• Ces soldats « français » qui ont rejoint l'État islamique : peut-on faire confiance aux militaires musulmans ?...

    « En ce qui concerne les anciens militaires, le nombre de ceux ayant rejoint les filières du djihad est de l’ordre de la trentaine ». En juin dernier, les députés LR Éric Diard et LREM Éric Pouillat faisaient état du nombre d’anciens soldats français devenus djihadistes au terme d’une mission d’information. Selon Le Figaro, le dernier rapport du Centre d’analyse du terrorisme (CAT) confirme ces éléments et en apporte d’autres.

    Ainsi, Manon Chemel, auteur du rapport, fait état de 23 cas d’anciens militaires « identifiés au sein d’organisations terroristes [majoritairement Daech, ndlr] ou impliqués dans des projets d’attentats ». Parmi eux, on compte un peu moins d’une dizaine de convertis. Par ailleurs, dix d’entre eux ont servi dans les unités d’élite de l’armée française : la Légion étrangère, les chasseurs parachutistes, les commandos de l’air, les fusiliers marins, les parachutistes d’infanterie de marine ou encore l’infanterie de marine. « Pour certains, la radicalisation s’est opérée une fois qu’ils ont intégré les rangs de l’armée française, pour d’autres elle a débuté une fois qu’ils ont quitté l’armée. Toutefois, pour certains, leur projet de partir faire le djihad était établi avant leur recrutement », note encore le rapport. En effet, certains, comme Boris V., alias Younous le déserteur, se sont engagés dans l’armée pour acquérir une expertise et la mettre au service du djihad. Grâce à leur expérience, plusieurs de ces hommes ont d’ailleurs obtenu « des postes stratégiques au sein des organisations terroristes ». C’est notamment le cas d’Abdelilah H., ancien légionnaire parti en Opex en Afghanistan, qui a pu créer sa propre brigade, dont ont fait partie… les terroristes du Bataclan. 

    En plus de ces hommes qui ont rejoint les terres de djihad, il y a les « velléitaires », qui n’ont pas pu faire le voyage mais ont projeté des attentats, notamment contre des militaires ou des sites militaires. Le danger qu’ils apportent est tout aussi réel. Ainsi, en 2015, un Franco-Togolais converti et ancien chasseur parachutiste a voulu commettre un attentat contre des policiers ou des militaires. La même année, Djebril A., ancien matelot, a voulu décapiter son officier commandant.

    Source : http://valeursactuelles.com


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  • Défoncé au crack, Fissenou Sacko massacre 4 personnes : il est déclaré « irresponsable » et ne sera pas jugé !

    L’auteur d’un sauvage quadruple meurtre dans la nuit de Noël 2016 près de Valence a été déclaré « irresponsable pénalement », mardi, par la chambre de l’instruction de la cour d’appel de Grenoble, selon l’avocat des familles qui assigne l’État pour faute lourde. Trois collèges d’experts ayant conclu à l’irresponsabilité de Fissenou Sacko, la chambre de l’instruction « avait très peu de latitude », considère Me Alain Fort, avocat des parties civiles.

    Interné et soigné pour schizophrénie

    Les magistrats ont jugé que dans la nuit du 25 au 26 décembre 2016, l’auteur présumé des meurtres, alors âgé de 23 ans, souffrait de « troubles psychiques ayant aboli entièrement son discernement ». Fissenou Sacko est actuellement interné en unité pour malades difficiles à Villejuif​ (Val-de-Marne) où il est soigné pour schizophrénie. Les juges ont souligné qu’il devait être maintenu en hospitalisation sous contrainte.

    Mais les parties civiles ne comptent pas en rester là. « Nous avons assigné l’État pour faute lourde et recherche des responsabilités » après la mort de ces quatre personnes âgées dans la Drôme et le Vaucluse. « S’il y a bien eu une maladie préexistante aux faits, le passage à l’acte a été influencé par la prise de stupéfiants, dont du crack, la veille. Il connaissait le risque. Il y a donc une part de libre décision » de la part de l’auteur, selon l’avocat. Surtout, reproche-t-il, au lieu d’avoir été placé en garde à vue après avoir agressé plusieurs personnes dans un train et tenu des propos incohérents, avant les faits, l’auteur a été conduit à l’hôpital.

    Que s’est-il passé ?

    Ce 25 décembre 2016, Fissenou Sacko prend à Beauvais un train pour Paris, puis Marseille. Sans billet. Après une altercation avec des contrôleurs, il descend en gare de Valence. Très excité, il est emmené à l’hôpital. D’où il s’échappe… Commence alors un périple meurtrier. A 2h45 du matin, le 26 décembre, il tue Paulette Guyon, 79 ans, poignardée dans son lit à Chabeuil (Drôme). Puis vers 5h, il s’attaque à un couple de Montvendre (Drôme). Marie-Thérèse Philibert et son mari Bernard, 65 ans, reçoivent respectivement 27 et 23 coups de couteau. Le même jour, sur le parking d’un supermarché d’Orange, il frappe à la tête avec une pierre Renée Chevalier, 65 ans, qui décédera de ses blessures.

    Source : http://20minutes.fr


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  • L’avocate belge, née au Maroc, des héritiers d’AB InBev a été condamnée à 2 ans de prison, dont 15 mois avec sursis pour blanchiment d’argent et abus de confiance. Il est reproché à Farida Chorfi, d’avoir soustrait frauduleusement 66 millions d’euros à cette famille. Alexis et Patrice Bailo de Spoelberch, fils adoptifs d’une des riches […]

     

    Extrait de: Source et auteur

     

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