• La La presse régionale commence à se remplir d'articles expliquant que la boulangerie de tel ou tel village ou ville a mis la clé sous la porte, et cela dans tous les pays européens. Mais manifestement, cela ne tracasse pas Bruno Le Maire, notre ministre de l'Endettement global. Bloomberg a calculé qu'avec les prix qui se sont envolés, c'est une addition supplémentaire de 1 trilliard de dollars (ou 1.000 milliards) que l'Europe a été obligée de payer et "qui marque le début de la crise": "Europe got hit by roughly $1 trillion from surging energy costs in the fallout of Russia's war in Ukraine, and the deepest crisis in decades is only getting started."

    Il me semblait qu'on y était déjà, en pleine crise, et cela depuis 2008. Donc manifestement, Bloomberg valide mon analyse de début septembre: c'est la crise DANS la crise qui va tout aggraver, et compliquer.

    Ajoutez là dessus une belle affaire de corruption dans l'Union Européenne, avec une députée qui se retrouve avec des centaines de milliers de billets en petites coupures, et qui ne sait quoi en faire, à cause de l'interdiction ou l'obligation de justifier tout dépôt en liquide sur un compte bancaire.

    En effet, Bloomberg parle du printemps 2023 où il faudra remplir les réserves de gaz, de fioul, d'essence, etc., et que cela va coûter encore plus cher, amenant l'inflation des divers pays européens à des niveaux intenables, et cela jusqu'en... 2026.

    Tant que les gouvernements aident les ménages et les entreprises par divers artifices qui ne font qu'ajouter de la dette, et donc de la pression fiscale, ils ne font que gagner du temps. Bloomberg a calculé que sur les 1.000 milliards de surcoûts, les gouvernement en ont pris à "leur" charge (si on peut dire) 700 milliards, les 300 autres ayant été payés par les particuliers et les entreprises (qui n'ont pas encore déposé le bilan).

    "European gas futures have averaged about €135 a megawatt-hour this year after peaking at €345 in July. If prices go back up to €210, import costs could reach 5% of GDP, according to Jamie Rush, chief European economist at Bloomberg Economics. That could tip the shallow recession being forecast into a deep downturn, and governments will likely have to scale back programs in response".


    En clair, maintenant que la Coupe du Monde est terminée, les soucis économiques vont revenir au tout premier plan, et les gouvernements devront trouver des solutions de toute urgence pour ne pas se retrouver avec une série de grèves paralysantes, voire des révoltes sur les bras. Car pour le moment, ce ont bien les citoyens de l'Eurozone qui payent la guerre en Ukraine, alors qu'ils savaient à peine où se trouvait exactement ce pays. lire ici Bloomberg.



    Notre lecteur Mr Bois a vu que dans le bourg de Roëzé-sur-Sarthe, une nouvelle boulangerie a jeté l'éponge lire ici Les Nouvelles de Sablé, ce qui n'affole pas Bercy et ses hommes gris qui ne comprennent rien aux soucis des gens, démonstration par cet article:

    "Les boulangeries sont «souvent les derniers commerces de proximité, et jouent un rôle bien supérieur: elles sont l'âme d'un village et permettent ce lien social primordial?», rappelle le 2 décembre dans un communiqué publié l'Association des maires ruraux de France (AMRF) et l'AMR du Gard. L'association exige du gouvernement un élargissement de l'actuel bouclier tarifaire aux boulangeries. Le cadre réglementaire leur est aujourd'hui défavorable.

    Pour être éligibles à ce bouclier qui limite la hausse du prix de l'énergie à +15%, les micro-entreprises ou TPE peuvent souscrire un contrat en tarif réglementé en électricité, à condition que les puissances souscrites soient inférieures ou égales à 36 kilovoltampère. Avec leurs fours à pain et leurs chambres froides, la plupart des boulangeries dépassent ce seuil.

    Selon le regroupement Grain de Blé, 80% des artisans boulangers français ne bénéficieraient pas du bouclier tarifaire à l'heure actuelle. 8 boulangers sur 10 des 33.000 artisans du secteur sont donc menacés de fermeture, et ce, à partir de janvier 2023, quand les tarifs seront renégociés".

    D'ici là, 30% de plus d'entre eux auront déposé le bilan, merci aux crétins d'énarques de Bercy.

    "Même si la Confédération Nationale de la Boulangerie tente l'apaisement, évoquant dans un communiqué du 13 décembre une peur «légitime» bien qu'«irrationnelle» car faisant fi des futures nouvelles aides de l'État, les témoignages angoissés s'accumulent". Vous avez bien lu: le syndicat des boulangers ne s'affole pas !!! Quand je vous parle de collaboration !


    "Chez France TV, un boulanger de Fix-Saint-Geneys évoque une augmentation du prix de l'électricité de «17.000 à 70.000 euros par an». Jérémy Ferrer, boulanger de Meaux, interrogé par Euractiv, verra sa facture d'électricité multipliée par 4 ou 5" lire ici le Front Populaire .

    Dormez tranquilles chers lecteurs, les énarques et McKinsey s'occupent de bien détruire le pays.

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  • «Débarrassez-moi de Macron ! Débarrassez-moi de tous ces cons là et la France pourra se redresser tranquillement. La seule solution est de se débarrasser de toute cette classe


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  • Le porc, la viande la plus consommée en France, en voie de disparition dans les cantines .

    La viande la plus consommée en France semble en voie de disparition dans les restaurants scolaires de certaines villes. Et non des moindres.

    En France, la viande de porc est la préférée des consommateurs depuis toujours, selon les statistiques disponibles. Elle est appréciée par les enfants, abordable et facile à cuisiner, ce qui en fait une option très populaire. Selon les dernières données de France Agrimer, les Français consomment en moyenne 87,5 kg de viande par an, dont 32 kg de porc, 30 kg de volaille et 23 kg de bœuf, en comptant à la fois les repas à la maison et ceux pris à l’extérieur. Le porc seul représente donc une quantité équivalente à celle de tous les produits de la mer consommés en France (33 kg/an/habitant).

    En 2013, l’interprofession porcine Inaporc avait déjà alerté sur la situation préoccupante des producteurs de porc. À Lille, la viande de porc avait été absente des menus tout le mois de septembre. À Séméac (Hautes-Pyrénées, 4.900 habitants), on avait retiré complètement la viande de porc des menus pour toute l’année. Au Havre (Seine-Maritime), 8.500 portions de mousse au chocolat avaient été jetées à la poubelle car pouvant contenir de la gélatine de porc. Dans ces deux derniers cas, il ne s’agissait pas de questions de diététique, mais de gestion de la pratique religieuse. Séméac voulait épargner un surcroît de travail à ses cuisiniers, qui devaient préparer des plats de substitution lorsque la viande de porc était au menu. Au Havre, l’objectif était d’éviter que des élèves musulmans ne consomment de la gélatine de porc à leur insu, même sous une forme ultra-transformée comme les mono-diglycérides d’acide gras.

    Dix ans ont passé et la situation ne semble pas s’améliorer pour le cochon, pris en tenaille entre la diététique et la religion. « Nous devinons ce qui se passe, commente Anne Richard, directrice d’Inaporc depuis 2021. Bannir le porc est la solution de facilité… » Une solution mise en œuvre à bas bruit. Contactée, la ville de Lille n’a pas donné suite. Impossible de savoir si cette quasi-disparition du porc répond à des demandes de parents d’élèves, si elle les anticipe, ou si elle est dictée par le souci de simplifier le service, lourd à gérer. « On sert 500 couverts, explique un responsable de cuisine scolaire. On doit passer nos commandes des mois à l’avance, faire du circuit court, du bio, varier les plats, penser aux allergènes, calculer les portions au gramme près et peser les restes pour faire la chasse au gaspillage. Comme on a notre fierté, on tient aussi à ce que les élèves apprécient ! Tout cela avec un budget par repas de 7 € environ, dont 2 € de marchandise, le reste passant en frais divers, salaires, énergie, etc. »

    Mais il n’y a pas de grand remplacement.

    Source : http://lalettrepatriote.com


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  • Sud Rail, une arme au service des privilégiés ?

    Par Modeste Schwartz

     
     
    Modeste Schwartz, écrivain, inaugure une première chronique "brève de presse" pour évoquer le rôle ambigu joué par le syndicat gauchiste Sud-Rail, qui maintient son préavis de grève pour Noël. 

     

    Le syndicat Sud Rail des contrôleurs de la SNCF confirme son intention de gâcher aux Français leurs weekends de Noël et du Jour de l’An. Pour rendre visite à ses proches, cette année, nous recommandons donc l’usage du jet privé – très prisé aussi pour se rendre aux grands banquets internationaux de la philanthropie climatique.

    Ne pouvant appuyer leurs revendications sur aucun monopole de ce type, 80 % des boulangers risquent prochainement d’avoir à mettre la clé sous la porte, donnant ainsi, curieusement, raison aux « prévisions » de Klaus Schwab (dont la tendance à se réaliser l’amène à surclasser la plupart des prophètes de l’Ancien Testament). 

    Eux ne menacent pas les Français. Ce sont au contraire eux, les boulangers – et le petit entrepreneur en général – qui sont menacés par l’inactivité forcée que la Communauté Européenne de Davos, sous couvert de solidarité avec telle ou telle république bananière d’Europe de l’est, cherche à leur imposer pour réaliser ses rêves de Green Deal et de Great Reset.

    C’est ainsi que, dans une société qui a accepté sa relégation par désindustrialisation, le syndicalisme, jadis outil légitime de la pacification des luttes de classe, se transforme en arme sale dans une guerre civile des privilégiés : ceux qui voudraient travailler sont privés de la possibilité de le faire, pendant que ceux dont l’emploi est protégé par des monopoles prennent la société en otage en la menaçant de faire la grasse matinée.

    Or le manque d’ordre mène souvent à l’excès d’ordre. En URSS naissante, à l’anarchie des années de guerre civile avait succédé le raidissement stalinien. A ce propos, on aurait aimé voir cette mafia syndicale du rail aussi combative lorsqu’un gouvernement de putschistes a demandé à ces mêmes contrôleurs de collaborer, sous prétexte sanitaire, à la plus grande opération de viol des libertés publiques que notre pays ait connu depuis 1945.


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