• Radiation de trois policiers « radicalisés » : mieux vaut tard que jamais, mais est-ce suffisant ?

    Selon le quotidien 20 Minutes, la préfecture de police de Paris envisage la radiation de trois fonctionnaires qu’elle juge radicalisés. Il s’agit des premiers cas d’exclusion de la fonction publique, près de deux ans après le vote d’un texte permettant de radier les fonctionnaires dont le « comportement est devenu incompatible » avec leur emploi. Il a fallu l’attentat tragique du 3 octobre 2019 pour qu’on en vienne à l’appliquer. Mieux vaut tard que jamais ! Mais cette lenteur semble être le signe des réticences des autorités publiques.

    Un premier dossier aurait été transmis à la commission paritaire chargée de trancher. Il concerne un agent administratif dont la « pratique rigoriste » de l’islam aurait des conséquences sur son travail. Deux autres dossiers seraient en cours d’instruction, l’un pour comportement prosélyte, la situation de l’autre étant « moins aiguë », selon une source policière. Depuis le 3 octobre, quatre agents de la préfecture de police ont été suspendus de leurs fonctions, à titre conservatoire, pour des soupçons de radicalisation. Au total, neuf policiers parisiens ont été désarmés.

    On peut comprendre que les policiers eux-mêmes peinent à signaler des collègues qu’ils côtoient chaque jour. S’ils font sérieusement leur travail, on ferme plus facilement les yeux sur des pratiques religieuses ou des attitudes qui relèvent de l’intégrisme musulman. C’est surtout aux services qui recrutent ces fonctionnaires, c’est-à-dire à l’État, qu’incombe la responsabilité d’écarter des « brebis galeuses » qui voudraient s’introduire dans la police ou dans d’autres corps régaliens, sans se signaler avant l’heure. Encore faut-il le vouloir.

    Il faut être naïf pour ne pas penser que des islamistes « radicaux » soient assez adroits pour se faire recruter, par contrat ou par concours, en vue de noyauter l’administration, l’enseignement, la police ou l’armée. On a vu comment, en Moselle, un militaire de 19 ans, récemment engagé, a attaqué un gendarme avec un couteau : la piste terroriste a été envisagée.

    Le ministre de l’Éducation nationale a lui-même annoncé, en octobre 2019, une dizaine de cas de radicalisation signalée parmi les personnels enseignants. Sans compter ceux qui ne sont pas signalés.

    Il est évident qu’il n’y a pas de solution miracle. D’une part, l’État, au nom de la laïcité et de la liberté d’opinion, ne peut pas faire de différence entre les candidats à un poste de fonctionnaire en tenant compte de leur religion.

    D’autre part, des ministères recruteurs, pour parer au risque de discrimination, auraient tendance à favoriser les jeunes issus des quartiers. Par exemple, certains élus (comme Madjid Messaoudene) soutiennent qu’il faudrait recruter davantage d’enseignants venus des banlieues, car ils seraient plus susceptibles de comprendre les problèmes liés aux élèves d’origine étrangère. Rien n’empêche des islamistes discrets de se glisser parmi eux.

    Bref, on entretient le multiculturalisme au lieu de tendre vers l’universalisme. Si nos gouvernants cherchaient à assimiler les populations issues de l’immigration, ils résoudraient déjà en partie les problèmes liés à la « radicalisation » islamique. En tournant le dos à cet objectif, ils s’interdisent d’agir efficacement contre des musulmans intégristes qui voudraient imposer leur conception de la religion et de la politique. Ce ne sont pas quelques radiations qui éteindront ce foyer de radicalisation.

    Philippe Kerlouan

    Source : http://bvoltaire.fr


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  • Macron veut brader notre dissuasion nucléaire

    En proposant aux pays de l'UE un « dialogue stratégique » sur l'emploi de la force nucléaire française, et en envisageant d'étendre notre notion d'intérêts vitaux à nos voisins, Emmanuel Macron se comporte en petit fourrier de Washington.

    Si l'idée de la constitution un jour d'une défense européenne crédible, construite à partir des armées nationales de chaque État, dans une vision de puissance civilisationnelle de notre continent, ne peut qu'être encouragée, elle ne peut se concevoir que dans la liberté, la volonté et l'indépendance européennes.

    Tant que l'Union européenne ne sera pas autre chose que l'appendice politique, économique et militaire des États-Unis, toute extension de notre doctrine de frappe atomique serait un pas franchi vers l'acceptation du vieux rêve américain des années 50 et 60 de « force multilatérale » à peine mis au goût du jour par les nouvelles données géopolitiques.

    Le « tout nucléaire » français voulu par Charles De Gaulle, par son coût faramineux, son développement quasi-monopolistique et l'affaiblissement dramatique de nos forces conventionnelles qu'il entraîna, fut une erreur de plus du fondateur de la Ve République.

    Mais brader aujourd'hui au seul profit de l'Europe américaine et de l'OTAN washingtonienne le peu de positions internationales que conserve encore la France — notre arme atomique et notre siège permanent au Conseil de sécurité de l'ONU — serait un crime contre la Nation et l'ambition identitaire européenne.

    Jean-François Touzé - Délégué général du Parti de la France


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  • Roger Holeindre "Grand patriote et un grand militant"Posté Par: Pieds Noirs 9A..

    N'oublions pas la presse des faux culs de s'abstenir d'en parler !!!

     

    Une foule immense pour les obsèques de Roger Holeindre


    Roger Holeindre fut un homme exceptionnel de courage, de fidélité et de rectitude. Ses obsèques se devaient de s'élever à la hauteur de celui qui fut notre ami et, au delà de la mort, reste notre camarade.

    Toute la grande famille nationale était au rendez vous pour ce dernier hommage à un immense patriote et un grand militant. Tous étaient venus et se serraient autour du cercueil de bois blanc marqué d'un crucifix et recouvert des trois couleurs ainsi que du béret rouge et des décorations de Roger.

    Pavoisée en Bleu blanc rouge par les drapeaux du CNC, l'église Saint Roch était archipleine.

    Dans la foule des nationaux de toute génération, on reconnaissait les camarades de toujours de Roger, frères d'armes ou compagnons de lutte politique. Jean-Marie Le Pen, coiffé de son béret vert était là, bien sûr, au premier rang.

    Mais aussi Carl Lang, ancien Secrétaire général du Front National et Président du Parti de la France jusqu'en novembre dernier. Jean-Pierre Reveau, Myriam et Christian Baeckeroot, Fernand Le Rachinel, Michel Bayvet du PdF étaient naturellement présents, mais également Martial Bild, Lorrain de Sainte-Affrique, Roland Hélie, Régis de La Croix Vaubois, Alexandre Gabriac, Marie-Christine Arnautu,... Tant et tant d'autres que nous ne pouvons tous citer. La direction du Parti de la France était venue en délégation rendre hommage à son Président d'Honneur : Thomas Joly, Président du PdF, Jean-François Touzé, Délégué général, Alexandre Simonnot, Pierre-Nicolas Nups, Éric Pinel et Frantz Isorni, membres du Bureau politique, ainsi que de nombreux militants...


    On notait aussi la présence de Marion Maréchal ainsi que celle du Général Piquemal, ancien Président de l'Union Nationale Parachutiste.

    A noter qu'un certain nombre de cadres ou élus du Rassemblement national étaient présents comme Nicolas Bay, Jacques Colombier, Michel Guiniot, Thibault de la Tocnay, Jean-Romée Charbonneau ainsi que Thierry Légier et Jean-Pierre Chabrut.

    C'est à Bruno Gollnisch que revenait l'honneur de prononcer l'éloge funèbre. Un Bruno Gollnisch ému, à la voix plusieurs fois cassée par le chagrin, qui retraça la vie d'engagement et de combats qui fut celle de Roger Holeindre jusqu'à son dernier jour.

    Auparavant, dans un prêche lumineux de puissance habité par la flamme de l'espérance que donne notre foi catholique et par l'élan de ceux qui croient en la grandeur et à la mission de la France, le père Jean-Paul Argouarc'h, après avoir rappelé quel Homme était Roger Holeindre, insista sur cette amitié nationale qui nous réunit et ce recours à Dieu qui est notre espérance.

    Et puis il eut les chants. Nos chants : les cantiques, bien sûr, le Dio vi Salvi Regina, évidemment, mais aussi la prière du para, le chant de la promesse, la cavalcade et, entonné par mille voix sur le parvis de l'église, le chant des Africains suivi d'une vibrante Marseillaise.

    Adieu Roger. Que Dieu fasse que nous sachions être dignes de ton exemple et que nous, aussi, restions fidèles et combattants.

    "Fidèle à la Patrie/ Je le serai/ Tous les jours de la vie/ Je servirai". (Promesse scout).

    Retrouvez l'album photos des obsèques ici

    Retrouvez l'éloge funèbre de Bruno Gollnisch ici

    Un dernier adieu en chanson sur le parvis de l'église Saint-Roch :


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  • Laura 16 ans, égorgée en pleine rue : pourquoi ce silence médiatique ?

      
    Le samedi 30 janvier, à Sallaumines, dans le Pas-de-Calais, Laura Bernard, jeune fille de 16 ans, est retrouvée morte dans un parc au fond d’une impasse.
    L’autopsie révélera que le décès fait suite à des coups de couteau « au niveau du cou et au thorax », comme le rapporte 20 Minutes.

    Le ou les auteurs de cet acte crapuleux sont actuellement recherchés.
    Ce drame n’a pas bénéficié d’une médiatisation, comme si certains voulaient cacher des choses, comme si le décès de Laura ne relevait que d’un banal fait divers.
    Il aura fallu une forte mobilisation sur les réseaux sociaux avec le hashtag #JeSuisLaura pour que cette histoire soit connue.
    Mais pourquoi, donc, cette discrétion ?

    Sans vouloir sombrer dans la paranoïa et sans chercher à accuser qui que ce soit, relevons que Laura a été égorgée.
    Cette façon de donner la mort n’est pas anodine dans le contexte actuel.
    L’absence de médiatisation du crime contre Laura pourrait laisser croire que certains savent mais ont choisi de se taire.
    Il faut dire que le contexte s’y prête, en pleine affaire .
    Ont-ils sciemment voulu éviter de communiquer sur ce crime ?
    Loin de moi toute envie de relier ces deux affaires, loin de moi toute tentative de dénoncer un coupable, mais reconnaissons que ce silence est dérangeant.
    Les « complotistes » que nous sommes se posent une question : si Laura avait été d’une autre couleur que blanche, est-ce que sa mort serait pratiquement passée sous silence ?

    En attendant, les obsèques de Laura se sont déroulées, ce jeudi 6 février, dans une quasi-indifférence.
    Repose en paix, petit ange…
     
    Verlaine Djeni

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