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La France va-t-elle continuer à faire tuer ses soldats pour défendre des pays dans lesquels ils sont insultés?
dimanche 8 décembre 2019
Au Sahel, alors que des soldats français tombent pour la défense de pays menacés par le jihadisme, des manifestations désormais quasi quotidiennes accusent la France de « néocolonialisme » et exigent le départ de l’armée française…
Une telle indécence a conduit le président Macron à « convier » les chefs des cinq Etats du G5 Sahel à une réunion d’ « éclaircissement » qui se tiendra 16 décembre à Pau, base du 5e Régiment d’Hélicoptères de Combat, unité qui vient de subir de lourdes pertes au Mali.
Lors de ce sommet de la dernière chance, trois points devront être abordés :
1) Les accusations de « néocolonialisme » portées contre la France doivent cesser car :
- L’armée française ne combat pas au Sahel pour des intérêts économiques puisque la région totalise moins de 0,25% du commerce extérieur de la France.
Elle ne combat pas davantage pour son uranium.
Sur les 63.000 tonnes extraites de par le monde, le Sahel n’en produit en effet que 2900...
Quant à l’or du Burkina Faso et du Mali, il est extrait par des sociétés canadiennes, australiennes et turques.
Au point de vue économique, le Sahel est donc inexistant pour la France.
- La France consacre 0,43% de son PIB à l’APD (Aide publique au développement), soit un peu plus de 12 milliards d’euros en 2018 (7,8 mds de dons et 4,3 de prêts dont tout le monde sait qu’ils ne seront jamais remboursés…).
Les trois-quarts le sont à destination du Sahel, soit 9 milliards d’euros directement pris dans la poche des contribuables français.
Soit le prix de trois porte-avions.
Employée en France, cette somme colossale aurait permis de régler définitivement la question du financement des hôpitaux et de la Justice, tout en effaçant la dette de la SNCF…
Cependant, paraissant davantage préoccupé par le sort des habitants du Zambèze que par celui de ses compatriotes de la Corrèze, le gouvernement vient de décider, par oukase, de porter cette APD à 0,55% du PIB de la France d’ici 2022…
Les « restos du cœur » n’auront donc qu’à s’adresser à la générosité publique…cependant que les « porteurs de valises » continueront à parler de « néocolonialisme » !!!
2) L’armée française n’a pas pour vocation de combattre à la place des Africains.
C’est ainsi que des dizaines de milliers de Maliens en âge de porter les armes vivent en France, notamment à Montreuil, « deuxième ville du Mali ».
Touchant des subventions et percevant des allocations généreusement versées par le « néocolonialisme » français, ils laissent nos soldats se faire tuer pour eux… et à leur place.
Le comble est qu’au sein de cette diaspora, des blogs très suivis déversent quotidiennement des tombereaux de haine sur la France et son armée.
S’il veut être crédible, le président Macron devra donc annoncer que les animateurs de ces blogs, ainsi que leurs contributeurs les plus virulents seront expulsés de France et remis à l’armée malienne pour incorporation éventuelle.
3) Trois questions devront ensuite être posées aux chefs des Etats du G5 Sahel, plus particulièrement à ceux du Mali et du Burkina Faso, le cas du Tchad étant différent car l’armée tchadienne a loyalement et efficacement combattu aux côtés de nos forces :
- Combattons-nous le même ennemi ?
Si oui, vous devez en fournir rapidement la preuve.
- Désirez-vous le maintien d’une présence militaire qui coûte à la France plus d’un million d’euros par jour ?
Si oui, il n’est plus question de tolérer les indécentes manifestations anti-françaises qui se déroulent à Bamako et à Ouagadougou.
- Quels sont vos buts de guerre ?
S’il s’agit du retour à l’état antérieur, quand, adossés à l’ethno-mathématique électorale, vous exploitiez vos minorités ethniques (Touareg et Peul), ce qui a provoqué la guerre actuelle, alors, votre combat n’est pas le nôtre.
Les guerres du Sahel ont en effet des causes historiques, politiques et anthropologiques (voir à ce sujet mon livre Les Guerres du Sahel des origines à nos jours).
Quant à l’actuel islamisme, il est d’abord la surinfection de plaies ethno-raciales que les responsables politiques des pays du Sahel refusent de fermer.
Barkhane ne peut évidemment le faire à leur place, sa présence n’ayant qu’un but : éviter la désintégration régionale
Bernard Lugan
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Le Parti de la France demande la démission de Jean-Paul Delevoye
Après les révélations sur les liens qu'il entretenait avec le secteur des assurances, liens qu'il avait « oubliés » de déclarer auprès de la Haute autorité pour la transparence de la vie politique comme l'aurait voulu la loi, le Haut commissaire en charge de la réforme des retraites, Jean-Paul Delevoye, vient de démissionner de son poste d'administrateur de l'Institut de formation des professions de l'assurance (IFPASS).
Au moment où le gouvernement entend imposer aux Français une réforme socialement injuste, aux contours incertains et à l'efficacité douteuse, à l'heure où sont bloqués transports et services publics par les syndicats politisés, et alors que menace une crise sociale majeure aux conséquences économiques lourdes, aucun soupçon de conflit d'intérêt ne peut être toléré.
Le Parti de la France demande au Premier ministre de tirer les conséquences de cette affaire : ce n'est pas de ses fonctions privées que doit immédiatement démissionner monsieur Delevoye, c'est du gouvernement.
Jean-François Touzé - Délégué général du Parti de la France
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Le témoignage glaçant d'un moine syrien, ancien prisonnier de l'EI
(((Tous les français devraient lire ce témoignage, avant de décider leur vote, et bien réfléchir.
Nous avons besoin d'une personne solide, expérimentée pour faire face aux menaces qui se profilent à l'horizon, qui garde son calme sans faire des promesses qui ne seront pas tenues, qui choisira l'intérêt de la France, sans faire passer en premier son ego surdimensionné, nous devons choisir un responsable pour défendre le pays et pas une vedette qui fait le spectacle, l'heure devient grave, arrêtons le jeu de massacre, prenons conscience de notre responsabilité))).Posté par :PN 9A..Membre de la communauté fondée par Paolo Dall'Oglio, le père Jacques Mourad a été détenu pendant cinq mois par l'État islamique, en 2015.
Jérôme CordelierPar Le Point.frJacques Mourad a été enlevé en mai 2015 par l'État islamique. © DR
La barbarie de Daech, le prêtre Jacques Mourad l'a vécue dans sa chair. Né à Alep en 1968, ce moine chrétien a accompagné pendant plusieurs décennies le père jésuite italien Paolo Dall'Oglio, personnage hors du commun qui s'est livré en 2013 à l'État islamique à Raqqa en échange d'un groupe de personnes détenues, en particulier des Kurdes. Depuis, Jacques Mourad – qui l'avait rejoint au sein de la communauté que celui-ci avait fondée au monastère syrien de Mar Moussa – est sans nouvelles de « ce grand esprit, (son) frère et fondateur »… Mais, glisse-t-il dans un sourire, « il est toujours avec nous ».
Les geôles de l'EI, le frère Jacques Mourad les a connues lui aussi, comme il nous l'a raconté il y a quelques jours, à l'occasion de sa venue en France pour La Nuit des témoins, organisée par Aide à l'Église en détresse. Cet après-midi du 21 mai 2015, évidemment, restera à jamais gravé dans sa mémoire. Le père était au monastère de Mar Elian, en plein désert, sur la route de Palmyre. L'édifice datant du Ve siècle faisait partie de la paroisse de Qaryatayn, dont il était responsable depuis quinze ans. Jacques Mourad y procédait à des fouilles archéologiques et travaillait « pour l'harmonie et la convivialité avec les musulmans », dit-il aujourd'hui. Quand tout a volé en éclats.
Le silence
« Il était deux heures et quart de l'après-midi, se souvient-il. Un groupe de djihadistes est entré dans le monastère. Ils sont venus dans ma chambre, ils m'ont pris, ils m'ont mis dans une voiture les yeux bandés et ils m'ont conduit jusqu'à Raqqa. » Le piège se referme. Le moine catholique se retrouve confiné dans une salle de bains. Prisonnier, pendant trois mois. « Tous les jours, raconte Jacques Mourad, des djihadistes de différentes nationalités entraient dans la pièce pour m'humilier ou m'interroger sur ma foi, sur les dogmes chrétiens. Le plus souvent je ne répondais pas. Pour moi, le silence était la meilleure réponse à ce que m'infligeaient mes geôliers, comme le Christ devant Pilate. »
« L'émigration ou la mort »
Le père Mourad a choisi de résister par le mutisme à la barbarie, et à la peur. « Ils me lançaient : Si tu ne te convertis pas à l'islam, on va te couper la tête, confie-t-il. Un jour, un homme cagoulé est même entré avec un poignard. J'ai senti la lame contre ma gorge, mais il m'a finalement laissé la vie sauve. Ils voulaient provoquer chez moi une crise de peur. Le silence m'a beaucoup aidé à trouver ma paix intérieure et à me protéger. Ils cherchent toujours des raisons pour justifier leurs crimes, et avec moi ils n'ont pas trouvé. Je m'étais positionné contre la violence, et le bien que j'avais fait pour les musulmans leur était arrivé aux oreilles. »
Après trois mois à Raqqa, le 11 août, le prêtre est transféré en compagnie de 250 otages chrétiens à Palmyre. Il parvient à s'échapper le 10 octobre 2015, grâce à ses amis musulmans, en s'enfuyant à l'arrière d'un scooter. Il retrouvera le monastère qu'il s'était échiné à sauvegarder en ruines. Daech a rasé l'édifice du Ve siècle à coups de bulldozer, ne laissant qu'une inscription sur un mur, un tag : « Les lions du califat sont venus vous dévorer. » Qaryatayn a été dévastée, les chrétiens ont été assassinés. Ou ont fui vers la banlieue de Homs. Depuis mai 2016, le frère Mourad vit à Souleymanaiye, dans le nord-est du Kurdistan irakien, où il a reconstitué une petite communauté avec deux frères. « Dans le contexte actuel, nous n'avons guère de choix que l'émigration ou la mort », a coutume de dire le père Jacques Mourad, ajoutant : « Mais je n'ai pas peur de revenir vivre en Syrie, je suis dans la main de Dieu. »
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