• Les barbares n’ont pas à nous priver de ce que nous sommes



    Zemmour le rappelait récemment : avec sa finesse intellectuelle, Jean Baudrillard se demandait, ironique, si SOS Racisme n’était pas comme SOS Baleine : un appel, subliminal dans ce cas, pour sauver les racismes, dont on n’a jamais autant parlé que maintenant.

     Comme un troupeau de moutons menés par des loups, beaucoup d’Occidentaux décérébrés par un enseignement castrateur, une information abêtissante et une propagande pavlovienne nichée jusque dans le divertissement, qui a remplacé la culture, ou dans la publicité ont pris le chemin de la repentance, de la haine de soi, du suicide collectif.

    On se frappe la poitrine en s’accusant de l’esclavage auquel, cependant, la colonisation du XIXe siècle a mis fin, on s’agenouille pour demander pardon pour les fautes qui auraient été commises par des arrière-arrière-grands-parents envers des arrière-arrière-grands-parents, on abat des statueson débaptise des monuments, on tue une histoire, on désertifie une culture, on brûle un héritage, celui dont la transmission avec reconnaissance et fierté assure l’identité d’un peuple ou d’une civilisation.

    Ce mouvement, une fois encore généré par la folie américaine, nourrie, c’est vrai de déconstruction à la française, se répand en France jusqu’à l’absurde.
    Si les Français existent encore, avec leur bon sens, et leur esprit de résistance, ils devraient refuser cette émasculation mimétique et, devant l’énorme fatras de stupidités, de mensonges, de provocations et de saccages, proclamer qu’ils sont fiers de leur histoire et tout particulièrement de leur passé colonial – qui a permis de faire rayonner la France dans le monde à travers sa langue, sa science et ses techniques, sa médecine et son humanisme universaliste – qui lui revient, déformé, en boomerang.
    La démographie est le véritable moteur de l’Histoire.
    Lorsque les Européens sont devenus beaucoup plus nombreux, ils ont entrepris la conquête de nouveaux territoires.

    Le progrès scientifique et technique permettait de nourrir plus d’individus, d’en maintenir en vie un plus grand nombre, de traverser les mers et les océans, d’imposer la puissance de l’armement. Moraliser rétrospectivement ces événements, en accuser les acteurs revient à mettre en examen l’éruption des volcans ou le déclenchement d’un typhon.
    Il y a, dans l’Histoire, au-delà de la volonté des hommes, prisonniers de l’esprit de leur temps, des mouvements qui ont la force impersonnelle des phénomènes physiques.
     Les grandes invasions ou la colonisation en font partie.
    Simplement, la démographie européenne s’est tarie.
    La médecine européenne a, au contraire, multiplié les populations du reste du monde, et notamment des anciennes colonies, et le rapport de force s’est inversé jusque chez les anciens colonisateurs à travers l’immigration.
    La morale et la justice ont peu à voir avec cette réalité dont il faut prendre conscience objectivement. Simplement, il faut rejeter la pathologie qui accompagne cette évolution en chargeant les Européens, les Occidentaux en général, de ce que Scruton avait appelé l’« oïkophobie », la haine de la maison et de son héritage.
    Cela avait commencé par l’horreur ressentie devant les deux guerres mondiales dévastatrices nées de l’Europe et, plus légitimement encore, après la monstruosité de la Shoah mise en œuvre par le nazisme.
    De proche en proche, la culpabilité collective avait gagné, et puisque, décidément, l’Occident (y compris la Russie) écrasait le reste du monde par sa richesse et ses progrès, il fut admis au nom de l’égalité que toutes les cultures se valaient et devaient être également respectées.
    Levi-Strauss dénonçait justement l’ethnocentrisme, la hiérarchie des cultures.
    Il fut bientôt dépassé par ceux qui instillèrent l’idée que la culture des « dominants » ne valait pas celle des dominés puisqu’elle l’avait aliénée.
    La déconstruction était en marche et contaminait nos prétendues élites.
    Elle atteignait même, de manière inattendue, un président de la République qu’on croyait gaulliste et de droite : Jacques Chirac, son musée Branly et sa censure de mon amendement sur « le rôle positif de la présence de la France outre-mer ».
    Ces excès de politesse furent pris par beaucoup pour des accès de faiblesse dont nous voyons les malheureux résultats lorsque des hordes incultes et ignorantes nous somment de démonter nos monuments parce qu’il nous faudrait nous excuser d’être Blancs… dans un pays qui ne tenait pas compte de la couleur de la peau !
    Nous n’avons pas à nous faire pardonner qu’un opéra de Mozart ou de Wagner, une symphonie de Mahler soient plus enrichissants pour l’esprit que le bruit du tam-tam, qu’un tableau de van Eyck, de Raphaël ou de Monet le soient davantage qu’un masque africain, qu’un temple grec ou une cathédrale gothique soient des monuments du génie humain.
    Il y a d’autres civilisations enterrées par l’Histoire, d’autres cultures éblouissantes en Chine, en Inde, en Iran, etc., mais tout ne se vaut pas.
    La fierté légitime pour la nôtre est une vitamine nécessaire à notre survie.
    Encore faut-il la connaître, comme il faut connaître et admirer les hommes qui ont bâti notre nation, des hommes comme Colbert ou Faidherbe qui l’ont renforcée ou défendue.
    Les barbares de l’intérieur ou venus d’ailleurs n’ont pas à nous priver de ce que nous sommes.
    Bien sûr, on citera Montaigne : « Chacun appelle barbare ce qui n’est pas de son usage. »
    Mais ce relativisme est la courtoisie des grandes cultures.

    Dans Voltaire ou le jihad, Jean-Paul Brighelli a, hélas, fermé la parenthèse enchantée ouverte par l’humanisme européen : « Voilà quarante ans que nous nous suicidons lentement […] vint-cinq ans que les barbares frappent à la porte […] pour nous signifier que nous sommes morts. »

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  • Marseille, Lyon, Strasbourg, Bordeaux, Tours, Besançon, Grenoble... La vague rouge-verte que nous redoutions et contre laquelle nous mettions en garde nos amis la semaine dernière a bien eu lieu. Servie par une abstention sans précédent pour un scrutin municipal, abstention dont on aurait grand tort de faire porter la responsabilité à la seule crise sanitaire, la nouvelle gauche plurielle et arc-en-ciel désormais menée, animée, guidée par les ayatollahs de la République universelle, progressiste, renouvelable et durable, s'empare de quelques unes des plus grandes villes de France dont elle va pouvoir faire le laboratoire de ses expériences hasardeuses, fumeuses et destructrices. Le PS, de son côté se refait une santé et retrouve ses couleurs roses teintées de vert et de rouge. Ces villes livrées a des fous furieux vont ainsi devenir les vitrines de la bien-pensance immigrationniste, anti-traditionnelle, contre-vitaliste et décroissantiste.

    Pour le plus grand malheur de leurs habitants.

    Les vingt deux mois qui nous séparent de l'élection présidentielle ne suffiront malheureusement pas à rendre suffisamment visibles la nocivité écolo-gauchiste. L'effet d'entraînement jouant et l'air du temps — qui est chargé de souffre — aidant, une terrible réplique est à craindre en 2022.

    Jean-François Touzé - Délégué général du Parti de la France


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  • Boycott

    Des internautes boycottent la décision de L’Oréal et jettent leurs produits à la poubelle

    Fini les «blanc», «blanchissant», «clair»: L'Oréal a décidé de retirer certains mots de ses emballages de produits cosmétiques suite aux manifestations antiracistes. Une décision qui n’est pas au goût de tout le monde. Des hashtags #JarreteLoreal et #BoycottLoreal ont même vu le jour.

     
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  • Il y a des jours où je regrette d’être née arabe.

    Fawzia Zouari.

     
    Fawzia Zouari, écrivaine, journaliste tunisienne, docteur en littérature française et comparée de la Sorbonne a publié cet article raz-le-bol dans Jeune Afrique:
    "_ Il y a des jours où je regrette d’être née arabe.
    Les jours où je me réveille devant le spectacle de gueules hirsutes prêtes à massacrer au nom d’Allah et où je m’endors avec le bruit des explosions diffusées sur fond de versets coraniques.
    Les jours où je regarde les cadavres joncher les rues de Bagdad ou de Beyrouth par la faute des kamikazes; où des cheikhs manchots et aveugles s’arrogent le droit d’émettre des fatwas parce qu’ils sont pleins comme des outres de haine et de sang; où je vois des petites filles, les unes courir protéger de leur corps leur mère qu’on lapide, et les autres revêtir la robe de mariée à l’âge de 9 ans.
    Et puis ces jours où j’entends des mamans chrétiennes confier en sanglotant que leur progéniture convertie à l’islam refuse de les toucher sous prétexte qu’elles sont impures.
    Quand j’entends pleurer ce père musulman parce qu’il ne sait pas pourquoi son garçon est allé se faire tuer en Syrie.
    À l’heure où celui-ci parade dans les faubourgs d’Alep, kalachnikov en bandoulière, en attendant de se repaître d’une gamine venue de la banlieue de Tunis ou de Londres, à qui l’on a fait croire que le viol est un laissez-passer pour le paradis.
    Ces jours où je vois les Bill Gates dépenser leur argent pour les petits Africains et les François Pinault pour les artistes de leur continent, tandis que les cheikhs du Golfe dilapident leur fortune dans les casinos et les maisons de charme (bordels) et qu’il ne vient pas à l’idée des nababs du Maghreb de penser au chômeur qui crève la faim, au poète qui vit en clandestin, à l’artiste qui n’a pas de quoi s’acheter un pinceau.
    Et tous ces croyants qui se prennent pour les inventeurs de la poudre alors qu’ils ne savent pas nouer une cravate, et je ne parle pas de leur incapacité à fabriquer une tablette ou une voiture.
    Les mêmes qui dénombrent les miracles de la science dans le Coran et sont dénués du plus petit savoir capable de faire reculer les maladies.
    Ces prêcheurs pleins d’arrogance qui vomissent l'Occident, bien qu’ils ne puissent se passer de ses portables, de ses médicaments, de ses progrès en tous genres.
    Et la cacophonie de ces "révolutions" qui tombent entre des mains obscurantistes comme le fruit de l’arbre.
    Ces islamistes qui parlent de démocratie et n’en croient pas un mot, qui clament le respect des femmes et les traitent en esclaves.
    Et ces gourdes qui se voilent et se courbent au lieu de flairer le piège, qui revendiquent le statut de coépouse, de complémentaire, de moins que rien !
    Et ces "niqabées" qui, en Europe, prennent un malin plaisir à choquer le bon Gaulois ou le bon Belge comme si c’était une prouesse de sortir en scaphandrier !
    Comme si c’était une manière de grandir l’islam que de le présenter dans ses atours les plus rétrogrades.
    Ces jours, enfin, où je cherche le salut et ne le trouve nulle part, même pas auprès d’une élite intellectuelle arabe qui sévit sur les antennes et ignore le terrain, qui vitupère le jour et finit dans les bars la nuit, qui parle principes et se vend pour une poignée de dollars, qui fait du bruit et qui ne sert à rien !
    Voilà, c’était mon quart d’heure de colère contre les miens...
    Souhaitons que l'Occident ouvre les yeux...."
    - Fawzia Zouari

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  • Send Me the Pillow That You Dream On


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