• PUBLIÉ PAR GAIA - DREUZ 
     

    Source : Midi Libre et Le républicain Lorrain

    Il avait eu un différend avec ses voisins car il voulait épouser leur fille de 10 ans. La cour d’appel de Montpellier a rejeté sa demande en liberté. Quentin, 30 ans, reste en prison pour l’instant.  

    « On peut s’interroger sur votre état mental puisque vous faites état de votre volonté d’épouser une jeune fille de dix ans. » À la cour d’appel de Montpellier, le récit des faits reprochés à Quentin, 30 ans, est ce mardi 3 mars très déconcertant. Cet homme de 30 ans a été incarcéré après un violent épisode survenu le 10 février à Agde, où il habite chez sa mère. Il est tout d’abord allé s’en prendre à ses voisins, en brisant la porte d’entrée avec un couteau et en hurlant :  » Je vais vous égorger, toi ta femme et tes enfants. » Il a ensuite menacé et insulté les policiers venus l’arrêter, en faisant de grands gestes avec un couteau doté d’une lame de 25 cm, jusqu’à ce qu’il soit neutralisé par un coup de pistolet à impulsion électrique.closevolume_off

    Il fume du cannabis et s’est converti à un islam rigoriste

    L’enquête montre que cet homme est au chômage depuis deux ans, fume beaucoup de cannabis et s’est converti à un islam rigoriste. « Le différend avec vos voisins porte sur le fait que vous avez émis le souhait d’épouser leur fille de dix ans dès qu’elle sera en âge de procréer « , insiste la magistrate. « Ils sont venus me frapper à trois en me traitant de pédophile, ça m’a mis hors de moi « , rétorque-t-il.  » Je n’ai jamais prononcé de menaces de mort. » La juge : « Vous avez dit :  » Je vais te planter, sale pute  » à la policière. Et pourquoi n’avez-vous pas écouté le conseil de votre médecin d’entreprendre un suivi psychiatrique ?  » Quentin : « J’ai beaucoup de mal à faire confiance.  » La justice aussi, visiblement : sa demande de remise en liberté est rejetée, il reste en prison pour l’instant.

    Il vient d’être incarcéré après une violente rixe avec ses voisins (…) Lors de cette virulente dispute, l’homme a menacé un couple et ses enfants avec un couteau doté d’une lame de 25 cm. L’audience a révélé que le différend portait sur le fait qu’il avait émis le souhait d’épouser leur fille de 10 ans « dès qu’elle sera en âge de procréer ».


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  • Couvre feu à 18h, contrôle de l'armée et de la police

    FranceNews24@FranceNews24
     
     

    ⚡️URGENT⚡️ : Le gouvernement pourrait mettre en place un total sur le territoire français avec un couvre feu à compter de 18 heures et la mise en place de barrages de quartiers contrôlés par l'armée et la police.

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  • Face au coronavirus, le gouvernement prépare le recours à l’armée


     Hervé Kempf (Reporterre) 

    Le gouvernement a publié dimanche 15 mars un décret préparant le recours aux personnels de l’armée. 

    Celle-ci envisage depuis quelques années la possibilité d’une pandémie comme celle d’aujourd’hui, ainsi que le montre un scénario qu’elle avait commandé en 2014, que révèle Reporterre.
    Le gouvernement a publié au Journal officiel du 15 mars un décret relatif à l’affectation temporaire des militaires.

    Le texte permet l’affectation temporaire dans des organismes civils de militaires pour une durée limitée.
    Parmi ces organismes, on relève notamment les établissements de santé publics ou privés, les groupements de coopération sanitaire.
    Décryptage du texte par un général interrogé par Reporterre : « Le texte organise le cadre réglementaire pour pouvoir affecter des spécialistes de l’armée — notamment les infirmiers et médecins des armées — dans un hôpital en temps de crise. »
     L’armée est en effet équipée pour pouvoir gérer des situations sanitaires d’urgence, et ses moyens pourraient venir compléter un service hospitalier public en surchauffe.
    « Ce dispositif ne concerne pas le maintien de l’ordre », précise le gradé, en pensant au confinement général envisagé par les autorités. « Ce serait l’objet d’autres textes. »
    Lundi 16 mars après-midi, le ministère des Armées a publié un tweet indiquant que le texte n’avait « aucun lien avec le Covid-19 » et était « une simple mesure de rédaction juridique ».
     Qui permettra donc aux militaires compétents d’être affectés, par exemple, dans des services de santé.
    Si le ministère des Armées avait répondu aux questions que Reporterre lui a posées dimanche après-midi, nous aurions bien sûr informé nos lectrices et lecteurs de cette réponse.

    DANS LES DOSSIERS DE L’ARMÉE, LE SCÉNARIO DE LA PANDÉMIE
    Les services d’analyse de la Défense nationale élaborent en permanence des scénarios sur des situations apparemment improbables.

    En 2014, l’armée a commandé à l’Iris, un centre d’études internationales, un rapport sur les effets que pourrait avoir le changement climatique sur les activités militaires (Conséquences du dérèglement climatique pour le ministère de la Défense).
    Plusieurs scénarios avaient été établis par les chercheurs, dont celui d’une pandémie.
    Le voici, tel que présenté dans le rapport, p. 69 :
    Au cœur de l’été 2026, la France savoure quelques semaines de répit. L’année a été difficile, notamment marquée par une grève de plus de 45 jours de tous les fonctionnaires des services publics de santé, épuisés par les coupes budgétaires opérées sans discontinuer depuis dix ans. Une grève populaire, alors que les indices de morbidité ne cessent de se dégrader. Personne n’a remarqué que, comme en Grèce, en Italie et en Espagne, les services de surveillance des maladies vectorielles et tropicales se sont largement étiolés durant ces années. Le gouvernement n’a cependant rien cédé sur le fond, sauf à la marge, ce qui a permis au mouvement de s’arrêter avec la satisfaction d’avoir obtenu une contrepartie.
    À la suite d’un printemps singulièrement pluvieux, une canicule s’est abattue sur le pays pendant le mois de juin. L’État, les collectivités locales et les populations ayant appris à s’adapter, ses conséquences n’ont pas été trop graves : on ne dénombre qu’environ 300 décès dus à une chaleur intense, un chiffre dans la moyenne des quatre canicules de la décennie passée. En juillet, il a plu abondamment, mais sans excès, et enfin, au début du mois d’août, la météo retrouve une tonalité estivale plus classique.
    Cependant, dans le nord de l’Italie, a éclaté une épidémie de dengue : par dizaines, et bientôt par centaines, des Lombards meurent de fièvre hémorragique. Les services hospitaliers, eux aussi affaiblis par des années de crise, sont débordés, les médicaments manquent, le gouvernement est démuni et rapidement renversé à l’Assemblée.
    Mais à peine les médias français répandent-ils les nouvelles transalpines que la panique se propage à Nice, à Toulon, à Marseille, tout au long de la Côte d’Azur. Des cohortes de moustiques envahissent la région : les victimes sont encore peu nombreuses, mais les routes sont encombrées de touristes qui fuient en masse le littoral. Les services publics, en latence durant l’été, tardent à prendre la mesure du phénomène et ne réagissent pas immédiatement. Les chiffres de l’infection commencent à être connus — plus de 500.000 personnes touchées, selon le professeur de l’Institut Pasteur, Jean-Marc Marnac, descendu en urgence, et de sa propre initiative, à Marseille. Le 12 août, il tient une conférence de presse avec des collègues médecins, pour dénoncer l’impéritie des autorités et annoncer que plus de mille personnes sont déjà décédées. Le lendemain, alors que le gouvernement tient une réunion d’urgence, c’est au tour de collègues lyonnais de déclarer devant les caméras de télévision que l’épidémie a gagné Lyon, où ils recensent déjà 224 décès dus à la dengue.
    Le soir même, la Première ministre, Charlotte Bonfait, intervient solennellement à l’hôpital du Val de Grâce, à Paris. Elle annonce une série de mesures : mobilisation de tous les fonctionnaires des hôpitaux qui doivent revenir de vacances ; réorganisation de la Protection civile sous la houlette du préfet du Nord, Pascal Hansin, en remplacement de Pierre Pitoef, qui est destitué ; mobilisation de tous les services de gendarmerie pour réguler les flux de populations et d’automobiles qui ont transformé, depuis trois jours, le couloir rhodanien en un embouteillage géant où ambulances et autres véhicules prioritaires peinent à se frayer un passage. La Première ministre annonce aussi le recours à l’armée :
    • les engins militaires seront requis pour déblayer les routes ou déplacer les véhicules immobilisés ;
    • les militaires passeront dans les habitations distribuer des lettres d’information et des kits de protection ;
    • ils répandront des pesticides dans les zones repérées par les spécialistes sous la coordination du Professeur Jean-Marc Marnac.
    Dès le soir, le chef d’état-major, le général Justin de La Rafort, annonce la mise en œuvre de ces mesures, non sans faire remarquer devant les micros tendus que l’armée déploie en même temps une importante mission en Arctique. »

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  • Mais qu’on la mette en quarantaine !

    On nous présente Emmanuel Macron
    comme d’une intelligence supérieure.

    Et comme un maitre en matière de communication …

    Pourtant, le choix de ses porte-parole du gouvernement ne témoigne pas d’une grande pertinence !

    De Christophe Castaner à Sibeth Ndiaye en passant par Benjamin Griveaux, on ne voit pas là un casting à la hauteur de l’intelligence supposée du chef suprême.

    Il est vrai qu’avec Sibeth Ndiaye on atteint des sommets dans le domaine.

    Nicolas Gauthier, dans cet article de Boulevard Voltaire, exécuté la porte-parole provocatrice du gouvernement :

    Sibeth Ndiaye et le coronavirus :
    à quand sa mise en quarantaine ?

    La cérémonie des César ayant sombré dans la palinodie qu’on sait, alors qu’on ignore encore si celle de Cannes sera maintenue, qu’on se rassure, , porte-parole de l’Élysée, continue d’être un festival à elle seule. Bref, the show must go on, comme on dit.

    Rappel des épisodes précédents. À l’occasion de la grande fête du cinéma français, elle avait cru bon de se distinguer – alors qu’elle n’est pas actrice et, de fait, encore moins sélectionnée dans ce sympathique raout – en affirmant, à propos de Roman Polanski, :

    « Quand on a fauté, on assume ses responsabilités, d’autant plus dans des crimes de cette nature-là, où on fait du mal aux gens, et Roman Polanski a fait du mal aux gens. »

    Il faudra encore que cette sémillante demoiselle nous explique la différence entre un « crime qui fait du mal aux gens » et celui qui leur fait du bien. Simple argutie sémantique, certes, mais tout de même…

    En attendant, le coronavirus campant en embuscade, Sibeth Ndiaye est première sur la ligne de front. Malgré les nouvelles catastrophiques qui s’amoncellent – dont l’annulation des tournées de Patrick Bruel, Matt Pokora et Maître Gims ; la culture française s’en relèvera-t-elle un jour ? –, elle a inventé un salut d’un genre nouveau, consistant à se « checker » le coude. Yes! Et tant qu’à se moucher, elle, au moins, ne se mouche-t-elle pas… du coude. Et encore moins dans celui de son voisin.

    On notera, pour finir, que cette pimprenelle exporte ses talents à l’international, puisque se mêlant de la manière qu’ont les autorités italiennes de gérer l’actuelle épidémie :

    « L’Italie a pris des mesures, je pense notamment aux contrôles de température à l’arrivée de vols en provenance à risques, qui n’ont pas permis d’enrayer l’épidémie. Nous n’avions pas pris ce type de mesure. »

    Ce à quoi Lia Capri, journaliste locale, invite la France à se montrer « moins présomptueuse » et à éviter de « donner des leçons »… Et ses consœurs de lui emboîter le pas. La philosophe Michela Marzano :

    « D’où vous vous permettez ? Comment osez-vous ? Savez-vous que l’OMS recommande à la France de prendre des mesures comme en Italie. »

    Et Andrea Vianello, journaliste, de lui rétorquer, tandis qu’un autre de ses confrères, Roberto Tallei, réplique de la sorte :

    « Le gouvernement français critique les mesures prises par l’Italie. On commentera ça dans quelques semaines. »

    Là, une question se pose. Comment Emmanuel Macron peut-il abandonner sa propre communication, en temps de crise, à une telle pimbêche ?

    Pour l’universitaire Benjamin Morel, interrogé par le FigaroVox, le 24 février dernier, la réponse est simple quant à ce type de « format utilisé visant à rendre compréhensible au plus grand nombre les intentions du gouvernement », si bien incarné par Sibeth Ndiyae :

    « Que les choses soient claires, cela n’est pas propre à LREM, mais touche l’ensemble de la classe politique. […] Le problème, c’est que l’on pose parfois des questions que le peuple ne se pose pas, ou dont il se fiche un peu. Ensuite, on dit “voyez ce que pense le peuple”, mais si l’on considère les non-répondants et ceux qui ont répondu sans que ça les intéresse vraiment… suivez mon regard vers les sondages relatifs aux “question de société”… »

    Et la dernière pique assenée par le même Benjamin Morel à propos de la même Sibeth Ndiaye :

    « Elle est un symptôme de ce qu’on vient d’évoquer. Sa carrière politique est embryonnaire, elle est d’abord une conseillère en communication. Camper la posture de gaffeuse relève d’une stratégie bien pensée de saturation et de diversion médiatique. Ça permet de faire parler et d’occuper l’espace à défaut de pouvoir rendre l’image d’une profondeur politique. »

    Nicolas Gauthier pour Boulevard Voltaire.


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