• Algérie: quand la junte militaire touche le fond .

    Algérie: quand la junte militaire touche le fond .

    Le président Abdelmadjid Tebboune et le chef d'Etat-major Saïd Chengriha.

    Revue de presse 

    Le régime algérien actuel, ou ce qui en tient lieu, a atteint ces derniers jours un degré de décadence absolue, si tant est qu’il n’ait jamais connu la moindre once d’apogée. Sa décision puérile et contre-productive d’ouvrir une prétendue «représentation du Rif en Algérie» est tout simplement un acte que ne peuvent commettre que des aliénés mentaux de la trempe du duo haineux Chengriha-Tebboune. Cet article est une revue de presse tirée du quotidien Al Akbar.

     

    Dans l’éditorial de son édition du mercredi 6 mars, le quotidien Al Akhbar estime que la décadence morale et diplomatique de la junte algérienne a atteint le plus bas degré de la bassesse, à tel point qu’on ne peut savoir si la folie de ce régime que le destin a voulu, malheureusement, que son pays soit le voisin géographique du Royaume du Maroc, est curable ou non.

    En effet, le duo Chengriha-Tebboune ne s’est pas seulement suffi d’avoir déclenché unilatéralement une crise profonde avec le Maroc en rompant coup sur coup, durant les derniers mois de l’année 2021, les relations diplomatiques entre les deux pays, en mettant fin au contrat de fourniture de gaz naturel au Maroc à travers le gazoduc Maghreb-Europe et en fermant l’espace aérien aux avions marocains. Le régime de séniles en rajoute aujourd’hui, toute honte bue, en passant à des actes puérils qui exhalent la haine et l’agressivité gratuites.

    Le plus grave dans cette décadence morale et diplomatique de l’actuel régime algérien, c’est que ses prédécesseurs, qui ont eux aussi toujours soufflé le chaud et rarement le froid à l’égard du Maroc, agissaient de façon allusive et à travers des déclarations, inamicales certes, mais mesurées.

    Or, le duo Chengriha-Tebboune est tellement démunie de vision et complètement aveuglé par sa haine du Maroc, qu’il ne distingue pas, écrit Al Akhbar, entre les couleurs des lignes, et particulièrement celles rouges, à ne pas dépasser sous aucun prétexte.

    C’est pourtant ce que vient de commettre la Mouradia en prenant une décision caricaturale à travers l’ouverture de ce qu’elle appelle la «représentation du Rif en Algérie», exhibant pour cette occasion théâtrale une poignée de traitres qui se comptent sur les doigts d’une seule main.

    Cet acte constitue un dangereux précédent et mérite une réponse ferme de la part du Royaume, surtout que ce dernier n’a jamais accepté l’ouverture sur son sol d’un bureau du Mouvement pour l’autodétermination de la Kabylie (MAK), que de nombreux pays ont accueilli à bras ouverts. Mieux, dans un discours officiel, le roi Mohammed VI a assuré l’Algérie que le Maroc ne sera jamais la source d’un quelconque mal dirigée contre elle.

    Mais grande est la différence entre un pays sans foi ni loi dans ses rapports avec ses voisins et un Royaume multiséculaire qui a des coutumes et principes respectueux des relations internationales.

    En attendant que l’Algérie trouve des dirigeants qui la sauveront de sa folle voyoucratie actuelle, le Maroc continuera à tirer les dividendes des agissements irresponsables du régime algérien. Tout comme il a renforcé son unité nationale face au séparatisme du Polisario que l’Algérie héberge, finance et arme depuis environ 50 ans, le Maroc trouve aujourd’hui une nouvelle occasion de renforcer davantage son front intérieur en vue de la défense de son intégrité territoriale et la légitimité de ses institutions.

    Par Mohamed Deychillaoui

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