• Le rôle de la Chine en Algérie .Posté Par: Pieds Noirs 9A..
     
    Témoignage du bachaga Boualam, sur le rôle de la Chine dans la guerre d’Algérie :
     
     
    « Sait-on que la véritable négociation d’Evian, engagée à l’abri des baïonnettes suisses, par des représentants du G.P.R.A. (Gouvernement Provisoire de la République Algérienne) préoccupés d’assurer leur survie politique vis-à-vis de la minorité demeurée à Tunis et du « Chef historique », otage d’honneur du général de Gaulle et garantie des garanties de l’Algérie algérienne, s’est joué à la conférence des Quatorze sur le Laos ?
     
    Par un de ces hasards providentiels de l’Histoire, cette conférence se tenait à Genève en même temps que les pourparlers d’Evian. Le secret d’Evian, c’est la présence, à Genève, de deux cents officiels, experts et économistes chinois, accompagnés des représentants qualifiés du Nord Viêt-Nam, du Pathet-Laos et du Néo-Laos Haksat. La délégation des experts chinois qui accueillent sur l’aéroport Genève-Cointrin les plénipotentiaires du G.P.R.A., les conférences de presse que les porte-paroles algériens donnent régulièrement, durant toute la négociation, dans la salle réservée aux délégués chinois à la Maison de la Presse de Genève, les confrontations quotidiennes entre les plénipotentiaires algériens et les dits experts chinois, montrent assez le fond du problème. Si le F.L.N. avait délégué à Genève les plus inconsistants de ses représentants, c’est que les accords conclus avec l’Est, et plus particulièrement avec la Chine, accords que nous, députés musulmans et français d’Algérie avons dénoncés, font des représentants chinois à Genève, les véritables négociateurs. […]
     
    L’habileté, pour les durs du F.L.N., consistait à laisser négocier à Genève, sous le contrôle efficace de la délégation chinoise, ceux que l’on souhaitait discréditer. […]
     
    D’Evian à Alger, le F.L.N. sait que le chemin est long, qu’il passe par le jeu diplomatique neutraliste, c’est-à-dire par Pékin. […]
     
    La chance des négociateurs – et les experts chinois ont reçu mission de le répéter aux Algériens – c’est le slogan élyséen « de l’Atlantique à l’Oural », qui passe par Pékin. » (Bachaga Boualam, L’Algérie sans la France, Editions France-Empire, 1964, p. 25-27)
     
    Voici décrite par l’ancien vice-président de l’Assemblée Nationale la phase 1 du dépeçage de la France par la Chine communiste. La phase 2 sera sans doute le soutien plus ou moins officiel que ce pays fournira, aux nom d'une solidarité tiers-mondiste antioccidentale, aux islamo-indigénistes de banlieue lorsqu’ils passeront aux choses sérieuses, cette fois en Métropole. Espérons qu’alors il y ait de nouveaux bachaga Boualam pour leur montrer qui nous sommes et, à la place d’un de Gaulle, valet de la Chine communiste qu’il s’empressera de reconnaître après avoir évacué l’Algérie, de nouveaux Georges Bidault, plus soucieux de l'honneur et de l'indépendance nationale.

    votre commentaire
  • Peut être une image de 2 personnes et texte qui dit ’14 700 euros de salaire mensuel pour le Thénardier de Montreuil. Comme dirait l'autre, "la pauvreté c'est vous qui la vivez, c'est nous qui en vivons"’


    votre commentaire
  • Ils étaient venus pour tuer du russe, ils se barrent la queue entre les jambes, heureux d'être encore vivants

    Rambo, ça marche mieux au cinoche


    votre commentaire

  • votre commentaire
  •  


    votre commentaire