• Olena Zelenska appelle à la générosité des Français pour des groupes électrogènes : « Donnez-les-nous ! »

    Olena Zelenska, l’épouse de Volodymyr Zelensky, est loin de faire l’unanimité en Ukraine. En effet — son propre peuple la désapprouve — à la suite à de ses déclarations scandaleuses à la BBC, elle proclamait que ses concitoyens « sont prêts à vivre sans lumière ni chauffage pendant deux ou trois ans » tout en ajoutant les bienfaits de la guerre pour son peuple : « Tous les Ukrainiens deviendront plus forts grâce à cette guerre. »


    De passage à Paris, Olena Zelenska a répondu aux questions de Maxime Switek et Ulysse Gosset sur BFMTV et est venue demander l’aide de la France. Elle en appelle à la générosité des Français pour l’Ukraine : « Si vous avez des générateurs, des groupes électrogènes, donnez-les-nous ! » Fort de sa générosité, le Quai d’Orsay avait déjà acheminé cent générateurs électriques d’une puissance de 50 à 100 KWA vers l’Ukraine. Et cela, au moment même où Macron laisse prévoir des coupures de courant en France, si les citoyens ne faisaient pas assez d’efforts. Une menace envers les malades dépendant, 24 heures sur 24, des respirateurs qui les gardent en vie.

    Le président français avait même donné un milliard d’euros des caisses de l’État au président ukrainien qui l’a remercié : « Je suis profondément reconnaissant envers la France, qui a contribué à hauteur d’un milliard d’euros : c’est une aide très conséquente ! »

    Cette demande horripile les Français sur les réseaux sociaux au moment où les étudiants font la queue à la soupe populaire, où les lycéens ont classe sans chauffage, dans le noir et s’éclairent avec leur portable, où les boulangers mettent la clé sous la porte

    De son côté, le président Zelensky refuse la main tendue de Vladimir Poutine qui souhaite trouver un accord pour mettre fin à la guerre. En effet, le président ukrainien a publié un décret déclarant qu’il était « impossible » de négocier avec le dirigeant russe Vladimir Poutine et qu’il attendra son successeur : « Nous allons négocier avec le nouveau président. »

    Le Média en 4-4-2.


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  • En vous souhaitant le meilleur pour 2023 !.

    Je vous souhaite le meilleur pour 2023 !.


    En ce début d’année 2023, je veux souhaiter à chacune et chacun une très belle année pour vous, vos proches, vos familles. Dans un monde ou tout va plus vite, il est important de savoir apprécier ces moments particuliers où l’on se retrouve au sein de ce blog politique.

    Mesdames, Messieurs Pour cette nouvelle année, recevez :
    12 mois remplis de joies simples,
    52 semaines d’abondance,
    365 jours d'amour et d'affection,
    8 760 heures de bonne santé,
    525 600 minutes de bien-être,
    31 536 000 secondes d’harmonie.
    Bonne année !


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  • Rentrée sociale à haut risque : vers de nouvelles jacqueries ?

     

    Nicolas Gauthier  

    2023 sera-t-elle l’année de tous les dangers en matière sociale ? 

    C’est en tout cas la question qui agite nombre de cervelles, médiatiques comme politiques. Surtout quand on sait que le mouvement des gilets jaunes a démarré sur deux mesures gouvernementales a priori anecdotiques, sauf pour cette France périphérique qui en fut la première victime : limitation à 80 km/h sur les routes nationales et taxe sur le diesel.

    Aujourd’hui, les réformes des retraites et de l’assurance  risquent d’être plus rudes à avaler pour nos compatriotes déjà passablement énervés. Ce qui explique pourquoi le  Élisabeth Borne tente déjà d’allumer des contre-feux. À propos de la première, elle affirme : « Personne ne devra travailler 47 ou 48 ans. »

    Quant à la seconde, même commencement d’abandon d’un article de la future loi qui catalysait tous les rejets, soit la baisse de 40 % des indemnités si le  venait à passer sous la barre des 6 % : « Nous allons retirer ce point, et nous remettrons ce sujet dans la concertation sur les nouvelles règles. »

    Une fois traduit du sabir technocratique en langage vernaculaire, cela signifie que le gouvernement recule avant même d’avoir avancé sur le dossier. Mais le problème est ailleurs, ces deux réformes présentant autant de défauts majeurs : elles sont ressenties comme injustes et, surtout, incompréhensibles par le commun.

    Injustes, car il est sous-tendu dans ces textes que les Français, non contents de se conduire en « Gaulois réfractaires », seraient de plus des fainéants rechignant à travailler plus longtemps pour gagner moins et à passer leur existence à frauder les prestations sociales. Qu’il existe des fraudeurs, la chose est avérée ; mais il s’agit plus souvent de réseaux organisés, souvent issus de l’immigration (voir, à ce sujet, Le Cartel des fraudes, du magistrat Charles Prats, Ring éditeur) pratiquant la triche à grande échelle, que du fait de magouilleurs à la petite semaine.

    Certes, il y a donc détournement du système, mais ne serait-il pas plus logique de taper sur ceux qui le détournent plutôt que de démanteler ce même système ? À moins, bien sûr, de croire qu’il existe des classes sociales dangereuses par nature, tel que l’estimaient une certaine bourgeoisie de naguère et les enfants gâtés du macronisme d’aujourd’hui ?

    L’incompréhension, ensuite. Ce qui se conçoit bien s’énonce clairement, dit-on. Marine Le Pen a peut-être lu moins de livres qu’Élisabeth Borne, mais fait sûrement preuve de plus de sens  quand elle explique que plus que l’âge du départ à la retraite, compte surtout le nombre d’années passées au travail. Pour elle, c’est quarante. L’un qui a commencé tôt part plus tôt. L’autre qui a commencé tard part plus tard.

    Ceci expliquant probablement cela, Marine Le Pen annonce qu’elle s’apprête à aller à nouveau à la rencontre des Français. « Elle va reprendre ses déplacements. […] Mener une campagne qui ne dit pas son nom », apprend-on ainsi, de son proche entourage.

    La lettre que Jordan Bardella, président du Rassemblement national, vient d’adresser, ce 3 janvier, à tous les boulangers de France, à propos de la flambée des prix de l’électricité, donne un avant-goût de la teneur de ce tour de France à venir : « Quel paradoxe de voir le président de la République se réjouir de l’inscription de la  au patrimoine immatériel de l’humanité par l’UNESCO, mais condamner, par son inaction, des milliers d’artisans boulangers à fermer le rideau, pris à la gorge par une inflation hors de contrôle. »

     

    En effet, il est une autre chose incompréhensible pour les Français : comment les gouvernements s’étant succédé depuis des décennies ont-ils pu saccager une industrie nucléaire qui nous permettait d’accéder à une électricité bon marché ? Le corolaire de cette question relève encore de l’injustice : pourquoi ceux qui travaillent dur devraient-ils payer au prix fort les errements de leurs gouvernants ?

    Personne ne peut évidemment dire s’il y aura un nouveau mouvement social de type gilets jaunes. Un fait est néanmoins avéré : les grands bouleversements surviennent souvent quand le peuple ne veut plus et que l’État ne peut plus. Nous n’en sommes pas loin.


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  • « Mariole. Face aux prix délirants de l’électricité, Borne propose aux entreprises de reporter le paiement des impôts et des cotisations ». L’édito de Charles SANNAT

    Par:  ..

    Mes chères impertinentes, chers impertinents,

    Chaque jour, chaque semaine, chaque mois et chaque nouvelle année, ceux qui président à nos tristes destinées sont chaque fois encore plus débiles que l’année précédente.

    Nous avons un problème de prix de l’électricité.

    Je pense que même le dernier abruti de la Commission Européenne l’a compris.

    Nous avons un problème non pas de production d’électricité, non pas de disponibilité d’électricité (à ce stade) mais juste un problème de règles pour fixer le prix.

    Elisabeth Borne, grande polytechnicienne doit tout de même le savoir elle aussi. J’en suis certain.

    C’est une dame intelligente, qui sait même compter et maîtrise au moins les 4 opérations de base. Si, si, j’en suis certain.

    Pour payer l’électricité d’aujourd’hui suffit de décaler le paiement des impôts et des charges…

    Et malgré tout cette intelligence, malgré tous ces traits de génie de notre grande timonière de Matignon, la voilà qui pour régler un problème de prix de l’électricité décide de décaler les charges sociales et les impôts.

    C’est vrai, que moi, du haut de mon grenier je ne suis qu’un imbécile incapable de comprendre la grande politique et je pense que ceux qui nous dirigent sont trop « subtils », trop intelligents pour moi.

    Quand j’ai un problème de constipation par exemple, je prend des pruneaux.

    Elisabeth Borne, elle, décide de faire préparer du riz et des bananes mais à manger plus tard.

    Donc si j’ai un problème de prix de l’électricité, dans le monde qui est le mien et la logique qui est celle de mon grenier, de mes poules et des mes chats, nous… réglons le problème du prix de l’électricité.

    Depuis 8 mois maintenant nos mamamouchis se contorsionnent dans tous les sens pour ne pas régler le problème.

    Pourquoi ?

    Simple.

    Ce son des europathes. Un europathe est un psychopathe de l’idéologie européenne.

    C’est l’Europe qui fixe les règles qui fixent les prix de l’électricité.

    L’Europe est un Totem.

    Même quand il vous tombe sur le coin de la figure, et là c’est en pleine gueule.

    On ne touche pas à un totem.

    Et pour ne pas toucher à un Totem européen, et bien on fait les pires âneries.

    Etaler la merde ne change pas l’odeur…

    « Invitée sur France Info ce mardi, Elisabeth Borne a également demandé aux énergéticiens de « permettre aux entreprises en difficulté d’étaler leurs factures » des premiers mois de l’année.
    La Première ministre Élisabeth Borne a annoncé ce mardi que les entreprises en difficulté et notamment les boulangers, touchés de plein fouet par l’augmentation des prix de l’énergie, pourront « demander le report du paiement de leurs impôts et cotisations sociales » pour soulager leur trésorerie.

    La cheffe du gouvernement a également souhaité sur franceinfo que les boulangers, qui doivent être reçus à Bercy dans la matinée, puissent également « étaler » les factures énergétiques des premiers mois de l’année « pour passer ce moment difficile en terme de trésorerie ».

    Des aides « pas suffisamment connues »

    Au delà, elle a assuré que les préfectures seraient mobilisées pour étudier les difficultés qu’il resterait « au cas par cas ». « Au global, on prend en charge avec ces différentes aides de l’ordre de 40% de la facture d’électricité », a assuré Elisabeth Borne, qui a par ailleurs regretté que la plupart des aides en place ne soient « pas suffisamment connues » des entreprises ».

    Reprenons donc le délire de Babeth qui dépasse les Bornes.

    1/ On va étaler les factures qu’il faut quand même payer. Mais ma chère Babeth, quand ce n’est plus rentable de produire, même avec une facture ce n’est plus rentable de produire. Donc on cesse de produire et on met tout le monde au chômage technique comme William Saurin, mais je suis un homme simplet de grenier normand.

    2/ On va décaler les charges sociales et les impôts et les PGE et les crédits et, et, et… à la fin il faut quand même passer à la caisse, et comme ce n’est plus rentable, alors ils déposeront tous leurs bilans. Le problème n’est pas de décaler les impôts pour payer l’électricité, sauf à dire, que l’on assure les bénéfices des sociétés d »électricité avec l’argent des impôts. Ahurissant comme raisonnement.

    3/ Pour notre Babeth nationale, c’est la faute aux entreprises qui ne se rendent pas au guichet unique de la préfecture pour faire la manche. Là encore, c’est surréaliste. Ce n’est pas sa faute elle qui conçoit des usines à gaz sans gaz russe, c’est la faute aux entreprises… qui n’y comprennent rien, parce que personne ne comprend plus rien à leurs âneries.

    Réglez le problème du prix de l’énergie ! Point !

    Alors Monsieur le président, madame la première ministresse, le problème est simple.

    C’est un problème du prix de l’électricité.

    Donc… on fixe un prix à l’électricité que les gens peuvent payer et les entreprises aussi.

    Il y a deux manières de le faire.

    On suspend notre participation aux règles européennes (on y retournera si on a envie plus tard et quand la poussière sera retombée).

    On fait un bouclier énergétique universel.

    La première solution est « anti-européenne » et donc anti-Totem, donc beurk caca-boudin crotte diront les europathes.

    La seconde va creuser terriblement les déficits puisque c’est l’Etat qui va payer la différence entre le vrai prix de l’électricité et le faux prix inventé et imposé par les règles de Bruxelles.

    Voilà où en sont nos deux réjouis de la crèche la Babeth et le Manu qui ne veulent toujours par décider et qui tergiversent.

    Ils vont tuer tout le monde. Ce sont des destructeurs.

    Le font-ils exprès ?

    Vous êtes nombreux dans les commentaires à dire que c’est volontaire. Mais vous savez à ce stade, cela ne fait aucune différence concernant les effets. Qu’ils le fassent exprès ou que ce soit de véritable abrutis incompétents ne changent rien à l’affaire de manière immédiate. Dans tous les cas ils tuent et détruisent le tissu économique de notre pays, ses emplois et ses richesses.

    La réponse à cette question sera apportée par l’avenir et les éventuels procès de Moscou qui se tiendront, ou pas, à Paris pour juger ou pas la culpabilité a minima de ces marioles qui sont à la gouverne.

    Nous ne passerons pas l’année 2023 sans des destructions massives dans notre système économique qui a été sauvé pour 600 milliards il y a deux ans et qui est laminé aujourd’hui par l’incapacité de deux personnes à prendre la bonne décision. Suspendre la participation de la France au mécanisme européen de fixation des prix.

    Pour envoyer vos aimables vœux à votre député ainsi que la copie de cet article sans oublier de l’abonner gratuitement à notre petite publication quotidienne c’est ici !

    Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu.

    Préparez-vous !

    Charles SANNAT


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  • William Saurin et Garbit mettent la quasi-totalité de leur production à l'arrêt

    C'est un petit coup de tonnerre dans l'alimentaire. Le propriétaire de ces marques connues, Cofigeo, arrête temporairement ce lundi quatre de ses huit usines en France, qui représentent 80% de sa production.

    «Un point de rupture.» En évoquant début décembre le mur énergétique que s'apprêtent à affronter de nombreuses sociétés agroalimentaires françaises, Mathieu Thomazeau, le président de Cofigeo (William Saurin, Garbit) reconnaissait à demi-mot l'impossibilité pour ses conserveries françaises de continuer à fonctionner au vu des prix de l'énergie.

    La décision a finalement été actée le 6 décembre dernier, et entre en vigueur ce lundi 2 janvier 2023. Le groupe connu pour ses marques William Saurin, Garbit, Raynal et Roquelaure et Zapetti met à l'arrêt quatre de ses huit usines en France. À savoir les sites de Capdenac (Aveyron), de Pouilly-sur-Serre (Aisne), de Camaret-sur-Aigues (Vaucluse) et de Lagny (Marne).

    Cela représente environ 80% de la production du groupe. Et 800 de ses 1200 salariés français se verront appliquer un accord d'activité partielle de longue durée (APLD). «Cette décision a pour objectif de faire face à la hausse spectaculaire de ses coûts d'énergie (gaz et électricité nécessaires à la cuisson et à la stérilisation des plats et recettes cuisinés), qui seront multipliés par 10 dès le début de l'année», s'est justifié le groupe dans un communiqué.

    Facture énergétique de 40 millions d'euros

    Déjà début décembre, Cofigeo, qui réalise 330 millions d'euros de chiffre d'affaires dont 90% en France, avait alerté sur l'envolée de sa note énergétique au 1er janvier. «Elle passera du jour au lendemain, de 4 millions à 40 millions d'euros», chiffrait auprès du Figaro Mathieu Thomazeau, son président. Après des mois d'économies, le spécialiste des couscous et cassoulets en conserve estimait ne plus avoir d'autres solutions que de se préparer à stopper ses lignes de production. Le spécialiste de la conserve a ainsi signé il y a quelques semaines un accord avec ses syndicats pour mettre en place une APLD dans ses huit usines françaises. Le but : pouvoir adapter sa production rapidement.

    Le groupe, «qui met tout en œuvre pour sortir au plus vite de cette situation», ne précise pas la durée d'arrêt de production envisagée. Mais il insiste, à côté de la baisse de sa consommation d'énergie de 10%, «de l'impérieuse nécessité de répercuter ces vagues d'inflation qui vont s'amplifier dès le premier janvier avec la fin de nos couvertures énergétiques». Depuis le 1er décembre, distributeurs et industriels de l'alimentaire sont ainsi en discussions pour fixer les prix pour 2023. Ces derniers insistant pour une revalorisation sensible de leurs tarifs fournisseurs, au vu des prix du gaz et de l'électricité.

    Ce choix de Cofigeo est un petit coup de tonnerre dans la filière alimentaire. Au vu de l'inflation de ses coûts, celle-ci alerte depuis des semaines sur des risques d'arrêts de production en chaîne. Jusque-là, hormis quelques acteurs de l'industrie lourde comme Duralex, aucun fabricant de l'alimentaire n'avait pris une décision aussi radicale. Selon plusieurs sources, d'autres groupes agroalimentaires pourraient être en grandes difficultés en janvier, fragilisant la continuité de la production.

     

    William Saurin et Garbit mettent la quasi-totalité de leur production à l'arrêt

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