• Le bureau ..

    Le droit de savoir 

    Bien triste 


    Le 24 février 1956, le car Bou-Saâda-Alger, 2 voitures particulières et un camion tombent dans une embuscade tendue par le commando Ali #Khodja près du village des Deux-Bassins : 6 terroristes font descendre les passagers et fusillent 7 Européens, dont la petite Françoise #SALLE, 7 ans ½, et 2 Musulmans (dont un sous-officier).

     Le droit de savoir

     


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  • Peut être une image de 1 personne et texte qui dit ’je peux accueillir chez moi deux ou trois ukrainiennes... si ça peut aider SERINE PUPLINE PUBLINE’


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  • Ukraine : une réussite militaire totale pour la Russie


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  • Le droit a la raison ...Par: Pieds Noirs 9A..

    Billet N°6471 duvendredi25 février 2022..

    On diabolise Poutine mais les Américains ont fait bien pire en Serbie

    J’ai lu ce discours en entier. Poutine a raison de souligner que les Américains ont fait bien pire en Serbie, et que personne n’a rien dit. Il parle aussi des nombreux nazis en Ukraine. C’est vrai aussi. En fait sa décision d’agir militairement est pour moi une réponse logique à la poussée incessante de l’OTAN vers l’Est depuis des années. Je penche donc pour la position Russe.

    Moi j'ai bien compris que la Russie c’est la cible des mondialistes de biden, sauf que eux ils ne se laisseront pas faire. Même si ils y ont été un peu fort en attaquant directement Kiev

    Belle occasion pour l’UE et surtout Macron que cette histoire d’Ukraine….après la calamiteuse gestion du covid en France par Macron hop d’un saut de puce il passe a Poutine, dont il ferait mieux de se taire .Pendant ce temps la personne ne parlera du minable bilan de Macron et de son incompétence ,on l’a dit ici même et par mal de monde….jusqu’au bout de son piètre mandat macron va nous en sortir de belles et emmerdera son monde jusqu’au 24 avril.

    Excellent Poutine qui dénonce les mensonges des minables qui nous gouvernent en France et ailleurs en Europe et aux USA. La vérité verra le jour. Il faut faire passer ce message au maximum.

    Monsieur Vladimir Poutine est un homme d’état qui a réussi a rendre sa grandeur a son pays. Nous appelons de tous nos vœux un changement radical dans nos relations avec la Russie afin de lui offrir la place qu’elle mérite au sein d’une Europe des états-nations libres et indépendants. Nous regrettons que le Président Français et les autres dirigeants d’Europe occidentale cèdent aux pressions des Etats-Unis et choisissent de nuire a l’intérêt de leurs peuples.

    VLADIMIR POUTINE S’ADRESSE À SON PEUPLE

    Je quitterais volontiers l’Europe si j'étais plus jeune ,pour m’investir aux côtés du peuple russe, contre l’Europe si nécessaire et tel que c’est parti, ce sera nécessaire. L’Europe a laissé tomber sa culture et toute réflexion en abandonnant son propre peuple, laissant déferler, aux ordres de la Finance Sioniste, car c’est bien d’eux qu’il s’agit, toute la vermine africaine venue à l’appel de cette finance pour détruire notre maison, l’Europe. Cela ressemble à la curée des chasses à courre, où les chiens se disputent les morceaux de carcasse de la victime. Les charognards sont africains et avides de pillage social, de pillage tout court. Président Poutine, exterminez les si vous le pouvez. D'ailleurs je le conseil a de nombreux jeunes .

    Pieds Noirs 9A..

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    L’islamiste Obama rêve d’une guerre contre la Russie sur le sol européen

    Le droit a la raison ...

    Il y a 6 ans, mon amie oranaise Danièle Lopez voyait déjà le fléau Obama contre Poutine dans une guerre qui aurait lieu en Europe.

    Certes, vous pourrez lire tout l'article en vous référant au lien ci-dessous mais j'aimerais vous faire lire quelques passages qui sont aujourd'hui, une réalité de la guerre qu'il cherchait à nous faire depuis qu'il était au pouvoir et qu'il est revenu, bien sûr, avec sa marionnette Biden !

    [...]Ces organisations merdiques Otan, Onu, si promptes à semer le chaos dans le monde entier, se sont envolées aux ordres d’Obama pour déclarer la guerre aux peuples d’Occident. Et l’Europe, en particulier.

    Les rumeurs d’une troisième guerre mondiale se font de plus en plus entendre et nous aurions grand tort de ne pas les écouter.

    Selon Le MailOnline du 12 octobre (2016), Vladimir Poutine aurait ordonné à tous les fonctionnaires en poste à l’étranger de rentrer au plus vite en Russie.

    Cette information émane de hauts fonctionnaires et politiciens russes qui ajoutent que l’intensification des tensions entre USA et Russie, laisse supposer la perspective d’une guerre très proche entre ces deux géants.

    Depuis que le pro islamiste Obama a pris les rênes du pouvoir aux USA, il n’a eu de cesse d’aider les islamistes à s’installer confortablement dans tous les pays musulmans et chez nous, aussi, bien entendu ![...]

    [...] Et en Syrie, il a rencontré un os.

    Et, pour une fois, l’islamiste Obama a trouvé plus fort que lui. Bien plus fort. Et toutes les manœuvres de l’affreux américain, en Syrie, n’ont pas entamé la ferme et résolue résistance de Poutine.

    Mais réfléchissons, ensemble, sur la conséquence finale de cette guerre.

    Obama aurait-il eu le présomptueux projet de redessiner la carte de l’Europe ? D’en définir les frontières, à son gré ? Faire, enfin, de cette Europe vieillissante et chrétienne, un nouveau continent islamique qui irait jusqu’aux frontières de la Chine et de l’Asie ?

    Une Europe islamique ! Ce n’est pas aussi invraisemblable qu’il n’y parait.

    Pour ce faire, il doit éliminer la Russie qui le gêne. La Russie, frontalière avec l’Europe et… les pays musulmans en « stan ». Quelle poisse ! Cette Russie chrétienne de surcroît, avec à sa tête un homme sans peur, un guerrier, déterminé à conserver cette terre à son peuple !

    D’abord, on envahit. Ensuite on tue. On déstabilise les Européens qui, forcément ne veulent pas de ces migrants musulmans. En même temps, on rajoute la peur du Russe. On leur fait croire que la Russie est plus dangereuse que l’islam. On leur dit que les USA doivent se repositionner, partout, en Europe pour les protéger mais, surtout, dans les pays frontaliers de la Russie. Les pays de l’ex URSS. Là où, précisément, les plus résistants à cette immigration islamique sont menacés, par Bruxelles, d’être renvoyés de l’Union Européenne s’ils n’obéissent pas aux ordres.

    N’ayons pas peur de dire que les USA d’Obama ont, déjà, déclaré la guerre à la Russie de Poutine, sur notre terrain, l’Europe. Le tout sous fond hypocrite de guerre en Syrie, avec la bénédiction de ces chefs européens et Hollande en premier.

    Une guerre pour une Europe islamique et l’anéantissement de la Russie ?

    Regardez bien cette carte, ci-dessous

    En vert, les pays musulmansUn petit trait vert, en Europe, pour le Kosovo – merci Clinton et l’OTAN !

    L’Albanie, la Bosnie, ces pays qui sont en voie d’islamisation totale.

    En bleu, les pays de la mer Méditerranée qui ne sont pas encore musulmans : l’Europe du sud et Israël, la Résistante.

    En jaune, la Russie.

    En rouge, le pays en guerre avec la Russie : l’Ukraine que Obama veut intégrer, par tous les moyens, à l’Europe Unie.

    https://ripostelaique.com/lislamiste-obama-reve-dune...


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  • Retour vers la Guerre froide ?

     
     

    Le dossier ukrainien continue d'attiser les tensions dans des proportions difficilement compréhensibles entre la Russie et les Occidentaux, au point qu'on pourrait croire à un retour en force de la Guerre froide qui a opposé pendant plusieurs décennies le bloc de l'Est au bloc de l'Ouest. A quoi riment, en effet, cette dramatisation de la situation et cette hystérie alimentées par des déclarations fracassantes et alarmistes des Etats-Unis sur une invasion russe à très court terme ? Pourquoi la majorité des médias français reprend le ton alarmiste américain comme des informations vérifiées (qu'en disent d'ailleurs nos propres services de renseignement ?) alors que le président ukrainien, M. Zelensky, tente de calmer les esprits en demandant aux Etats-Unis de fournir des preuves tout en appelant à ce qu'on arrête d'affoler les populations ? Quelles sont en fait les véritables motivations des Etats-Unis ? N'entretiennent-ils pas et n'alimentent-ils pas ce qui est en réalité une guerre civile entre l'armée ukrainienne et les séparatistes du Donbass (région orientale de l'Ukraine dans laquelle Kiev affronte des séparatistes soutenus par la Russie) dans le but de provoquer l'intervention russe ? Enfin, que penser du déplacement du président de la République à Moscou et à Kiev ?

    Tout d'abord, il faut bien comprendre que la situation actuelle s'inscrit dans la continuité des huit dernières années de crise entre Kiev et Moscou marquées par la guerre du Donbass et l'annexion de la Crimée. Faut-il cependant rappeler que le régime ukrainien actuel est né du coup d'Etat de Maïdan orchestré par les Etats-Unis et soutenu par l'OTAN et l'UE ? Pourquoi en est-on arrivé là et pourquoi n'y aura-t-il pas de retour en arrière notamment pour la Crimée, même si les Etats-Unis refusent de reconnaître cette annexion, suivis en cela par l'OTAN et l'UE ? Ces derniers sont-ils prêts à franchir la ligne rouge posée par Moscou ? Car la Russie n'acceptera pas que l'Ukraine rejoigne l'OTAN.

    En premier lieu, sur le plan historique, même si les Tatars ont été les premiers à habiter la Crimée, il faut reconnaître que le cœur de cette dernière bat pour la Russie depuis trois siècles. Il faut, en effet, rappeler que les Tatars, musulmans sunnites aux mœurs barbares, ont fait régner la terreur jusqu'au XVIIIème siècle, réussissant même à brûler Moscou en 1571. Vassaux de l'empire ottoman, ils ont été battus, deux siècles plus tard, à l'issue de la guerre russo-turque de1768-1774, et la Crimée est alors devenue russe. Catherine II mettait ainsi fin à l'existence du royaume de Crimée, province ottomane. Il faut également rappeler qu'en 1918, après la révolution, la Russie devient la République socialiste fédérative soviétique de Russie (RSFSR) et qu'en 1922 est créée l'Union des républiques socialistes soviétiques (URSS), État fédéral qui organise la répartition territoriale des pays et régions qui adhèrent à cette union. La République socialiste soviétique d'Ukraine (RSSU) et la République socialiste soviétique autonome de Crimée (RSSA de Crimée) en font partie. Cette dernière devient d'abord une subdivision territoriale de la Russie (RSFSR) et ce n'est qu'en 1954, à l'occasion du tricentenaire de l'union de la Russie et de l'Ukraine, que Nikita Khrouchtchev, qui était ukrainien, " offre " cette région à l'Ukraine (RSSU). Après la dislocation de l'Union soviétique (URSS), le Conseil suprême de Crimée proclame en 1992 la République de Crimée qui deviendra ultérieurement la République autonome de Crimée. Il faut rappeler, par ailleurs, qu'elle abrite l'ex-flotte soviétique de la Mer Noire. Enfin, le résultat c'est qu'aujourd'hui, après tous les bouleversements qui ont marqué l'histoire de cette région du monde et qui ont eu des conséquences sur le plan démographique, la population de la Crimée est majoritairement russe. Il n'y aura donc pas de retour en arrière en ce qui concerne la Crimée.

    En deuxième lieu, sur le plan géopolitique, la Guerre froide a opposé pendant près d'un demi-siècle le bloc de l'Ouest (OTAN = États-Unis + Canada + Europe de l'Ouest sauf les pays neutres + Turquie) à celui de l'Est (Pacte de Varsovie = ex-URSS + pays satellites Europe de l'Est c'est à dire Allemagne de l'Est, Pologne, Tchécoslovaquie, Hongrie). Elle a été définitivement perdue, sans combat, par le Pacte de Varsovie et donc par la Russie, il y a à peine une trentaine d'années, entraînant d'ailleurs la dislocation de l'URSS et la fin du communisme. La conséquence directe a été la dissolution du Pacte de Varsovie avec le rapatriement des forces russes stationnées dans les quatre pays satellites qui constituaient la Zone Satellite Avancée (ZSA). En toute logique, l'OTAN, alliance défensive, aurait dû être dissoute les raisons de son existence ayant disparu. On sait que, sous la pression des États-Unis, non seulement cela n'a pas été fait mais l'OTAN s'est même étendue vers l'Est en intégrant les anciens satellites de la Russie ainsi que les Pays Baltes qui ont rejoint l'Union européenne. Tout observateur neutre peut comprendre que non seulement la Russie a perdu son influence sur ses anciens satellites mais que l'OTAN a avancé ses pions vers l'Est et est aujourd'hui à ses portes. Objectivement, ce serait donc plutôt l'OTAN sous la houlette des Etats-Unis qui menace la Russie et non l'inverse. Par ailleurs, l'Ukraine a été ruinée par les oligarques qui ont dirigé ce pays depuis de nombreuses années et des tensions existent entre une partie de la population traditionnellement tournée vers la Russie et une autre sensible aux sirènes de l'Union européenne ce que Moscou ne peut pas admettre. De plus, l'Ukraine constitue l'âme et le berceau de la Russie. Enfin, parmi les mesures ou décisions prises par les États-Unis et la plupart des pays européens dans le conflit des Balkans, il y en a une que la Russie n'a pas oubliée et qui constitue une carte qu'elle a conservée et dont elle s'est servie pour la Crimée : l'indépendance autoproclamée du Kosovo par les Kosovars albanais soutenue – et on peut même dire, voulue – par les États-Unis, suivie de sa reconnaissance par une grande partie des pays européens et notamment la France, alors qu'ils s'agissait du cœur historique de la Serbie. Vladimir Poutine qui rêve du retour d'une nouvelle grande Russie sur la scène internationale a eu beau jeu de dénoncer un " deux poids, deux mesures " et de rappeler aux responsables politiques américains et européens, grands défenseurs du principe du droit des peuples à disposer d'eux-mêmes et qui se sont offusqués du choix de la Crimée exprimé par référendum, leur hypocrisie et leur inconséquence. Il n'y aura donc pas de retour en arrière. C'est une certitude.

     

    En troisième lieu, s'agissant de l'OTAN, il faut rappeler que ce qui lie ses membres est constitué par l'article 5 de sa Charte qui stipule que si un pays de l’OTAN est victime d’une attaque armée, chaque membre de l’Alliance considère cet acte de violence comme une attaque armée dirigée contre l’ensemble des membres et prend les mesures qu’il juge nécessaires pour venir en aide au pays attaqué. Or, il faut bien admettre que depuis la fin de la Guerre froide, sous l'impulsion et la volonté des Etats-Unis, l'OTAN a changé de nature passant d'une conception défensive à une conception offensive et agressive. Son engagement dans des opérations militaires offensives en ex-Yougoslavie en bombardant, en 1995, la Serbie qui n'avait attaqué aucun membre de l'OTAN traduit la première dérive engagée qui a conduit à bien d'autres, jusqu'à aujourd'hui avec l'Ukraine. Cette dérive est d'autant plus incompréhensible et condamnable que la raison de l'existence même de l'OTAN (la menace de l'ex-URSS et du Pacte de Varsovie exercée sur l'Europe de l'Ouest) a disparu. Ce faisant, sur le dossier de l'Ukraine, l'OTAN – et de fait les Etats-Unis qui s'en servent dans le contentieux Ukraine-Russie – a en réalité beaucoup à perdre. En effet, en incitant Kiev à harceler et à bombarder le Donbass, en attisant les dissensions par la poursuite de déclarations intempestives dans le but de provoquer l'intervention de la Russie, l'OTAN pourrait bien, dans ce cas, être victime de sa propre démarche guerrière et perdre toute crédibilité ce qui lui serait fatal. Car on ne voit pas comment elle pourrait venir en aide à Kiev puisque l'article 5 ne permet d'invoquer la défense collective que pour les membres de l'OTAN, ce qui n'est pas le cas de l'Ukraine. En utilisant finement sur le plan médiatique cet exercice militaire près de sa frontière avec l'Ukraine, Vladimir Poutine, agacé par la volonté de l'OTAN de poursuivre son extension à l'Est en y admettant ce pays frontalier de la Russie, a tendu un piège dans lequel l'OTAN semble s'être engouffrée. Dans ce bras de fer, le président russe compte bien démontrer l'impuissance de l'OTAN en obtenant que l'Ukraine n'entre pas dans l'OTAN (casus belli) et en dissuadant l'Alliance d'intervenir si la Russie estimait nécessaire de franchir sa frontière. La Russie n'est pas la Serbie. Finalement, du président américain ou du président russe, c'est ce dernier qui semble maître des horloges et de la situation.

     

    En quatrième lieu, on ne peut pas ne pas évoquer l'activisme du président de la République, la France présidant l'UE dans un contexte marqué par la campagne de l'élection présidentielle. Une première remarque s'invite pour rappeler une crise similaire opposant la Russie à la Géorgie en 2008. L'intervention du président français, M. Sarkozy, avait permis de dégeler une situation critique. Il avait été admis que la Géorgie n'intègrerait pas l'OTAN. Est-il si difficile d'admettre la même chose aujourd'hui, car objectivement ne sommes-nous pas en présence d'une provocation du côté OTAN et d'une exigence légitime du côté russe ? Ensuite, lors de ses entretiens avec les présidents russe et ukrainien, les 7 et 8 février, le président de la République parlait-il au nom de la France, de l'UE, des Etats-Unis ou de l'OTAN, après un contact téléphonique avec le président américain, la veille de son départ à Moscou et avant sa rencontre avec le chancelier allemand lui-même de retour des Etats-Unis ? Sur la forme, M. Poutine n'a rien laissé au hasard dans l'organisation de cet entretien pour montrer l'importance qu'il attache à servir les intérêts de la Russie qu'il considère agressée aujourd'hui et pour manifester son agacement : absence d'accueil à l'aéroport, attente de M. Macron au bout d'une longue table dans un décor glacial, conférence de presse séparant les deux présidents de plusieurs mètres, sortie de la salle dans les mêmes conditions, le président russe n'attendant pas son homologue français. Sur le fond, la durée de l'entretien (près de six heures) révèle l'énorme difficulté pour obtenir de la Russie des concessions, évoquées par M. Macron avec le président ukrainien mais démenties par le Kremlin. Lier le problème de la sécurité du continent européen à la posture considérée menaçante de la Russie aux frontières de l'Ukraine n'était certainement pas judicieux dans un dialogue visant la désescalade. La Russie n'a donc probablement rien cédé au cours de cet entretien. Sur la rencontre avec le président ukrainien, il en ressort que l'Ukraine a perdu le contrôle du jeu diplomatique qui se joue sur son territoire. Il faut tout de même rappeler que les opérations militaires lancées par l'armée ukrainienne ne sont pas engagées contre une armée étrangère mais contre une partie de sa population, en situation de sécession aujourd'hui. C'est d'une guerre civile qu'il s'agit avec des milliers de morts civils. En avalisant la politique du pire et en se soumettant à la rhétorique guerrière des Etats-Unis et de l'OTAN, le régime ukrainien pourrait lui-même provoquer, à ses dépens, l'entrée des troupes russes dans le Donbass pour y protéger des populations russophones. Les Etats-Unis, l'OTAN et l'UE protesteront alors et condamneront mais ne s'engageront pas militairement. M. Poutine réussira ainsi à démontrer l'impuissance de l'OTAN et sa perte de crédibilité. Ce scénario conduirait probablement la Russie à occuper cette région puis à l'annexer.

     

    Cette crise sérieuse découle en fait de la révolution de Maïdan orchestrée par les Etats-Unis, il y a huit ans. La Guerre froide étant terminée depuis une trentaine d'années, ils n'ont pas changé de logiciel, la Russie représentant toujours l'ennemi. Il leur faut donc créer un nouveau climat de guerre froide et l'extension de l'OTAN constitue un instrument à leur service. La question légitime qui se pose maintenant est celle-ci : pourquoi cette provocation et cette escalade médiatique très dangereuses alors que la Russie ne cesse de rappeler qu'elle n'a pas envie d'attaquer l'Ukraine ? La France doit à présent rapidement déclarer qu'elle s'oppose à l'entrée de l'Ukraine dans l'OTAN et convaincre ses partenaires européens à faire de même. Ce serait un signal fort pour l'amorce d'une désescalade.

     

    Le 20 février 2022 Général (2s) Antoine MARTINEZ

    candidat à la Présidence de la République

     

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