• Macron-Bouteflika, le rendez-vous manqué
     

     

    Photo : Le président français Emmanuel Macron avec son homologue algérien Abdelaziz Bouteflika, à Alger, le 6 décembre 2017.

    L’Histoire aussi est un risque quand elle veut abolir la géographie, à savoir la Méditerranée. En visite officielle en Algérie, en décembre 2017, Emmanuel Macron est surpris : « J’ai vu ce matin trop de jeunes qui m’ont demandé un visa. » Dans Le Piège africain de Macron (*) , il déclare : « Parce que le sujet algérien est un impensé, il y a un ressentiment et un refoulé des mémoires sur le sujet. » Il sait de quoi il parle. Lors de ce déplacement de 2017, il rencontre Abdelaziz Bouteflika, le président algérien, dans sa résidence médicalisée de Zéralda, banlieue ouest d’Alger. Le président algérien est quasi invisible depuis son AVC quatre ans plus tôt. Quasi inaudible également. Le Français tente la conversation, sans choisir son versant le plus facile, les harkis. « Monsieur le Président, je suis un jeune président, je suis bien conscient que je n’ai pas vécu cette période. Ce ne serait pas le moment de pardonner ? » L’œil de Bouteflika s’allume, il parvient à souffler une réponse, la rage fait parfois des miracles : « Ces traîtres ? Jamais. » L’entretien dure dix minutes. A son issue, le chef du protocole demande à la délégation de prendre le thé pendant trente minutes afin d’afficher une durée de rendez-vous de quarantecinq minutes. Ensuite, Emmanuel Macron fait un compte rendu : « Nous avons parlé des sujets de mémoire. J’ai souhaité rappeler ma volonté d’avancer dans un travail de mémoire conjoint, je souhaite que le dialogue puisse se poursuivre pour que des gestes réciproques soient faits pour revenir sur un passé qui n’est trop longtemps pas passé. » Se libérer d’une Histoire qui lie, promesse infernale.
    * Interview d’Emmanuel Macron dans Le piège africain d’Antoine Glaser et Pascal Airault, Fayard, 2021.
    La nuit tombe deux fois, de Corinne Lhaïk et Eric Mandonnet, Fayard, 230 pages, 20 euros, vient de sortir.
     
    (Source) FEDERATION NATIONALE HARKIS ET RAPATRIES D'ALGERIE
     

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  • Sur le front de l’hystérie, le Russe a remplacé le non-vacciné

    Depuis qu’avait été inventé le vaccin miracle contre le Covid, le non-vacciné en France faisait figure de salaud intégral, de saloperie fondamentale, de metteur en danger de la vie d’autrui, de non-citoyen parce qu’irresponsable. Et - dernier degré dans l’ignoble et l’ignominie - voilà que certains appelaient même à ne plus lui rembourser ses soins. En rupture avec le serment d’Hippocrate, ils appelaient à ne plus le soigner s’il tombait malade parce que c’était bien fait pour lui et que ça lui apprendrait pour la prochaine fois…

    Puis vint Poutine et l’invasion de l’Ukraine par la Russie. Et dès lors, tout fut changé. Le non-vacciné vit soudain son calvaire et sa mise au pilori, sa mise à l’index et son opprobre majeur prendre fin. De non-citoyen et de paria qu’il était, il devint un parfait anonyme qui n’intéressait plus personne. Il pouvait enfin respirer et vivre tranquillement.

    Le Russe avait désormais remplacé le non-vacciné. Un peu partout, on le voyait prendre sa place et se trouver à son tour banni de toute activité ou chassé des endroits où il se trouvait. Tel chef d’orchestre se retrouva privé de concert, de musiciens et de baguette. Tel autre artiste privé de salle de théâtre ou d’exposition. J’appris qu’une amie conférencière avait vu l’une de ses interventions annulée. Au motif qu’elle devait parler des contes et légendes dans l’opéra russe : impossible de programmer une horreur pareille ! De même que telle conférence sur Dostoïevski ou Tolstoï à l’université. Pire : de nombreux étudiants ressortissants russes vivant en France étaient agressés, insultés par les gentils. Les restaurants, la cuisine russe, les magasins ayant un rapport quelconque avec la Russie étaient boycottés. Dans les fêtes foraines, on interdisait la présence des montagnes russes, et les poupées russes, qu’elles soient en bois, en porcelaine ou gonflables, étaient bannies.

    On en vint même à refuser, dans un concours félin, la présence de chats parce qu’ils étaient russes, sans que la SPA ne s’émût de cette mise à l’écart. Bien sûr, le fait d’être un chat n’excusait pas que l’on fût russe. Car être ou ne pas être russe était devenu la seule question qui mérite d’être posée, hormis la question de savoir s’il faut mourir ou vivre, quand on a les pieds plats.

    C’est cela, le monde d’aujourd’hui et de ses médias, le nouveau monde, le monde d’après : un monde de gentils et de méchants, un monde contre la haine où les gentils se retrouvent ensemble pour haïr les méchants. Un monde où le pouvoir se fonde sur la désignation d’un coupable, le plus bas fond de l’âme humaine. Un monde de progrès et de liberté où les hommes deviennent des moutons qui bêlent à tout propos, en fonction du tapage médiatique du moment.

    Et cela m’a donné une idée. Face à ce phénomène, pourquoi le gouvernement n’établirait-il pas carrément une programmation annuelle des méchants ? Ainsi, les Français pourraient se préparer à l’avance et l’on y gagnerait en réactivité et en efficacité : on pourrait prévoir le méchant du printemps-été, le méchant de l’automne-hiver ou bien, en suivant les relevés de frais bancaires, un méchant tous les trimestres, jusqu’en novembre, où il serait dégusté avec le beaujolais nouveau.

    Ainsi, l’hystérie serait planifiée, selon une série de concepts périodiques, et les différents méchants se succéderaient pour faire l’objet des débats télévisés et des grands procès médiatiques du moment. Les Quatre Saisons de Vivaldi et du méchant.

    Jean-Pierre Pélaez

    Source : http://bvoltaire.fr


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  • Des frappes russes auraient touché une base d'entrainement supervisée par l'OTAN, à l’ouest de l’Ukraine


    Les forces russes auraient bombardé dimanche 13 mars une base militaire située dans la région de Lviv (ouest de l’Ukraine), à 20km de la frontière polonaise et jusque-là relativement épargnée par le conflit, ont affirmé les autorités locales. Des instructeurs de l'Otan opéraient dans cette base d'entrainement, on ne sait pas si ils étaient présents lors de sa destruction.

    « Les occupants ont mené une frappe aérienne sur le Centre international pour le maintien de la paix et la sécurité. D’après les informations préliminaires, ils auraient tiré huit missiles. Des informations sur les (potentielles) victimes sont en train d’être recueillies », a déclaré l’administration régionale de Lviv dans un communiqué.


    L’AFP, dont un reporter à Lviv n’a pas entendu d’explosions, n’avait pas pu vérifier ces affirmations dans l’immédiat.

    [...]
    Diverses source - AFP. Ouest-France

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  • Que chercher Macron contre la Russie ! Par :Pieds Noirs 9A ..

    Petite anecdote !

    Que cherche t'il Macron contre la Russie !

    Que nous ayons le même résultat que de la deuxième guerre mondiale.

    Depuis 5ans qu'il a foutu la misère dans les familles Française au profit de l'étranger.

    http://

    Car le bilan du quinquennat finissant est désastreux. Sur le plan économique, la dette publique abyssale avoisine les 3000 Mds € avec les 400 Mds € dus à la crise sanitaire et à la politique du quoi qu’il en coûte, les déficits publics excèdent largement la croissance de l’économie, la balance commerciale approche les 100 Mds € et le chômage reste très supérieur à celui de la plupart de nos partenaires européens. La crise sanitaire a révélé l’état déplorable de nos hôpitaux et la dépendance de notre pays de l’étranger en raison de la désindustrialisation croissante et de la dégradation en matière de recherche et développement (R&D).

    Pieds Noirs 9A..


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