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  • Pour en finir avec le « marxisme culturel », le Président brésilien coupe les vivres aux facs de sociologie et de philo

    Publié par :Thomas Joly

    Le Président brésilien, Jair Bolsonaro, va couper les fonds publics alloués aux facultés de sociologie et de philosophie, pour les réattribuer à d'autres filières, plus rentables et moins politisées.

    « Vous pouvez étudier la philosophie, mais avec votre propre argent. » C'est le message envoyé par le dirigeant d'extrême-droite. Avec son ministre de l'Education, il veut lutter contre ce qu'il appelle « le marxisme culturel », dominant dans les universités.

    Le ministre de l’Éducation a bien l’intention d’imposer « une logique gréco-romaine et des valeurs judéo-chrétiennes ».

    Naturellement, cette décision volontariste a provoqué l'émoi des gauchistes brésiliens et même du monde entier, ces gens-là étant habitués, depuis bien trop longtemps, à diffuser leur idéologie à l'université en se goinfrant d'argent public.


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  • L’incroyable arrogance de BHL face aux chefs d’Etat et de gouvernement européens

    Bernard-Henri Lévy n’exerce pas seulement son influence, voire son contrôle, sur l’Etat français (jusqu’à le faire récemment attaquer un autre pays : la Libye).

    Il parcourt l’Europe entière pour sermonner et menacer les autorités qui ne suivent pas avec assez de zèle le programme mondialiste et cosmopolite.

    Après avoir ces dernières semaines fait la leçonà Victor Orban, Premier ministre hongrois – pendant 2h30 dans son bureau ! – , après avoir rencontré le nouveau président ukrainien Zelensky pour le découvrir et le prévenir, il vient d’aller voir le Premier ministre tchèque, pour lui intimer de soutenir l’Union européenne et l’idéologie des « frontières ouvertes » (sauf pour Israël, qui a même le droit de construire des murs à ses frontières).

    Évidemment BHL en lui-même ne représente pas grand chose, il n’est qu’une créature médiatique et politicienne servant de porte-parole à un groupe organisé, à un lobby.

    BHL et ses comparses sont si sûrs de leur domination qu’ils n’hésitent pas à publier des photos qui choquent par leur arrogance : 

    D5OPKuFW0AA_vlj.jpg

     

    Bernard-Henri Lévy
    @BHL

    Rencontre, à Prague, en marge de , avec @AndrejBabis. L’homme est plus complexe, et sympathique, que sa réputation. Mais le PM choisira-t-il  ou ? l’ ou ? l’esprit de ou ? Pour l’heure, forme pure du populisme.


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  • Les Instagrameuses en « voyage » à Dubaï : des prostitués de luxe prêtes à toutes les dégueulasseries

     


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  • Alexandre Langlois : « Les ordres seront, grosso modo, pas de quartier »

     


    Entre 1.500 et 2.000 Black Blocs seraient attendus le 1er mai à Paris, selon les renseignements de la préfecture de police, avec la crainte d’une « coalition Black Blocs et gilets jaunes ».
    Alexandre Langlois analyse, pour Boulevard Voltaire, les mesures envisagées par les autorités pour faire face à cette menace.




    Que doit-on craindre de la manifestation prévue demain pour le 1er mai ?
    Selon les renseignements de la préfecture de Paris, 1500 à 2000 blacks blocs seraient attendus. 
    C’est à vérifier sur place. 
    La préfecture de police craint une coalition blacks blocs et Gilets jaunes. 
    Ils craignent que ces deux groupes se mettent ensemble et que les forces de l’ordre soient dépassées. La préfecture de police a pris les devants en mettant en place des mesures assez radicales. 
    Des chiens et des chevaux seront déployés. 
    Pour éviter que les blacks blocs aient des armes par destination, il est demandé aux magasins, cafetiers et boutiques de barricader leur boutique de 6h à 20h. 
    D’un point de vue pratique et opérationnel, c’est parfait. 
    C’est normalement à la police d’assurer la sécurité de la population et non à elle de se calfeutrer chez elle parce qu’il y a un manque de savoir-faire de nos autorités.

    Le 1er mai de l’année de 2019 pourrait-il être plus calme que celui de l’année dernière ?
    S’il est plus calme, c’est qu’ils auront réussi à faire peur aux manifestants les plus radicaux. 
    Cela ne semble pas être à l’ordre du jour. 
    Il risque au contraire d’être plus violent. 
    On aura davantage d’images catastrophiques d’un Mc Donald qui brûle avec nos collègues qui le regardent brûler. 
    Il est dommage qu’il n’y ait pas de juste milieu entre ne rien faire comme l’année dernière et l’ultra intervention violente qui est a priori prévue pour cette année.

    Pour vous, c’est de la communication ?
    Oui, c’est de la communication. 
    Mais surtout, les ordres seront d’une tout autre nature par rapport à l’année dernière. 
    L’année précédente, c’était plutôt laisser-faire. 
    Cette année, on va agir dans tous les sens avec des brigades motorisées qui ressemblent aux voltigeurs qui avaient été interdits. 
    Encore faut-il taper sur les bonnes personnes et faire un usage légitime de la violence et non se retrouver à faire des bavures policières parce que les consignes, les formations et les ordres n’auraient pas été les bons.

    À droite de l’échiquier politique on dénonce assez régulièrement une supposée bienveillance des pouvoirs politiques vis-à-vis des blacks blocs. 

    Confirmez-vous cette impression ou est-elle fausse ?

    Nos collègues sur le terrain remontent régulièrement les informations. 
    Il n’y avait pas l’ordre d’interpeller ou d’agir contre les personnes dissidentes dans les cortèges. Quand le slogan ‘’suicidez-vous’’ a été chantonné contre la police, les pouvoirs publics n’ont rien fait pour interpeller les gens sur place. 
    Les forces de police avaient pourtant le temps d’interpeller et de récupérer ces personnes pour les présenter à la justice.
    Monsieur Castaner a dit que c’était ignoble et honteux, mais on aurait préféré des interpellations et des présentations devant la justice. 
    Si on veut faire de la poésie, on va au ministère de la Culture. 
    Si on veut faire du maintien de l’ordre et de la police, on fait du droit et on va au ministère de l’Intérieur.
    Le 1er mai de cette année sera un peu particulier. 
    Cela fera un an que l’affaire Benalla a éclaté. 
    Certains viendront avec des masques de monsieur Benalla. 
    Cette histoire est toujours d’actualité, même si le pouvoir avait à une époque parlé d’une affaire d’été. L’image de la police pâtit toujours de cette affaire, car certaines personnes ont prétendu être des policiers. 
    Cette histoire n’a toujours pas été réglée. 
    Il est dommage qu’un an après, nous soyons toujours dans le flou artistique. 
    La protection de monsieur Benalla par l’Élysée complique notre travail au quotidien.

    Votre syndicat continue à être mobilisé sur l’affaire Benalla…


    On ne compte pas lâcher le morceau puisqu’à chaque fois, on a raison. 
    On ne sait toujours pas où est le coffre alors qu’il possède des documents pour faire avancer l’enquête. 
    Monsieur Benalla avait une fascination pour les armes.
    Monsieur Ismaël Emelien avait pris des vidéos de surveillance de la préfecture de police pour les mettre sur des comptes fictifs de la République En Marche. 
    Nous l’avions dénoncé dès le mois d’août de l’année dernière. 
    Au fur et à mesure que l’affaire avance, nous avons raison sur tout ce que nous dénoncions et sur les questions que nous posions.
    Nous sommes toujours en attente que l’affaire soit délocalisée. 
    Nous souhaitons éviter que le Procureur en charge de l’affaire soit celui qui a été nommé par monsieur Macron l’été dernier. 
    Nous voudrions que l’instruction soit déplacée dans un endroit un peu plus neutre. 

    Pour le moment, nous sommes toujours en attente d’une réponse. 

    Cela pose un sérieux problème d’indépendance de la justice en France. 

    Alexandre Langlois

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