombre des révolutionnaires français connus ont été, dans une vie antérieure, des religieux catholiques : l’abbé Sieyès, Talleyrand, Fouché et bien d’autres, sans oublier les 50 % de prêtres qui ont juré allégeance à la révolution. Et tous ceux qui se prenaient pour tels : « Robespierre n’est qu’un prêtre et ne sera jamais qu’un prêtre », se moquait Condorcet, qui le paya de sa vie.

    La révolution a eu pour obsession l’étatisation de la religion catholique, entre Constitution civile du clergé (1790) et Concordat (1801). On retrouve cette obsession catholique dans le programme de la IIIe République laïque et anti-cléricale : « Toute l’opération consiste bien, avec la foi laïque, à changer la nature même de la religion, de Dieu, du Christ, et à terrasser définitivement l’Église. Non pas seulement l’Église catholique, mais toute Église et toute orthodoxie. Déisme humain, humanisation de Jésus, religion sans dogme ni autorité ni Église, toute l’opération de la laïcité consiste à ne pas abandonner l’idéal, l’infini, la justice et l’amour, le divin, mais à les reconduire dans le fini sous l’espèce d’une exigence et d’une tâche à la fois intellectuelles, morales et politiques ». Ainsi le très à gauche Vincent Peillon résume-t-il la pensée de Ferdinand Buisson, le promoteur de l’instruction publique, à qui il consacré sa thèse de philosophie.

    On distingue clairement, dans l’origine même de l’esprit de gauche le plus virulent, une origine catholique. Il n’est à cet égard pas anodin que Jean-Luc Mélenchon soit un ancien enfant de chœur. Et si du christianisme le gauchisme a rejeté Dieu et l’Église, il en refuse aussi la miséricorde tout en en conservant la culpabilité du pécheur. L’homme de gauche a bien souvent cette posture cléricale qui consiste, s’arrogeant un magistère intellectuel et moral, et comme du haut d’une chaire, à admonester le bon peuple comme un curé ses ouailles, pour dénoncer des péchés dont, ce faisant, il s’absout lui-même.

    Quand un discours de la culpabilité de soi (celui de la gauche) rencontre un discours de la culpabilité des autres (celui de l’islam), ils sont faits pour s’entendre. L’islam et La France insoumise ont un ennemi commun : le petit peuple français, celui qui a peur du « grand remplacement ».

    On pourra observer avec intérêt la suite de cette curieuse alliance, en France comme ailleurs, entre une tendance politique qui promeut le droit au blasphème, le féminisme, les droits des LGBTQ+, l’avortement, et bien d’autres choses encore qui font horreur aux musulmans. Il en sortira peut-être – sait-on jamais – un surprenant hybride. A suivre !

    Jean-François Chemain

    [1] Cité par Mohamed Ibn Guadi, « L’islam a toujours été politique » in Le Figaro du 17 juin 2003.

    [2] Cf. Michel Viot et Odon Lafontaine, La Laïcité, mère porteuse de l’islam ?, préface de Rémi Brague (de l’Institut), Ed. Saint-Léger-Les Unpertinents, 2017


    Jean-François Chemain est diplômé de Sciences Po Paris, agrégé et docteur en Histoire. Il a enseigné durant 10 années en ZEP, dans la région lyonnaise. Il est auteur de nombreux ouvrages sur la France, la laïcité et l’islam.

     


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