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    Mais pourquoi vous essayez de discuter avec eux, vous voyez bien que ce sont des bourriques programmées pour taper.
     
       
     

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  • Témoignage d'une des victimes de la "rafle" à l'hôpital de la La Pitié-Salpêtrière

      L’image contient peut-être : 2 personnes, personnes assises  
     
     
    Je suis l’une des 32 personnes interpellée mercredi 1er mai dans l’enceinte de l’hôpital de la La Pitié-Salpêtrière, pour participation à un groupement en vue de commettre des dégradations ou des violences.
     
    Après 30h de garde à vue au Palais de justice de Paris, je découvre l’ampleur de ce qu´il s’est passé et la récupération politique largement relayé par certains médias.
     
    Voici donc de l’intérieur, ce que j’ai vécu.

     Vers 16h, je suis avec des amis aux abords de l’Hôpital, la manifestation est calme, nous sommes bloqués depuis quelques minutes, attendant de pouvoir continuer vers la Place d’Italie.
    Nous supposons le cordon de CRS plus loin, hors de notre champs de vision.
    Soudain et sans aucune explication, ni sommation, une pluie de palets lacrymogène s’abat sur l’ensemble de la foule compacte, pas moyen de reculer ni de fuir, nous subissons les lacrymogènes et ses effets.
    Autour de moi, pas de casseurs ni de supposés “Blacks-Blocs”, seulement des gens ordinaires de tous âges.
    Alors que les gaz se dissipent, j’aperçois une amie soutenant une femme âgée (80 ans?) qui suffoque et crache, comme la plupart des personnes autour de moi et moi y compris.
    Elle me demande de prendre en charge cette femme pendant qu’elle essaie de retrouver ses lunettes perdues dans la panique générale.
    Je dirige cette femme à l’écart sur le trottoir, et je vois des dizaines de personnes se réfugier dans ce qui ressemble à l’entrée d’un complexe d’immeubles, d’un parking.
    Une inconnue me propose du sérum physiologique pour l’administrer sur le visage et les yeux de la femme âgée, qui semble déjà aller mieux.
    Autour de moi ce ne sont que simples manifestants pacifistes qui tentent de reprendre leurs esprits, personne n’est masqué ou cagoulé. 
    Mes amis arrivent et se réfugient eux-aussi dans cet espace, alors qu’à l’extérieur le camion à eau asperge les derniers manifestants qui tentent de fuir, les forces de police tirent au LBD à vue sur tout le monde et matraquent les personnes à leur portée.
    Un responsable de la sécurité (reconnaissable au badge qu’il porte à sa veste) ainsi qu’une femme dont il dépend (après recherches, il s'agit de la directrice de l’Hôpital Marie-Anne Ruder), devant le terrible “spectacle” auquel ils assistent eux-aussi, affirment au petit groupe qui s’est formé autour d’eux et dont je fais parti, que nous pouvons rester ici (ce que nous comprenons alors être l’enceinte de l’hôpital) à l’abris le temps que “ça se calme”.
    En leur présence quelques aides soignants sont descendus porter secours au manifestants apporter du sérum physiologique et prendre en charge les personnes les plus touchées par les gaz, la femme âgée a sans doute été prise en charge à ce moment car je ne l'ai plus revue par la suite, une infirmière donne un morceau de sparadrap à mon amie pour qu'elle répare ces lunettes brisées.
    Quelques minutes passent, pendant lesquelles nous assistons aux violences gratuites des forces de l’ordre à l’extérieur, quand une ligne de CRS se forme au niveau de la grille du lieu où nous nous sommes réfugiés.
    La charge des force de l’ordre fait fuir tout le monde, je courre et j’entends dans mon dos des tirs de LBD.
    Je rappelle que personne n’est masqué ou cagoulé, il n’y a atour de moi que des manifestants pacifiques de tout âge.
    Tout le monde courre et cherche à fuir dans le sens opposé de la charge, mais face à nous d’autres CRS apparaissent ainsi que les voltigeurs à moto, matraques et LBD à la main.
    De chaque côté de ma fuite je vois des personnes se faire gazer et matraquer, jeter à terre et rouées de coups.
    Sous la panique, la seule issue semble cet escalier que d’autres ont déjà commencé à gravir, et donc je commence à gravir cet escalier mais sans vraiment réaliser où il mène.
    La peur m’incite à monter.
    J’entends les infirmiers parlementer avec les premières personnes arrivées devant la porte, aucune agressivité n’est proféré, seulement de la peur et de la panique.
    D’en bas, les motards nous mettent en joue avec les LBD et hurlent de redescendre les mains sur la tête.
    Depuis la petite plate-forme de l’escalier, nous assistons encore au spectacle de personnes se faisant gazer, matraquer, alors qu’elles essaient de sortir les mains en l’air.
    Un CRS fera redescendre tout le monde, alors que j’arrive au bas de l’escalier, une partie de notre groupe ainsi formé est allongé au sol face contre terre, les mains sur la tête.
    Commence alors notre interpellation et toutes les humiliations qui vont avec.
    Nous remettons nos pièces d’identité, puis la palpation commence, un par un.
    La fouille ne donne rien, pas même un masque à gaz, tout juste quelques flacons de sérum physiologique, sans doute ce qu’un des aides soignants était venu offrir aux manifestants quelques minutes avant la charge.
    Les forces de l’ordre semblent déçues, elles n’ont pas affaire aux dangereux casseurs tant attendus. Très vite l’ensemble de la brigade se disperse pour discuter, s’allumer une cigarette et plaisanter. Celui qui semble être leur chef dit très clairement : “Vous m’embarquez tout ça pour participation à un groupement!” puis discute calmement avec le responsable de la sécurité de l’hôpital et sa supérieure.
    Un des motard voltigeur casque à la main s’approche et nous dit :” Je tiens à vous dire que je suis choqué, dégoûté, on voit bien vu vos profils que ça ne sert à rien de vous interpeller.
    On mobilise cinquante personnes pour vous surveiller alors que dehors 300 blacks-blocks sont en train de tout détruire et qu’on a besoin de nous en renfort ailleurs!”.
    Effectivement, la vingtaine de motos des voltigeurs est alignée bien tranquillement le long du mur, les hommes ont retiré leurs casques et attendent.
    Ils resteront là comme cela une bonne demi-heure, jusqu’à ce que nous soyons emmenés dans un bus à l’ancien Palais de Justice de Paris, quai de l’Horloge, sur l’île de la Cité.
    Dans le bus, l’ambiance est détendue même si chacun se demande ce qu’il va nous arriver, nous n’imaginons pas encore la garde à vue.
    Mon voisin Jacques est un homme de 67 ans, celui que l’on voit sur la vidéo de l’aide soignant en train de parlementer et dire qu’ils souhaitent qu’ont les laisse rentrer parce qu’ils ont peur de la police.
    Comme vous le voyez sur ma photo de l’intérieur du bus, le profil des interpellés est loin de la description faite par M. Castaner.
    Je n’ai jamais eu affaire aux services de police, et apparemment je ne suis pas le seul, tout le monde se demande ce qu’il va se passer, les rumeurs vont bon train alors chacun écrit le nom et le numéro de téléphone d’un avocat ou d’un proche au stylo sur ses avant bras…

    Pour ceux qui le demandent je peux également relater le déroulé des 30 h de garde à vue.

     Johann

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  • Castaner rend service aux français

     
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    Imogène Le Dantec

    On savait depuis un moment que notre gouvernement débordait de cas cliniques ne disposant pas de la lumière à tous les étages.
    Parmi eux, nous avions déjà remarqué Christophe Castaner dont les facéties nous avaient tellement diverties. 

    Se faire coincer en train de tromper sa femme dans un rade pour cinquantenaires sur les rythmes fous des "Démons De Minuit" sans se douter une seconde qu'il serait filmé relève au mieux de la maturité du jeune chiot. 
    Bref, on avait compris qu'il manquait un peu de cuisson. 
    Mais Christophe Castaner est un être humain. 
    Et comme tout être humain, il n'a pas que des défauts. 
    Et il nous en a fait la brillante démonstration en nous offrant généreusement, le 1er Mai dernier, le plus beau cadeau qu'il pouvait nous faire. 
    Rappel des faits:
    1er Mai. 
    Un groupe de Gilets Jaunes manifestants sont pris en tenaille, menacés verbalement et physiquement par des CRS, sur le boulevard longeant les hôpitaux universitaires Pitié Salpêtrière. 
    Piégés et toujours sous la menace, ils n'ont d'autres choix que de se réfugier sur le parking de l'Hôpital que les CRS investissent aussitôt. 
    Les manifestants se retrouvent alors bloqués devant les portes de l'établissement. 
    Les petit Christophe, 53 ans (quand même), juriste et diplômé de l'université d'Aix-Marseille (quand même), profite de l'occasion pour déclarer devant la presse que les manifestants ont attaqué un service de réanimation. 

    90% de la presse reprend en cœur: "les manifestants auraient détruit du matériel médical" (Morandini - pardon: Catherine Leclerc - CNews), "les pillards se disent qu'ils vont trouver dans un hôpital de la drogue ou au pire du matériel informatique" (Christophe Barbier - BFMTV), "pitié, arrêtez ça" (Yves Clavi et ses implants en rang d'oignons - Canal +) ...

    Quel cadeau! Merci Cri-Cri d'amour!

     
    Moins de 24h plus tard, le buzz de CRI-CRI fait "pchout". 
    N'ayant toujours rien appris de sa déconvenue au Macumba Night, Christophe n'a pas songé un seul instant que les manifestants filmeraient la scène. 
    Et les documents prouvent que les manifestants n'ont jamais agis comme des casseurs mais ont, en revanche, été traités comme des cerfs lors d'une chasse à cour. 
    Le 4 Mai, CRI-CRI est obligé de présenter ses "excuses". 

    Pourquoi c'est un cadeau?

     
    1 - Jusqu'à présent, quand un Gilet Jaune avançait que la presse était majoritairement du côté de Manu, oubliant de fait son devoir de neutralité et de vérité, il se faisait traiter de paranoïaque au mieux, au pire, de complotiste. 
    Or, cette affaire a prouvé que non seulement la majorité de la presse était de parti pris, donc sans aucune valeur. 
    Mais mieux, cette histoire a démontré que les journalistes recrachent les versions du gouvernement sans même vérifier les faits, sans aucun travail de recherche préalable, sans aucune investigation. 
    En réalité, la presse n'a aucune véritable opinion. 
    Elle est simplement du côté de celui qui a le pouvoir. 
    En 2019, le journalisme n'est ni plus ni moins que de l'opportunisme. 
    Majoritairement. 
    Que le pouvoir soit renversé demain et ces Marandini, Clavi, Barbier et consorts prétendront avoir toujours été révolutionnaires. 
    Rien d'étonnant donc. 
    Mais au moins, plus personne ne pourra traiter un Gilet Jaune de complotisme ou de paranoïaque. 

    2- En montant ce petit chef d'œuvre de manipulation médiatique raté, Christophe Castaner a prouvé qu'il était un menteur et que ses compétences stratégiques étaient très limitées. 
    Alors, c'est vrai, on le savait déjà: pour se battre afin de devenir ministre de l'intérieur, sous Manu, en plein crise révolutionnaire, fallait vraiment avoir un problème d'égo à résoudre additionné d'une furieuse tendance au masochisme. 
    Mais encore une fois, on ne pouvait rêver d'une preuve plus éclatante de malhonnêteté et d'incompétence. 
    C'est précisément ce que nous soutenions sans jamais être entendus. 
    Qui pourrait nous donner tort aujourd'hui?

    Conclusion

    Je lis encore trop souvent des posts s'en prenant aux flics, aux CRS ou aux gendarmes. 
    Votre colère contre les forces de l'odre est inutile et idiote: votre baignoire déborde et au lieu de couper le robinet, vous accusez la flotte qui se répand au sol d'être responsable de l'inondation. 
    Réfléchissez 30 secondes: si on vous tire dessus, ce n'est pas la faute du fusil. 
    Les forces de l'ordre ne font que ce qu'on leur ordonne, et souvent, contre leurs propres idées. 
    Ils n’ont que très peu de marche de manœuvre en dehors de tous se mettre en arrêt de maladie puisqu'ils n'ont pas le droit de grève (vive la démocratie). 
    Le 25 Avril dernier la quasi-totalité des CRS de Saran dans le Loiret étaient tous en arrêt maladie. 
    50 CRS qui ont tous attrapé un gastro le même jour. 
    Soyons honnêtes: les kebabs c'est mauvais pour la santé. 
    C'est ça votre conclusion?
    Et ce n'est pas sans risque pour eux car ils peuvent, en vertu de la loi, subir un contrôle. 
    Ce n'est pas non plus anodin pour leurs médecins puisqu'il s'agit de toute évidence de prescriptions de convenance. 
    Et pourtant, ils l'ont fait. 
    Sans Castaner pour donner les ordres, il n'y a plus de CRS; Et sans Manu, son arrogances, ses insultes répétés envers le peuple, il n'y aurait pas de Gilets Jaunes. 
    Je vous rappelle que par notre travail, nos impôts, nous nourrissons ces gens qui donnent l'ordre de nous taper dessus. 
    Alors ne vous trompez pas d'ennemi. 
    Avec ce cadeau de Castaner, vous avez une arme pour parler avec les forces de l'ordre. 
    Soyez pédagogues. 
    Parce que ce dont le gouvernement a peur plus que tout c'est que la rue s'embrase et que les forces de l'ordre n'interviennent pas. 
    Nous ne pouvons pas leur demander de manifester et de mettre leur vie de famille en péril mais nous pouvons leur expliquer que nous nous battons pour tous les ouvriers et que, en bons porte-matraques qu'ils sont, ils en font partie. 

    Si nous parvenons à les convaincre, personne ne nous empêchera d'aller chercher Manu puisqu’il nous a si gentiment invités à le faire. (Coucou Manu, on arrive. Prépare l'apéro. J'ai toujours rêver de boire dans les verres que mes impôts ont payé.)

    Ce ne sera pas une révolution qui se jouera aux poings. 

    Notre avenir ne se fera qu'en prouvant notre intelligence et notre persévérance. 

    Deux qualités très françaises

    Merci à ceux et celles qui m'auront lu jusqu'au bout. 


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  • Justice politique en macronie

     
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    Témoignage sur les comparutions des GJ arrêtés le 1er mai:

     "Bonsoir,
    Je n’ai pas été déçue du déplacement. Les audiences à la Chambre 601 pour les comparutions de GJ retenus en garde à vue dans des conditions déplorables depuis le 1er mai après-midi, étaient surréalistes.
     
    Mais on a pu voir l’indépendance de la justice à l’oeuvre !
    De la prison, des mises sous contrôle judiciaire, des détentions provisoires pour des manifestants inculpés d’avoir participé à des « attroupements avec l’intention manifeste d’en découdre » (formulation désormais consacrée) mais sans la moindre preuve de commission des délits reprochés.
    En fait il suffit d’avoir un bonnet, les lunettes de protection et rien d’autre, pour être jugé coupable, même en présence de caméras de vidéosurveillance ne montrant aucun des faits reprochés. 
    Et si jamais on a trouvé un pétard (« engin pyrotechnique ») sur le sol près de vous, alors là, vous êtes bons comme la romaine ! 
    Il suffit d’une ligne de la main d’un policier disant que vous avez "jeté une pierre en direction des forces de l’ordre", même si c’est pratiquement impossible physiquement vu votre position au moment de votre interpellation, pour passer non seulement 72 H en garde à vue, mais voir le procureur exiger votre détention provisoire quand vous refusez d’être jugé en comparution immédiate, et que vous demandez le renvoi de l’audience pour pouvoir préparer votre défense.

    F., étudiant en Histoire, s’est ainsi pris 4 mois avec sursis, pour avoir eu sur lui un sifflet, une coquille de protection, des lunettes… et un "autocollant AL", sur lequel on a beaucoup glosé pour savoir s’il faisait partie ou pas d’une « Alliance Libertaire », et pourquoi il n’était pas resté dans sa bonne ville de Caen, au lieu de venir manifester à Paris.

    Et quand son avocat a demandé qu’aucune condamnation n’apparaisse sur son casier judiciaire, étant donné qu’il se destine à l’enseignement, le président du Tribunal, s’est tourné vers le procureur pour lui demander son avis….

    Quant à L., étudiant parisien de 21 ans, qui a refusé de se laisser prendre ses empreintes digitales et son ADN pendant la garde à vue, mais qui a décliné son identité et qui avait son passeport sur lui, le procureur a estimé, bien que ses deux parents soient dans la salle d’audience, qu’on ne pouvait pas être sûr de son identité, et qu’on ne pouvait donc pas le laisser libre ou sous contrôle judiciaire, en attendant le renvoi de son procès ! 
    Il a demandé qu’on l’envoie au trou, bien qu’il soit surveillant dans un collège et habite chez ses parents. 
    Ce qui a déclenché une saine colère de la part de son avocat, qui a démontré à la barre à quel point toutes les règles et articles de loi étaient bafoués, à commencer par l’article 144 du code de procédure pénale, qui stipule q’il faut « des éléments précis et circonstanciés, tirés de la procédure, pour retenir la détention provisoire ».
    « Si, ce n’est pas vous qui tranchez la tête à ces procédures scélérates, qui le fera ? » a-t-il demandé aux trois juges, en soulignant les "incroyables dérives auxquelles on assiste actuellement de la part du ministère public et de la justice".

    On a vu également comparaître un jeune de Montbrison (Loire), épileptique et souffrant d’une cardiopathie, auquel la police a refusé de donner ses médicaments confisqués pendant sa longue garde à vue, ce qui l’a amené à avoir une crise d’épilepsie au dépôt et d’être amené avec du retard au tribunal.

    Un jeune auquel l’un des juges rapporteurs a eu le culot de lancer : « Vous n’avez pas encore pris votre indépendance ? », parce qu’il vit avec son frère chez sa mère « technicienne de surface » (odieuse manière de dire" femme de ménage »)

    Et chaque fois le même déballage indécent de la vie privée des prévenus, avec des questions insistantes sur leurs relations avec leur père, leur mère, le montant exact de leur allocation chômage, la nature de leur contrat de travail, ce qu’ils "comptaient faire plus tard dans la vie », et des conseils du type « vous devriez aller voir un psy »…

    Le jeune épileptique en attente d’une intervention chirurgicale programmée en juin, pouvant difficilement être envoyé en prison dans l’attente de son audience qu’il souhaitait préparer, le procureur a exigé qu’il ne puisse quitter le département de la Loire, 
    « de peur qu’il réitère une intention de commettre des violences ».
    Ce à quoi sa jeune avocate a répliqué de manière fort pertinente : « Pourquoi a-t-il le droit de commettre des violences dans la Loire, à Saint-Etienne par exemple, et pas à Paris ? »
    Et quand elle a demandé qu’on rende à son client son téléphone sous scellé, vu que toutes les infos et images contenues avaient été exploitées par la police, et qu’il avait des contacts médicaux importants sur son portable, le juge s’est à nouveau tourné une fois de plus vers le procureur pour qu’il en « juge » . 
    Et le procureur a dit non !

    Attention, tout comme les fake news de Castaner, ces pratiques, loin de nous décourager risquent de nous enrager. 
    Car « le Gilet Jaune plie, mais ne rond-point ! ». 

    Et la population est de moins en moins dupe. 

    Elle constate que les mensonges et la répression tiennent lieu de réponses à de justes exigences."

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