• Pascal Praud menacé de mort par deux rappeurs : mais on va dire que c’est pour rire…

    Comme souvent, dans ce quotidien irremplaçable et agaçant qu’est Le Monde, j’avais lu avec beaucoup d’intérêt et une envie de contradiction une double page consacrée à « l’essor du national-populisme intellectuel et médiatique ».

    Je n’aurais pas songé à lui faire d’emblée un sort sur mon blog si je n’avais pas appris, quasiment dans le même temps, que , animateur de « »L’Heure des pros », sur CNews, avait été menacé de mort dans une chanson, « Zéro détail », par les deux rappeurs Nekfeu et , en ces termes : « …ça mérite une balle dans le cervelet, le canon au fond de la bouche… »

    Bien sûr, comme d’habitude, on nous dira que c’est une plaisanterie à prendre au figuré. Alors que le premier s’était déjà illustré en exigeant, dans une chanson, « un autodafé pour ces chiens de Charlie Hebdo » et en formulant un vague regret sur Facebook.

    Pour ma part, je suis sûr qu’aucune menace de mort n’est anodine et qu’en tout cas, elle est susceptible d’être une mèche faisant exploser une poudre et une violence trop réelles.

    Éric Zemmour a été à plusieurs reprises menacé, parfois au travers de ses enfants.

    Je regrette qu’un Jean-Michel Aphatie, avec son obsession anti-Zemmour et sa frénésie de prétendre l’ostraciser médiatiquement – idée fixe relevant plus, à mon sens, d’une jalousie que d’un humanisme dont il ne peut pas se déclarer le dépositaire naturel -, ait participé à la diffusion d’une haine scandaleuse. Dont les prestations de Zemmour sur CNews, de plus en plus suivies chaque soir, font d’une certaine manière justice. On peut se faire plaisir, on peut plaire à sa coterie mais on ne trompe pas durablement le peuple, le commun des citoyens.

    Est-il même nécessaire d’évoquer les attaques et les agressions honteuses subies par Alain Finkielkraut ?

    Si j’attire l’attention sur ces épisodes, ce n’est pas pour les insérer dans un processus qui les rendrait responsables de tout ce qu’il y a d’odieux dans la vie artistique, intellectuelle et médiatique. Mais il n’empêche qu’à leur manière, comme avec cette analyse biaisée du « national-populisme intellectuel et médiatique », est mise en place, contre le danger que représenterait ce dernier, une machine de guerre. Mais, paradoxe, les seules victimes sont à dénombrer au sein de ce fléau fantasmé !

    « Des polémistes droitiers omniprésents sur les chaînes d’info » et « dans la presse comme dans les médias audiovisuels, les polémistes de la mouvance souverainiste et identitaire s’imposent contre une prétendue dictature de la bien-pensance » (Le Monde).

    Il me semble que ce constat se parant d’objectivité n’est pas exact.

    D’une part, intellectuellement et médiatiquement, on sort d’un long hiver où la gauche a dominé et, d’ailleurs, est loin d’être morte – qu’on songe, par exemple, à France Inter -, même si elle s’est imprégnée de couleurs adoucies, d’une tonalité plus subtile, d’autant plus malaisées à identifier mais corrompant plus profondément la perception de la réalité et, donc, la vérité.

    D’autre part, il me semble que qualifier certains polémistes de « droitiers » est les étiqueter de manière commode mais approximative. Qu’on prenne tous ceux auxquels, naturellement, Le Monde fait référence, on pourra aisément relever, certes, une opposition à la gauche traditionnelle, forcément humaniste, mais surtout une appréhension du réel avec une volonté de le nommer et de n’en dissimuler ni les ombres ni les lumières. Si être droitier renvoie à cette double lucidité, force est de considérer que celle-ci est de plus en plus partagée.

    Les intellectuels et journalistes sont, en effet, de plus en plus rares qui continuent, de mon point de vue, à vouloir imposer leurs convictions et préjugés fixistes à une réalité mouvante les contredisant. Ils prennent l’eau et elle les déborde.

    Par ailleurs, il est assez piquant, quand on s’efforce de présenter un tableau honnête d’un paysage médiatique et qu’on a, à l’évidence, une thèse, de demander son avis à un homme comme Clément Viktorovitch, longtemps mon aimable compagnon sur CNews, présenté par facilité comme « politologue » alors qu’il est de gauche, voire de gauche extrême. Les juges choisis sont donc les partisans de l’autre bord. Je rêverais qu’un jour, on consulte, par équité, les personnalités dites « droitières » sur les invités qui s’opposent à elles.

    Mais, malheureusement, le mouvement va toujours dans le même sens : qui ne pense pas à gauche doit se justifier et est suspect par principe. Alors qu’on devrait se féliciter d’une liberté d’expression qui conquiert de plus en plus les esprits et met en lumière le caractère jamais simpliste du réel, on s’en émeut, on la met en procès.

    Ma première conclusion est cette anomalie. Le national-populisme est coupable, mais c’est Pascal Praud qui est menacé de mort.

    La seconde personnelle.

    Je suis fier, chaque mercredi, d’être à ses côtés sur CNews dans « L’Heure des pros ». Encore plus depuis qu’il est ciblé par l’ignominie haineuse de deux misérables rappeurs.

    Extrait de : Justice au Singulier

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  • C’est contre l’Europe que la Turquie a lancé l’offensive !

     
     On connaît la susceptibilité de l’actuel président de la Turquie, Recep Erdoğan, son nationalisme viscéral et son islamisme radical.
    Meilleur allié des Frères musulmans conquérants, il est leur cheval de Troie au cœur de l’Europe, comme on l’a déjà montré au sujet de la Bosnie-Herzégovine .

    La Syrie et la Libye ne sont que des moyens détournés pour contrarier les diplomaties occidentales ; c’est contre l’Europe, en premier lieu, qu’Erdoğan est en guerre diplomatique, économique et financière.
    Tout est bon pour « laver l’affront » – ressenti, interprété comme tel – des réticences de pays européens à l’entrée de la Turquie dans l’Union européenne.
    Il est vrai que, depuis trente ans, les dirigeants européens n’ont pas été clairs ni constants sur ce sujet, y compris en France.
    On se souvient du revirement inexpliqué de Jacques Chirac qui était résolument contre avant son élection en 1995, puis favorable.
    On doit avoir, à ce niveau de responsabilité, des informations et des visions auxquelles « le petit peuple » dont nous faisons partie n’a pas accès.
    À moins qu’en secret, la Turquie se soit déclarée prête à reconnaître en contrepartie le génocide des Arméniens (1.200.000 morts en 1915-1916) ou ses torts dans l’annexion, toujours illégale depuis 1974 mais tolérée, de 30 % du territoire chypriote – ce dont on peut douter.

    Parmi les moyens de vengeance internationale – autant de motifs symétriques de glorification nationale –, il y a l’argent, bien sûr.
    Pour affaiblir économiquement l’Union européenne qui en manque et la diviser politiquement, et pour faire diversion de la désastreuse politique économique turque, dont Erdoğan cherche à faire endosser la responsabilité à l’Union européenne et aux États-Unis.
    Rappelons que plus de dix milliards d’euros ont déjà été donnés par l’Union européenne à la Turquie – et continuent d’être déversés de la sorte chaque année – au double titre de la préparation à son adhésion (!), programmée en des temps pourtant révolus, et à la protection de ses frontières face à l’immigration clandestine en provenance d’Asie, du Moyen-Orient et d’Afrique.
    C’est là qu’Erdoğan a trouvé le point faible de l’Union européenne, sujet de discorde entre immigrationnistes idéologiques ennemis des États-nations et tenants réalistes d’une immigration maîtrisée à l’échelle nationale, choisie, comme ailleurs dans le monde.
    Entre naïveté et incompétence – les deux allant souvent de pair, parfois armés de bons sentiments – et volonté délibérée de dissoudre les pays européens, « familles de familles » selon Gabrielle Cluzel dans son dernier ouvrage Enracinés, les activistes et leurs innombrables relais et idiots utiles ne manquent pas.
    « Il n’y aura pas d’appel d’air migratoire en Europe. »
    Combien de fois a-t-on entendu répéter ce discours dans tous les médias gauchisants dominants français, y compris par des démographes, des économistes et autres experts autoproclamés ? Évidemment, on a été nombreux à ne pas croire ce mantra, mais le sujet est maintenant utilisé comme moyen de rétorsion et de chantage par le président de la Turquie.
    Soyons lucides, honnêtes et courageux.
    La Turquie, qu’on a longtemps présentée avec naïveté comme « le meilleur élève de l’OTAN », n’est plus un membre crédible de l’Alliance atlantique.
    Siège du Centre d’excellence OTAN contre le terrorisme auquel la France a été bien inspirée de ne pas participer, la Turquie en a perdu sa légitimité.
    On connaît le fantasme d’Erdoğan : que l’Union européenne supplie la Turquie de bien vouloir lui faire l’honneur d’entrer dans ses rangs.
    Les technocrates européens auront-ils le courage de résister ?

    Jean-Michel Lavoizard

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  • Nouvelle offensive judiciaire pour rapatrier des femmes et des enfants retenus en Syrie

    lexpress.fr

    Pour rapatrier des femmes et des enfants retenus en Syrie

    © afp.com/Delil SOULEIMAN Des femmes au camp de al-Hol, au nord-est de la Syrie le 9 décembre 2019

    Des proches de femmes et d'enfants français de djihadistes retenus dans des camps kurdes en Syrie ont de nouveau plaidé pour leur rapatriement, lundi à Paris, devant un juge judiciaire et non plus administratif. Six familles ont assigné l'État, le chef de la diplomatie Jean-Yves Le Drian, la ministre de la Justice Nicole Belloubet et la ministre de la Défense Florence Parly devant le tribunal de grande instance de Paris pour "voie de fait". Cette notion juridique permet au juge judiciaire de sanctionner une atteinte à une "liberté individuelle" commise par l'administration.

    Pour chacune de ces assignations, examinées lors d'audiences lundi et le 2 mars, le préfet de Paris a demandé au juge judiciaire de se déclarer incompétent. Jusqu'à présent, toutes les requêtes de parents et grands-parents de femmes et d'enfants retenus dans des camps en Syrie ont été rejetées par la justice administrative, celle-ci se déclarant incompétente pour une décision relevant, selon elle, exclusivement de la diplomatie française.

    "Le refus délibéré de rapatrier les femmes et les enfants viole un droit fondamental, viole la Constitution. Nul ne peut être détenu arbitrairement", a plaidé lundi Me Marie Dosé, avocate de trois des familles ayant déposé ces assignations, rappelant que les ONG qualifiaient le camp d'Al-Hol de "Guantanamo des enfants".

    Les décisions mises en délibéré aux 12 et 30 mars

    Selon l'avocate, environ 100 femmes et 300 enfants français se trouvent dans ces camps sous contrôle kurde. "Qu'on ne me dise pas que la France n'a pas de pouvoir dans ces camps", s'était-elle déjà insurgée le 2 mars lors d'une précédente audience. "Les Kurdes ne peuvent pas décider de mettre les femmes et les enfants dans un avion, la France peut le faire", avait-elle déclaré. "La voie de fait, c'est cette lâcheté des autorités françaises constitutives d'une non-assistance à personne en danger", a estimé Me Gérard Tcholakian, avocat d'une autre famille.

    "On n'a aucune décision administrative à contester", a opposé Me Benoît Chabert, avocat de l'État. "Il n'y a pas de rétention en France avec un acte spécifique" et "la France n'est pas un acteur politique, administratif, avec des fonctions institutionnelles" en Syrie, a-t-il affirmé. Les décisions ont été mises en délibéré aux 12 et 30 mars.


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  • Clermont-Ferrand : Une femme violée et 2 autres agressées sexuellement en quelques heures, en pleine rue

    Illustration. (Jose Hernandez Camera 51/shutterstock).

    Une femme affirme avoir été violée en pleine rue ce dimanche matin à Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme) alors que deux autres ont expliqué avoir été victimes d’une agression sexuelle. Le ou les auteurs des faits n’ont pas encore été interpellés.

     

    Tout s’est passé en seulement quelques heures ce dimanche matin à Clermont-Ferrand, en pleine rue. Les policiers de la sûreté départementale du Puy-de-Dôme ont été saisis de trois affaires différentes rapporte La Montagne.

    Une jeune infirmière de 26 ans se rendait à son travail, à l’hôpital, lorsque vers 06h15 elle a été attaquée par un individu qui l’aurait suivie. L’agresseur l’a jetée au sol puis plaquée. La victime est parvenue à faire usage de sa petite bombe lacrymogène, ce qui a provoqué la fuite de cet homme.

    Elle reçoit de violents coups de poing au visage avant d’être violée

    Seulement quelques minutes plus tard, les policiers ont reçu l’appel d’une autre femme. Il était environ 06h35.

    Cette dernière qui est âgée de 23 ans, leur a expliqué qu’elle venait d’être violée en pleine rue par un homme, qui l’a frappée au visage. Elle a raconté aux forces de l’ordre qu’au moment des faits, elle rentrait de soirée avec son téléphone à la main pour se guider à l’aide du GPS, lorsqu’un individu l’a jetée par terre avant de lui porter de violents coups de poing au visage et de la violer.

     

    Le lieu exact de ce viol n’a pas pu être déterminé immédiatement, la victime n’habitant pas la commune. La jeune femme a toutefois indiqué que les faits s’étaient produits dans un square.

    Il éjacule sur sa victime et prend la fuite

    Nouvelle agression vers 11 heures sur le boulevard Lafayette. Une troisième jeune femme a raconté qu’elle marchait en direction du domicile d’une amie lorsqu’un homme l’a attaquée par derrière, l’a coincée contre le mur avant d’éjaculer sur elle. L’agresseur a ensuite pris la fuite.

    Les policiers de la sûreté départementale devront déterminer si les trois faits ont été commis par le même auteur. Selon le quotidien, les deux premiers auraient été commis par un individu de type africain alors que la troisième victime affirme avoir été attaquée par un homme de type européen. Par ailleurs, les policiers ont interpellé un suspect dimanche qui a rapidement été mis hors de cause.

    « Nous subissons les conséquences d’une délinquance de plus en plus dangereuse »

    Le maire de Clermont-Ferrand Olivier Bianchi (PS) a rapidement réagi à cette triple affaire, faisant part de son inquiétude face à « la montée de la violence »« Comme toutes les grandes villes de France, nous subissons les conséquences d’une délinquance de plus en plus dangereuse », a-t-il déclaré dans un communiqué de presse.

    L’élu qui est candidat à sa propre succession aux municipales affirme par ailleurs ne pas avoir « cessé d’interpeller l’État, pour que nous ayons plus d’effectifs et de moyens policiers dans notre ville ».


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