• Selon Valérie Pécresse, l’islam serait une religion Française !

    L'auteur

    Résistante contre l'islamisation de la France. Pour la conservation de sa civilisation et de ses valeurs.

    Il y a vraiment de quoi se poser des questions au sujet de Valérie Pécresse. La dernière : serait-elle devenue salafiste, volontairement ou à l’insu de son plein gré ? Car elle vient de déclarer que l’islam est une religion française, ajoutant que tous ceux qui diraient le contraire se trompent !…

    http://www.fdesouche.com/1298081-lislam-est-une-religion-francaise-declare-valerie-pecresse-elle-se-trompe-lislam-est-une-religion-importee-repond-nadine-morano

    Or avant elle il n’y a guère que le Frère musulman Tariq Ramadan, violeur en série, faux diplômé, faux universitaire et vrai menteur-bonimenteur, l’homme à la chaire universitaire payée par le Qatar, grand admirateur de Qaradawi, celui qui veut finir le travail de Hitler, qui ait dit une telle horreur, en 2012.

    https://www.lepoint.fr/societe/tariq-ramadan-l-islam-est-une-religion-francaise-01-11-2012-1693846_23.php

    Pour s’aligner ainsi sur le Frère musulman et salafiste petit-fils de Hassan El Banna, deux solutions : soit Valérie Pécresse est devenue salafiste, soit elle a perdu la tête. Soit les deux…

    La première solution paraît la plus probable car à la pêche aux voix, que ne feraient pas nos politocards ?  Ils ne reculent devant rien. Aucune compromission, aucun mensonge ne leur fait peur ni ne nous est épargné.

    En 2015 elle avait déjà déclaré qu’il fallait donner la même chose aux musulmans qu’aux Français et aux Juifs, énormité qui prouve qu’elle se moque totalement de la loi de 1905 sur la laïcité. Mettre sur le même plan la nationalité et la religion montre bien qu’elle ne comprend pas ce qu’est la laïcité (qu’apprend-on donc à l’ENA ?)  et qu’elle accepte du coup le communautarisme, pourtant contraire à la constitution qui ne reconnaît que des citoyens, non des communautés.

    Valérie Pécresse a probablement appris à mentir en 1982 à Yalta en Crimée, sous le règne de Leonid Brejnev, où, à l’âge de quinze ans, son père l’a envoyée apprendre le russe dans un camp des jeunesses communistes. Apprentissage du mensonge renforcé par son passage à l’ENA.

    L’islam religion française, il faut dire à quel point c’est grotesque : la première mosquée de France était un petit réduit sur le cimetière du Père Lachaise, en 1856. La seconde, c’est la grande mosquée de Paris, construite en 1926. Et ensuite, il a fallu attendre jusqu’à ces trente dernières années pour voir la carte de France se consteller de ces casernes.

    Il y avait bien la mosquée Missouri à Fréjus, construite dans les années trente, mais elle était toujours désespérément (ou heureusement, c’est selon) vide car les tirailleurs sénégalais du coin, pour lesquels elle avait été construite, n’étaient pas précisément pratiquants. Elle n’a jamais été terminée et reste toujours inutilisée.

    L’islam n’a rien à voir avec la France, et d’ailleurs, nous l’avons toujours combattu. Nous l’avons bouté dehors vers la fin du dixième siècle, tout en continuant à nous défendre contre les razzias et l’esclavagisme jusqu’en 1830. Nous l’avons combattu pendant les croisades. Puis nous avons combattu l’empire ottoman de 1299 à 1922. Nous l’avons vaincu à Lépante en 1571. N’oublions pas que la Turquie est entrée en guerre contre nous aux côtés de l’Allemagne lors de la Première Guerre mondiale.

    Nous avons très bien vécu sans l’islam pendant des décennies et prétendons continuer à le faire.

    En fait, comme a si bien répondu Nadine Morano à Valérie Pécresse, l’islam est une religion d’importation, absolument rien de plus.

    Rien de français dans les textes musulmans, qui ne sont qu’un gloubiboulga de pratiques mesquines (entrer dans les toilettes du pied gauche) ou sanguinaires (tuer les chrétiens et les juifs partout où on les voit) sexistes (battre sa femme si elle n’obéit pas) niant la science (car oui la terre est plate) etc.

    L’islam, né en Arabie au VIIe siècle des visions délirantes d’un chamelier illettré,  pour tout dire n’a rien à voir avec l’esprit français, qui est tellement plus subtil, cartésien, cultivé, fin…

    L’islam n’a rien à voir non plus avec nos lois. La lapidation, la polygamie ont été abolies par le Christ il y a deux mille ans : elles n’ont rien à voir avec la France, dont les racines sont judéo-chrétiennes.

    Le port du voile est une pratique d’enfermement de la femme, réduite ainsi à n’être que le signalement d’un objet sexuel soumis, ce qui n’est pas tolérable et que les Français tolèrent de moins en moins. Le voile n’a rien de français. Les Françaises, même chapeautées autrefois, montraient facilement leurs atours et n’avaient pas besoin de cette armure pour assurer elles-mêmes leur propre défense devant des Français qui les respectaient et les traitaient depuis toujours en partenaires, en amies.

    Mais Valérie Pécresse, par électoralisme pur, défend le port du voile et même celui des burqinis.

    Valérie Pécresse a quitté les Républicains en juin après les européennes. Ce n’est pas très beau de quitter un parti lorsqu’il est en difficulté. Va-t-elle rejoindre la République en marche vers toujours plus d’islamisation ?

    Elle se trompe tragiquement dans tous les cas en croyant s’assurer un avenir par toujours plus de dhimmitude.

    D’ailleurs elle a reconnu le Grand Remplacement. Elle vient de dire qu’en Île-de-France, une naissance sur deux est issue de l’immigration. C’est très clair et son positionnement est désormais très clair aussi. 

    Va-t-on la voir un de ces jours, poussant sa logique suicidaire jusqu’au bout, avec un voile sur la tête ? Qui sait ? Elle n’en est pas loin.

    Qu’elle n’oublie pas que la roche Tarpéienne est tout près du Capitole.

    Sophie Durand

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    LA DROITE IS BACK@lafranceisback

    « L'#islam est une religion française. Tous ceux qui diraient le contraire se trompent. » - Valérie Pécresse, la soumise.
    Car bien sûr, comme chacun le sait, l'islam est né en Corrèze...
    Seule vérité : l'islam doit se plier aux lois de la République et au mode de vie français !


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  • Paris, Dijon, Nice : y a-t-il un pilote dans l’avion ?

    63 Canadiens perdent la vie dans un écrasement d'avion en Iran

    Les autorités sont incapables de maintenir l’ordre, de faire respecter la loi et, même, de défendre l’honneur de forces de l’ordre insultées par une racaille encouragée à déferler, vu la passivité du pouvoir. 
    Mieux : elles encouragent à la désobéissance, comme l’a fait Castaner en donnant son blanc-seing moral aux manifestations interdites…

    Jugez plutôt :
     Depuis trois semaines, des manifestations sauvages se déroulent régulièrement, malgré les règles sanitaires et les interdictions des autorités : manif de sans-papiers, puis manifs antiracistes.
    Toutes se sont accompagnées de troubles, de heurts, de violences.
    Mieux, même : samedi dernier, ce sont des commerçants et restaurateurs de Paris qui se sont vus obligés de fermer pour permettre une manifestation non autorisée de se dérouler.
    Ubuesque…
    En désespoir de cause, deux décisions sont venues d’institutions non gouvernementales : le Conseil d’État a rétabli le droit de manifester, la direction générale de la police a maintenu la technique de « clé d’étranglement » interdite, trois jours plus tôt, par le ministre de l’Intérieur.
    Tout se passe donc comme si le gouvernement ne servait plus à rien, n’était même plus écouté par les services et institutions qui dépendent de lui…
    Depuis quatre jours, à , mais aussi à Nice, la France assiste à une guerre urbaine entre gangs de trafiquants de drogue tchétchènes et maghrébins.

    Les images montrent des individus en nombre, armés jusqu’aux dents, qui n’ont plus aucune crainte à s’exhiber ainsi : ce sont eux qui ont pris le pouvoir dans les quartiers.
    Et cela fait longtemps que ça dure.
    Face à cela, le gouvernement met plusieurs jours à réagir et à envoyer les moyens de police nécessaires au rétablissement de l’ordre.
    Des forces de police que l’on appelle à la rescousse après les avoir insultées pour complaire à la racaille : on se demande comment ils trouvent encore la motivation pour faire leur devoir dans ces conditions…
    Au gouvernement, on feint l’hébétude : depuis des semaines, j’écris des articles pour annoncer la poussée de fièvre imminente en banlieue à cause de la chute du chiffre d’affaires des trafiquants de drogue.
    Ce que j’ai pu prévoir dans mon coin, notre gouvernement et ses services sont donc incapables de l’anticiper.
    Comme il n’a pas anticipé les troubles que la libération de dix mille délinquants, dont des assassins avérés, provoquera dans un avenir proche.
    Comme il ne fait rien contre la prolifération des armes de guerre dans les quartiers, pourtant dénoncée par le général de Villiers.
    Et rien, bien sûr, contre l’immigration dont on répète, depuis trente ans, qu’elle va nous mener à la guerre civile : en vain, les fauteurs de troubles sont, en dernier ressort, les soutiens électoraux de Macron et de la gauche en général…
    La France est devenue un avion sans pilote où le Président et le gouvernement ne servent qu’à caresser des clientèles dans le sens du poil et à se congratuler de ce qui marche encore dans le pays, malgré eux : Macron s’est gargarisé, dimanche, du succès de la politique sanitaire ; il ne le doit qu’au civisme exceptionnel d’un peuple français qu’il n’a eu de cesse de vilipender depuis son élection et à l’héroïsme du corps médical.
    Aujourd’hui, Macron semble découvrir que des « choses ne fonctionnent pas et doivent être revues » : il se plaint que nous soyons dépourvus d’économie, depuis la vague de délocalisations, que nous dénonçons pourtant depuis trente ans sous les quolibets des gens du pouvoir.
    Gouverner, c’est prévoir : ce gouvernement ne prévoit rien, il ne fait que prendre acte des échecs de sa politique.
    Gouverner, c’est imposer l’autorité de l’État : Macron, Philippe, Castaner et les autres en sont incapables.
    La France est un avion sans pilote, le monde entier est aujourd’hui le témoin de l’humiliation de notre pays. Macron ferait mieux de baisser la tête plutôt que de chanter ses mérites à la télévision.

    Et de prendre au plus vite les commandes de l’avion qui pique du nez dangereusement… ou de les laisser à plus compétent et plus visionnaire.
     
    Olivier Piacentini

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  • À Nîmes, on déménage les écoliers après l’usage d’armes de guerre par les racailles dans le quartier !

     


     et ses arènes, la gloire de l’Empire romain, la Maison Carrée, la tour Magne, le pont du Gard et ses oliviers millénaires…  
    , une ville d’art et d’histoire… et de drôles d’histoires, parfois.

    L’Empire romain a sombré dans la déliquescence, rongé de l’intérieur, dit-on, par la corruption des mœurs et les « barbares ».
    Le poisson a pourri par la tête.
    La gangrène a gagné toutes les couches de la population.
    À Nîmes, les prestigieux vestiges ne cachent pas la misère.
    Troisième ville la plus peuplée d’Occitanie, derrière Toulouse et Montpellier, Nîmes bat des records. Elle est la sixième ville la plus pauvre de France, explique Le Midi libre.
    Avec une très forte population d’origine immigrée, on y est plus jeune, moins qualifié et plus pauvre qu’en moyenne nationale : 14 % de la population totale est aux minima sociaux, contre 4 % au niveau régional et 2 % au niveau national (INSEE).
    Alors, il y a « les quartiers », terme qui, depuis des décennies, désigne ces coins de relégation urbaine où se concentrent tous les maux et les trafics. Ainsi celui du Chemin-bas d’Avignon.
    Labellisé « quartier défavorisé », le Chemin-bas d’Avignon a pourtant reçu tout ce qui a pu exister en matière d’aides publiques.
    Or, si l’on en croit l’article de Wikipédia qui lui est consacré, le quartier « souffre plus que d’autres d’une insécurité quotidienne et d’une délinquance enracinée » et « connaît depuis quelques années une dégradation importante de ses conditions de sécurité », ce qui lui a valu l’attention particulière du ministère de l’Intérieur sous le gouvernement Hollande, et son classement en zone de sécurité prioritaire en 2013, permettant l’octroi de policiers supplémentaires au secteur.

    Autant d’attentions nécessaires mais, à l’évidence, insuffisantes puisque les fusillades se succèdent au Chemin-bas d’Avignon, entraînant – c’est une première ! – la « délocalisation » des écoles maternelle et primaire « après l’utilisation d’armes de guerre dans ce quartier », rapporte Le Parisien.
    Par souci de sécurité, les bambins ont été exportés vers des lieux plus cléments, histoire de « sécuriser les enfants et les familles », a dit Mme le maire dans un communiqué. On connaissait la phase 1, celle des territoires perdus de la République. Voilà donc la phase 2 : les territoires d’où s’enfuit la République.
    Les événements de ces jours derniers en ont apporté une preuve supplémentaire : les voyous sont, dans ce pays, mieux armés que les forces de l’ordre.
    Surtout, ils n’hésitent pas à faire usage de leur matériel.
    Un jeune homme de 20 ans ayant été abattu dans la rue, dimanche soir dernier, les habitants du quartier ont vu débarquer, le lendemain, des hommes « aux visages dissimulés par des cagoules et munis d’armes automatiques, des individus venus de l’extérieur du quartier ».
    Comme à 
    Déjà, en 2016, les enseignants de ce groupe scolaire avaient débrayé après avoir relevé onze impacts de balles sur les murs et fenêtres de l’école.
    Le Chemin-bas d’Avignon est gangrené par le trafic de drogue, dit la voix officielle.
    Dans le monde des Bisounours où nous vivons, on continue de nourrir le membre gangrené et on coupe ce qui est encore sain.
    On peut fuir, délocaliser les petits enfants…
    Inutile, c’est trop tard.
    La gangrène nous court après, elle nous a rattrapés.
    C’est la chute de l’Empire romain qui recommence.

    Marie Delarue

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  •  Celle qui aime mordre les oreilles n'as pas sa place dans le gouvernement Français !

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    Bonne nouvelle !! La loi Avia censurée par le Conseil constitutionnel

     
    Elle mord un chauffeur de taxi et méprise les policiers : Laëtitia ...
     
    Par:  ..

    Bonne nouvelle, et oui, je peux me réjouir parfois de l’actualité, mais disons-le c’est assez rare !
    La disposition-phare de la loi Avia contre la haine en ligne censurée par le Conseil constitutionnel !

    « Pour le juge constitutionnel, l’obligation faite aux réseaux sociaux de supprimer, dans les vingt-quatre heures, sous peine de sanctions pénales, les contenus « haineux » qui leur sont signalés n’est en effet pas compatible avec la liberté d’expression. Il donne ainsi raison aux opposants du texte, qui dénonçaient les risques de surcensure par les plates-formes en ligne comme Facebook, Twitter, Snapchat ou YouTube.
    Le Conseil constitutionnel pointe notamment le fait que les réseaux sociaux étaient, selon la loi, censés se prononcer sur la simple base d’un signalement d’un de leurs utilisateurs, sans l’intervention d’une autorité extérieure comme un juge. Par ailleurs, les membres du Conseil constitutionnel ont noté que le dispositif imaginé par la loi Avia imposait à ces mêmes entreprises de prononcer une évaluation juridique précise de chacun des propos signalés, alors même que cette évaluation pouvait revêtir une « technicité juridique » ou dépendre du « contexte » dans lequel ils ont été publiés. Le tout dans un « délai extrêmement bref ». Tout en les exposant à une sanction pénale dès la première erreur.
    Bref, résume le Conseil constitutionnel, la loi incitait « les opérateurs de plate-forme en ligne à retirer les contenus qui leur sont signalés, qu’ils soient ou non manifestement illicites ». Le texte portait donc « une atteinte à l’exercice de la liberté d’expression et de communication qui n’est pas nécessaire, adaptée et proportionnée ».
    Cette loi est stupide.

    Profondément.
    Vous pouvez interdire certaines expressions publiques, vous n’interdirez pas la pensée…
    Sauf à créer des camps de rééducation.
    Vous pouvez permettre à tous de tout signaler, et vous obtenez un monde où plus personne ne peut plus penser ni exprimer un sentiment.
    Bien évidemment, certaines pensées peuvent-être considérées comme mauvaises ou néfastes, il faut alors les combattre intellectuellement.
    Celui qui censure, n’est généralement pas très certain de la supériorité intellectuelle de ses arguments.
    Et c’est bien tout le problème de ce pouvoir qui est idéologiquement aux abois.
    Il faut donc censurer ceux qui pensent autrement ou différemment.
    La loi Avia était une négation de la liberté d’expression.
    C’est une bonne nouvelle.
    Mais, le diable, venant de se faire claquer la porte au nez, tentera évidemment de passer par le fenêtre, ou par le cheminée…

    Charles SANNAT

    Source Le Monde.fr ici

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  • Assa Traoré en arrêt maladie de complaisance de 2016 à 2019 ?

    L’histoire est désormais connue de la France entière. Le 19 juillet 2016, un jeune homme nommé Adama Traoré décède à la gendarmerie de Persan, Val d’Oise, à la suite d’un contrôle d’identité mouvementé, le jour de son vingt-quatrième anniversaire. Figure de proue du comité Vérité pour Adama, sa demi-sœur Assa Traoré se bat depuis bientôt quatre ans pour que les gendarmes ayant procédé à son interpellation soient mis en examen, ce que les juges d’instruction n’ont pas considéré comme justifié.

    Notre Angela Davis tricolore, accablée par la maladie ?

    Assa Traoré répète souvent qu’elle a appris le décès d’Adama alors qu’elle se trouvait en Croatie pour « déplacement professionnel ». C’est exact, mais à préciser. En tant qu’éducatrice spécialisée, elle encadrait avec une collègue un groupe de sept adolescents en voyage à Rabac, une station balnéaire de la côte Adriatique. Une semaine de vacances offerte à des jeunes défavorisés, ce qui cadre mal, bien sûr, avec le discours martelé par le comité Adama sur les populations racisées-abandonnées-persécutées des cités.

    Le nom de l’employeur d’Assa Traoré cadre encore plus mal avec ce discours. Il s’agit d’une fondation issue d’un réseau qui venait en aide sous l’occupation à des jeunes ayant de réelles raisons de courir pour échapper aux contrôles d’identité : l’Oeuvre de protection des enfants juifs (Opej). Créée en 1945, l’Opej est désormais un acteur du social avec délégation de service public. Elle s’occupe de tous les enfants en difficulté, sans distinction de confession. Son nom complet est Opej-Baron Edmond de Rothschild, car il bénéficie du soutien généreux de la fondation Rothschild.

    Assa Traoré a publié au Seuil en mars 2017 un livre-témoignage écrit avec Elsa Vigoureux, du Nouvel Observateur. À aucun moment elle n’évoque ces détails. Elle « remercie la fondation Opej pour sa compréhension et son soutien », en dernière page, sans développer le sigle. Selon nos informations, ce soutien n’était pas seulement moral. Assa Traoré n’est pas retournée travailler après le décès de son demi-frère. Elle s’est mise en arrêt maladie. Un arrêt qui s’est prolongé, nous a-t-elle précisé, jusqu’en décembre 2019.

    La nature exacte de sa maladie ne regarde qu’elle, mais n’importe qui peut facilement vérifier qu’elle a fait preuve durant ces 41 mois d’un allant formidable, enchainant les meetings, les déplacements et les interviews. Elle reçoit Libération pour un portrait publié en septembre 2016. Le 13 octobre suivant, elle répond à Jeune Afrique. Le 5 novembre, porte-voix en main, elle anime un petit cortège place de la République, à Paris. Le 17 novembre, elle se manifeste au conseil municipal de Beaumont-sur-Oise, pour réclamer la vérité. Le 31 décembre, elle met en ligne ses vœux en vidéo sur Médiapart, à l’invitation du site. En janvier 2017, elle tient la vedette dans l’émission La Clique, de Mouloud Achour. En 2018, elle parle à Bastamag et Reporterre, elle se déplace en banlieue. Elle fait un entretien croisé avec Angela Davis, publié par la revue Ballast, en janvier 2019. Elle est en Une des Inrocks en avril 2019 et annonce qu’elle relance sa ligne de vêtements, dans la rubrique « Où est le cool ? ». En avril 2019, elle publie un second livre chez Stock, avec l’universitaire Geoffroy de Lagasnerie. Elle termine l’année 2019 comme vedette d’une soirée de soutien réunissant l’écrivain Edouard Louis, l’économiste Thomas Porcher, l’ex-footballeur Vikash Dhorasoo, la chanteuse Camélia Jordana, la militante Rokhaya Diallo, etc.

    Complaisance

    Tout ceci est-il bien conforme avec le repos que suppose un arrêt-maladie ? La question semble embarrasser au plus haut point l’Opej. « Oui, elle travaillait chez nous, mais nous avons reçu des directives du siège et nous ne devons pas en parler », nous a répondu l’Opej de Sarcelles. Au siège, le directeur général Johan Zittoun, répond que « les salariés sont soumis au secret professionnel le plus strict, ce qui les empêche de divulguer la moindre information concernant [le] personnel ». Il invoque « l’impérieuse nécessité de préserver les travailleurs sociaux afin qu’ils restent concentrés sur leur mission quotidienne ».

    Mission ? Assa Traoré n’aurait-elle pas plutôt bénéficié d’un arrêt de travail complaisamment prolongé ? Les sommes en jeu ne sont pas de celles qui bouleversent les grands équilibres de l’assurance-maladie. Un salarié arrêté n’est pas indemnisé à 100% très longtemps, et une éducatrice spécialisée ne gagne pas des fortunes. Sur le plan juridique, néanmoins, il y a un hiatus. Un salarié arrêté est censé rester chez lui et se reposer. En septembre 2016, la cour d’appel de Paris a confirmé la condamnation d’un salarié de la RATP qui avait fait campagne pour les municipales à la Courneuve pendant un arrêt maladie.

    Sur le plan symbolique, enfin, ce passage de la biographie d’Assa Traoré détonne. Le comité Vérité pour Adama regorge de militants antisionistes dénonçant le racisme structurel de l’État français. Ils affectionnent les raccourcis-chocs, en voici un: leur égérie a bénéficié de la générosité de l’État en question pendant des années, avec le concours des Rothschild. Ils sont partout.

    Erwan Seznec

    Source : http://causeur.fr


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