• Que les familles des victimes du 13 novembre saisissent la Cour de justice de la République !

     Par :Aristide Leucate .

    « On avait averti sur ce qui allait se passer en Europe il y a trois ans, on avait dit : “Ne prenez pas ce qui se passe en Syrie à la légère.” […] Malheureusement, les responsables européens n’ont pas écouté », confiait récemment, sur Europe 1, le président syrien Bachar el-Assad.

    Déclarations éclairant d’une lumière dramatiquement crue l’entretien confié cette semaine par Bernard Squarcini, ancien chef du renseignement français, à notre confrère Valeurs actuelles. Celui-ci rapporte qu’il y a deux ans, un homologue des services secrets syriens lui aurait proposé une liste de djihadistes français combattant en Syrie. Squarcini avait averti son supérieur hiérarchique, lequel en rendit compte au ministre de l’Intérieur de l’époque Manuel Valls. Avec sa morgue habituelle, ce dernier s’était alors claquemuré dans sa tour d’ivoire idéologique, balayant une offre précieuse qui eût vraisemblablement évité les ignominies wahhabites que l’on sait.

    N’aurait été la décrépitude de nos institutions, en d’autres temps ces explosives révélations eussent tôt fait d’entraîner la chute de tout un gouvernement. Mais voilà, nos parlementaires de droite et de gauche, anesthésiés par le confort du doux matelas de leurs indemnités mensuelles et les maints avantages afférents, ont succombé aux sirènes piégeuses de « l’unité nationale ».

    Il n’y a pas plus sourd que celui qui ne veut pas entendre. En méprisant cette information capitale pour la sécurité intérieure de la France, le Premier ministre endosse mécaniquement la responsabilité des actes sanguinaires du 13 novembre. Ce faisant, la chambre basse devrait s’acquitter de sa mission constitutionnelle élémentaire de contrôle du gouvernement et activer le deuxième alinéa de l’article 49 de la Constitution aux termes duquel « l’Assemblée nationale met en cause la responsabilité du gouvernement par le vote d’une motion de censure ».

    Peine perdue. La composition majoritaire tout comme la décomposition idéologique avancée de la soi-disant « représentation nationale » oblitèrent de facto ce scénario. Et puis ne prête-t-on pas cette saillie à Victor Hugo : « Le Parlement ? Il parle et ment. »

    Reste alors aux familles des victimes du « vendredi noir » à saisir la commission des requêtes de la Cour de justice de la République, attendu que « les membres du gouvernement sont pénalement responsables des actes accomplis dans l’exercice de leurs fonctions et qualifiés crimes ou délits au moment où ils ont été commis » (article 68-1 de la Constitution). Parce que s’ils savaient, Valls, Taubira et Cazeneuve – voire Fabius – encourraient, a minima, le grief de mise en danger délibérée de la vie de nos compatriotes.

    De surcroît, leurs propos irresponsables les accablent : « L’islam est en France pour y rester », déclamait, en juin dernier, un Premier ministre lyrique (lequel, en 2012, inaugurait la mosquée de Cergy dont l’imam est proche des Frères musulmans). « Ce n’est pas un délit de prôner le djihad », assurait sur RTL (5 août 2014) le ministre de l’Intérieur. Quant au ministre des Affaires étrangères, il fustigeait, en décembre 2012, la décision des États-Unis d’inscrire Jabhat al-Nosra, un groupe djihadiste combattant aux côtés des rebelles, sur leur liste des organisations terroristes, alors même que « sur le terrain, ils font un bon boulot ». Quant au garde des Sceaux, elle confessait sa « grande perplexité sur la façon dont des jeunes puissent se mettre à donner la mort », en avouant « devoir comprendre cela » (i>Télé, février 2015).

    Source : http://www.bvoltaire.fr


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  •  Le tweeter cinglé  

                                                        
    Je n’ai aucune estime pour des gens que je paye avec mes impôts et dont l’intelligence est défaillante à ce point.

    Ça canarde encore en plein Saint-Denis.
    Nos p’tits gars du GIGN, du RAID, de la gendarmerie, de la police, de l’armée, le doigt sur la détente, tentent de progresser en évitant les méchants pruneaux des djihadistes.
    Odeur de mort.
     Scène de la guerre ordinaire.

    Pendant ce temps, un olibrius, bien au chaud, bien planqué, pianote sur son téléphone portable.
    Il est 9 h 00.
    Son souci du moment : faire savoir au monde entier que la cote du Président grimpe en flèche.
     Il n’en peut plus, c’est trop, il ne peut pas se retenir.
    Et alors, il lâche son information jouissive : « Attentats : 73 % des Français estiment que Hollande est à la hauteur. »
     Wouahou !
    Ça fait du bien !

    Je suis sûr que ce type, à ce moment précis, se vote des félicitations.
    Il se voit même récompensé par son patron.
    Une médaille ?
     Pourquoi pas.
     En tout cas, un grand bond dans l’estime présidentielle…
    Cet individu a pour nom Gaspar Gantzer.

     Il a 36 ans, né de parents bourgeois, a vécu Paris XVe, puis Sciences Po.
    Puis, bien sûr, l’ENA.
     Il est, aujourd’hui, le communicant en chef de Hollande.
     Il a pris la relève d’un autre cador, Aquilino Morelle, le type qui se faisait cirer ses chaussures à l’Élysée.

    Gégé, c’est le gars qui a inventé le Lucettegate – vous savez, cette visite entièrement bidonnée du Président à une sans-dents, le mois dernier ?
    Pathétique tentative pour revaloriser l’estime que le bon peuple de France porte à François Hollande, et qui s’est méchamment terminée en eau de boudin.
     Après ce fiasco, pas la plus petite réprimande au génial cafouilleur.
    Ce qui lui a permis de recommencer hier.
     Car il fourmille de bonnes idées, ce garçon, et son tweet du 18 novembre au matin est l’une des plus fumeuses, des plus pétaradantes.

    Mais qu’est-ce qu’on leur apprend, à l’ENA, à tous ces gosses ?
    Faut croire qu’on leur injecte la connerie en intraveineuse !

    Il n’a pas compris qu’on ne mélange pas les genres : d’abord éliminer les djihadistes puis, après – seulement après -, faire le débriefing.
    Alors, et seulement à ce moment-là, il pourra la ramener avec son petit sondage, sa brosse à reluire et sa panoplie de larbin.
    C’est une question de morale élémentaire, niveau certif’.

    Pardonnez-moi de m’emporter, mais je n’ai aucune estime – et c’est peu de le dire – pour des gens que je paye avec mes impôts, qui occupent des postes, et dont l’intelligence – c’est-à-dire la faculté de simplement comprendre une situation – est défaillante à ce point.

    On atteint, là, le degré zéro de l’humanisme élémentaire, celui qui vous commande de regarder autour de vous, de juger si ce que vous voulez entreprendre est bon, ou opportun, de vérifier que vous ne blessez pas votre voisin par une action déplacée.

    Môssieur Gantzer, avec ses gros diplômes, ses grosses fonctions, sa grosse bagnole, tourne le dos à cette valeur morale de base.

    Il a de nouveau sali l’image présidentielle, qui n’en a vraiment pas besoin.

    Pour un tel méfait, il devrait être viré sur le champ, direction Pôle emploi. François Hollande, qui requinque cahin-caha son image sur les tombes des victimes, aura-t-il le courage de renvoyer Gégé ?
     
    http://www.bvoltaire.fr/

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  • Djamila Houd tuée dans les attentats de Paris, symbolisait à Dreux la réussite de toute une génération

    Djamila Houd, 41 ans, a été fauchée par deux balles, sur la terrasse du restaurant La Belle équipe. Phot : DR

    Djamila Houd, 41 ans, a été fauchée par deux balles, sur la terrasse du restaurant La Belle équipe. Phot : DR

    Personne n’a oublié Djamila Houd. La jeune femme est issue d’une famille drouaise très connue, elle symbolise la réussite de toute une génération.

    En quelques heures, Dreux est passé du soulagement aux larmes. Quand les premières images des attentats de vendredi soir, à Paris, ont ensanglanté les écrans de télévision, la ville a frémi pour ses cinquante jeunes et leurs animateurs partis assister au match de football France-Allemagne.

    Pendant quelques heures, les élus, les familles des jeunes ont retenu leur souffle. Jusqu’à ce que le car, en provenance du Stade de France, ramène, un peu avant 2 heures du matin, la petite équipe choquée mais saine et sauve.

    Le soulagement n’a été que de courte durée. Dans la matinée d’hier, la ville a appris qu’une Drouaise se trouvait parmi les 129 morts.

    Djamila Houd, 41 ans, a été fauchée par deux balles, sur la terrasse du restaurant La Belle équipe. Une soirée entre amis, dans cet établissement de la rue de Charrone, dans le XIe arrondissement.

    Au-delà du décès d’une jeune femme, mère d’une fillette de 8 ans, c’est tout un symbole qui s’effondre pour la ville. Djamila est la dernière fille de l’une des plus vieilles familles drouaises.

    La famille Houd, dont le père avait marqué l’histoire des Harkis de Dreux, dont les filles, en particulier, ont prouvé la capacité de réussite des enfants des familles de rapatriés, ont grandi au Murger-Bardin, avant de s’installer dans le quartier des Bâtes.

    Une jeune femme libre qui aimait la vie

    Djamila Houd menait une belle carrière professionnelle, à Paris. Mais elle n’avait jamais tourné le dos à Dreux où une partie de sa famille vit encore. Et, personne ici n’a oublié cette très belle jeune femme. Élève au lycée Rotrou, ses professeurs s’en souviennent comme d’une lycéenne très agréable et douée.

    Elle faisait partie de ces jeunes Drouaises qui ont réussi, n’ont jamais oublié leurs origines mais sont capables de se faire leur place dans tous les milieux et de se faire apprécier par des gens de tous horizons. Une jeune femme libre qui aimait la vie. Cette vie qu’un tireur aveuglé par le fanatisme a prise en quelques secondes. Hier soir, dans le quartier des Bâtes, le concert prévu à la maison Proximum a été annulé.

    Le quartier n’avait pas le cœur à écouter de la musique. Il attendait l’arrivée de la maman de Djamila, de retour d’Algérie, pour partager sa peine. Elles étaient nombreuses, hier, les mamans à pleurer Djamila. Comme si elle était un peu leur fille, à elles aussi.

    Valérie Beaudoin

    -> A Djamila : Parole d’une sœur. Il n’y a pas de mots pour décrire la douleur de Tassadit Houd. La grande sœur de Djamila est rentrée, hier soir, à Dreux remplie d’une immense tristesse mais de colère, aussi. En cette petite sœur pleine de liberté, de vie et de générosité, elle veut voir un symbole que les fanatiques veulent détruire : « Ils détestent la liberté, ils veulent la détruire partout où elle existe, chez les femmes comme ma sœur, dans les pays où elle règne. Les musulmans de France doivent combattre pied à pied ces extrémistes. L’État doit tout faire pour les arrêter. »

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    Gérard Hamel bouleversé

    Le maire (LR) de Dreux a appris le décès de Djamila Houd, dans la matinée : « On était déjà bouleversé par les attentats et la douleur des familles des victimes. Mais quand en plus une famille drouaise est directement touchée, c’est affreux. » Gérard Hamel attend le retour de la mère de Djamila, au domicile familial, aux Bâtes, pour aller la voir : « Je devais y aller avec mon adjointe, Naïma M’Faddel. Mais j’attends qu’elle soit rentrée chez elle pour aller lui présenter mes condoléances et partager sa peine. »

    http://www.lechorepublicain.fr


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  • Hommage à Djamila Houd, fille de Harki assassinée dans les attentats de Paris.

    Suite aux attentats de Paris, nous acceptons les publications d'hommage aux victimes. Car ils étaient et sont la France.

    Qu'ils reposent en paix.

    Hommage à Djamila Houd, fille de Harki assassinée dans les attentats de Paris.

    Hommage à Djamila Houd, fille de Harki assassinée dans les attentats de Paris. Paix à son âme.
    Parce que nous avons déjà dû quitter Notre Pays : l'Algérie,
    Parce que nous serons toujours frères de sang.
    Je suis Harki,
    Je suis Djamila,
    Je suis toutes ces victimes du terrorisme.
    Que Dieu protège la France.
    Paix à leur âme.


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