•  Sans commentaire Par papa Falco de Franco-Politico

     

     

    je me permets d'insister :
    LREM Modem = 22,4 /100
    LREM seule , ça fait combien ?
    19 ?

    Avec 2,17%, le Parti animaliste crée la surprise des «petites listes»

    Pour le chef de l’Etat , ce score marque une désillusion absolu ,il faudra qu'il écoute son peuple avec ses ministres de bon à rien et de bras cassés à nous jouer sans cesse du pipeau et de vider notre porte-monnaie  ...

    Ils se foutent totalement des effets produits par leurs délires, ils ne vivent pas en France ni pour la France, ils ont les moyens et l'habitude de vivre à l'étranger dans l'entre-soi des élites cosmopolites apatrides.
    Un jour politicien national, le lendemain maitre de conférence chez les complices à l'étranger, le sur-lendemain en vacances dans le riad de Marrakech...

    Leurs conneries ils en vivent mais c'est nous qui les vivons, le temps du grand partage est venu ! 
    On soigne la maladie mentales du déni par immersion dans la réalité quotidienne. 
    Si la donne ne leur plaît pas nous les retenons pas, beaucoup de citoyens FR seront ravis de prendre leur place ! ...

    /////

    Dont un recul énorme du parti socialiste ...

    Symptôme des plus morbides : le PS français a choisi comme tête de liste pour les élections européennes... un gamin girouette a tous vent qui vient de la droite néo-libérale, pour ne pas dire de l’extrême-droite ! En son temps, cet étrange personnage a rédigé un livre d’entretien avec... Mikheil Saakachvili – une créature mafieuse des Etats-Unis qui fût président de la Géorgie entre 2004 et 2013. A l’époque, celui qui deviendra tête de liste pour le PS milite activement en faveur de l’adhésion de la Géorgie à l’OTAN et se dit proche de... Nicolas Sarkozy. Bravissimo au PS français ! Mais à y regarder de plus près, loin d’être un accident, cette chute abyssale correspond tellement aux régressions historiques d’une actualité qui se caractérise par l’implosion dramatique du politique ! ....

     


    votre commentaire
  • Élections européennes : premier bilan et quelques perspectives

    Au terme d'une campagne atone, terne, et aux enjeux détournés tant il est vrai que, par un accord tacite entre les deux principaux protagonistes, parrains des listes que les sondages donnaient gagnantes, ce n'est pas d'Europe que l'on a parlé mais de stratégies nationales en vue de 2022.

    Les électeurs se sont exprimés. Comme ce fut le cas lors des précédentes Européennes, ils l'ont fait sans grand enthousiasme, malgré une participation en très forte hausse (52 % de votants) par rapport à 2014, 2009 et 2004 (en moyenne 40 %), hausse sans doute induite par le retour à un scrutin national dans une circonscription unique. Les abstentionnistes, pour autant, constituent toujours le premier parti de France, plus par dégoût, rejet et mépris de la classe politicienne et du Système, que par désintéressement de la chose publique.

    En obtenant moins de 24 % des suffrages et en finissant la course en tête comme ce fut déjà le cas en 2014 avec 24,86 % (aucune progression donc), la liste du Rassemblement national, favorisée pourtant par le vote utile anti Macron et servie par l’idée que quelque chose pourrait peut être changer dans les rapports de force au sein du Parlement européen, confirme sans plus son audience, d'autant que celle-ci demeure de circonstance et correspond essentiellement à un vote par défaut. On notera à cet égard que, compte tenu du taux d’abstention, le score réel de la liste conduite par Jordan Bardella ne représente qu'un peu plus de 10 % des inscrits ce qui, dans un contexte de rejet du gouvernement et d’accélération des menaces migratoires, économiques, sociales et sécuritaires, ne saurait être considéré comme un succès.

    Avec plus de 22,5 % la liste de la République en marche, malgré l’hystérie de la propagande européiste de ces derniers jours, se situe très nettement en deçà du résultat obtenu par Emmanuel Macron lors du premier tour de la Présidentielle de 2017 (24,1%). Il s'agit donc clairement d'un revers pour le parti présidentiel qui réussit néanmoins à maintenir l'essentiel de son électorat et conserve donc un socle fort pour les prochaines échéances. Là encore, le vote utile de la droite molle et de la gauche bobo contre le totem brandi du « risque d’extrême droite » a joué en faveur de la liste gouvernementale et a permis de limiter les dégâts. Macron conforte ainsi sa stratégie confiscatoire du choix des électeurs en imposant l'idée du seul duel possible à la future Présidentielle entre Marine le Pen et lui.

    Les Républicains, quant à eux, malgré la nouveauté talentueuse et l’image « droitière » de leur tête de liste François-Xavier Bellamy essuie, en n’arrivant, avec moins de 9 % qu'en quatrième position derrière les Verts, un échec cuisant qui ne sera pas sans conséquences et sont loin, très loin, de retrouver leurs électeurs perdus après le naufrage Fillon. Le « centre droit républicain » paye ainsi des décennies de mensonges, d’ambiguïté, de laxisme, de faux semblants, de renoncements, d’aveuglement et d'erreurs tactiques. Ce n'est que justice.

    La gauche, toute tendance confondue, Verts mis a part qui bénéficiaient de la mobilisation bobo sur le climat, est en pleine déroute et aujourd’hui en pleine atomisation. La France insoumise est au point mort, le PS sombre même si il sauve les meubles en dépassant la barre des 5%, et Hamon disparait corps et bien… Mais attention ! Que personne ne se réjouisse pour autant. Un jour où l’autre et peut être plus tôt qu'on ne le croit, la gauche saura se retrouver au-delà de ses différences et redevenir une force d'autant plus redoutable quelle n'aura rien appris de ses échecs, quelle saura s’appuyer sur les mouvements sociaux et que son regroupement se fera nécessairement autour de la radicalité.

    Les souverainistes... Nicolas Dupont Aignan n’enverra aucun député à Strasbourg et perd, à l'issue d'une campagne brouillonne, son pari, à vrai dire bien hasardeux, d'incarner une union des droites dont, à aucun moment, il ne s'est donné les moyens de la réaliser, multipliant les erreurs, les signes de faiblesse à l’égard du Système et faisant parfois preuve d'égotisme et de déloyauté à l’égard de ceux qui l'avaient soutenu. En politique, on est jamais mort. Mais il arrive que l'on soit très durablement blessé.

    Florian Philippot, quant à lui tout comme son concurrent en frexit, François Asselineau conserveront sans doute, malgré leurs résultats dérisoires, l'espoir d'entretenir le dernier pré carré de leurs amis et l’illusion d'une gauche chevènementiste sans avenir, sans base militante ni réalité politique. Nous sommes là, il est vrai, dans l'infinitésimal…


    Jean Christophe Lagarde et l'UDI, enfin, se ridiculisent.

    Les listes virtuelles obtiennent pour ce qui les concerne - et très naturellement - les résultats qui leur étaient promis.

    Au lendemain de ces élections, rien, absolument rien ne changera ni d'un point de vue national où les vrais combats politiques sont à venir, ni de celui de l'Europe ou, quels que soient les rapports de force nouvellement créés au sein des futurs groupes parlementaires, la Commission et le Conseil continueront de régner en maîtres au nom de l'immigrationnisme, du mondialisme et de la financiarisation de la planète.

    Le Parti de la France, pour des raisons financières aisément compréhensibles, n'avait pas souhaité concourir. Il n'en ira pas de même lors des prochaines consultations électorales de ces trois prochaines années.

    Plus que jamais notre pays a besoin d'un parti de convictions, national et identitaire, patriote et européen, structuré, inscrivant son action dans la durée avec le recul que donnent expérience et maturation, mais habité de l’ambition de parvenir aux responsabilités.

    Les mois qui viennent seront ceux de l’organisation du Parti et de l’affirmation de ce que nous sommes avec la tenue d'un Congrès décisif à la fin de l'automne.

    Dans une semaine, personne ne parlera plus de ces élections européennes, sinon pour s’intéresser à la constitution des groupes parlementaires, à l’élection du Président du Parlement, celui surtout de la Commission et au choix du directeur de la Banque centrale européenne.

    Le combat politique, lui, continue. Le Parti de la France doit devenir le pôle de rassemblement de la vraie droite nationale.

    Alors, forçons le pas sur notre pente de Sisyphe et poussons encore et encore notre rocher : c'est le bon.

    Jean-Francois Touzé - Délégué national du Parti de la France, en charge des études et de l'argumentaire

    Retrouvez les résultats des élections européennes commune par commune ici : https://elections.interieur.gouv.fr/europeennes-2019/index.html


    votre commentaire
  • La grande vadrouille de nos politiques ...Posté Par :Pieds Noirs 9A..

    La grande vadrouille de nos politiques de droite Gauche bobo de la bonne cause...

    C’est fou le nombre d’individus qui veulent « refonder la gauche ».qui compte bien sur sur la vague migratoire pour persévérer comme d'ailleurs Sarko ,Hollande et le dernier Macron .C’est devenu un leitmotiv, une petite musique chantée en chœur du tous ensembles aux vivre ensembles ,mais pas en cadence par l’ensemble des héritiers de ce qui fut la galaxie Hollande voire Mélenchon . Y compris chez ceux qui, comme Le fut Le Drian, ont tourné le dos à la « gauche » pour aller pantoufler dans un gouvernement dont le langage et les politiques sont clairement néolibérales.Macron (LERM) dont la préparation des élections européennes de ravivé de discours odieux,détruire les manifestants (gilets jaunes) par matraquages par la force, soutirer l'argent des vieux dont cela s’appelle du vol (un acquit reste un acquit )...

    Il faut dire que le niveau de fragmentation de la gauche du spectre politique atteint des niveaux impensables il y a seulement quelques années. Alors qu’elle ne rassemble au total guère plus de 30 pour cent des voix en totalité et encore, en raclant les fonds de tiroir , la gauche historique fournit une bonne demie-douzaine de listes, dont aucune semble aujourd’hui devoir dépasser les 10%  des votants. Mais il n’y a pas que ça : lorsqu’on regarde les chiffres, on s’aperçoit que l’ensemble de la gauche est en pleine déliquescence, avec des organisations qui voient leurs audiences baisser. C’est le cas du PS, du PCF, mais aussi de LFI et de Génération.s (qui a trouvé ce nom idiot ?). Nous avons aujourd’hui une gauche qui non seulement est fragmentée, mais dont les fragments se rabougrissent a vu d’œil. Et dans le reste de l’Europe, c’est plus ou moins la même chose. Le phénomène est donc trop global pour l’attribuer simplement aux erreurs stratégiques ou tactiques de tel ou tel dirigeant. Il y a une crise de la gauche,déjà voire anti -France cause pro-immigrationniste ou même Macron si jeune ne connaissant pas la réalité des faits de guerre dans le monde ,ainsi de ce fait a sombrer ,ainsi cette crise est profonde au-delà des choix tactiques des uns et des autres,les Français ont n'on marre ,plus que marre de tout ses politiciens véreux ,a prendre les citoyens pour de la merde ...

    Pour comprendre cette crise, il faut revenir un peu en arrière. de ce Mai 1968 qui ne fut qu'un désastre dont l'après des années 1920 à la disposition des députés dans l’hémicycle lors de la révolution Française, c’est ainsi que se structure le système politique dont nous voyons la crise aujourd’hui ,qui se traduira par un chaos voulu et programmé de partis qui portent des idéologies différentes,voir catastrophiques , une idéologie bourgeoise de foulards rouges ,héritière du libéralisme des lumières, une idéologie héritière de la tradition du socialisme utopique, une autre construite autour du matérialisme marxiste. Et quand je dis « idéologies », je ne parle pas projets ou de programmes, mais bien d’idéologies différentes. Une idéologie, ce n’est pas un projet ou un programme. Avant d’être prescriptive, une idéologie est un instrument explicatif, le prisme à travers lequel nous interprétons la réalité et nous lui donnons un sens. La différence fondamentale entre un marxiste et un libéral n’est pas leur programme d’action – ce n’est là qu’une conséquence – mais la vision qu’ils ont des rapports sociaux, des forces qui font agir les hommes et font donc l’histoire. Lutte des classes pour les uns, volonté individuelle de s’enrichir régulée par la « main invisible du marché ou par des mains taché de sang », chacun a son explication de ce qui fait l’histoire, et donc des outils utilisables pour infléchir son cours. Ces oppositions idéologiques correspondent à des conflits d’intérêts. Car une idéologie ne se construit pas au hasard, elle tire sa légitimité du fait qu’elle justifie les politiques favorables aux intérêts de telle ou telle classe, de tel ou tel groupe social...

    La révolution russe de 1917 a changé la donne. Pour la première fois, l’idéologie dominante se voyait mise en danger par une idéologie différente non seulement sur le plan théorique, mais dans la réalité. Pour conjurer l’attraction que cette expérience exerçait sur la classe ouvrière, pour conserver la coopération des couches populaires pour faire tourner les usines il ne suffisait pas d’affirmer la supériorité de l’idéologie bourgeoise. La bourgeoisie l’a bien compris : elle a accepté de partager le gâteau en finançant une protection sociale de qualité, des infrastructures, l’aménagement du territoire et des salaires décents. Et sur le plan idéologique, elle a favorisé une vision social-démocrate d’un capitalisme « social ».

    A l’aube des années 1980, une mutation majeure s’annonce : la troisième révolution industrielle et la mondialisation des échanges change radicalement le rapport de forces entre la classe ouvrière et la bourgeoisie dans un sens très défavorable à la première, puisque la bourgeoisie peut mettre en concurrence les prolétaires au niveau international, et n’est donc plus prête à partager le gâteau pour avoir la paix chez elle. Devant ce rapport de forces, certains – les communistes – essaieront de se battre, et seront défaits : une à une les conquêtes sociales des années 1930 et de la Libération sont remises en cause sans que grèves et manifestations puissent l’empêcher. D’autres – les socio-démocrates – ont tourné casaque et accompagné le néolibéralisme en lui fournissant une « caution de gauche ». Dans les deux cas, les couches populaires ont fini par comprendre qu’il ne leur restait que leurs yeux pour pleurer, et sont sortis du champ politique, laissant celui-ci sous le contrôle des « classes moyennes ».

    C’est ce processus qui explique pourquoi à la diversité idéologique d’hier s’est substitué une notable homogénéité idéologique qui traverse même le fossé droite-gauche et qui correspond finalement à la vision néo-libérale. Vous me direz que les programmes des différents partis de gauche sont remplis de toutes sortes de propositions pour combattre le néolibéralisme, qui vont de l’augmentation massive du SMIC à la « sécurité emploi formation », de la construction d’une Europe sociale à la taxation confiscatoire des hauts revenus. Oui, mais cette diversité de propositions cache une vision du monde qui finalement est assez proche. Personne n’est capable d’expliquer comment on fait pour produire différemment, dans un monde qui n’est pas régi par la seule loi du marché. Comment dans un tel monde les facteurs de production seront alloués, comment les prix seront fixés, et comment on poussera les gens à bosser. Ou pour le dire autrement, les propositions existent, mais elles s’inscrivent tous dans un mode de production qui est celui du capitalisme néolibéral. Et cela, comme l’expérience l’a abondamment montré, condamne toutes ces bonnes idées à l’échec parce qu’on ne peut toucher les intérêts du capital tout en lui conservant une place centrale.

    Vous trouvez que j’exagère ? Et bien, vous avez certainement noté la facilité avec laquelle aujourd’hui les personnalités politiques changent d’organisation politique  des girouettes a tous vent ,voir pour un plat de lentilles bien arrosée d'oseilles . Une telle mobilité serait-elle possible si ces organisations portaient chacune une idéologie propre, différente des autres ? Historiquement, un communiste ne devenait pas socialiste, un socialiste ne devenait pas gaulliste en claquant les doigts. Et ceux qui l’ont fait se croyaient souvent obligés d’écrire un livre pour expliquer leur changement (de culotte), toujours vécu comme un déchirement. Aujourd’hui, ce n’est pas le cas : une Sarah Soilihi peut se trouver en 2015 sur une liste socialiste aux régionales, en 2017 comme candidate législative de la France Insoumise, et en 2019 – parce que LFI ne veut pas lui donner une place éligible – en numéro deux sur la liste de Génération.s, et tout cela sans donner la moindre explication. Pascal Canfin ne voit pas d’inconvénient à se retrouver successivement dirigeant écologiste, ministre de François Hollande et maintenant candidat en tête de la liste LREM. Et que dire de De Rugy, traître parmi les traîtres, président du groupe EELV, candidat à la « primaire de la gauche » puis soutien indéfectible – jusqu’au prochain accident de carrière – d’Emmanuel Macron de son âme et conscience

    Au-delà de l’opportunisme individuel, ce nomadisme montre une chose : que tous ces gens, que toutes ces organisations partagent un seul et même cadre de référence, une seule et même idéologie, un seul et même langage. Et cette idéologie, ce langage, c’est celui du néolibéralisme et des intérêts du bloc dominant – classes intermédiaires et bourgeoisie réunis.

    Une idéologie qui d’ailleurs devient molle, puisque n’ayant pas d’adversaire elle n’éprouve aucun besoin de clarifier sa vision et de se donner une véritable assise théorique. D’où un festival de contradictions qui ne semblent gêner personne, puisque la cohérence n’est plus un objectif dans un contexte où personne ne remet en cause l’idéologie dominante.

    Permettez-moi de donner un exemple. Un exemple qui curieusement est passé inaperçu alors qu’il nous dit beaucoup sur l’incapacité de la gauche – y compris la gauche radicale – de construire une idéologie en ce qu’elle suppose une vision cohérente du monde. L’exemple que je vous propose le projet de « règlement européen sur la règle verte » que propose la France Insoumise . Mais qu’est-ce qu’un « règlement européen » ? Il faut savoir que l’Union européenne légifère à travers deux types d’instruments. Il y a la « directive européenne », qui délimite un objectif tout en laissant les états membres libres de choisir les moyens pour y parvenir. C’est pourquoi les « directives » n’ont pas d’autre effet que d’obliger les états à introduire dans leur législation intérieure – c’est ce qu’on appelle la « transposition » – les dispositions législatives ou réglementaires nécessaires à l’atteinte du but en question. A l’opposé, il y a le « règlement européen » qui est une norme édictée par l’Union européenne dont l’application est directe et immédiate, sans que les états aient voix au chapitre. Le « règlement » est donc la norme européenne qui s’approche le plus d’un pouvoir législatif fédéral.

    Mais revenons à nos moutons, c’est-à-dire, à la proposition de « règlement européen » formulée par la France Insoumise. Voici ce qu’en disent ses auteurs : « Le règlement, d’application directe dans les États membres, fait de la « règle verte » l’objectif et le critère d’évaluation de l’ensemble des politiques publiques ». En d’autres termes, la France Insoumise demande que l’Union européenne impose aux états « l’objectif et le critère d’évaluation de l’ensemble de (leurs) politiques publiques ». Cela revient pratiquement à confier à l’Union européenne non plus le pouvoir législatif, mais le pouvoir constituant. Comment une organisation qui par ailleurs affiche son attachement à la « souveraineté du peuple » peut en même temps proposer de confier le pouvoir constituant à une instance supranationale ? Si la France Insoumise s’était construit une armature idéologique, cette contradiction apparaîtrait comme évidente et nécessiterait un arbitrage. Mais sans cette armature, on tombe vite dans la seule idéologie disponible, c’est-à-dire l’idéologie néolibérale de l’efficacité. Le recours au « règlement européen » est acceptable parce que c’est une voie efficace, même si elle est politiquement incohérente.

    Ce petit exemple n’est pas un fait isolé. On pourrait trouver des dizaines d’exemples similaires dans le discours des organisations de gauche, tels que « le Frexit serait une folie » de Brossat pour ne donner qu’un simple exemple. Ils illustrent tous le même fait : sous prétexte de pragmatisme, la gauche – même la gauche radicale – a intégré les postulats de la « pensée unique », ceux du bloc dominant intégré par la bourgeoisie et les classes intermédiaires. Comment Brossat pourrait penser une rupture avec le capitalisme qui nous projetterait dans l’inconnu alors qu’il est incapable de penser une sortie de l’Euro qui après tout ne ferait que nous ramener à un monde que nous avons déjà connu ?  Comment imaginer que la France Insoumise puisse penser la souveraineté populaire alors qu’elle se propose d’imposer au peuple sa vision en utilisant le droit européen comme levier ?

    C’est pourquoi les guéguerres entre hamonistes et glucksmaniens, entre mélenchoniens et jadotistes n’a guère d’intérêt. La victoire des uns sur les autres ne changera au fond pas grande chose, puisqu’ils représentent tous les mêmes intérêts et communient finalement dans une vision idéologique assez proche, quand bien même leurs propositions seraient différentes. L’accent mis sur la question des alliances, les volte-face et les petites ou grandes trahisons occulte l’accord profond sur le fond. Personne parmi les gens « raisonnables » n’imagine vraiment, idéologiquement, de remettre en cause la logique supranationale ; à contester la primauté du désir individuel comme moteur de l’histoire ; à sortir de la logique victimaire au nom d’une éthique de la responsabilité ; à équilibrer les « droits » par des « devoirs ». Tous ces gens sont au fond d’accord sur l’essentiel, qui est la manière de penser le monde. Et c’est pour cela que la gauche – et donc la droite, qui en est le pendant – sont mortes. Paix à leurs cendres. Il est l’heure de passer à autre chose. AMEN !!!


    votre commentaire
  • Résultats européennes 2019: Bellamy et la droite s'écrasent sous les 10% Crédités de 8 à 9% des voix, Les Républicains enregistrent le pire score de l'histoire de la droite.



    NURPHOTO VIA GETTY IMAGESLaurent Wauquiez et François-Xavier Bellamy, ici en meeting à Lyon, enregistrent le pire score de l'histoire de la droite.

    votre commentaire
  • Démocratie

    Gilles Pennelle 
     
    @GillesPennelle
     
     

    Ce Maire, Gabriel Burgard, commune de Whir au Val (Haut Rhin) avait conservé les bulletins Bardella dans sa voiture!!!! Après intervention du RN et des gendarmes , il est allé les chercher à 10h30...plainte est déposée
    Dénonçons ce fraudeur!! Il doit être démis de ses fonctions

     
    2 941 personnes parlent à ce sujet
     

    votre commentaire