• « Islamisme : les premiers complices sont des élus de la République »

    Depuis le 2 octobre dernier et le discours du président de la République aux Mureaux, la lutte contre l’islamisme est revenue au centre du débat politique… pour quelques semaines. En effet, le terme ne figure même pas dans le titre de la loi, qui se contente d’un vague « conforter les principes républicains ». Le gouvernement a même renoncé à parler de « séparatisme », une terminologie qu’il a tenté d’imposer dans le débat public pour éviter, comme d’habitude, de « stigmatiser » et de « faire des amalgames ».

    Emmanuel Macron a déjà reculé devant les mots, comment pourrait-il s’en prendre à notre ennemi, qu’il ne faut pas craindre de désigner, l’islamisme ? Une pratique violente et totalitaire de l’islam qui n’a pourtant rien à voir avec une quelconque forme de séparatisme. Les islamistes, qu’ils soient wahhabites, salafistes, Frères musulmans, des mouvements Tabligh ou Mili Gorus, n’ont rien à voir avec des Amish : ils ne veulent pas vivre en dehors de notre société. Bien au contraire, ils veulent la corrompre, l’empoisonner pour y imposer la loi islamique, la Charia. Ils n’ont rien contre les principes de la République, pour peu qu’ils fussent islamiques.

    Dans ce but, ils reproduisent la méthode employée par les Frères musulmans en Egypte de « l’islamisation par le bas ». Ils s’implantent dans les quartiers, créent des associations de solidarité, de soutien scolaire, de sport, dans lesquelles ils pourront convertir les plus jeunes à leur idéologie totalitaire. Dans ces quartiers, arrosés des milliards d’euros de la politique de la ville depuis des décennies, les activités ou les subventions ne manquent pas. On y crée des associations à la pelle grâce aux subventions généreusement versées par les collectivités publiques.

    Et c’est bien là le cœur du mal. Si, bien évidemment, l’islamisme qui se développe en France est intimement lié à l’immigration massive et incontrôlée que nous subissons depuis 1976 et le regroupement familial, il s’ancre dans nos quartiers grâce à la complaisance d’élus locaux, trop heureux de s’assurer une clientèle électorale à coup de subventions. Dans une élection qui se joue à quelques centaines de voix, ces électeurs font la différence entre la victoire et la défaite. On voit pourtant les mêmes parader de plateau en plateau, affirmant leur volonté de combattre l’islamisme… tout en s’assurant de leur soutien dans leur circonscription.

    C’est le cas par exemple de la mosquée des Caillols, située dans le 12e arrondissement de Marseille, dont la mairie d’arrondissements a été dirigée successivement par Valérie Boyer et Julien Ravier (LR). Surveillée de près par la DGSI, l’association « Jeunesse 11/12 » sert de faux nez aux salafistes qui ont pu tranquillement installer leur mosquée dans un local municipal. Pire encore, l’un des dirigeants de l’association se retrouve au cœur de l’enquête sur de possibles procurations frauduleuses émises en faveur de Martine Vassal, candidate (LR) à la Mairie de Marseille en juin dernier. Lors de la perquisition, les policiers ont, selon la presse, mis la main sur une photographie de Valérie Boyer à l’inauguration de la mosquée salafiste.

    Toujours à Marseille, Renaud Muselier, président (LR) de la région PACA, a envoyé une de ses élues, Nora Preziosi, également adjointe de Jean-Claude Gaudin, le représenter en octobre 2019 à la Rencontre annuelle des Musulmans du Sud, organisée par l’UOIF, la branche française des Frères musulmans.  Une « tradition » funeste des responsables politiques marseillais puisque Samia Ghali, alors sénatrice, y a aussi pris la parole.

    Des exemples comme ceux-là, il en existe des dizaines. Des élus prêts à toutes les compromissions pour quelques suffrages aux élections. On ne pactise pas avec le diable, on ne participe pas à ses réunions ou à l’inauguration de ses lieux de culte : on le combat. Dans les mots et dans les actes. Comment croire à l’engagement sincère de ceux qui affirment devant les caméras s’élever contre les islamistes, mais qui les cajolent sur le terrain ?

    Les élus de la République doivent être irréprochables. Pour que la loi à venir soit efficace, elle devra impérativement inclure un délit de compromission avec les islamistes pour toute personne en responsabilités. Subventionner ou fournir des locaux à des musulmans radicaux n’est pas moins grave que de détourner de l’argent public : il faut le sanctionner en conséquence par de l’inéligibilité.

    Peut-être alors ces élus arrêteront-ils de voir dans les islamistes de simples pourvoyeurs de voix, mais d’authentiques ennemis de la République.

    Stéphane Ravier - Sénateur


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  • Le réseau social Parler hors service suite à la décision d'Amazon de ne plus l'héberger si il ne pratiquait pas la censure !

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    Devenu un des refuges des bannis des autres plateformes, le réseau social Parler est hors service ce 11 janvier, au lendemain de la décision d'Amazon de couper l'accès de l'entreprise à ses serveurs.

    Selon l'outil de vérification en ligne Down For Everyone Or Just Me, le réseau social Parler est hors ligne depuis minuit le 11 janvier. La nouvelle n'est pas une surprise, Amazon ayant annoncé son intention de couper l'accès du réseau social à ses serveurs, invoquant l'incapacité de ce dernier à modérer ses contenus.

    Le président de Parler John Matze a confié ce 11 janvier à Buzzfeed que le réseau social serait vraisemblablement hors ligne «plus longtemps que prévu».

    Source

    La décision d'Amazone à été prise suite au refus du réseau social libre Parler de censurer...

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  •                                                                                                                  L'auteur 

     

    Lettre ouverte à Madame le maire de Saint-Seurin-sur- l’Isle

    « Les cons, ça ose tout, c’est même à ça qu’on les reconnaît » (Michel Audiard)

    Madame le maire, Madame l’amère

    Dans nos coutumes judéo-chrétiennes, on a toujours respecté les morts. On les respecte, d’ailleurs dans presque tous les pays, dans toutes les civilisations, aussi primitives soient-elles.  

    Et chez les gens civilisés, même chez ceux ayant peu d’éducation, on ne tirerait pour rien au monde sur une ambulance, et encore moins sur un corbillard. 

    Il faut remonter bien loin, durant l’une des périodes les plus sordides de notre histoire, pour voir des élus du peuple profaner des sépultures ou des monuments aux morts. Précisément, au 6 août 1793 : ce jour-là commença la profanation des tombes de nos rois de France par les suppôts de la furie révolutionnaire. Cet épisode peu connu (et peu glorieux !) de notre histoire a duré presque trois mois. Les profanations  de sépultures royales ont cessé le 25 octobre 1793.  

    Après la seconde mort de nos rois, il ne restait plus aux valeureux fils du peuple qu’à rendre compte à la Convention de l’accomplissement de leur mission. Ils y allèrent en délégation. En tête marchait, titubant, Pollart, maire de Franciade (nouveau nom de Saint-Denis), curé défroqué.  Le suivaient, assis sur des ânes auxquels on avait enfilé, sous les rires, des chasubles et des étoles, des employés municipaux aussi éméchés que leur maire. Parvenu à la Convention, le maire Pollart hoqueta un discours d’ivrogne : « Citoyens… nous vous apportons toutes les reliques puantes et les pourritures dorées qui existaient à Franciade. Nous vous prions de nous en débarrasser sans délai, pour que le faste catholique n’offense plus nos yeux républicains… ».

    Je croyais que ces mœurs honteuses et barbares n’existaient plus chez nous ; que la haine revancharde ne subsistait plus que chez les socialistes espagnols (qui ont osé déterrer la dépouille du général  Franco du mémorial de la « Valle de los Caïdos ») ou chez quelques voyous islamistes qui se plaisent à profaner régulièrement des cimetières chrétiens, sans que cela émeuve grand monde !

    Or,  j’ai appris, tout à fait par hasard, qu’à peine élue maire de Saint-Seurin-sur-l’Isle, vous avez  débaptisé la place Raoul Salan et fait détruire les deux stèles qui s’y trouvaient. Ces deux monuments ont été payés par des fonds privés et j’ose espérer que la justice saura vous demander raison de ces démolitions abusives. Toute forme de vandalisme doit être sanctionnée !

    De mon côté, je veux simplement vous rappeler, par cette lettre, que le général Salan a été un héros de toutes nos guerres. C’est à des gens de sa trempe que nous devons notre liberté.

     Engagé pour la durée de la guerre le 2 août 1917, il est admis à Saint-Cyr le 21 août 1917. Chef de section au 5e régiment d’infanterie coloniale (RIC), il participe aux combats dans la région de Verdun (Saint-Mihiel, Les Éparges, Fort de Bois-Bourru, Côte de l’Oie, Cumières-le-Mort-Homme). Il est cité à l’ordre de la brigade en date du 29 décembre 1918.

    Volontaire pour servir au Levant, il sera grièvement blessé au combat d’Accham le 24 octobre 1921. Cité à l’ordre de l’armée et nommé chevalier de la Légion d’honneur, il est décoré sur son lit d’hôpital, à Alep, par le général Gouraud, haut-commissaire au Levant.

    Le 5 juin 1940, Salan est en première ligne sur la Somme lorsque les Allemands déclenchent leur offensive après l’encerclement des forces françaises et britanniques à Dunkerque. Il est cité deux fois à l’ordre du régiment (12 et 13 juillet 1940), puis à l’ordre de l’armée. Il est promu officier de la Légion d’honneur le 21 août 1940.

    Il prend le commandement du 6e  régiment de tirailleurs sénégalais (RTS), en Corse, le 30 mai 1944. Il participe au débarquement de Provence à la tête de son régiment. Il atteint Toulon le 26 août 1944, après six jours de combats intenses sur l’axe Solliès-Pont, La Farlède, La Valette-du-Var et Toulon. Son régiment déplore 587 tués, blessés et disparus. 

    Une nouvelle citation à l’ordre de l’armée rend hommage à son héroïsme. 

    Le 14 novembre 1944, son régiment démantèle la résistance allemande dans la poche du Doubs. Le 23 novembre, il est à Blotzheim, dans le sud du Haut-Rhin. Par la suite, il libère Village-Neuf, Huningue, Loechle et l’usine hydro-électrique de Kembs.

    Il est appelé au commandement de l’infanterie de la 9e division d’infanterie coloniale. 

                                                                                                                           Raoul Salan est promu général de brigade le 25 décembre 1944. Il a 45 ans. Il participe à la réduction de la poche de Colmar en janvier et au début de février 1945. Il est promu commandeur de la Légion d’honneur.

    Il commande ensuite les troupes françaises dans le Nord du Viêt-Nam en mai 1947. Le 1er septembre 1947, il est nommé général de division. Du 6 décembre 1950 au 5 janvier 1952, il est adjoint militaire du général de Lattre de Tassigny, haut commissaire en Indochine. 

    Le 1er septembre 1951, il décroche sa quatrième étoile. Après un intermède parisien de 1954 à 1955, le général Salan est nommé, le 12 novembre 1956, commandant supérieur interarmées de l’Algérie (10e région militaire). Il prend ses fonctions à Alger le 1er décembre 1956…

    Puis, le 21 avril 1961, Salan franchit le Rubicon pour respecter l’engagement pris devant les pieds-noirs et les musulmans pro-français de conserver l’Algérie française : le 22 avril il rejoint les putschistes d’Alger et devient officiellement leur chef.  Raoul Salan était le général  le plus décoré de l’armée française. Il était titulaire de… 45 décorations françaises et étrangères. Il n’avait plus rien à prouver, plus rien à gagner. Mais, fidèle à la parole donnée,  il a choisi  « les voies de l’Honneur »

    Il faudrait quelques dizaines de pages, pour résumer la carrière de ce grand soldat. Je vous invite à lire ses mémoires : un parcours exemplaire au service de la France.

    On peut  objectivement  lui reprocher deux choses : d’avoir laissé, en quittant l’Indochine, le dossier sur Diên-Biên-Phu à son successeur ; et d’avoir favorisé le retour du général de Gaulle, le 13 mai 1958, car il voyait en lui le « garant de l’Algérie française ». Mais dans les deux cas, il a seulement  fait preuve de naïveté. En ce qui concerne son passage à la rébellion après le putsch des généraux d’Alger,  on peut admirer l’homme et approuver son choix, c’est mon cas. On peut aussi le contester mais il a été jugé, sévèrement. Et il a payé sa loyauté par six longues années de prison. À la suite de l’amnistie votée en 1982, il a été réintégré dans ses prérogatives de général d’armée et de grand-croix de la Légion d’honneur. La France a donc officiellement reconnu ses mérites.

    Madame l’amère, en faisant détruire des stèles rendant hommage au général Salan, vous vous mettez au même niveau que les indigénistes, racialistes, décoloniaux  etc. qui saccagent ou déboulonnent  les statues de nos grands hommes. C’est assez pitoyable !!! 

    Je ne sais pas quelles sont vos accointances politiques, et je m’en moque. Une chose est certaine, vous êtes dans la mouvance imbécile qui appelle notre pays à une repentance totalement injustifiée. Par démagogie clientéliste à l’égard de l’immigration afro-maghrébine, le président de la République envisage de faire débaptiser des places, des rues, des avenues (on parle de 500 !), pour leur attribuer des noms de Noirs ou d’Arabes « méritants ». Vous avez anticipé en débaptisant la place Raoul Salan de Saint-Seurin-sur-l’Isle. Je vous suggère de la rebaptiser du nom d’un des six chefs historiques du FLN algérien : Krim Belkacem, Mostefa Ben Boulaïd, Larbi Ben M’Hidi, Mohamed Boudiaf, Rabah Bitat, ou Didouche Mourad. 

    Tant qu’à donner dans l’abject, Madame l’amère, faites-le jusqu’au bout !                                                                                                                           

    Éric de Verdelhan

    Mme Éveline Lavaure-Cardonna

    Maire de Saint-Seurin-sur-l’Isle

    Espace Charles de Gaulle

    B.P. 23 

    33660 Saint-Seurin-sur-l’Isle. 


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  • Un an de Coronafolie en Macronie

    Voici maintenant un an que nous subissons les effets d’un virus, mais surtout ses dommages collatéraux avec la gestion catastrophique du gouvernement. Le Covid-19 n’a pas déclenché une « guerre », comme Macron nous l’a annoncé le 16 mars, heureusement vu le « chef de guerre », mais elle en a déclenché les effets. Elle aura eu les conséquences d’une guerre classique avec l’effondrement brusque de notre économie, mais aussi des effets à plus long terme, non seulement économiques mais aussi sociaux et psychologiques dont les préjudices se poursuivront largement en 2021 et au-delà.

    La gestion de crise du Covid-19 aura révélé l’imposture macroniste, les maux et vices d’une technocratie soumise à l’oligarchie financière et l’inacceptable perte de notre souveraineté sur des secteurs stratégiques. La France s’est montrée totalement démunie face à cette crise, ses services publics et son industrie dépouillés depuis des décennies. Les inquiétudes ont été grandissantes avec nos hospitaliers en sacs-poubelle sous les projecteurs (pas de masques, de surblouses, de respirateurs, de tests, rupture de stocks de sédatifs et d’antidouleurs et 100.000 lits supprimés en 20 ans !).

    À ceux qui nous expliquent que « personne ne pouvait prévoir cela », que c’était « un nouveau virus », c’est absolument grotesque ! Nous avons les procédures depuis longtemps. N’oublions pas que nous avons eu à gérer, depuis 2001, quelques problèmes de santé publique aigus touchant aux maladies infectieuses : charbon, variole, épidémies de méningite et de SRAS, H5N1, H1N1, etc. À la suite de l’épidémie de grippe aviaire (H5N1), le gouvernement de l’époque avait fait adopter, la loi n° 2007-294 du 5 mars 2007 relative « à la préparation du système de santé à des menaces sanitaires de grande ampleur ». Il avait créé l’Établissement de préparation et de réponse aux urgences sanitaires (EPRUS) pour y répondre en matière de gestion des stocks sanitaires stratégiques et de réserves sanitaires. En 2011, le Haut Conseil sur la santé publique considérait qu’en cas de crise importante telle que le SRAS, la protection des masques de soins était d’une « efficacité préventive élevée ». En 2015, l’ancien sénateur Francis Delattre avait dénoncé la diminution des stocks de masques de l’État dans un rapport, notamment avec la dissolution à venir de l’EPRUS sous François Hollande, en 2016, pour des raisons budgétaires… Depuis mai 2016, cette compétence est exercée par l’Agence nationale de santé publique (ANSP ou Santé publique France).

    Un milliard de masques ont été stockés en prévision d’une crise sanitaire, puis sont partis en fumée au fil des gouvernements et des « petites restrictions de budget ». Des masques dont Jérôme Salomon est responsable du non-renouvellement des stocks. Dans sa médiocrité, il a même voulu faire modifier le rapport de la commission de l’ANSP… Ces masques manquants qui nous auront, finalement, coûté très cher en les achetant au prix fort, mais surtout par leur absence, en ayant bloqué le pays trop rapidement, dans notre incapacité à prévoir et en développant l’épidémie de façon foudroyante. Très vite, nos hôpitaux ont été débordés et la France confinée. Le gouvernement mentait scandaleusement alors sur l’usage des masques pour camoufler leur défaillance. Imaginez un seul instant que nous ayons eu ces masques en stock, que le gouvernement réagisse tout de suite à l’annonce de Wuhan et à l’impressionnante construction de deux hôpitaux en dix jours. Imaginez si le gouvernement avait fermé nos frontières tout de suite comme le bon sens le demandait. Nous aurions gagné un temps précieux face à notre impréparation, notre lourdeur technocratique, nos services hospitaliers en ruine et notre dépendance industrielle. Gouverner, c’est prévoir, et même ce qui était prévu n’a pas été fait. Ce gouvernement n’a donc aucune excuse.

    Après le scandale d’État des masques, il y a eu les tests et, maintenant, un nouveau scandale avec les vaccins, entre le « marketing politique » avec Mauricette et à peine 500 vaccinés au bout d’une semaine, quand le Royaume-Uni en avait un million.

    Il est donc grand temps, maintenant, à notre pays de retrouver le bon sens et l’éthique de personnalités à la fois pragmatiques et altruistes afin de sortir au plus vite de cet épisode sanitaire catastrophique. Nous y gagnerons autant en sérénité et pourrons reprendre la route d’une nation forte et ambitieuse pour l’avenir.

    Damien Bouticourt

    Source : http://bvoltaire.fr


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