• «Les 3h37 d’espérance de vie moyenne gagnée par jour sont passées à devenir con devant la télé ! »

    L’édito de Charles SANNAT 

    «Les 3h37 d’espérance de vie moyenne gagnée par jour sont passées à devenir con devant la télé ! » L’édito de Charles SANNAT
     
    Mes chères impertinentes, mes chers impertinents,
     
    J’aurais pu vous parler de pleins de choses passionnantes et très intéressantes.
     
    Par exemple la guerre commerciale… entre la Chine et les Etats-Unis. Je vous en ai fait un rapide billet dans cette édition.
    J’aurai pu aussi vous parler du Mexique. Oui le Mexique. 
    Trump se faisant interdire son mur, qu’à cela ne tienne a décidé d’ériger un mur de nouvelles taxes contre le Mexique qui était devenu l’usine américaine à bas coûts juste à côté… c’est une information aux implications éco-géo-politiques énormes !! Mais non.
    Il y a aussi, évidemment cette hausse de plus de 20 dollars sur l’once d’or ce qui est colossal en quelques heures, et laisse présager au choix, une guerre, un effondrement économique, des bruits de bottes supplémentaires ou que sais-je encore, mais certainement pas des bonnes nouvelles.
    Mais, je ne vous parlerai pas de tout cela.
    Je voulais vous parler de l’espérance de vie que nous avons gagné et que nous consacrons à devenir cons en regardant la télévision.
    Oui, je sais, normalement, c’est là que l’on me dit « mais ce n’est pas vrai, à la télé il y a des trucs super regardez Charles, il y a même ARTE »… oui et autour de la machine à café on parle tous du dernier Opéra germano-turc dont l’orchestre géorgien vient de jouer à Vienne… bien sûr !
    Soyons sérieux, personne ne regarde Arte, personne ne se cultive en regardant la télé, et nous devenons collectivement de plus en plus cons, le pire étant que nous prenons presque un malin plaisir à rendre nos enfants toujours plus débiles en leur donnant de plus en plus jeunes des écrans… sans protections parentales et sur lesquels les enfants regardent tout… sauf Arte !
     
     
    Vidéo intégrée
    Kâplan@KaplanBen_Fr
     
     

    Michel « Les 3h37 par jour d’espérance de vie que les gens ont gagné, ils les passent devant la télévision à devenir cons. C’est extraordinaire ! »

     
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    Michel Serre, venait de dresser le constat avec malice et intelligence en mettant en relation ces deux temps identiques.
     
    Ce gain de vie, face à cette perte de vie.


    Débrancher la télé, devenue une immense machine à propagande qui nous explique qu’un Jadot, inconnu hier est désormais la personnalité préférée des Français, est un impératif.
    Se couper des écrans est une nécessité, encore plus pour nos enfants.
    Pourquoi ?
    Pour vivre.
    Pour vivre, là maintenant, dans le présent avec des gens qui sont vos parents, vos enfants , vos amis, vos proches, peu importe.
    Pour vivre tout simplement son humanité et prendre le temps de donner son amour.
    Si aimer c’est regarder ensemble dans la même direction comme le disait Saint-Exupéry, aimer ce n’est pas regarder à côté l’un de l’autre la même télévision, encore moins regarder chacun son propre écran.
    Ce monde devient totalement con, et ceux qui nous dirigent encore plus crétins à « tweeter » comme des imbéciles des commentaires aussi creux qu’inutiles du genre « soutien total à nos forces de police face à la barbarie des gilets jaunes »…
    Ce n’est pas parce que ce monde devient totalement con, que nous devons le devenir nous aussi.
    Bien au contraire.
    Nous devons rester cette petite lumière. 
    Nous devons demeurer cet espoir. 
    Nous sommes cette petite voix qui ne veut pas se taire.
    Si vous ressentez tout cela, même confusément, si vous aussi vous entendez cette petite voix qui vous murmure que ce monde est devenu fou, sachez simplement, comme le disait Jiddu Krishnamurti que « ce n’est pas un signe de bonne santé que d’être bien adapté à une société profondément malade ».
     
    Vous êtes donc cette petite lumière.
     
    Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu. Préparez-vous !
     
    Charles SANNAT

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  • Erik Tegnér : « J’ai peur que ce soit l’aile gauche du parti qui prenne le contrôle des Républicains »

     
      

    Interview de Marion Maréchal sur LCI, démission de Laurent Wauquiez sur TF1
    Réaction d’Erik Tegnér, membre des Républicains, après ce « chassé-croisé » du week-end de l’Ascension.





    L’interview de Marion Maréchal signe un peu son retour sur la scène politique nationale.
    Qu’avez-vous pensé de la prestation de Marion Maréchal ?


    Je l’ai trouvé brillante. 
    Cela faisait bien longtemps qu’on n’avait pas eu une interview d’une heure de ce type. 
    Beaucoup de sujets de fond ont été abordés, sans chercher la polémique ou des petites phrases. Marion a abordé les questions économiques et identitaires avec la nécessité de retrouver la notion de puissance. 
    Je l’ai trouvé très préparée. 
    On sentait qu’elle n’avait jamais réellement quitté la vie politique. 
    Elle continuait à se former et à s’intéresser à la chose publique.
    Ce qui m’a le plus marqué en tant que membre des Républicains, c’est sa capacité à prendre de la hauteur. 
    Elle n’est pas venue comme une adhérente du Rassemblement national, mais comme quelqu’un qui voulait simplement proposer une solution pour battre Emmanuel Macron en 2022. 
    Elle a respecté les sensibilités de toutes ces différentes droites qui existent aujourd’hui.
    Elle est partie du constat qu’aujourd’hui un seul parti politique, le Rassemblement national, ne peut pas aspirer l’ensemble des droites. 
    Il faut donc essayer de faire émerger un autre mouvement politique avec des personnalités courageuses des Républicains qui puissent demain travailler avec le Rassemblement national dans un esprit de coalition.

    Marine Le Pen avait déclaré il y a quelques semaines qu’elle ne se définissait pas comme conservatrice. Le chemin de Marion Maréchal est-il praticable pour le Rassemblement national de Marine Le Pen ?
    La priorité aujourd’hui est identitaire. 
    Elle est sur l’immigration.
    Entre les Républicains, Marion Maréchal et le Rassemblement national, il n’y a aucune différence sur ce sujet. Marion Maréchal se positionne davantage dans une logique conservatrice qui correspond davantage à l’électorat de François-Xavier Bellamy, de François Fillon ou des Républicains. 
    Je pense que cela n’est pas incompatible. 
    On peut tout à fait travailler avec Marine Le Pen même si elle ne se définit pas comme conservatrice.
    Je trouve dommage que, ces dernières semaines, des élus du Rassemblement national cherchaient à tout prix à critiquer le conservatisme. 
    Je pense qu’ils ont besoin de prendre de la hauteur.
    Les élus des Républicains ne pourront pas tendre la main au Rassemblement national s’il n’y a pas un esprit de bienveillance. 
    Marion Maréchal a su le faire avec brio et ne pas rentrer dans les petites polémiques.
    Un journaliste a essayé de lui faire critiquer Marine Le Pen. 
    Elle a su respecter Marine Le Pen tout en disant que si le Rassemblement national était très important, il n’était en revanche pas suffisant. 
    Elle a fait un appel aux élus des Républicains. 
    Elle a dit qu’elle serait prête à les aider et à revenir en politique si elle voyait que des élus des Républicains étaient capables d’être courageux et de faire tomber le mur que François Mitterrand a érigé entre les Républicains et le Rassemblement national.

     Une heure après l’intervention de Marion Maréchal, Laurent Wauquiez démissionnait de la présidence des Républicains.
    Que vous inspire la décision du président de votre parti politique ?


    Je tiens à saluer Laurent Wauquiez. 
    Il a voulu se mettre face à ses responsabilités. 
    Il a décidé de démissionner de la présidence des Républicains suite à cette cruelle défaite de 8,5 %. C’est à notre famille politique de se confronter à ses propres responsabilités. 
    Cet échec n’est pas celui de Laurent Wauquiez, mais celui d’une famille politique qui a travaillé depuis des années par des alliances au centre au lieu de choisir de faire l’ouverture à droite.
    Le fait qu’il ait démissionné une heure après l’interview de Marion Maréchal en dit long.
    Que les élus de droite qui veulent lutter contre le communautarisme et le multiculturalisme et baisser la fiscalité et la dépense publique entendent l’appel de Marion Maréchal à constituer un mouvement qui soit capable d’établir une coalition avec le Rassemblement national.
    Ma famille politique est sonnée.

    Je suis inquiet et j’ai peur que ce soit l’aile gauche du parti qui prenne le contrôle des Républicains à l’image de Valérie Pécresse et de Gérard Larcher ou qu’on continue encore une fois à s’enfermer dans notre logique mortifère d’ouverture à gauche au lieu de faire une ouverture à droite.

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  • Attentat de Lyon : nouvelle étape de la stratégie islamique

    L'attentat commis à Lyon le 24 mai dernier, attentat qui n'a heureusement pas fait de morts mais a blessé quatorze personnes dont une petite fille, et qui était, à l’évidence, destiné à tuer est à la fois emblématique d'une pratique terroriste devenue habituelle – celle de ces fous d’Allah plus ou moins isolés dans leur passage à l’acte mais soutenus voire encouragés par tout un environnement familial, amical ou communautaire - et révélateur d'un esprit nouveau.

    On le sait, les attentats islamiques présentent quatre cas de figure.

    1. L’attentat commandité par une organisation, le plus souvent depuis l’étranger, impliquant des réseaux logistiques et opérationnels (Cf. les attaques du 13 novembre 2015 à Paris).
    2. Les attentats « sous faux pavillon » organisés par une puissance étrangère. La France, dans le passé a été à de multiples occasions touchée par cette forme de terrorisme, sur son sol comme à l’étranger, au gré des divergences diplomatiques, militaires ou même économiques qu’elle pouvait avoir avec l'Iran, la Syrie, la Libye ou d'autres États du Moyen-Orient. Depuis la fin des années 1990 ces actions ont cessé. Elles peuvent recommencer à tout moment.
    3. L’attentat commis par un ou plusieurs « radicalisés », faisant, pour la forme, allégeance à Daech aujourd’hui, à une autre organisation demain, usant de méthodes artisanales – couteaux, haches, véhicules automobiles… De Nice à Saint Étienne du Rouvray en passant par Strasbourg, le deuxième arrondissement de Paris et tant d'autres sites ensanglantés, on ne compte plus ce genre d’attaques. Les assassins sont parmi nous et ils sont des milliers, voire potentiellement des dizaines de milliers.
    4. L’attentat concerté au sein d'un groupe formant une cellule organisée mais autonome, le plus souvent issue de la petite ou moyenne délinquance, ayant défini des objectifs clairs : ce fut le cas des attaques meurtrières des frères Kouachi et d'une certaine manière, avant eux, de Mohamed Merah.

    Le tueur de Lyon, faux étudiant et vrai clandestin, pourrait bien inaugurer une forme nouvelle d'action, à la fois brouillonne dans sa réalisation et rationnelle dans sa conception

    Que dit Mohamed Hichem Meddjdoub ? Il reconnaît avoir fait allégeance à Daech mais indique avoir voulu « faire monter le vote populiste et raciste avant les élections européennes de dimanche pour pousser les musulmans à la révolte ».

    Avec cet attentat, nous entrons donc dans l’ère de la prospective politique par carnages programmés, une manière de stratégie de la tension version djihadiste s'inscrivant dans un schéma d’ensemble.

    Au moment où les organisations pro-immigrés, pro-communautaristes et pro-islamiques intensifient leurs revendications et leurs actions, où une prière islamique est chantée à la Cathédrale des Invalides, où des listes inspirées par les Frères musulmans se présentent aux élections (en enregistrant des résultats très significatifs aux dernières Européennes dans certains quartiers, ainsi 16,74 % au Val Fourré à Mantes la Jolie, plus de 5 % sur l’ensemble de la ville), où les provocations se multiplient pour imposer voiles ou burkinis dans les espaces publics, où des exceptions de toutes natures sont admises pour favoriser l’islam (dernière en date, les examens décalés pour les musulmans pour cause de ramadan), où la charia règne déjà dans de nombreuses cités et où l'influence des imams se fait puissamment sentir dans la gestion d'un nombre grandissant de communes, le calcul politique d'un Medjdoub peut être viable à moyen terme.

    Pour le Parti de la France, notre Pays est engagé dans une course contre la montre dont il ne sortira vainqueur qu'à la condition que nos compatriotes prennent conscience de la menace mortelle qui pèse sur eux. Seule une politique de salut national opposant un arrêt définitif au tsunami migratoire, mettant en œuvre des mesures d'exception administratives et judiciaires et organisant le Grand retour au pays d’origine, permettra de faire face.

    Sinon… Que Dieu nous vienne en aide.

    Jean-François Touzé - Délégué national du Parti de la France aux Études et Argumentaire


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  • Une nouvelle espèce : l’écolo-bio-bobo mondialisé




    En ces temps où de nombreuses espèces sont menacées de disparition (hérissons, éléphants, rhinocéros, lémuriens, orangs-outangs et tant d’autres), et où l’on s’inquiète de la destruction de la biodiversité, une nouvelle espèce est, au contraire, en plein développement sociétal et médiatique : l’écolo-bio-bobo mondialisé.
    Son habitat principal est celui des beaux quartiers des grandes villes. 

    Ennemi de la malbouffe, qu’il laisse au peuple populiste, l’écolo-bio-bobo se rencontre quotidiennement dans les magasins et les rayons bio, où il se nourrit de diverses graines et produits issus du commerce équitable ou de l’agriculture biologique. 
    Laissant aux gilets jaunes les barbecues graisseux, il recherche une nourriture saine et très chère, mais que ses moyens lui permettent de s’acheter.
    Contempteur du carbone et des pollutions qu’il génère, il parcourt les villes, perché sur un Vélib’ ou une trottinette électrique et dénucléarisée, pour vaquer à ses occupations ou ses loisirs culturels. 
    Et il condamne sans appel le diesel, qu’il veut taxer, et toute production de fumée, ce qui ne l’empêche pas de prendre l’avion à longueur d’année pour ses activités commerciales ou pour aller passer ses vacances dans une île lointaine…
    Défenseur de la planète, dont il a fait le centre de sa religion, l’écolo-bio-bobo participe à toutes les manifestations pour lutter contre les mouvements cosmiques et les changements climatiques, et il exhorte les jeunes à épouser sa cause. 
    Même si, en voyant défiler dans les rues ces cortèges d’adolescents et de niais en tous genres, leurs pancartes à la main, la planète doit bien rigoler…
    Depuis les élections européennes, et le score inattendu de son gourou Jadot, les médias ne parlent plus que de lui et de sa prochaine alliance avec l’espèce des républicains en marche, à présent tournés vers un avenir radieux, une planète sauvée, un climat apaisé.
    Déjà, les tractations pour obtenir petits plaçous et plats de soupe ont commencé, les appels du pied en vue des municipales se multiplient et l’écolo-bio-bobo se réjouit de cette nouvelle dynamique planétaire que lui annoncent les médias aux ordres…
    Les carriéristes politiques, socialistes en perdition, momies communistes, centristes modernes, gauchistes divers et variés se frottent les mains car, avec l’aide de l’écolo-bio-bobo, ils ont trouvé une nouvelle ritournelle pour se recycler et récupérer les voix des gogos : sauver la planète, rétablir le climat, empêcher la fin du monde. 
    Et pour cela, ils demandent de l’écologie, encore de l’écologie, toujours de l’écologie ; oui, tous sont écologistes, et même Macron, et même La République en marche ; et l’écolo-bio-bobo est aux anges. Et il croit que l’ultralibéralisme va se régénérer dans la production d’énergies durables, éoliennes, panneaux solaires, voitures électriques, lesquelles feront la pollution de demain.
    Cependant, l’écolo-bio-bobo oublie une chose que son précédent maître à penser, Nicolas Hulot, bien que candide jusqu’à plus soif, semblait pourtant avoir fini par comprendre, lors de son passage au gouvernement : c’est que l’ultralibéralisme mondialiste, issu du capitalisme le plus sauvage, est totalement incompatible avec l’écologie, il en est même le contraire parfait. 
    Son accomplissement repose sur le pillage de la Terre et le gaspillage des ressources, la destruction de la biodiversité, la croissance et la pollution indéfinies, avec ses océans de plastique et ses cargos chargés de pacotille. 
    Il génère expansion sans fin et surpopulation d’esclaves consommateurs, alors qu’un véritable projet écologique consisterait en une vie plus simple et, donc, une récession drastique, des circuits cours et l’abandon de tout un tas de biens inutiles.
    Mais le jour où l’écolo-bio-bobo renoncera à ses gadgets nécessaires, sa vie confortable, ses vacances à l’autre bout du monde et toutes les jouissances sans entraves que lui offre le progrès indéfini par le gaspillage qui est au cœur de l’ultralibéralisme, une autre nouvelle espèce aura vu le jour : celle des poules qui ont des dents !

    Tant vont les cruches à l’eau… 

    Jean-Pierre Pélaez

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  • «L’Italie et sa monnaie alternative, le premier pas vers la sortie de l’euro!» L’édito de Charles SANNAT

     
     
     
    Mes chères impertinentes, mes chers impertinents,


    « Avec son projet de « monnaie alternative », l’Italie fait un nouveau pied de nez à Bruxelles »
     
    Je suis innocent mes amis.
    Ce titre alarmiste, « fin-du-mondiste », que dis-je « pessimiste » et carrément « complotiste » est du… Figaro !!
    « Rome se tient prête à contre-attaquer face à l’Union européenne. Le parlement italien a voté une motion permettant d’envisager sérieusement l’émission d’une monnaie «parallèle» à l’euro.
    Cette nouvelle devise, déjà évoquée l’année dernière par le gouvernement, se traduirait par l’introduction de bons du Trésor à court terme italiens, appelés «mini-BOTS».
    Comme le soulignent Les Échos , cette « monnaie » serait donc une sorte de reconnaissance de dettes émises par l’État afin de solder des arriérés à ses fournisseurs et créanciers.
    D’après les informations de Reuters, le Trésor pourrait ainsi imprimer l’équivalent de plusieurs milliards d’euros de titres négociables que les usagers pourraient utiliser pour payer leurs impôts et acheter des services ou des biens fournis par l’État.
    Le président de la commission du Budget, Claudio Borghi, critique de longue date de l’euro, a déclaré que le plan d’émission de cette monnaie alternative était inscrit dans le « contrat » solennel de la coalition et serait activé pour accompagner le train de réformes fiscales.
    Cette idée n’est pas sans rappeler celle de l’ancien ministre grec des Finances, Yanis Varoufakis, qui avait lui aussi envisagé un système de paiement parallèle.
    Les partisans de ce plan estiment qu’il finira par résoudre le problème insoluble des dettes qui pèsent sur l’économie italienne depuis des années. »
    Rien que cela! Et … ce n’est pas rien !!
     
    Augmentation des taux d’intérêts italiens

    Il faut dire que ces derniers jours, sous « l’amicale » pression de Bruxelles, les taux italiens montent, or, des taux qui montent pour un Etat qui est surendetté, c’est évidemment le plus court chemin pour la faillite !
    Les choses sont finalement assez simples en économie.
    Certes, il est toujours de bon ton de dire que c’est « complexe », « compliqué ».
    C’est assez faux.
    Bien évidemment, il y a de nombreux paramètres, mais la réalité, c’est la décision.
    La décision politique.
    Vous décidez du cadre général dans lequel vous laissez votre système économique se développer.
    Ce cadre est essentiellement le fruit d’une décision politique.
     
    La mondialisation est un cadre politique.
     
    Ce cadre politique est remis en cause par Trump et les Américains parce qu’ils ne sont plus les vainqueurs de la mondialisation.
    Dans ce cadre… ils perdent, alors, oui, en pleine partie ils changent les règles du jeux, ils ont 15 porte-avions et ils vous emmerdent que cela vous plaise ou non…
    « Le vice-premier ministre italien, Matteo Salvini, avait ironisé dès mardi sur « la petite lettre de Bruxelles » et avait annoncé qu’il ne gouvernerait pas un pays « à genoux » ».
    Voilà qui est clair.
    Dans le cadre européen, un pays comme l’Italie n’a aucun espoir de s’en sortir comme la Grèce qui n’en termine plus de mourir et de s’effondrer économiquement, envoyant dans la misère sa population.
     
    Salvini sera obligé de décider de changer le cadre européen !

    Salvini est auréolé de sa victoire aux dernières élections européennes où son parti est devenu le premier de la Péninsule.
    Pour ne pas être à genoux, mais un dirigeant debout, il n’y a pas de secret.
    Il faut décider de retrouver sa souveraineté et ses leviers d’actions.
    L’Italie va devoir reconquérir son indépendance notamment monétaire et c’est ce qu’elle s’apprête à faire avec cette monnaie alternative.
    L’euro est intenable.
    L’Union Européenne est intenable.
    L’euro peut exploser à n’importe quel moment, la crise économique peut se réveiller à chaque instant. Si l’Italie va au bout de la logique de la monnaie alternative, les banques européennes et particulièrement françaises, très implantées en Italie, vont vaciller. Et tout peut recommencer comme en 2008.
    Cette décision italienne aura des conséquences en chaîne en Europe, notamment en Allemagne, au moment-même où se jouent les négociations pour les postes clefs que sont la présidence de la Commission Européenne et… la direction de la BCE.
    Méfiez-vous de l’illusion de la stabilité. La vie est par nature instable.
    Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu. Préparez-vous !
     
    Charles SANNAT

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