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Par Papa Falco le 19 Juin 2022 à 20:57
Posté par Le bureau ..
Par: Pierre Herdieu..
Pap Ndiaye à l’Éducation nationale : Emmanuel Macron lance un SOS à François BayrouLe président de la République a demandé au patron du MoDem, lui-même ancien pensionnaire de la rue de Grenelle, de venir en aide au nouveau ministre de l’Éducation nationale. Pap Ndiaye, est ciblé par de nombreuses critiques de l’opposition, pour des prises de positions ou des déclarations passées en tant qu’historien. Au point que, dans la tourmente, Emmanuel Macron a jugé nécessaire d’appeler François Bayrou à la rescousse pour qu’il aide le successeur de Jean-Michel Blanquer, rapporte L’Express, jeudi 26 mai. « Peux-tu aider Pap Ndiaye », aurait glissé le président de la République au patron du MoDem.L’appel du chef de l’État à son ancien ministre de la Justice semble d’ailleurs avoir été reçu.
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Par Papa Falco le 19 Juin 2022 à 20:46
Posté par Le bureau ..
Par: Pierre Herdieu..
Pap Ndiaye et son professeur de formation continue François Bayrou « comment devenir ministre de l’éducation nationale en 6 leçons ? » en visite d’inspection dans École alsacienne de Paris l'école privée des enfants Pap Ndiaye un établissement de l'élite et des bobos de Paris
Dans les coulisses de l’Alsacienne, « l’école du gotha », symbole de la fracture scolaireCréée voilà presque cent cinquante ans par des protestants, l’Ecole alsacienne accueille aujourd’hui 1 800 élèves, de la première année de maternelle jusqu’au baccalauréat.Réputé depuis toujours pour sa pédagogie bienveillante et progressiste, pour être à l’écoute des élèves et valoriser les enseignements artistiques, cet établissement est devenu aussi un des symboles de la fracture scolaire, cette ségrégation croissante entre enfants riches et enfants pauvres. Jusqu’à se transformer en un lieu où se cultive et se prolonge l’entre-soi d’une élite éclairée. La sélection y est donc encore plus drastique. La cooptation, une règle tacite : pour y entrer, mieux vaut être petit frère ou sœur d’élève, enfant d’ancien, habitant du quartier, proche de l’esprit de l’École. Sa situation géographique, au cœur du 6e arrondissement, le plus cher de Paris, l’a rendue perméable à l’hyper-embourgeoisement de la capitale. Les parents sont à 68 % des cadres et professions intellectuelles supérieures, et à moins de 2 % ouvriers et employés. Alors que, dans d’autres arrondissements parisiens, certains collèges comptent 60 % d’élèves issus de milieux sociaux très défavorisés, l’Alsa, elle, en dénombre moins de 1 %. La liberté de recrutement est certes une prérogative de toute école privée, puisque les parents payent. Mais l’Alsacienne, comme toute école privée sous contrat avec l’État, est en partie financée par les deniers publics – à hauteur de 40 %. »« D’un côté, ils défendent l’école publique et la mixité sociale, de l’autre, ils placent leurs bambins dans l’antre de l’entre-soi. « Pour se retrouver, il y a les dîners de parents de chaque classe, une fois par mois. « “Certains sont dans leur monde”, confirme une enseignante. Un jour, elle emmène ses élèves de première dans le 18e arrondissement, pas très loin de Marx‐Dormoy, un quartier populaire. La veille, une mère de famille écrit par email au professeur : “Faut‐il un passeport ? Une boutade”. “Une autre fois, un papa nous a fait un sketch car on emmenait les enfants au théâtre à Sceaux en transports en commun, s’étonne l’enseignante. La banlieue effraie. Il a vraiment passé un savon à tout le monde.” “La plupart du temps, à la fin des sorties scolaires, c’est le défilé de Uber qui raccompagnent les enfants chez eux”, raconte un autre professeur. »Le plaisir d’apprendre : pas de hiérarchie des savoirs ni, donc, de moyenne générale et de coefficient entre les matières. Ce qui prime, c’est l’épanouissement personnel, l’aisance et la confiance ; pas les résultats.Des forts en gueule« L’éloquence est au centre de l’enseignement. Les professeurs demandent leur avis aux élèves. Très tôt, ils sont invités à proposer des exposés. Les “causeries”, les fameux “mini‐mémoires”, cités par beaucoup d’anciens. En 10e (CE1), on organisait des débats sur l’actualité. On était connu pour ça dans l’enseignement supérieur, pour être bons à l’oral, limite grande gueule.”. Les élèves de l’Alsacienne ont du bagou mais manquent parfois de rigueur dans leurs copies. Ils ne sont pas toujours très scolaires, mais ils sont très vifs. Bien sûr, vous avez toujours à l’Alsacienne trois ou quatre élèves bluffants dans chaque classe.Encore plus rare que les Parisiens de souche : des alsaciens. Une espèce d’élèves protégée, qui a grandi entre le jardin du Luxembourg et Montparnasse, et virevolte dans la capitale avec aisance et légèreté. À croire que c’est une fonction de l’École : former une mystérieuse aristocratie culturelle, têtes couronnées de Saint‐Germain, qui aimantent les regards et vendent du rêve aux Rastignac. »Le mot réseau, en 2021, est devenu mainstream. Il évoque la machine à café, le profil LinkedIn aguicheur, les néons de salles de réunion et les afterwork ; les rapports intéressés de ceux qui se fabriquent artificiellement, et sur le tard, une communauté professionnelle car ils ne sont pas du sérail. À l’Alsa, on se côtoie depuis toujours, on se connaît. Si l’on se rend des services, c’est par affection, pas pour servir les intérêts d’un vulgaire contact.En y inscrivant leurs enfants, les parents font d’une pierre deux coups : excellence de l’enseignement et entre‐soi porteur. “L’École crée un système qui permet d’intégrer une élite qui ne nous serait pas forcément accessible”, analyse Yohan Ray. Pour 6 000 euros l’année, offrez à votre enfant un turbo social.
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La France bâillonnée par des inconscients
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