Photo : Bouabdallah Ghlamallah ministre des Affaires religieuses de l'Algérie, bien connu pour traquer les chrétiens et inaugurer des mosquées en France si vous le savez pas chers lecteurs..

Salim Mohamedi, un imam et inspecteur au niveau du ministère des Affaires religieuses, donc un cadre de l’Etat, a «autoriser» l'année dernière ,les hommes à frapper leurs épouses «comme dernier recours afin de leur faire peur et les remettre dans le droit chemin».

Des propos choquants rapportés par le quotidien arabophone Echourouk dans un papier consacré à la proposition faite par certaines associations afin de «criminaliser» les violences conjugales. Selon cet imam, l’Islam a autorisé les hommes à frapper leurs femmes seulement si les coups «ne sont trop violents et n’engendrent pas des blessures». En d’autres termes, il faut les frapper «avec délicatesse».

Enfin avec délicatesse ..Seulement 10% des victimes osent déposer plainte par peur que cela finisse en vrai drame ..

 Une femme soutient l’imam ;

Des femmes n’épousent pas l’idée de la criminalisation des violences conjugales. Présidente de l’Observatoire algérien de la femme (OAF), Mme Chaïa Djaâfri, dans les colonnes du quotidien Echourouk a fait savoir que cette initiative augmenterait le nombre de divorces en Algérie.  Pour elle, les problèmes de couple doivent être traités dans la discrétion. En quelques sorte ,"soit battue et tait toi "

L’an 2012 pour Europe, les Algériennes étaient 5797  à recevoir des coups et blessures, 261 tuées suite à des violences physiques, 297 ont été violées et 329 ont subi des attentats à la pudeur. Pour certains ce ne sont que des chiffres froids de la gendarmerie nationale Algérienne,  2013, en dépit de l’éducation, des combats féministes, des lois pour les protégées, d’une religion qui appelle au respect des femmes, ces dernières sont encore violentées. Pire, ces violences certes, perçues comme intolérables, restent passables dans la société algérienne. En France cela se passe en silence sans que personne soit au courant ..