• Harcèlement -Agression !!!

      INDRE (36) Harcèlement - Agression 

    Laxisme sociétal ..Le grand "je-m'en-foutismes de nos élus" !!! 

    " La sécurité de mon fils n'est plus garantie "

    Un enfant de 9 ans est victime, selon sa mère, de harcèlement dans une école du département. Il est déscolarisé depuis le 19 mars. Une plainte a été déposée.

    Le récit de cette jeune maman est ponctué d'aveux d'impuissance. « Je ne sais plus quoi faire, ne cesse-t-elle de répéter. Je suis dans l'impasse. » Le 19 mars, elle a décidé de retirer son fils de 9 ans de sa classe de CE2, dans une école du département. « Il est victime, depuis deux ans, de harcèlement physique et moral de la part d'un autre élève », estime-t-elle et décrit des scènes de coups « dans l'estomac » ou « dans les parties ».

    " Terrorisé " au bord de " la dépression "

    La goutte d'eau qui a fait déborder le vase ? « Il l'a étranglé et lui a planté un crayon dans le dos. » C'en était trop. « L'école n'était plus en mesure de garantir la sécurité de mon fils. »
    Une plainte a été déposée en gendarmerie, mais la maman confie rencontrer des difficultés à « faire bouger les choses ». Lionel Teyssandier, inspecteur de circonscription de l'Éducation nationale, parle d'un « cas exceptionnel » : « C'est un problème avec un enfant en souffrance, qui pose des soucis de comportement, mais on ne peut pas parler de situation de harcèlement. C'est une notion difficile à définir. L'élève a pu être violent envers certains camarades, mais ce n'est plus le cas aujourd'hui. Nous lui avons proposé un aménagement du temps scolaire. » Ce que les parents ont accepté. « Il a aussi le droit d'être scolarisé. D'autres choses vont être faites. »
    Mais la jeune mère refuse de remettre son enfant dans cette école. « J'ai peur qu'il arrive quelque chose de grave. » Elle confie aussi que son fils est « terrorisé », au bord de « la dépression », même s'il ne comprend pas « pourquoi il n'est plus à l'école. Il est bon élève, il s'est toujours bien comporté, c'est injuste ». C'est pourquoi elle a pris contact avec une autre école et qu'elle a reçu l'indispensable accord du conseil municipal de sa commune de résidence. « La situation s'est améliorée, objecte pourtant Lionel Teyssandier. Je ne pense pas que ce soit dans l'intérêt de l'enfant de changer d'école. Mais je ne m'y opposerai pas. » En cas de difficultés, il se disait même prêt à intervenir en ce sens.

    bertrand.slezak@nrco.fr

     

    La Nouvelle République 


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