• Sarkhollande : les mêmes sur le fond et sur la forme

    Sarkhollande : les mêmes sur le fond et sur la forme

    Les derniers militants de droite encore séduits par Nicolas Sarkozy finiront-ils, un jour, par ouvrir les yeux sur la nature de ce personnage aussi égocentrique que changeant ? Nicolas Sarkozy est le jumeau politique de François Hollande, ayant tout autant contribué à l’affaiblissement de la fonction présidentielle que son successeur socialiste. Son bilan en témoigne, comme le rapporte Patrick Buisson dans La Cause du peuple à propos de la politique d’immigration poursuivie sous le quinquennat du Neuilléen : « Proportionnellement, le bilan de la droite au pouvoir attestait d’un plus grand laxisme que celui de la gauche. À ceci près que l’opinion resta dans l’ignorance la plus totale du processus en cours […] »

    Difficile de mettre en doute la parole de Patrick Buisson, placé aux premières loges pour assister à la faillite morale d’un Président qui avait été élu grâce à la campagne la plus à droite de l’histoire de la Ve République, réveillant dans le cœur du peuple les mânes des grands ancêtres de la France historique et du pays réel. Sa gestion des affaires de l’État fut pourtant strictement similaire à celle menée par François Hollande depuis quatre ans et demi, communication mise à part.

    Nicolas Sarkozy est une escroquerie totale. Un politicien soumis aux « médiagogues » sans colonne vertébrale idéologique, capable de dire blanc le lundi et noir le mardi parce qu’un sondage aura été publié entre-temps. Acquis intégralement à l’idée du mondialisme, il fit tout ce qui était en son pouvoir pour nous « faire bouffer de la diversité », son mépris pour le peuple n’étant égalé que par son aveuglement pour son épouse, adorée jusqu’à la bouffonnerie et plus écoutée que ses ministres les plus actifs…

    Dans ces conditions, qui peut s’étonner du fait que Nicolas Sarkozy appellerait à voter François Hollande si ce dernier se retrouvait en duel contre Marine Le Pen au second tour des élections présidentielles ? L’étonnement des supporters de Nicolas Sarkozy, qui comme de bien entendu haïssent François Hollande, est surprenant.

    Ne connaissent-ils pas leur idole ? N’ont-ils pas constaté que ses déclarations les plus droitières finissaient toujours par être contredites par des choix politiques bien réels ?

    Sarkozy n’a jamais compris ou aimé la France. Enfin, il aime une France d’après, dépouillée de ce qui faisait son identité profonde. Une France multiculturelle, américanisée, plurielle. Bien sûr, il est parfois difficile de s’y retrouver, tant l’homme est bon comédien. Sa grande force résidant, justement, dans sa capacité à nous faire croire qu’il pense, ne serait-ce que fugacement, ce qu’il dit. Un véritable premier prix d’interprétation masculine.

    Nicolas Sarkozy n’aime vraiment qu’une seule chose : lui-même. Accro à l’adrénaline que lui procure le combat politique, il ne se bat pas pour des idéaux dont il est, par ailleurs, dépourvu. Sarkhollande, les deux faces d’une même pièce : le pourrissement des institutions par le haut.

    Gabriel Robin

    Source : http://www.bvoltaire.fr


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