•  Menaces terroristes 

    Presque un mois après les attentats terroristes qui sont survenus à Paris, et notamment dans les locaux de Charlie Hebdo, un ancien ministre pakistanais a déclaré  être prêt à payer 200 000 dollars, soit 176 000 euros, à la personne qui tuerait le propriétaire du journal satirique. Riss, le directeur de la publication, est donc aujourd’hui clairement menacé de mort.Vraiment ,ce ne sont pas des agneaux ,ils ne rigolent pas !!!

    Des membres de l'Etat islamique. Twitter. DR)

    Un ancien ministre pakistanais offre 200.000 dollars à celui qui tuera l'actuel propriétaire de «Charlie Hebdo»

     

    200 000 dollars pour la tête de Riss ?

    Ces menaces doivent être prises au sérieux ??

    Elles ne semblent pas vraiment inquiéter les médias qui rappellent que le député n'en est pas à sa première mise à prix. En effet, en 2012 déjà, Ghulam Ahmad Bilour avait annoncé une récompense de 100 000 dollars en échange du meurtre de Nakoula Basseley Nakoula, le réalisateur du film controversé sur l'islam L'Innocence des musulmans. Si son parti, le Awami National Party (ANP) ainsi que le gouvernement s'étaient désolidarisés du ministre à l'époque, il n'en est pour le moment rien en ce qui concerne sa nouvelle sortie. L'équipe de Charlie Hebdo n'a pas non plus réagi à ces propos bien qu'elle ait annoncé que le prochain numéro sortirait le 25 février.


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  • Juppé, Giscard, Chirac, Sarkozy... il y a 25 ans dénonçaient l'incompatibilité de l'islam avec nos lois..

    sarkozygiscard2010Certes Juppé, en octobre dernier, était bien embarrassé d'entendre Giscard, en 1990, lors d'Etats Généraux de l'immigration rassemblant la droite (RPR) et l'UDF dire : "La France n'est pas un pays d'immigration, nous devons gérer un quota zéro d'immigration". Mais il est obligé de convenir qu'il était d'accord à l'époque....

    Comment sommes- nous passés de ce programme qui fait rêver : fermeture des frontières, suspension de l'immigration, certaines prestations sociales réservées aux nationaux, incompatibilité entre l'islam et nos lois à Schengen, l'ostracisme de ceux qui dénoncent immigration et islam et la poursuite en justice de ceux qui voudraient réserver aux nationaux les prestations sociales pour discrimination ?

    Cela s'appelle l'Europe. Cela s'appelle notamment Maastricht. Il a suffi d'un traité et de quelques accords pour que même des partis héritiers du gaullisme renoncent à toute souveraineté, à toute préférence nationale et fassent la même chose que les socialistes quand le pouvoir leur est échu. Et tout ce que l'on ne sait pas...

    Eurabia n'est décidément pas un mythe...

    Combien de temps encore les peuples européens accepteront-ils de se laisser manger la laine sur le dos par des technocrates et des traîtres qui les vendent et les remplacent ? Combien de temps encore ???

    Christine Tasin

    Résistance républicaine


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  • Par :Pieds Noirs 9A.. Méfiez vous non pas des blondes ,mais des Barbouzes !!

    Article N°HB 055 de décembre 2012 dans Archives ..

     Méfiez vous non pas des blondes ,mais des Barbouzes !!

     Méfiez vous non pas des blondes ,mais des Barbouzes !!


    LES BARBOUZES  sous le régime de DeGaulle ..

    C'est le nom donné par Dominique Ponchardier, un aluminé de romans d'espionnage. Spécialiste dans les renseignements pendant la dernière guerre mondiale a entrevue une occasion de se faire du fric avec l'affaire Algérienne. Bombardé ensuite pour sa fidélité au grand De Gaulle, comme ambassadeur de France en Bolivie. Là, il a pu se consacrer à la recherche de ses nouveaux personnages pour ses romans.

     Méfiez vous non pas des blondes ,mais des Barbouzes !!

    Ainsi va la vie. " Le fric ".

    Donc " les barbouzes " une armée parallèle mixte, civile, militaire et recrutement dans la racaille du petit et grand banditisme. Mis en place pour combattre les partisans de l'Algérie Française par De Gaulle et dirigée par Debré.

    Carte blanche était donnée aux barbouzes pour mettre fin d'une façon ou d'une autre à la résistance de gens désespérés qui savaient les conséquences et pour la France, et les populations profrançaises d'Algérie.

    De Gaulle avait mis en place, après la tentative des Généraux, des officiers, des fonctionnaires et des politiques dévoués aveuglement à sa cause. Tous les postes importants dans l'administration, dans la gendarmerie et points stratégiques comme la télévision, les aéroports avaient changé de mains.

    Donc les barbouzes pouvaient en toute impunité agir dans tout les départements français d’Algérie. 
    Des locaux étaient mis à leur disposition dans les compagnies de gendarmerie, dans les villes importantes de façons à former une toile d'araignée.
    La gendarmerie fournissait les véhicules et les renseignements.

    C'est ainsi qu'Ain-Témouchent, l'adjudant-chef commandant la brigade, me demandait de boire l'anisette avec les pieds-noirs pour obtenir des renseignements contre l'OAS et les remettre au responsable barbouze du coin. Ma réponse a été catégorique, " je ne suis pas gaulliste ".

     Méfiez vous non pas des blondes ,mais des Barbouzes !!

    La pièce de torture se trouvait dans une pièce de la compagnie. Une activité toute particulière régnait de nuit. Les véhicules arrivaient avec des personnes arrêtées en dehors des heures légales. Les interrogatoires se poursuivaient sans relâche. Rien ne transpirait. Le secret total était conservé. Seul notre ivrogne d'adjudant-chef se pavanait et s'entretenait avec un adjudant détaché à la section des barbouzes avec un gendarme aussi con qu'eux. Ils prenaient des airs mystérieux, conspirateur et discutaient à voix basse les yeux regardant la pointe de leurs chaussures. Le capitaine de la compagnie, un inconditionnel de De Gaulle ou a ses gallons, encore un autre ivrogne affecté après le putsch, se prenait pour dieu-le-père. Il renseignait les fellaghas sur les hommes de l'OAS. Il encourageait le FLN local à suivre la politique de De Gaulle

    Deux ou trois mois avant l'indépendance il faisait distribuer aux FLN toutes les armes saisies aux pieds-noirs par les gendarmes mobiles. 

    Les gendarmes mobiles ne se sont pas gêner pour se servir des plus belles armes de collection et les arborer en bonne place chez eux pour épater les amis. Comme les médailles. Je ne reviendrai pas ici pour raconter comment la plupart ont obtenu les leurs. Je l'ai déjà dit par ailleurs. 
    Ont les appelaient " la rouge " à cause du liserait rouge entourant leur képi. Cette allusion était faite pour démontrer qu'ils avaient du sang de Français dans les mains. Quelque temps après le liserait devint jaune. 

    Comme pour l'assassinat de Darlan par La Chapelle à qui héritèrent tous les deux sur leurs tombes de " Mort pour la France ". Les barbouzes eux pour actes de bravoures à torturer d'autres Français recevaient les mêmes médailles que les gens honnêtes qui luttèrent pour que vive l'Algérie Française. Cette situation était la même sur toute l'Algérie.

    L'Armée n'existait que par son manteau de honte. Les officiers supérieurs de salons, avaient pris la place des valeureux Généraux qui brisèrent leur carrière et sacrifièrent leur famille pour honorer la parole donnée par notre traître de Président de la République.

    Les autres officiers que je considère comme des lâches, acceptaient les gallons sans honte alors qu'ils étaient d'accord pour le putsch et avait donné leurs accords et préférèrent attendre, comme les Italiens, de savoir qui allait gagner pour se rallier au plus fort. Honte a eux.

    Je me trouvais au moment du putsch dans le 2ème bureau de l'Armée à Aint-Témouchent. Le colonel commandant le secteur de la région ne sortait pas de son bureau. Nous attendions tous pour partir sur Oran. Il suffisait d'un ordre qui n'est jamais venu. Les CRS de Tlemcen étaient déjà sur la route pour se rallier aux Généraux. La raison nous était donnée : " le colonel attend de voir comment les avènements vont tourner avant de se décider de donner l'ordre de foncer ".

    Voilà le courage de quelqu'un qui allait être quelque temps après élevé au grade supérieur pour fidélité au généralDe Gaulle. Ils étaient combien dans ce cas ?

    La tension que les barbouzes créèrent n'a fait qu'augmenter la haine entre gaullistes et pro-Algérie Française. 

    Les Français musulmans se sentant lâchés se ralliaient aux groupes de fellaghas qui arrivaient par enchantement dans la région. Les attentats contre les européens qui, sans distinction, se faisaient égorger sans que l'armée de barbouzes bougent le petit doigt.

    L'Armée  elle avait reçu l'ordre de ne pas bouger ou d'aider seulement aux arrestations des Français favorables à l'OAS.

    Les harkis qui n'avaient pas désertés en temps voulu parce que la promesse leur avait été faite qu'ils allaient être protégés, étaient égorgés. Les parents et leurs familles subissaient le même sort.

    C'est ainsi que chaque fois que les commandos de l'OAS avaient l'occasion de faire payer les barbouzes pour les saloperies commises, la population applaudissait. Moi aussi.

    Le 24 janvier 1962 à la suite d'un renseignement, un piège était tendu au siège des barbouzes d'Alger qui avaient élu domicile sous de faux noms à la villa Andréa, 8 rue Fabre à El Biar - Alger- Belle villa au milieux des orangers et des bougainvilliers.

    D’un bout à l’autre de l’Algérie nous nous sentions soulagés, nos morts étaient enfin vengés et des tortionnaires et traîtres  à la Patrie éliminés.  

    Certains de ces héros allaient payer de leur vie ces actes de bravoures et les ennemis décorés par De Gaulle.

    La France reconnaîtra un jour les siens.


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  •  La bonne affairre  pour nos frères  " certains élus locaux ont négocié les mosquées contre des voix" et ne peuvent en aucun cas, augmenter les retraites des vieux !!! 

    Razzy Hammadi avoue que le PS a négocié des mosquées contre des voix ..

    Nous n’avons jamais douté que la Gauche (du PS au Front de Gauche, en passant par EELV) agissait contre l’intérêt de la Nation Française.
    Par angélisme, incompétence, intérêt électoral ou baignant encore dans cette pseudo anarchie caviar, héritée de Mai 68 elle saborde l’avenir des Français et s’agenouille devant un islamisme qui la méprise.
    Les commentaires et les discours formatés sur les causes « économiques et sociales » (apartheïd !!!) du djihad de banlieue de la part de tous ses représentants sont à vomir. A plusieurs reprises dans mes écrits j’ai dénoncé cette collusion entre la gauche plurielle, qui forme l’arc des socialistes jusqu’à l’extrême gauche...
    Papa Falco..

    Le député socialiste Razzy Hammadi est revenu sur la lâcheté et les petits arrangements des élus locaux de la gauche plurielle, qui font construire sur leurs territoires des mosquées en échange du vote des communautés musulmanes.

    Invité à s’exprimer aux micros d’Olivier Galzi, sur I-Télé, le député de Seine-Saint-Denis et ancien président du Mouvement des jeunes socialistes a donc dénoncé les « lâchetés » des élus locaux face à la montée du communautarisme, avant d’avouer que « certains (élus locaux) ont négocié les mosquées contre des voix. »

    Il n’est un secret pour personne, puisque de nombreux sondages l’avaient
    déjà démontré, que François Hollande est arrivé au pouvoir grâce aux votes des musulmans. Cette fois c’est un député socialiste en personne qui a décrit ces petits arrangements entre le PS français et la communauté musulmane : les élus locaux offrent des mosquées aux musulmans qui en échange votent pour eux. Le laxisme permanent des responsables de gauche face aux agressions et viols causés par les membres de cette communauté font certainement partie du package.

    Comme les Français non-musulmans commencent à comprendre ce manège et ne veulent plus entendre parler du PS, nos bons socialos essayent d’ouvrir au maximum les frontières et font tout pour que les musulmans soient rapidement majoritaires en France. Tout s’explique…

    La république islamique, c’est bientôt !


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  •  A la demande pour preuve !!! 

    L' "affaire Juppé"

    Par Gilles Gaetner et Jean-Marie Pontaut,

    Attention :Publié le 02/02/2004..

    Ce vendredi 30 janvier 2004, à 14 h 23, le tribunal correctionnel de Nanterre vient de frapper fort: il condamne Alain Juppé à dix-huit mois de prison avec sursis, assortis d'une peine d'inéligibilité de cinq ans. Ainsi, en sa double qualité de secrétaire général du RPR et d'adjoint aux Finances à la mairie de Paris, Juppé est reconnu coupable d'avoir employé, pour son parti, sept permanents censés travailler à la ville de Paris. En droit, cela porte un nom: prise illégale d'intérêt. Pourquoi cette inéligibilité de cinq ans? Simplement parce que la loi du 19 janvier 1995 - votée sous le gouvernement Balladur, alors que Juppé était ministre - stipule que tout élu condamné pour prise illégale d'intérêt se voit automatiquement radié des listes électorales pendant cinq ans. Une peine qui, selon l'article L.O. 130 du code électoral, est automatiquement doublée: dix ans. Dans le cas du maire de Bordeaux, les trois juges ont rejeté la demande de non-inscription de cette peine au casier judiciaire. Reste que les deux peines infligées à l'ancien Premier ministre ne sont pas définitives, puisque son avocat, Me Francis Szpiner, a immédiatement fait appel. Aussi Alain Juppé conserve- t-il, pour l'heure, ses mandats. 

    La sanction est lourde, car Alain Juppé n'a jamais été suspecté d'enrichissement personnel. D'autres ont eu plus de chance, comme Robert Hue dans l'affaire du financement présumé du PC: il a été relaxé, en novembre 2001. Un an plus tôt, trois dirigeants du CDS, Pierre Méhaignerie, Jacques Barrot et Bernard Bosson, condamnés pour financement illégal de leur parti, ont bénéficié de la loi d'amnistie du 3 août 1995. 

    Le jugement du 30 janvier conclut le chemin de croix judiciaire du maire de Bordeaux. Tout commence en octobre 1995, quelques mois après la nomination de Juppé à Matignon. Un juge d'instruction de Nanterre (Hauts-de-seine), Patrick Desmure, instruit une affaire a priori banale: la prise en charge par une entreprise de BTP, les Charpentiers de Paris, du salaire de deux secrétaires du RPR. Très vite, le magistrat découvre que cette pratique concerne près d'une trentaine de cas. Apparaît ainsi, en première ligne, une femme qui exerce les fonctions d'adjointe au trésorier du RPR: Louise-Yvonne Casetta, surnommée "la Cassette" ou "la Banquière". C'est à ce titre qu'elle démarche les entreprises, leur demandant parfois de prendre à leur compte le salaire des secrétaires du mouvement gaulliste. En mars 1997, elle est mise en examen pour recel d'abus de biens sociaux. (Elle a été condamnée à quatorze mois de prison avec sursis.) 

    Dès lors, le magistrat n'a qu'un souci: remonter la chaîne des responsabilités au sein du RPR, trouver ceux qui donnaient des ordres à Louise-Yvonne Casetta ou, en tout cas, n'ignoraient pas la prise en charge des permanents du parti par des entreprises. En novembre 1997, Jacques Oudin, sénateur de la Vendée, est à son tour épinglé: il a été trésorier du RPR de 1993 à 1995. Quelques mois plus tard, ses deux prédécesseurs, Robert Galley, puisJacques Boyon, sont également mis en examen. Le 21 août 1998, Desmure fait de même avec Alain Juppé, pour recel d'abus de biens sociaux et prise illégale d'intérêt. 

    Le juge a appris que Juppé, secrétaire général du RPR, a employé (de 1992 à 1995) comme directeur de cabinet Patrick Stefanini, censé travailler pour la ville de Paris, puisqu'il fait partie de l'Inspection générale. Le magistrat reproche à Alain Juppé d'avoir utilisé sept personnes ayant bénéficié d'un emploi fictif au RPR: cinq avant 1995 - Patrick Stefanini, Philippe Martel, Antoine Joly,Jérôme Grand d'Esnon et André Rougé - deux autres - Farida etNordine Cherkaoui - ont été payés jusqu'en avril 1995. En avril 1999, c'est le président de la République qui se trouve en première ligne. Le juge Desmure a découvert une lettre signée par Jacques Chirac, alors maire de Paris, qui ne laisse aucun doute sur sa connaissance des emplois fictifs au sein du RPR: il plaide, dans cette missive, pour l'avancement indiciaire d'une secrétaire employée par la ville... mais travaillant pour le RPR. Le juge Desmure, conformément aux réquisitions du procureur de Nanterre, Yves Bot, s'appuyant lui-même sur la décision du Conseil constitutionnel du 22 janvier 1999, se déclare incompétent pour enquêter sur un document visant le président - immunité oblige. Cette immunité pénale du chef de l'Etat - valable uniquement pendant la durée de son mandat - est confirmée par un arrêt de la Cour de cassation d'octobre 2001. 

    Au bout de presque huit ans d'enquête, en mai 2003, le parquet de Nanterre requiert le renvoi en correctionnelle de 27 personnes - dont Alain Juppé, contre lequel n'est retenue que la prise illégale d'intérêt. L'ancien trésorier Jacques Oudin et deux ex-directeurs du cabinet de Jacques Chirac à la mairie de Paris, Rémy Chardon et Michel Roussin, bénéficient d'un non-lieu. Le juge Alain Philibeaux, qui a pris le relais de Desmure, suit les réquisitions du parquet. 

    Lorsque le procès s'ouvre devant le tribunal correctionnel de Nanterre, le 29 septembre 2003, on pressent qu'Alain Juppé joue gros. Ainsi, dès la quatrième audience, le 2 octobre, Yves Cabana, son ex-directeur de cabinet au RPR (1988-1991), vient troubler la défense de l'ancien Premier ministre. "Tout le monde, lâche-t-il, connaissait le système des emplois fictifs." Le lendemain, l'ex-directeur administratif et financier du RPR Jacques Rigault emboîte le pas à Cabana. "Je n'avais pas l'autorité ni l'instruction de la part de l'autorité politique pour faire cesser cette situation [celle des emplois fictifs]." Quant à Louise-Yvonne Casetta, elle se contente de répéter qu'elle n'a été qu'une "simple exécutante". A ces témoignages s'ajoutent les questions - souvent assassines - des juges. Ainsi, la présidente du tribunal, étonnée par l'emploi du temps chargé de Stefanini, lui lance: "Mais est-ce que vous vous nourrissiez, quelquefois? Est-ce que vous dormiez?" L'ancien directeur de cabinet de Juppé au RPR a écopé de douze mois de prison avec sursis. 

    Alain Juppé passe des moments fort inconfortables, mais se défend bec et ongles, affirmant, par exemple, avoir ignoré jusqu'en 1993 le système des emplois fictifs. "A cette date, dit-il au tribunal, j'ai recruté un nouveau directeur administratif et financier, Eric Woerth, venu du privé, pour régulariser la situation." C'est ce dernier, ajoute Alain Juppé, qui a révélé que, "à côté des 155 salariés du RPR, il y avait une quinzaine de personnes dont les salaires étaient pris en charge par des entreprises privées". Pourtant, après 1993, il n'est pas mis un terme à la pratique des emplois fictifs... D'où cet aveu de Juppé, à la fois maladroit et courageux: "S'il y a eu manque de vigilance, j'en prends la responsabilité." Un aveu qui a sans doute pesé lourd dans la décision des juges. Lesquels ont refusé de suivre les réquisitions du procureur René Grouman, qui n'avait demandé que huit mois de prison avec sursis et écarté toute inéligibilité. Bref, un jugement sans mansuétude qui creuse un peu plus le fossé entre le pouvoir politique et le pouvoir judiciaire. 

    Post-scriptum
    Né le 15 août 1945, Alain Juppé est normalien (agrégé de lettres classiques), énarque (inspecteur des finances). Chargé de mission au cabinet de Jacques Chirac à Matignon, en 1976, il l'a retrouvé à la mairie de Paris de 1978 à 1995, jusqu'à être son adjoint aux finances. Parallèlement, il a été ministre délégué chargé du Budget de 1986 à 1988, puis ministre des Affaires étrangères de 1993 à 1995, avant d'intégrer Matignon, qu'il a quitté en 1997. Il est maire de Bordeaux depuis juin 1995. 


    En savoir plus sur http://www.lexpress.fr/informations/l-affaire-juppe_654940.html#mEllpkdyWOVU1cht.99


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