• Alliances des droites aux Municipales : oui ! Mais au niveau national c’est un leurre

    L'histoire politique de la droite française de ces trente dernières années s'écrit en mode palimpseste, toujours recommencée sur une même page régulièrement effacée.

    L’effondrement de l'appareil LR n'est qu'un chapitre de ce manuscrit surchargé. Le ralliement d'une partie de la droite et du centre à Macron en est un autre qui rappelle les riches heures du libéralisme avancé de Giscard. Il n'est pas étonnant dans ces conditions que Marine Le Pen, par parallélisme anachronique des formes, s'emploie à contretemps sinon à contre-flots, à reconstruire le RPR sous le nom de Rassemblement National pour tenter d'en faire, malgré son indigence militante et la faiblesse de son implantation, l’ultime avatar du gaullisme systémique. Tout cela est voué à l’échec.

    Dans ces conditions, la reconstruction d'une gauche aujourd’hui réduite à l’état de ruines éparses mais qui sait se retrouver quand pour elle l'essentiel est en jeu, est inévitable, ouvrant la porte à un succès comme ce fut le cas en 1981.

    La droite, pourtant, est largement majoritaire dans notre Pays, non par les organisations qui s'en réclament abusivement mais par les principes fondamentaux et les valeurs éternelles qu'elle porte. Défendons ces dernières, mais ne composons pas avec les premières ou ce qu'il en reste. L’électorat de droite est à capter. Les appareils, eux, ne sont qu’à acheter. Et c'est à Macron qu'ils se vendront.

    L’éthique de conviction chère à Max Weber sera toujours, moralement bien sûr mais aussi politiquement, supérieure à l’éthique de responsabilité qui n'est souvent que l'alibi des pires renoncements.

    L’Union des droites au niveau national est un leurre. Elle peut, en revanche fonctionner à la base pour les Municipales ou des alliances sont théoriquement possibles mais concrètement incertaines dans la mesure où compter électoralement dans une ville suppose qu'ait été réalisé en amont un travail long et patient de présence militante et de crédibilité politique. Les Jean-Pierre Stirbois ne sont pas nombreux. Les Dreux se compteront, en conséquence, sur les doigts de deux mains. D'autant que comme le socialisme municipal, le municipalisme républicain continue d’être fort. Nous devrons cependant soutenir toutes les initiatives concrètes et pertinentes qui se seront engagées.

    Mais ne nous y trompons pas : comme le chat de Lewis Carroll, la perspective d'union au national s'éloigne au fur et à mesure que l'on croit s'en approcher, ne laissant que la trace de l’invite d’un sourire flou accroché à l'ombre d'un arbre. L’Union des droites est bien le nouveau piège dressé par le Système.

    La droite nationale ne doit pas se laisser endormir par des stratégies fumeuses, combinaisons politiciennes d'un autre temps, rendues caduques par les faits.

    Nous devons penser plus loin, plus haut, plus fort, avec plus d’ambition, plus de vision, et préparer, selon une méthode qui reste à définir, la seule échéance qui compte vraiment, celle de 2022, où, cette fois, une nouvelle donne nationale devra être structurée, organisée, proposée et incarnée.

    Nous n'avons pas beaucoup de temps devant nous. Raison de plus pour ne pas en perdre.

    Jean-François Touzé - Délégué national du Parti de la France aux Études et Argumentaire


    votre commentaire
  • Tancrède ن@Tancrede_Crptrs
     
     

    Police, universités, hôpitaux, transports : les services publics sont gangrénés par l'islamisme !

    Voici le résultat des nombreuses années de laxisme et de complaisance de certains élus.

    Et ce n'est pas avec des élus comme @Aurelientache que ce phénomène disparaîtra ...

     
    473 personnes parlent à ce sujet
     

    votre commentaire
  • A lire Procès Boyadjian : la Licra de Stasi contre la liberté des artistes

     

    http://papa-falco.eklablog.com/proces-boyadjian-a165706966

    A lire le procès Boyadjian

     

     


    votre commentaire
  • Les racailles de la bac (encore et encore)

     
     En tout, cinq policiers de la brigade anticriminalité du XVIIIe arrondissement ont été mis en examen, après une enquête de l’IGPN. (Illustration).
     
     

    Le 20 juin 2019


    Paris : trois nouvelles mises en examen de policiers de la Bac

    Cinq policiers de la brigade anticriminalité, qui intervient dans le quartier de la Goutte-d’Or, près de Barbès, ont été mis en examen en l’espace d’une semaine.
     
    Extorsion de fonds sur des dealers, trafic de drogue et vols : la Bac du XVIIIe arrondissement de Paris est secouée depuis une semaine par une affaire de corruption, dans laquelle cinq policiers au total ont été mis en examen.
    Le principal suspect, un brigadier de 45 ans désormais en prison, et un gardien de la paix de 38 ans avaient été les premiers mis en cause dans cette affaire.
    Le 11 juin, leurs collègues de l'Inspection générale de la police nationale (IGPN), la « police des polices », avaient procédé à leur interpellation à la demande du juge d'instruction, chargé depuis octobre de cette enquête sur des soupçons de racket contre des dealers du quartier de la Goutte-d'Or.
    Trois jours plus tard, les deux fonctionnaires étaient ressortis du bureau du magistrat avec de lourdes mises en examen : corruption passive par personne dépositaire de l'autorité publique, trafic de stupéfiants, blanchiment, vol, détournement de fichiers de police, faux en écriture publique et association de malfaiteurs, selon une source judiciaire.
    Deux autres hommes, non policiers, avaient été mis en examen en même temps, notamment pour corruption active. 
    « Ils sont notamment soupçonnés d'avoir corrompu Bylka», surnom du brigadier dans le quartier, « considéré par la justice comme l'organisateur des malversations », selon Les Jours.
     
    Des «protections» rémunérées

    Les deux policiers sont soupçonnés d'avoir « protégé des trafiquants de stupéfiants contre rémunération » et d'avoir blanchi l'argent ainsi obtenu, avait expliqué samedi une source proche du dossier à l'AFP.
    « Ils revendaient des informations sur les dispositifs policiers de lutte antidrogue et rackettaient les dealers », selon une source proche de l'enquête.
    Le brigadier et l'un de ses corrupteurs présumés avaient alors été placés en détention provisoire et les deux autres suspects libérés sous contrôle judiciaire.
    Interrogés par Les Jours, des dealers du quartier, « déjà passés par la case prison, affirment que Bylka leur a déjà proposé de prendre l'assurance pour ne plus être arrêtés », en clair de payer.
     
    Deux d'entre eux ne peuvent plus exercer leur métier

    Jeudi, trois autres membres de cette brigade anticriminalité ont été mis en examen pour « faux en écriture publique » ainsi que pour « transport et détention non autorisée de stupéfiants » à l'issue de leur garde à vue, selon la source judiciaire, confirmant une information des Jours et d'Europe 1.

    Deux d'entre eux sont également mis en cause pour « association de malfaiteurs en vue de commettre le délit de corruption passive ». 
    Un des suspects est aussi soupçonné de détournement de fichier de police, a-t-on précisé.
    Les trois ont été placés sous contrôle judiciaire, avec interdiction de paraître dans le XVIIIe arrondissement et, pour deux d'entre eux, interdiction d'exercer leur métier de policier, a-t-il été précisé.
    L'affaire, partie d'une dénonciation pour des soupçons de corruption visant le brigadier de police avait conduit le parquet de Paris à ouvrir en 2018 une enquête préliminaire puis une information judiciaire.

    leparisien

    votre commentaire
  • La gigamosquée de Mulhouse sent le soufre

     
    Le centre An-Nour de Mulhouse. Photo © Amaury Brelet     
    Amaury Brelet 
     
    Le Centre An-Nour, le plus important lieu de culte musulman de France et d'Europe, installé à Mulhouse, est financé par le Qatar, géré par une filiale de l'UOIF et loué par des prêcheurs radicaux.
     
    Une nouvelle mosquée ? Encore une ? Où ça ?
     
    Dans les rues de Mulhouse, des habitants ignorent encore l’existence du Centre An-Nour, plus grand lieu de culte islamique de France et d’Europe.
    Difficile pourtant de manquer ce bâtiment ultramoderne et toujours en travaux, à l’entrée de la ville communautarisée du Haut-Rhin, qui compte 30 % de musulmans.
    « C’est une histoire sans fin. Vivement l’ouverture, ça va être un beau bordel », soupire un riverain. « C’est un sujet tabou, renchérit une mère de famille. Personne ne critique par peur d’être accusé de racisme. »
    Il faut dire que le sujet sensible est explosif.
    Des militants de Génération identitaire ont lancé sur place une campagne d’information alors qu’une première prière a eu lieu à la mosquée, le 25 mai, en plein ramadan, après dix ans d’attente.
    « Ce projet est scandaleux. Les élus sont majoritairement complices et préfèrent se soumettre par lâcheté », dénonce leur représentant Clément Martin. Un livre, Qatar Papers, amis le feu aux poudres.

    Le Centre An-Nour est « le plus important des 140 projets financés par Qatar Charity en Europe », l’ONG sulfureuse de l’émirat, révèlent les journalistes Christian Chesnot et Georges Malbrunot dans leur récent ouvrage, édité chez Michel Lafon, documents confidentiels à l’appui. 
    « Dans ce projet dont la réalisation est devenue hautement symbolique pour la communauté musulmane, ajoutent-ils, on retrouve dissimulation, complaisance des élus locaux et déploiement par ses promoteurs de trésors d’imagination pour le financer. » 
    Le complexe pharaonique coiffé d’un dôme comprend deux salles de prière en marbre de Carrare permettant d’accueillir 3 000 fidèles, une bibliothèque, une médiathèque, 11 salles de classe, une piscine de 25 mètres, une salle de sport, un sauna, un hammam, un spa, un salon de coiffure et même un funérarium !

    Le centre financé par l’étranger est « surveillé » par le renseignement intérieur
    Pour financer son « projet ambitieux » de plus de 10 000 mètres carrés, l’Association des musulmans d’Alsace (Amal) a sollicité l’argent des pays du Golfe. 
    Malgré ses démentis, la filiale locale de l’UOIF (Union des organisations islamiques de France, sous l’appellation Musulmans de France depuis 2017), branche française des Frères musulmans, a fait appel à l’État du Qatar. 
    Dans un courriel daté de 2015 et signé par son dirigeant de l’époque, l’Amal s’adresse à l’émir pour réclamer son « aide », louant « un phare pour l’éducation et le prêche, non seulement en France mais en Europe toute [sic] entière du fait de sa situation stratégique »
    Un mois plus tard, Qatar Charity débloque 1, 25 million d’euros. 
    L’entreprise à l’arrêt depuis trois ans est relancée. 
    « C’est un projet de Qatar Charity, que Dieu la protège », vante alors le directeur exécutif de l’ONG.
    Au total, le coût faramineux du Centre An-Nour était estimé à 26 millions d’euros à l’automne 2018 par Christian Chesnot et Georges Malbrunot, dont 80 % d’origine étrangère (14 millions accordés par le Qatar et 5 à 6 par le Koweït). 
    Un record ! [...]

    valeursactuelles

    votre commentaire