• Trump cède aux néo-conservateurs et bombarde la Syrie

    Trump cède aux néo-conservateurs et bombarde la Syrie

    La situation géopolitique a radicalement en changé en moins de 24 heures, après que Donald Trump ait opéré un virage à 180 degrés sur le dossier syrien. Suite à une énième fausse attaque au « gaz » – sur le modèle de celle de 2013 – la Maison Blanche a enclenché « l’option militaire ».

    Donald Trump a déclenché jeudi des frappes contre la Syrie en riposte à une attaque chimique présumée imputée au « dictateur Bachar al-Assad », le président américain exhortant les « nations civilisées » à faire cesser le carnage dans ce pays en guerre. Ces frappes, première opération militaire des États-Unis contre le régime syrien, ont été menées avec « 59 missiles » de croisière Tomahawk, a annoncé la Maison Blanche, précisant qu'elles avaient visé la base aérienne de Shayrat « associée au programme » d'armes chimiques de Damas et « directement liée » aux événements « horribles » de mardi.

    Et le problème principal se situe dans le fait que Trump ait délégué ce type de décision à son ministre de la Défense, le général Mattis. Un tenant de la ligne anti-Iran. Or la Syrie n’est qu’un conflit entre les alliés islamistes sunnites des USA et la théocratie chiite.

    Des officiels américains ont déclaré à CNN que « le Pentagone a depuis longtemps des options de frappes contre les capacités d’armement chimique de la Syrie et les a présenté à l’administration ».

    Trump avait fait campagne contre les nombreuses guerres menées par les USA depuis plus de 25 ans, coûtant des milliards de milliards de dollars aux États-Unis. Il avait également appelé Barack Obama à ne pas intervenir en Syrie en 2013.

    Tout ceci a radicalement changé et Trump, qui est sous la pression croissante d’un coup d’État mené par des oligarques influents associés à la banque Goldman Sachs, a capitulé devant l’agenda des néo-conservateurs américains contrôlant Washington. En d’autres termes, il poursuit la politique des ères Clinton, Bush et Obama plutôt que d’opter pour sa politique « America First », de tendance nationaliste et isolationniste.

    Une telle décision ruine, pour ainsi dire, le soutien dont il dispose chez les Américains lassés des guerres extérieures. Un luxe que le président ne peut pourtant pas se payer compte tenu de la mobilisation des groupes raciaux non-européens contre lui ainsi que du Parti Démocrate.

    Au surplus, toute action en Syrie de ce type risque d'entrainer une guerre avec la Russie.

    Source : http://breizatao.com


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