• Ça s’active, dans les réseaux islamistes, pour soutenir Hassan Iquioussen

    Hassan Iquioussen, « seul contre tous ». Vraiment ? Contrairement à ce que laisse entendre la dernière vidéo de la chaîne Que dit l’islam ? – chaîne YouTube sur la religion musulmane rassemblant près de 27.000 abonnés -, l’imam en fuite, loin d’être isolé, peut compter sur le soutien des réseaux fréristes et de leurs alliés.

    Appel à manifester « contre l’islamophobie »

    « Pour dire non à l’expulsion de l’imam Hassan Iquioussen. Pour dire non à l’islamophobie d’État. Rassemblement Place de la République (Paris), samedi 3 septembre à 15 heures. » L’appel à manifester lancé par Perspectives musulmanes, collectif peu connu né à l’hiver 2021 pour lutter contre la « loi séparatisme », aurait pu passer inaperçu. Mais c’était sans compter sur la mobilisation des activistes islamistes et de leurs alliés. Rafik Chekkat, en tête, relaie l’appel sur son compte Twitter. Cet avocat spécialisé dans la lutte contre la prétendue islamophobie d’État dénonce sur son site Internet « la répression impulsée par l’exécutif » à l’encontre des musulmans. Selon lui, « le bras de fer en cours », entre d’un côté le gouvernement et de l’autre les militants anti-islamophobie, « a valeur de test ». Il demande donc aux musulmans de « faire bloc » et de descendre en masse dans la rue. À ses côtés, Elias d’Imalzène, un salafiste fiché S, appelle les députés de La France insoumise à se joindre à la mobilisation.

    Outre les activistes islamistes, Hassan Iquioussen peut compter sur l’extrême gauche pour défendre sa cause. Aux côtés du Parti des indigènes et de la Ligue contre l’islamophobie et le racisme (LIER), le mouvement Lignes de crêtes - association d’extrême gauche qui se présente comme « politiquement bien-pensante, antiraciste, antifasciste, spirituel, international, féministe et résolument contre l’antisémitisme et l’islamophobie » - confirme sa présence à la manifestation.

    Une stratégie de victimisation

    La mobilisation de ces activistes islamistes en faveur d’Hassan Iquioussen ne s’arrête pas là. Dès l’annonce de son expulsion, ses proches lancent une cagnotte sur le sulfureux site Cotiz-up – plate-forme qui a hébergé par le passé des projets de soutien à Tariq Ramadan ou Brahim Chnina, auteur de la vidéo contre Samuel Paty. Ouverte le 31 juillet et fermée un mois plus tard, la cagnotte a permis de récolter 60.100 euros « dans le but de financer les frais judiciaires », assurent les organisateurs. Mais pour un haut fonctionnaire connaisseur du dossier contacté par Le Parisien« Hassan Iquioussen a largement les moyens financiers de se défendre. Cette cagnotte fait partie de sa stratégie de victimisation habituelle. »

    Stratégie de victimisation toujours, nombre de militants proches de l’islam radical tentent, depuis plusieurs jours, de réhabiliter l’image de l’imam Iquioussen. « La France peut donc expulser de son territoire un imam né en France, ayant vécu toute sa vie en France et jamais condamné pour quoi que ce soit », s’indigne, par exemple, Feïza Ben Mohamed, ancienne bénévole au Collectif contre l’islamophobie en France (CCIF). Elias d’Imalzène ajoute : « C'est donc cette personne appréciée de toutes et tous qui est traquée par une meute de policiers ? » Le compte Twitter Musulmans de France conclut : « Monsieur Hassan Iquioussen a toujours œuvré pour le vivre ensemble et la paix sociale et a immunisé les jeunes contre la radicalisation. » Un portrait, semble-t-il, bien éloigné de la réalité. Il est nécessaire de rappeler qu’Hassan Iquioussen, fiché S, accusé d’avoir tenu des propos antisémites, homophobes, misogynes et antirépublicains, a fait l’objet de nombreux signalements auprès des services de renseignement.

    La fuite d’Hassan Iquioussen aurait-elle aussi été permise par l’activisme des réseaux fréristes ? L’enquête le dira peut-être.

    Clémence de Longraye

    Source : http://bvoltaire.fr

    Compte-rendu de la manifestation du 3 septembre : https://www.bvoltaire.fr/reportage-pour-soutenir-limam-iquioussen-les-manifestants-denoncent-lislamophobie-detat/


    1 commentaire
  •  

    votre commentaire
  • Air Liquide quitte la Russie, va transférer ses activités aux dirigeants locauxAIR LIQUIDE

    PARIS, 2 septembre (Reuters) - Air Liquide a annoncé vendredi son intention de quitter la Russie en transférant ses activités sur place à l'équipe dirigeante locale via un management buy out compte tenu de l'invasion de l'Ukraine par les forces russes.

    Le groupe français indique dans un communiqué que ses activités en Russie ne seront plus consolidées dans ses comptes à compter du 1er septembre.

    Il ajoute que son projet de sortie de Russie est soumis à l'approbation des autorités russes. (Rédigé par Matthieu Protard)

    Source

    votre commentaire
  •  


    votre commentaire
  •  Océane, 21 ans, s'est donné la mort .

    En juin dernier, Océane, 21 ans, s'est donné la mort, quelques mois après avoir porté plainte pour vi*l. Ses parents dénoncent une enquête restée au point mort, ce qui a "anéanti" leur fille. Son agresseur était un ami, étudiant comme elle en licence d'œnologie à Beaune. Le jeune homme, qui lui avait déclaré sa flamme à plusieurs reprises, était devenu son confident. Une épaule sur laquelle s'épancher pour cette étudiante au passé douloureux.
    Le camarade de classe d’Océane passe donc de longs moments chez elle, tentant de lui apporter son soutien moral. Jusqu’à cette soirée du 10 février 2022. Ensemble dans un bar de Beaune, ils discutent, boivent de l’alcool et prennent de la cocaïne avant de rentrer chez Océane. Quand elle se réveille après "être tombée dans les vapes", son ami est train de la violer, affirme-t-elle. Elle le "supplie" d’arrêter avant de retomber inconsciente.
    "En état de choc", elle rentre chez ses parents à Besançon et leur raconte l’événement. Océane sombre dans la dépression, les crises de boulimie, elle tente de mettre fin à ses jours à deux reprises et enchaîne les périodes d’internement en hôpital psychiatrique. "C’était un zombie", décrit son père.
    Le 4 juin dernier, alors que ses parents s'absentent de la maison, Océane met finalement un terme à sa vie en ingérant une importante dose de médicaments dans sa chambre. Sur elle, un mot est retrouvé : "Je suis morte depuis le 10 février. Vous n’auriez rien pu faire pour moi." Ses parents restent toutefois persuadés que si la justice était allée plus vite, "en menant des auditions, des gardes-à-vue, Océane aurait pu s'accrocher à l'espoir que justice lui soit rendue", confie son père. Avec son épouse Sandra, il affirme qu’ils continueront "à se battre pour sa mémoire et pour que le coupable soit condamné". 
     
     
    ( BFMTV)

    votre commentaire