• Le DRH d'Air France revient sur l'agression dont il a été victime

    Le DRH d'Air France revient sur l'agression dont il a été victime

    Le DRH d'Air France revient sur l'agression dont il a été victime

    © Le Parisien Roissy (France). Xavier Broseta, le DRH d'Air France, revient sur l'agression dont il a été victime à quelques mètres de son bureau lors de négociations syndicales.

    Les images de Xavier Broseta, le directeur des ressources humaines d’Air France, torse nu, le visage hagard, la chemise en lambeaux, ont fait le tour du monde. Trois semaines après avoir été pris à parti par des salariés de la compagnie aérienne - qui protestaient contre la suppression de 2900 emplois, en marge d’un CCE -, il revient pour la première fois sur ces événements.

    Ce père de cinq enfants, fils d’enseignants, raconte par le menu cette journée surréaliste, la bousculade, cet instant où un responsable de la CGT le prévient qu’«il faut sortir, on ne peut plus garantir votre sécurité», ces mains qui agrippent sa chemise au niveau du col, les boutons qui sautent les uns après les autres.

    Il raconte, aussi, ces responsables syndicaux qui tentent de l’aider à fendre la foule. Un moment intense : «C’est la cohue, ça pousse, ça tire, on tente d’aller dans une autre salle. Ma veste se déchire. Je vois les caméras. Je me dis que ce n’est pas bon pour Air France, pour l’image de la compagnie», confie-t-il à notre journal. Il évoque son état psychologique, les traces que cette folle journée a eu sur ses proches, mais aussi la colère des salariés.

    Si l’homme et sa chemise ont, depuis, été érigés en symbole d’un dialogue social bloqué, il est temps, estime ce féru de philosophie, de tourner la page. Au-delà des probables sanctions à venir contre les auteurs des violences, «ce dont j’ai envie maintenant, c’est de regarder vers l’avenir. Je ne veux pas rester bloqué sur ce truc-là».

    Pour sortir de l’impasse avec les syndicats, Xavier Broseta ne manque pas d’idées. Il propose notamment aux salariés d’Air France de pouvoir choisir à l’avenir entre trois contrats de travail, en fonction du niveau de productivité voulu.


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