« Baromètre des ventes avril 2022 : des résultats catastrophiques » titre le site Caradisiac et ils ont raison tant les ventes sont loin d’être paradisiaques (humour d’économiste de grenier) !

« Le marché automobile est paralysé par la pénurie de semi-conducteurs et la guerre en Ukraine. Le bilan d’avril 2022 est ainsi moins bon que celui d’avril 2021, pourtant période de confinement !

Baromètre des ventes avril 2022 : des résultats catastrophiques

Encore un mois où les ventes de voitures sont au plus bas. Et preuve que la situation vire à la catastrophe, le bilan d’avril 2022 est en forte baisse par rapport à avril 2021, alors qu’un confinement était en vigueur l’année dernière (à cette époque les concessions étaient ouvertes sur rendez-vous). Seulement 108 723 voitures particulières neuves ont été immatriculées le mois dernier, soit une baisse de 22,5 %. Par rapport à 2019, avant le début de la crise sanitaire, c’est carrément – 42,2 % ! »

Pénurie de semi-conducteurs, guerre en Ukraine qui impacte l’activité des sous-traitants, si les vendeurs de voitures vendent encore des voitures, ils n’arrivent plus à les produire et donc à les livrer… En effet, pour le moment il ne semble pas y avoir de problème important du côté des commandes des gens. Les voitures se vendent, c’est vraiment un problème de production. Enfin officiellement c’est le discours.

Je pense néanmoins qu’avec l’inflation et le prix des carburants en hausse, il devrait à un moment y avoir une stagnation sur les commandes de voitures. Mais en tout état de cause, pour le moment nous ne sommes plus capables d’en produire autant qu’il en faudrait.

Et ce ne sont pas les confinements en Chine qui vont arranger la situation.

Plus grave encore, imaginez que Taïwan soit attaquée par la Chine, ce serait alors le premier producteur mondial de semi-conducteurs qui manquerait à l’appel.

Charles SANNAT

 

Source Caradisiac.com ici

Une nouvelle étude de la Banque Royale du Canada (RBC) a révélé que 20 % des porte-conteneurs sont actuellement bloqués dans la congestion des divers grands ports. Selon le rapport, publié mardi et vu par Reuters, les blocages Covid en Chine, le conflit en Ukraine et d'autres tensions entraînent des retards plus longs dans les ports, ce qui fait grimper les coûts.

Les données de RBC montrent que les navires en attente d'accostage au port de Shanghai sont désormais 344. Cela représente une augmentation de 34 % par rapport au mois dernier, l'expédition d'un entrepôt en Chine à un autre aux États-Unis prenant actuellement 74 jours de plus que d'habitude.

La même chose peut être observée en Europe, où les navires en provenance de Chine se présentent en moyenne avec quatre jours de retard.

"La congestion portuaire mondiale s'aggrave et devient de plus en plus répandue", ont déclaré les analystes de RBC, reconnaissant qu'il est difficile de dire quand les choses vont s'améliorer. La pléthore de problèmes a un "effet cumulatif négatif semblable à des dominos sur divers marchés", ont-ils ajouté.

Selon le rapport, depuis le début de la guerre en Ukraine et le naufrage de plusieurs navires en mer Noire, les assureurs ont augmenté les primes entre 1% et 5% de la valeur des navires, par rapport aux niveaux d'avant-guerre de 0,25% .

Pendant ce temps, les prix du carburant marin à Singapour, le plus grand port de ravitaillement au monde, ont grimpé de 66 % au cours de l'année écoulée.

"De nombreux acteurs du marché pensaient que les chaînes d'approvisionnement seraient désormais libérés, mais ce scénario ne s'est pas concrétisé", indique le rapport. Il a montré que le retard global moyen de l'arrivée d'un navire était encore de 7,26 jours en mars. Le chiffre a rarement dépassé 4,5 jours en temps normal.

La recherche a également noté, que l'interdiction des navires battant pavillon russe des principaux ports européens, a conduit à un flux réacheminé et entraîne une augmentation de l'activité des porte-conteneurs dans ces ports.

Le temps de rotation (ToT) global pour les trois plus grands ports à conteneurs européens - Rotterdam, Anvers et Hambourg - est respectivement supérieur de 8 %, 30 % et 21 % à leurs niveaux normaux sur cinq ans.

"Une compression significative des temps de ToT [est] nécessaire avant que nous puissions suggérer en toute confiance une voie vers la normalisation des coûts d'expédition", ont déclaré les analystes de RBC, ajoutant : "Le problème ? Les choses empirent. » 

 

Source