• Fin du monopole bipartiste au sein du Parlement européen


    Les Verts et les libéraux seront les groupes charnières de cette mandature qui commence en se faisant arbitres des élégances du Système entre PPE et sociaux-démocrates.

    Les élus « nationalistes » - les vrais et les faux - sortent renforcés du scrutin mais ne seront pas en nombre suffisant pour peser de manière déterminante sur les orientations et sur les décisions.

    La construction de l'Europe nouvelle ne passera jamais par les élections européennes, mais par l'accession au pouvoir de la droite nationale à la tête des États européens.

    Jean-François Touzé - Délégué national du Parti de la France aux Études et Argumentaire


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  • Élections européennes : les premiers enseignements

      

    Le personnel politique se plaint régulièrement de l’abstention massive des électeurs.
    À l’occasion de ce scrutin européen, ces derniers ont fait un gros effort, avec une participation de 51,30 %. 

    Second fait majeur : l’implication personnelle du président de la République dans cette campagne, ce qui ne s’était encore jamais vu en la circonstance.
    Ainsi Emmanuel Macron entendait-il mobiliser la population afin de transformer cette élection en une sorte de référendum « pour » ou « contre » l’Europe, « pour » ou « contre » la barbarie, « pour » ou « contre » lui. 
    Les Français l’ont entendu : la liste menée par Emmanuel Macron a perdu. 
    Revue de détail.

    Le Rassemblement national (24,20 %). 
    Évidemment, le grand gagnant de ce soir. 
    En plaçant le très jeune Jordan Bardella en tête de liste, Marine Le Pen réussit son pari. 
    Pari d’autant plus réussi qu’elle a su élargir son assise en s’ouvrant à des transfuges de la droite « traditionnelle », Thierry Mariani et Jean-Paul Garraud, mais encore à des personnalités de la société civile, tel le philosophe de l’écologie humaine Hervé Juvin. 
    Mieux : avec le ralliement symbolique du mélenchoniste Andréa Kotarac, la main tendue à une gauche populaire et eurosceptique n’est pas pour rien dans le succès d’un Rassemblement national qui n’a jamais aussi bien porté son nom. 
    Bref, le malaise de l’entre-deux-tours de l’élection présidentielle de 2017 semble oublié pour de bon.

    La République en marche (22,40 %). 
    Certes, le gouvernement sauve les meubles, malgré la campagne burlesque de Nathalie Loiseau, remplacée à la dernière minute sur les affiches de campagne par Emmanuel Macron ; du jamais-vu, surtout en pleine période « MeToo/BalanceTonPorc »… 
    Certes, le parti présidentiel ne s’effondre pas, mais se trouve plus fragilisé que jamais. 
    En effet, comment gérer la suite des événements ? 
    Comme il n’y aurait évidemment ni démission ni dissolution, reste le remaniement gouvernemental. Mais pour mettre qui à la place de qui et, surtout, pour faire quoi ? 
    Changer de Premier ministre demeurerait une hypothèse plus plausible. 
    François Bayrou doit y penser tous les matins en se rasant.

    Europe Écologie Les Verts (12,50 %). 
    L’écologie étant, après l’immigration, la seconde préoccupations des Français, ce résultat est finalement assez logique. 
    Tous les partis en lice avaient un volet écologique dans leur programme. 
    Les Français, semble-t-il, ont préféré l’original à la copie, comme disait Jean-Marie Le Pen en son temps. 
    Il est donc tout aussi logique que, devant la décapilotade des partis traditionnels de gauche, son électorat en déshérence se cherche une solution de repli. 
    Repli frileux sur soi ?

    Les Républicains (8,50 %). 
    Traditionnellement, les électeurs de droite se disent que, cette fois, leur champion a « enfin compris » la leçon et qu’il faut mener une politique de droite. 
    À chaque fois, c’est la déception, que ce soit avec Jacques Chirac, Nicolas Sarkozy ou François Fillon. 
    Là, ils ont devancé l’appel, comprenant que Laurent Wauquiez n’était toujours pas l’homme de la situation. 
    À en croire les chiffres, certains ont donc voté à nouveau pour Emmanuel Macron. 
    Leur nouveau champion de droite ? 
    Et les autres pour le Rassemblement national. 
    Le prochain bureau politique des Républicains s’annonce très frais.

    La France insoumise (6,50 %). 
    En optant pour la gauche, plutôt que pour le peuple, pour le sociétal plutôt que pour le social, Jean-Luc Mélenchon a creusé sa propre tombe électorale avec ses dents. 
    Dans le registre du grand écart, Marine Le Pen semble décidément plus forte à ce jeu. 
    Ses rêves d’une France insoumise, première formation d’opposition, paraissent aujourd’hui bien loin. Une cure de sommeil et de quinoa s’impose.

    Parti socialiste-Place publique (6,5 %). 
    Le cadavre du parti fondé en 1971 par François Mitterrand bouge encore, tel le fameux canard sans tête. 
    Enfin non, il en a une nouvelle, de tête : celle de Raphaël Glucksmann, fondateur de l’association Place publique et naguère soutien de Nicolas Sarkozy. 

    On notera que le PS (canal historique), incarné par Benoît Hamon, franchit tout juste la barre des 3 %. 
    De quoi rembourser au moins ses frais de campagne. 
    Comme quoi la gauche de gouvernement n’a pas tout perdu. 

    Nicolas Gauthier

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  • REQUISITION HOPITAL DE CHALON - Le coup de gueule d'un mari d'une infirmière et papa de 3 enfants




    Laurent GUILLAUMÉ

    Son épouse réquisitionnée ce dimanche soir, il livre son coup de gueule à info-chalon.com.
    Une honte,

    Père de famille, époux d'une infirmière aux urgences du CH de Chalon, j'ai eu la surprise de voir à ma porte la police ce dimanche soir, pendant que je coupais le gâteau d'anniversaire de l’aînée de mes trois enfants.
    La famille était là, grands parents, cousins pour cette journée de fête. 
    Bien désolé, l'agent a demandé à voir mon épouse. Quelques secondes plus tard, elle se voyait signifier une réquisition, elle devait être à son poste 30 minutes plus tard. Maximum. 
    Coup d'arrêt pour la fête de famille, le gâteau attendra. Choc pour les enfants présents de voir les policiers venir chercher mon épouse...
    Ma femme, qui a déjà travaillé 48h dans la semaine avant j'imagine, méritait un peu de repos, niet, 12 heures de plus! Et sans avoir le temps de se préparer ne serait-ce qu'une salade pour tenir 12h.
    Comme si l'aberration ne suffisait pas, la réquisition, demandée par la directrice du CH de Chalon, est signée de la sous-préfète de Louhans, et est datée de samedi 25 mai. Soit plus de 24 HEURES avant que les agents ne viennent, en dernière minute, signifier à mon épouse sa réquisition "de dernière minute".

    La décense aurait voulu que la direction de l'hôpital la prévienne de sa réquisition la veille, pour s'organiser, mais non.

    Un minimum de réflexion et d'humanité aurait voulu que la direction de l'hôpital la prévienne au moins du fait qu'elle "pourrait être réquisitionnée" la veille pour prévoir, mais non.

    Sans prendre parti dans le conflit qui oppose les infirmiers des urgences et leur direction, cette manière d'agir, sans prévenir un minimum, est une honte! 

    Madame la directrice de l'hôpital de Chalon, si, par le fait de ne pas prévenir vos salariés qu'ils pourraient être assignés alors que vous étiez au courant plus de 24 heures avant, vous souhaitez vous venger du mouvement de grève, merci de laisser tranquille leur famille et merci de ne pas perturber leurs enfants car la police qui vient chercher maman, ce n'est pas anodin,

    C'est une honte.

    A.V
    info-chalon.com

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  •  Sans commentaire Par papa Falco de Franco-Politico

     

     

    je me permets d'insister :
    LREM Modem = 22,4 /100
    LREM seule , ça fait combien ?
    19 ?

    Avec 2,17%, le Parti animaliste crée la surprise des «petites listes»

    Pour le chef de l’Etat , ce score marque une désillusion absolu ,il faudra qu'il écoute son peuple avec ses ministres de bon à rien et de bras cassés à nous jouer sans cesse du pipeau et de vider notre porte-monnaie  ...

    Ils se foutent totalement des effets produits par leurs délires, ils ne vivent pas en France ni pour la France, ils ont les moyens et l'habitude de vivre à l'étranger dans l'entre-soi des élites cosmopolites apatrides.
    Un jour politicien national, le lendemain maitre de conférence chez les complices à l'étranger, le sur-lendemain en vacances dans le riad de Marrakech...

    Leurs conneries ils en vivent mais c'est nous qui les vivons, le temps du grand partage est venu ! 
    On soigne la maladie mentales du déni par immersion dans la réalité quotidienne. 
    Si la donne ne leur plaît pas nous les retenons pas, beaucoup de citoyens FR seront ravis de prendre leur place ! ...

    /////

    Dont un recul énorme du parti socialiste ...

    Symptôme des plus morbides : le PS français a choisi comme tête de liste pour les élections européennes... un gamin girouette a tous vent qui vient de la droite néo-libérale, pour ne pas dire de l’extrême-droite ! En son temps, cet étrange personnage a rédigé un livre d’entretien avec... Mikheil Saakachvili – une créature mafieuse des Etats-Unis qui fût président de la Géorgie entre 2004 et 2013. A l’époque, celui qui deviendra tête de liste pour le PS milite activement en faveur de l’adhésion de la Géorgie à l’OTAN et se dit proche de... Nicolas Sarkozy. Bravissimo au PS français ! Mais à y regarder de plus près, loin d’être un accident, cette chute abyssale correspond tellement aux régressions historiques d’une actualité qui se caractérise par l’implosion dramatique du politique ! ....

     


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  • Élections européennes : premier bilan et quelques perspectives

    Au terme d'une campagne atone, terne, et aux enjeux détournés tant il est vrai que, par un accord tacite entre les deux principaux protagonistes, parrains des listes que les sondages donnaient gagnantes, ce n'est pas d'Europe que l'on a parlé mais de stratégies nationales en vue de 2022.

    Les électeurs se sont exprimés. Comme ce fut le cas lors des précédentes Européennes, ils l'ont fait sans grand enthousiasme, malgré une participation en très forte hausse (52 % de votants) par rapport à 2014, 2009 et 2004 (en moyenne 40 %), hausse sans doute induite par le retour à un scrutin national dans une circonscription unique. Les abstentionnistes, pour autant, constituent toujours le premier parti de France, plus par dégoût, rejet et mépris de la classe politicienne et du Système, que par désintéressement de la chose publique.

    En obtenant moins de 24 % des suffrages et en finissant la course en tête comme ce fut déjà le cas en 2014 avec 24,86 % (aucune progression donc), la liste du Rassemblement national, favorisée pourtant par le vote utile anti Macron et servie par l’idée que quelque chose pourrait peut être changer dans les rapports de force au sein du Parlement européen, confirme sans plus son audience, d'autant que celle-ci demeure de circonstance et correspond essentiellement à un vote par défaut. On notera à cet égard que, compte tenu du taux d’abstention, le score réel de la liste conduite par Jordan Bardella ne représente qu'un peu plus de 10 % des inscrits ce qui, dans un contexte de rejet du gouvernement et d’accélération des menaces migratoires, économiques, sociales et sécuritaires, ne saurait être considéré comme un succès.

    Avec plus de 22,5 % la liste de la République en marche, malgré l’hystérie de la propagande européiste de ces derniers jours, se situe très nettement en deçà du résultat obtenu par Emmanuel Macron lors du premier tour de la Présidentielle de 2017 (24,1%). Il s'agit donc clairement d'un revers pour le parti présidentiel qui réussit néanmoins à maintenir l'essentiel de son électorat et conserve donc un socle fort pour les prochaines échéances. Là encore, le vote utile de la droite molle et de la gauche bobo contre le totem brandi du « risque d’extrême droite » a joué en faveur de la liste gouvernementale et a permis de limiter les dégâts. Macron conforte ainsi sa stratégie confiscatoire du choix des électeurs en imposant l'idée du seul duel possible à la future Présidentielle entre Marine le Pen et lui.

    Les Républicains, quant à eux, malgré la nouveauté talentueuse et l’image « droitière » de leur tête de liste François-Xavier Bellamy essuie, en n’arrivant, avec moins de 9 % qu'en quatrième position derrière les Verts, un échec cuisant qui ne sera pas sans conséquences et sont loin, très loin, de retrouver leurs électeurs perdus après le naufrage Fillon. Le « centre droit républicain » paye ainsi des décennies de mensonges, d’ambiguïté, de laxisme, de faux semblants, de renoncements, d’aveuglement et d'erreurs tactiques. Ce n'est que justice.

    La gauche, toute tendance confondue, Verts mis a part qui bénéficiaient de la mobilisation bobo sur le climat, est en pleine déroute et aujourd’hui en pleine atomisation. La France insoumise est au point mort, le PS sombre même si il sauve les meubles en dépassant la barre des 5%, et Hamon disparait corps et bien… Mais attention ! Que personne ne se réjouisse pour autant. Un jour où l’autre et peut être plus tôt qu'on ne le croit, la gauche saura se retrouver au-delà de ses différences et redevenir une force d'autant plus redoutable quelle n'aura rien appris de ses échecs, quelle saura s’appuyer sur les mouvements sociaux et que son regroupement se fera nécessairement autour de la radicalité.

    Les souverainistes... Nicolas Dupont Aignan n’enverra aucun député à Strasbourg et perd, à l'issue d'une campagne brouillonne, son pari, à vrai dire bien hasardeux, d'incarner une union des droites dont, à aucun moment, il ne s'est donné les moyens de la réaliser, multipliant les erreurs, les signes de faiblesse à l’égard du Système et faisant parfois preuve d'égotisme et de déloyauté à l’égard de ceux qui l'avaient soutenu. En politique, on est jamais mort. Mais il arrive que l'on soit très durablement blessé.

    Florian Philippot, quant à lui tout comme son concurrent en frexit, François Asselineau conserveront sans doute, malgré leurs résultats dérisoires, l'espoir d'entretenir le dernier pré carré de leurs amis et l’illusion d'une gauche chevènementiste sans avenir, sans base militante ni réalité politique. Nous sommes là, il est vrai, dans l'infinitésimal…


    Jean Christophe Lagarde et l'UDI, enfin, se ridiculisent.

    Les listes virtuelles obtiennent pour ce qui les concerne - et très naturellement - les résultats qui leur étaient promis.

    Au lendemain de ces élections, rien, absolument rien ne changera ni d'un point de vue national où les vrais combats politiques sont à venir, ni de celui de l'Europe ou, quels que soient les rapports de force nouvellement créés au sein des futurs groupes parlementaires, la Commission et le Conseil continueront de régner en maîtres au nom de l'immigrationnisme, du mondialisme et de la financiarisation de la planète.

    Le Parti de la France, pour des raisons financières aisément compréhensibles, n'avait pas souhaité concourir. Il n'en ira pas de même lors des prochaines consultations électorales de ces trois prochaines années.

    Plus que jamais notre pays a besoin d'un parti de convictions, national et identitaire, patriote et européen, structuré, inscrivant son action dans la durée avec le recul que donnent expérience et maturation, mais habité de l’ambition de parvenir aux responsabilités.

    Les mois qui viennent seront ceux de l’organisation du Parti et de l’affirmation de ce que nous sommes avec la tenue d'un Congrès décisif à la fin de l'automne.

    Dans une semaine, personne ne parlera plus de ces élections européennes, sinon pour s’intéresser à la constitution des groupes parlementaires, à l’élection du Président du Parlement, celui surtout de la Commission et au choix du directeur de la Banque centrale européenne.

    Le combat politique, lui, continue. Le Parti de la France doit devenir le pôle de rassemblement de la vraie droite nationale.

    Alors, forçons le pas sur notre pente de Sisyphe et poussons encore et encore notre rocher : c'est le bon.

    Jean-Francois Touzé - Délégué national du Parti de la France, en charge des études et de l'argumentaire

    Retrouvez les résultats des élections européennes commune par commune ici : https://elections.interieur.gouv.fr/europeennes-2019/index.html


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