Mélenchon, l'une parmi des plus grosses escroqueries de France.
Un type qui n'a gagné que de l'argent public dans sa vie, qui donne que des leçons au peuple .
« La réalité de la Nupes s’apparente à un cartel électoral : celui des petits-bourgeois. » Le constat de Jérôme Sainte-Marie, politologue, est simple. L’union de la gauche derrière Jean-Luc Mélenchon n’aurait de populaire que le nom.
Il en veut pour preuve plusieurs réalités sociologiques et sondagières. En tête des éléments concluants : le vote des ouvriers. En effet, la France insoumise a fait le choix de soutenir Emmanuel Macron au second tour de l’élection présidentielle contre « la candidate choisie par 67 % des ouvriers et 57 % des employés s’étant rendus aux urnes ». De plus, loin des préoccupations réelles des ouvriers, la France insoumise, chef de file de la Nupes, préfère avancer des arguments idéologiques tels que la créolisation, le wokisme et l’intersectionnalité.
L’homme est certes cultivé et maîtrise l’art de la dialectique avec un panache qui fait retrouver aux français le goût des tribuns qu’ils avaient perdu, faute d’orateurs charismatiques dans les partis de gouvernement. Pourtant sa croisade du révolté de gauche, entreprise sur le tard, sonne faux au regard de son parcours politique. Mélenchon n’est en réalité qu’un bourgeois socialiste qui s’est glissé avec talent dans le rôle du méchant.
Bourgeois, parce qu’il a pu s’embourgeoiser sous les ors du Sénat de 1986 à 2009 où nul ne l’a jamais entendu critiquer le train de vie fastueux de cette institution ni les privilèges d’Ancien Régime dont jouissent les sénateurs. Député Européen depuis, Mélenchon qui se pose en révolutionnaire n’a jamais non plus remis en cause la gabegie financière de la Communauté Européenne ou le pouvoir féodal de son administration et ce certainement en souvenir de son vote pour le traité de Maastricht en 92... Pour parler au nom du prolétariat, des exclus, et des "damnés de la terre" Besancenot ou Arlette Laguiller étaient quand même plus crédibles !
Ministre discipliné et plutôt absent de Lionel Jospin durant deux années, on ne l’aura jamais surpris coupable d’un coup de gueule comme ceux qui valurent à Jean Pierre Chevènement plusieurs départs de ses ministères. Mélenchon qui entend aujourd’hui incarner "le bruit et la fureur, le tumulte et le fracas" aura toujours été un militant obéissant de la Mitterrandie. Cette méchanceté qu’il affiche aujourd’hui n’est en réalité que le paravent d’un écorché vif qui aura souffert de ne jamais avoir été reconnu à sa juste valeur par le parti socialiste. En 97, au congrès de Brest, Mélenchon s’était présenté au poste de premier secrétaire contre François Hollande et n’avait recueilli que 8,81% des suffrages de ses camarades. Le candidat du peuple fut vivement humilié par cette défaite et dut avaler d’autres couleuvres par la suite. Lors des négociations en vue du second tour, Mélenchon aura certainement tout cela en mémoire. Hollande et ses amis socialistes regretteront alors de l’avoir rendu méchant.
Pieds Noirs 9A..