• Municipales : et si les 25.000 communes de France qui ont dit non à Macron élisaient un maire MVMF ?



    Les municipales sont, traditionnellement, une élection difficile pour le Rassemblement national, qui manque d’implantation.
    Par ailleurs, la lecture des résultats est toujours compliquée et un Président habile comme le nôtre et capable de transformer son revers des européennes en victoire médiatique n’aura aucun souci à monter en épingle la victoire de ses affidés ou ralliés de la veille dans les grandes villes. 

    D’autant plus que, dans la très grande majorité des petites villes ou villages de France, les listes et les maires sont sans étiquette. 
    La signification politique des municipales peut être, ainsi, facilement faussée et la carte de 2020 se colorer artificiellement en rose Macron. 
    Ce serait dommage car elle aura des conséquences sur la fin du quinquennat et sur 2022.
    Or, élection après élection, cette France invisible, périphérique, des petites villes et des villages, place le Rassemblement national en tête. 
    Rappelons les chiffres : 78 départements et 25.000 communes, lors des européennes, il y a quinze jours. 
    Il serait dommage que cette réalité, pour le plus grand bonheur d’Emmanuel Macron, reste invisible. Mais on sait, aussi, combien il est difficile, dans un village ou une petite ville, d’apparaître encarté. La sagesse conseille le SE (sans étiquette).
    Et si, pour ces municipales de 2020, cette France oubliée se rappelait au souvenir des grandes villes, des urbains et des bobos qui décident pour elle ? 
    Par exemple, en adoptant une étiquette MVMF : mon village (ou ma ville) ma France ? 
    Histoire de dire qu’il faudra compter avec elle. 
    Car tenir à son village, à sa petite ville, s’engager pour elle et ses habitants, c’est, humblement, tenir aussi à « une certaine idée de la France », de ses paysages, de son patrimoine, de sa culture. 
    C’est refuser la mondialisation et la financiarisation. 
    C’est choisir la proximité et le bon sens. 
    L’ici plutôt que le partout et le nulle part.
    À l’heure où les grands partis d’avant se sont effondrés et où celui du Président a pour ambition d’occuper tout l’espace, il serait bon que la France « des territoires », comme ils disent, se mobilise et se rende visible. 
    La carte électorale en serait changée. 
    La France s’en trouverait mieux. 

    Et notre Président moins insolent. 

    Dominique Monthus

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  • Merci pour la photo à Algerazur.

    LE PLAN SIMOUN.

    Pour mettre les points sur les "i" de certains qui pensent que la jeunesse pied noir s'est défilée.....

    Ce SATANIQUE DE GAULLE AVAIT PENSE A TOUT.

    Juin 1962. 

    Plusieurs Noratlas en provenance d'Algérie atterrissent sur l'aéroport militaire de Strasbourg. Par dizaines, des jeunes gens descendent, encore étourdis des 4h45 qu'à duré ce voyage pénible et bruyant. 

    Partis de Boufarik le matin pour une "destination inconnue", ils se retrouveront le soir incorporés dans différents régiments des Forces Françaises en Allemagne, à plus de deux mille kilomètres de leurs familles et de leurs proches. Seule consolation, si on peut dire : un papier de l'administration militaire attestant de leurs premières heures de vol. 

    C'est réglementaire, et peut servir à leur avancement... 

    Quelle dérision par rapport à ce transbordement brutal subi au mépris d'autres règlements ! 

    Cette opération -pudiquement dénommée "appelés anticipés" par la presse -reste toujours largement méconnue des historiens. 

    Nom de code militaire : Simoun.

    De quoi s'agit- il ? Laissons parler les faits. Il suffit de relire La Dépêche d'Algérie (17 Mai 1962, page 3).

    Conseil des Ministres du 16 Mai 1962. M. Pierre MESMER a fait approuver le principe d'une ordonnance sur la mobilisation des jeunes gens de 19 ans résidant en Algérie. Ce principe a été retenu par le Conseil.

    " Les événements actuels en Algérie, a déclaré M. Alain PEYREFITTE, rendent souhaitable que des jeunes gens y soient soustraits dans toute la mesure du possible aux influences subversives des milieux qui les entourent, qu'ils soient protégés contre les actes qu'inspirent ces influences."

    On ne saurait être plus clair : il s'agit bel et bien d'organiser une rafle, de déporter des jeunes gens susceptibles de militer pour l'OAS, et donc susceptibles de contrecarrer la politique du Général de GAULLE.

    Mais si le gouvernement veut mettre les formes, la manière se charge de démontrer que l'intention humanitaire reste un leurre. De la mobilisation des jeunes gens de 19 ans, on glisse vite (cf. arrêté d'application du 22 Mai) aux "jeunes gens domiciliés à Alger et Oran" sans faire référence à l'âge.

    En l'absence d'étude sérieuse sur cette opération et la population qu'elle a touchée, on en est pour l'instant réduit à réunir quelques éléments épars. Ce qui est sûr, c'est que de jeunes sursitaires - des étudiants, notamment - verront leur sursis brutalement résilié au mépris de l' engagement de la parole de l'Etat... 

    Par ailleurs, certains "appelés anticipés" ne répondront pas à un tel appel, tombant alors sous le coup de la désertion...

    Lors du vote sur une motion de censure, le 4 Juin, M. RENUCCI s'insurge contre cette "discrimination territoriale et raciale" et évoque le "traumatisme psychologique dont souffriront ces jeunes incorporés dans les unités de Métropole : on leur impose une sorte de STO, on leur fait porter moralement une étoile jaune". (La Dépêche d'Algérie, 5-6 Juin 1962).

    Le gouvernement n'a cure de telles remarques. Une dépêche de l'Agence France Presse (reprise par La Dépêche d'Algérie du 8 Juin 1962) annonce

    :"1.500 jeunes mobilisés d'Algérie sont attendus au Bourget. Paris (AFP) ? Environ 1.500 jeunes Français d'Algérie appelés sous les drapeaux sont attendus du 7 au 12 Juin à la base militaire du Bourget à bord d'avions spéciaux affrétés par le ministère des Armées. Le premier des dix-huit avions prévus pour cette période devait atterrir dans la soirée d'hier, en provenance de Boufarik, et ayant à bord 85 jeunes conscrits."

    La dépêche d'Algérie du même jour titre en dernière page :"400 jeunes Algérois "mobilisés anticipés" ont "rejoint". Ils seront acheminés aujourd'hui sur la Métropole et, surtout, sur l'Allemagne."

    En terre germanique, au moins, ces jeunes n'entraveraient pas la politique gaulliste en Algérie...

    Les opérations continueront encore après cette date puisque on sait que le 16 Juin des Noratlas en provenance de Boufarik atterriront à Strasbourg...

    Alors, question : combien de jeunes gens ont été touchés par ce qu'il faut bien appeler une rafle ? Et pourquoi les historiens sont si peu bavards à ce sujet ?

    http://algerazur.canalblog.com/archiv…/…/06/06/32174267.html

    Le plan Simoun ou la mobilisation anticipée des conscrits européens d’Algérie en juin 1962

    https://rha.revues.org/7584#tocto1n1

    Le plan Simoun la conscription obligatoire des jeunes Français d'Algérie en mai 1962.

    http://babelouedstory.com/thema_l…/histoire/12036/12036.html

    http://alger-roi.fr/…/pages_liees/410_plan_simoun_pnha2


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  • A gauche la porte parole de Poutine , a droite la porte parole de Macron !...

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  • Le temps des traîtres

    72 élus locaux de « droite » ont donc rejoint Macron pour faire « réussir » la France. Cette vaguelette a été amplifiée par les médias. Il s’agit de préparer la victoire inattendue de LREM aux municipales, c’est-à-dire son ancrage local, avec une conquête du Sénat à la clef.

    Admirable soumission à l’intérêt supérieur du pays d’élus qui, la main sur le cœur, abandonnent le parti qui les a fait élire et qui vient de perdre les élections européennes. On les imagine le regard pointé sur l’horizon de l’avenir, et le cœur serré par le triste paysage de leurs amis perdus. En fait, leurs yeux connaissent un léger strabisme, l’un qui regarde sur les résultats de leurs bureaux de vote et l’autre vers les municipales prochaines. Le cerveau reçoit les deux informations, oublie évidemment la fidélité aux valeurs et autres formules décoratives des discours pour ne retenir qu’une conclusion : mince ! Si un candidat pas trop mauvais monte une liste LREM centre gauche, centre droit, et que je garde l’étiquette LR ou UDI, je suis foutu, je saute ! L’idée que le travail accompli durant six ans pour leur ville puisse résister à un effet de mode ne les effleure pas : courage, fuyons ! Les traîtres d’hier n’étaient que des précurseurs. Lorsque la trahison gagne, c’est la fidélité qui a tort.

    Ce que ne perçoivent pas ces maires et élus des villes prospères et sereines, des régions préservées des sinistres économiques et de l’invasion migratoire, c’est que le vote calamiteux pour Les Républicains a révélé une France coupée en deux, non par une opposition idéologique entre la droite et la gauche, mais par une fracture entre deux pays irréconciliables, celui qui souffre de la mondialisation et celui qui, pour l’instant, s’en satisfait. L’idée du pouvoir actuel, composé de rescapés de la gauche, d’arrivistes de « droite », et surtout de gens qui pensent que l’économie est le tout de la politique, c’est que la France qui s’en tire aura en face d’elle deux France qui rament, une d’extrême droite et une d’extrême gauche, qui ne pourront s’entendre, et qu’il pourra donc perdurer tandis que certains le qualifieront de « droite ».

    Macron n’est certes pas de droite. Il vient de la pire des gauches, celle qui associe le fric et le « progressisme » sociétal, c’est-à-dire la décadence des mœurs. Largement impliqué dans la politique funeste de Hollande, le voilà qui se présente aujourd’hui comme le sauveur de droite, sinon de la droite. Ses résultats depuis qu’il est aux affaires, c’est-à-dire avant 2017, sont bien modestes, même s’ils sont gonflés par les médias. La réalité est que sa victoire dans les bureaux bourgeois apeurés par les gilets jaunes ne peut cacher une France qui demeure à la traîne alors que le climat économique mondial s’assombrit. Si la crise éclatait, que certains redoutent du fait d’un endettement qui ne résisterait pas à la remontée des taux d’intérêt et de l’éclatement de la bulle d’argent fictif que leur faiblesse a engendrée, la crispation sociale, la guerre des classes que Macron a suscitées conduiraient à l’explosion. Le maire de Belfort, Damien Meslot, n’a pas signé l’appel des 72 : il dénonce le fait que le plan social qui menace 1.000 emplois chez Alstom repris par General Electric n’a été annoncé qu’après les élections européennes. Or, celui qui est à l’origine de cette catastrophe n’est autre que le « sauveur », Macron en personne. Sauveur de l’économie, celui qui la brade ? Patriote, au moins européen, celui qui cède un pan de notre filière nucléaire, civile et militaire aux États-Unis ?

    La droite du fric, du tout économique, a voté Macron. Les carriéristes « républicains » s’y reconnaissent. Entre le progressisme délétère et le souverainisme anxiogène pour les possédants, le conservatisme a disparu, alors qu’il est le cœur de la vraie droite, celle qui maintient le navire national assez solide pour résister aux tempêtes. Il ne faudra pas longtemps pour s’apercevoir de son absolue nécessité dès que le vent souffle et que la mer s’agite. En ces temps-là, ce sont les lâches opportunistes qui disparaissent.

    Christian Vanneste

     
    Homme politique
    Ancien député UMP, Président du Rassemblement pour la France, Président de La Droite Libre

     


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