• Avant le dîner du Crif, tempête autour de propos de son président

    Publié le 23-02-2015
    Le président du Crif, Roger Cukierman, répond à des questions des journalistes, le 11 janvier 2015 à Paris
 (c) Afp Le président du Crif, Roger Cukierman, répond à des questions des journalistes, le 11 janvier 2015 à Paris (c) Afp
     

    Paris (AFP) - Des propos tranchés du président du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif) Roger Cukierman sur Marine Le Pen et sur les jeunes musulmans ont soulevé une vague de critiques lundi, à quelques heures du 30e dîner annuel du Crif.

    Le Conseil français du Culte musulman (CFCM) a indiqué qu'il ne se rendrait pas à ce dîner lundi soir, en raison de déclarations "irresponsables" de M. Cukierman sur les jeunes musulmans.

    "Considérer que +toutes les violences aujourd'hui sont commises par des jeunes musulmans+ et son approbation de l'expression +islamo-fascisme+ sont des déclarations irresponsables et inadmissibles qui contreviennent au principe même du vivre ensemble", a estimé dans un communiqué le bureau exécutif du CFCM.

    "Le CFCM ne peut accepter que la composante musulmane de France soit aujourd'hui l'objet d'attaques aussi graves qu'infondées" et "compte-tenu des déclarations du président du Crif, le CFCM juge inopportun de participer au dîner du Crif ce soir", ajoute le communiqué, signé du président du CFCM Dalil Boubakeur.

    Dans une interview à Europe 1 lundi matin, Roger Cukierman avait affirmé que "le FN est un parti pour lequel (il ne voterait) jamais, mais c'est un parti qui aujourd'hui ne commet pas de violences".

    "Toutes les violences, et il faut dire les choses, toutes les violences aujourd'hui sont commises par des jeunes musulmans, et bien sûr c'est une tout petite minorité de la communauté musulmane et les musulmans en sont les premières victimes", avait-il ajouté.

    A la question de savoir s'il était "choqué" par le terme "islamo-fascisme" employé par le Premier ministre Manuel Valls, M. Cukierman a répondu: "Non, pas du tout, cela correspond assez bien à la réalité".

    M. Cukierman a aussi été vivement critiqué pour avoir jugé sur Europe 1 la présidente du Front national Marine Le Pen "irréprochable personnellement".

    Il a ensuite précisé ses propos, pour "lever toute ambiguïté sur la position du Crif vis-à-vis du Front national". "Pour Roger Cukierman, si Marine Le Pen est irréprochable juridiquement, elle ne s'est jamais désolidarisée des multiples propos antisémites de son père Jean-Marie Le Pen, plusieurs fois condamnés en justice, et continue d'accueillir au sein du Front National des auteurs de propos racistes et antisémites de toutes sortes", a indiqué le Crif dans un communiqué.

    "Le Crif a toujours considéré et continue à considérer le Front National comme un parti infréquentable et appelle à faire barrage, à tout niveau, à la montée de ce parti".

    La distinction entre Mme Le Pen et son parti a fait bondir Serge Klarsfeld: "Mme Le Pen n'a pas rompu avec son père. Elle dirige le Front national qui porte le passif des prises de position antisémites du père qui est président d'honneur du Front national", a réagi auprès de l'AFP l'avocat et historien, fils d'un déporté à Auschwitz-Birkenau.

    Le collectif JCall, qui rassemble des juifs européens signataires d'un appel à une solution à deux États au Proche-Orient, a également regretté une affirmation "extrêmement malheureuse et dangereuse".

    Mme Le Pen "ne peut donc en aucun cas faire l’objet de commentaires si ambigus et complaisants de la part d’un responsable des institutions

    http://tempsreel.nouvelobs.com


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  •  Iran: Pujadas-Ahmadinejad : l’extraordinaire interview cachée aux Français !

    Posté Par: Le Libre Penseur..

    Assez consternant de voir que le nain Pujadas est allé jusqu’en Iran pour réaliser cette ITW mais qu’il a décidé de ne pas la passer tant elle était contraire à la propagande qu’il voulait imposer au peuple français !!!


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  • Attentat terroriste - Discréditation systématique de l’Islam?

     Presse (klagemauer.tv)

    Depuis plus d'un mois, ces attentats font la une des médias de masse. Selon les sources officielles, 1,5 million de personnes sont descendues dans la rue le dimanche de cette marche des Charlots. Beaucoup de chefs d’Etats et de gouvernement ont participé, afin de manifester contre la terreur et pour la liberté de la presse.


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  • Une djihadiste de 7 ans se fait exploser – 5 morts ..

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    Au Nigéria, une petite fille de 7 ans affiliée – si l’on peut dire – à Boko Haram, s’est fait exploser et a tué avec elle cinq personnes dans son attentat suicide, aujourd’hui dimanche.

    L’attaque s’est produite dans un marché d’une ville chrétienne située au nord est du pays, Potiskum, et représente la dernière attaque où Boko Haram utilise des enfants, car ils n’éveillent pas les soupçons, et boum.

    Tic tac tic tac comme le bruit d’un bombe, 13 000 personnes ont été tuées avec la régularité d’une horloge, au Nigéria, déchiquetées depuis 2009 par la religion qu’il convient de protéger de l’islamophobie.

    19 personnes ont été blessées par l’explosion. “Pour l’instant, on sait que 5 personnes ont été tuées, y compris la petite fille, et 19 autres ont été transportées à l’hôpital pour traiter leurs blessures,” a déclaré Buba Lawan, un témoin direct.

    Boko Haram, que Goodluck Jonathan, le président sortant, a avoué avoir sous estimé, a déclaré qu’il ne laissera pas les élections se dérouler.

    “Probablement qu’au début, nous, et j’entends par là moi-même et mon équipe, avons sous estimé les capacité de Boko Haram,” a déclaré Jonathan après ce dernier attentat.

    A l’occasion d’une visite au Tchad, au Cameroun et au Niger, le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius, a encouragé le Nigéria à anéantir Boko Haram.

    “Il est nécessaire que le Nigéria s’engage totalement dans sa lutte contre Boko Haram,” a déclaré Fabius aux journalistes durant une conférence de presse à Niamey.

    Jonathan, au pouvoir depuis 2011, est au milieu d’une campagne difficile contre son concurrent, l’ancien chef militaire Muhammadu Buhari.

    L’élection, prévue le 14 février, a été repoussée de 6 semaines pour des questions de sécurité, que le président s’est engagé à faire respecter, bien qu’il ait échoué, depuis 6 ans, à éradiquer Boko Haram.

    Avant l’attaque, la sécurité du marché a refusé à la fillette, qui semblait avoir dans les 7 ans, d’entrer au marché.

    “Nous l’avons renvoyée quatre fois, parce qu’en raison de son âge, elle n’avait rien à faire au marché,” a déclaré la police.

    “Pendant que nous contrôlions les gens, elle a tenté de passer sous les cordes, pas très loin de nous. C’est à ce moment que ses explosifs ont été déclenchés.”

    Plus de 13 000 personnes ont été tuées, et plus d’un million sont sans abris depuis 2009, depuis que Boko Haram tente de créer un état islamique au Nigéria et d’exterminer les chrétiens.

    Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Christian Larnet pour Dreuz.info.


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  • L'Etat islamique exhibe des peshmergas dans des cages en Irak

    Par: Le Matin.DZ
     

    Le groupe extrémiste Etat islamique (EI) a diffusé dimanche une vidéo dans laquelle il exhibe dans des cages des hommes présentés comme des peshmergas (combattants kurdes). L'EI y profère des menaces à leur encontre.

    Les djihadistes jouent sur l'image pour frapper les consciences. Les djihadistes jouent sur l'image pour frapper les consciences.

    La mise en scène de ce document rappelle celle du pilote jordanien brûlé vif dans une cage, selon une vidéo diffusée par le groupe EI le 3 février. La vidéo de dimanche, reprise par le centre américain de surveillance des sites islamistes (SITE), ne montre aucune exécution.

    Les 21 hommes sont présentés comme étant seize peshmergas, deux officiers de l'armée irakienne et trois policiers de Kirkouk, ville à 240 km au nord de Bagdad. Cette vidéo ne précise ni le lieu ni la date des événements filmés.

    Des sources kurdes ont toutefois affirmé à l'AFP que les scènes ont été tournées il y a une semaine. Elles auraient été filmées sur le marché principal du district de Hawija, tenu par l'EI, à une cinquantaine de kilomètres de Kirkouk.

    Le film montre chacun des 21 otages, en tenue orange et la tête basse. Ils sont emmenés vers des cages sur une place entourée de murs de béton et devant lesquels se trouvent des combattants encagoulés de l'EI portant un pistolet.

    Un homme barbu adresse alors un message aux peshmergas, les appelant à cesser leur combat contre l'EI. "Sinon votre sort sera comme ceux-là, soit dans des cages ou sous terre", prévient-il. Par la suite, ces otages, toujours dans les cages, sont exhibés sur des camionnettes dans une rue au milieu de dizaines d'habitants et d'hommes armés. Enfin, la vidéo montre les otages agenouillés avec derrière eux un homme cagoulé portant une arme automatique ou un revolver.

    En Libye, des personnes se réclamant de l'EI ont revendiqué dimanche deux attentats. L'un a visé les intérêts iraniens à Tripoli, et l'autre, survenu dans la nuit de vendredi à samedi, était dirigé contre l'aéroport de Labraq, dans l'est du pays.

    AFP


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